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[RP/IG] La Chevauchée du Val qui Rit

Falco.
edit censure : rouge engras reservé au chef censeur.

Bonjour! Topic ouvert à tous, dans le respect des lieux, de l'Ig des personnages, et du respect mutuel.
Pas hésiter sur les mp en cas de questions relatives au RP.


Bazas- Devant les remparts

Hola, ma chére Brantôme, douce Azayes, voilà troupe en loque qui décore joliment l'abord de ce bourg.

En tête de la colonne de cavaliers, celui qui cause se tient sur un énorme palefroi hideux, encadré par deux dames à particules lourdes.
A ses heures perdues il est le Fossoyeur de Gascogne. Le reste du temps il chevauche par monts et par vaux la ou petite noblesse peut glaner honneur et écus.

Il amis troupe et lance au service de la Comtesse Ameliane.
Cette derniére tient à régler quelques affaires terrestres avant de se retirer de la vie publique.
Et l'une d'entre elle nescessite des gens de Fer.
Ils pourchassent quelques criminels Béarnais au plus vite que le permettent les chevaux.
Et tant pis pour la diplomatie.
Ils sont troupe nobilaire que diable, pas des routiers sanguinaires.

Bazas est charmante quoique portant les traçes de l'infortune du Duché.
Remparts fissurés, étendarts invisibles.

Le Fossoyeur s'est renseigné avant de faire route.
Guyenne est la risée de tous le Sud, une terre ravagé autant par les querelles intestines qu'une gabegie économique incroyable.

Un signe de gantelet pour que ralentissent lanciers légers et arbaletriers Béarnais.
Devant eux, sur l'unique route permettant de passer la ville avant de gagner Marmande ou Bordeaux se tient une petite troupe.
Son oriflamme ne porte pas les couleurs de la Province.

Avant de tirer Ameliane de ses reveries il peut prendre quelques initiatives.
Falco de Cartel, maigre à souhait, en demie armure et harnaché visiblement pour autre chose qu'une parade de tournoi.
Pivotant sur sa selle, à voix dépoussierant les Eglises:

Zouz! Cornelio! Faufilez vous en ville, voyez l'humeur du bourgmestre..

Puis, vers le charmant profil de Diane et son ravissant nez busqué il murmure.
Point de blason, sans doute une milice paysanne..Voulez vous que j'aille leur demander de sauter dans le fossé?
La route est étroite.

L'oeil pétille d'un humour nouveau. Passer des heures à cheval auprés d'une jolie Dame change bizarrement Falco.
Fleurissez une touffe d'ortie vous aurez un idée .
Un signe de tête et il talonnera le percheron d'une tonne carapaçonnée vers l 'escouade minable.

_________________
Tableau de chasse de Guyenne:

Zouz83
Zouz était tranquillement dans la charrette entrain de pelo.... parler avec Dorennor quand leurs chevaux ralentirent. Ils étaient arrivé à destination. Le chemin avait été long et il s'attendait à avoir une arrivé différente... Un peut plus accueillante mais non premier instant au village pas grand monde.

Pire on semblais même ignorer leurs venue. Zouz avait reçu un ordre de la part de Falco et il comptait s'en tenir aux mots. Il alla donc au marché de Bazas.

Pas un grain de maïs pas un gueux pour vendre la production de son champs... rien nada pauvre cochons Guyennnois... Zouz au grand coeur qui avait dans sa charrette plusieurs épis ce mit au milieu du marché et cria


HUMMMMMM Qu'il est bon!!!

C'est le maïs.
C'est le maïs...
Gascons!!!

HUMMMMM Qu'il est bon! Qu'il est bon! Qu'il est bon!

Viendez m'en demandé
Il est tout frai
Pour votre bidon

Hummm Qu'il est bon qu'il est bon qu'il est bon.....

Il plaira même à vos cochons!


Les gens accouraient pour pouvoir goûter à ce fin met et Zouz ce remplis vite fait les poches. Tout content de faire plaisir au gens... Quand arriva le lieutenant... Eh oui... Fallait bien qu'il passe un jour...

Hop marchandise placer sous celer jusqu'à ce que le brun donne ses excuse au bon maire... Et c'est bon la marchandise lui est rendu et il avait fait connaissance avec le maire. Le boulot était donc fait.

Le maire était un peu sur les nerf car peu de temps après des pigeons expresse traversaient tout le village.

Zouz alla donc en taverne rencontré la populass il y vit de jolie demoiselles et des moins jolies aussi... comme dans tout les villages en fait...

_________________
Diane_w_a
Bazas, devant les remparts


La Guyenne...Passée la frontière Gasconne avec l'autorisation de la Duchesse régnante Herra, une nuit calme, froide vu la saison, rythmée uniquement des sons de leur avancée. A découvert et sans se cacher. Ils ne sont pas brigands à se terrer sur les coins isolés.
La Guyenne.. C est ici pas loin en la grande Cathédrale qu'elle a terrassé d une fleche en plein front Halleck, le puant In Ténébris qui avait ravagé le Languedoc..Il menaçait son frêre Kad sur le parvis...Il y a déjà longtemps..
Souvenirs sous le front, tirée de ses pensées par la voix de Falco de Cartel.

Le regard se porte, sur ladite troupe, evaluant en effet l etroitesse de la route. Les rumeurs de peste dans la région ont rendu leur convoi nerveux et méfiant...

Hum.. En effet..Des pestiférés ?

Diane regarde avec méfiance. Ici quelques temps plus tôt est passé le sieur GRMY...Mis en proces et relaxé pour vice de forme..Une grimace agacée pour ce contretemps, l incompétence a permi à ce malfrat de fuir plus avant encore...
Lui qui a formulé la promesse de revenir au Bearn avec ses armées de la CIA, et de mette chaque cité en ville franche...
Banni, jugé pour haute trahison, escroquerie, le vil persiste dans son erreur.
Grattez un Béarnais jusqu à l iiritation et vous trouverez une armée avec objectif précis..
Il parait que la Guyenne vit une période de transition..Ils arrivent juste apres les elections si elle en croit les rumeurs glanées. Les paysans s en allant aux champs de bon matin sont causants et affables. Surtout à vue de gens d armes.

Diane envoie un commis bien encadré faire quelques echanges sur le marché...La brouette s eloigne brinqueballante, chargée de sacs de mais... Leur convoi stoppe sur le chemin dans un brouhaha de fer, de henissements de chevaux, la brume matinale rehaussée de la buée des naseaux.
Jolie musique, fier equipage, malgré l humidité qui a alourdi les tenues et la fatigue. Elle a bien fait d investir dans cette cape lourde, la fourrure intérieur est douce et le cuir travaillé resiste aux intempéries.

Elle acquiese doucement et repond sur le même ton, souriante pour d obscures raisons. Elle vient de remarquer que s il a cicatrices au visage et nez d oiseau de proie, il a aussi fort jolies oreilles...Pour aussitot se reprendre. En voilà des pensées...

Hum...Ahem..Qu'ils fassent place nette oui. Sait on jamais. La double file est une utopie de notre epoque... Et surtout qu ils n approchent pas.

Elle ecrira vite aux autorités pour rassurer, les formalités d usages...
Avant tout que cet etendard miteux disparaisse du paysage...
Un frisson, songeant à Strakastre et sa fourberie devant Eauze.
Si Tite Fleur doit encore user de son épée pour se defendre, elle va en faire des cauchemards...Remarquant le général de Cartel, Zouz, chanter de vive voix...Elle se souvient d une conversation amusante et n oubliera pas de poster un ou deux gardes devant sa tente...C est qu'il a un tempérament à risquer sa vie pour voir sous une cotte de maille...

Diane se penche alors vers l homme a soutane juché sur une mule efflanquée...

Soyez pret à officier sous peu mon pere..La journée promet d etre ensoleillée. Autant en profiter..

Et de glisser un regard malicieux vers Améliane...Elle voulait etre mariée ?
La chef d armée l a dit, se sera fait. C est un peu leur devise.

_________________
Ardath
Vache qui rit, vache à moitié dans son lit.

On a chevauché toute la nuit, l'armée a chopé quelques cadeaux de la Ste Boulasse à défauts d'emmerdes. Ça a été une stère de bois pour la Moufette, négociée même pas 5 écus dans une ville forestière.
Elle était pourtant pas dans la lance du poissard général.

Pas de nouvelles de Tamarin, bonnes nouvelles.
L'humeur s'améliore de foulée en foulée. L'air a la senteur de la Guyenne, pas qu'elle aime les morues et les godelureaux c'est une autre odeur qui attire son nez.
Le givre craque sous les pas conjoints d'Infortune et Bagual, les armées sont aiguisées et les sourires carnassiers. A ce moment elle serait Guyennoise elle irait se terrer chez les paternels.
Il se trouve qu'elle est Bourguignonne et dans le bon camp cette fois.

De profil par rapport au vent un attroupement avec étendard qui flotte mollement dans la brise du matin. Droit devant.
C'est l'odeur du sang que la Moufette avait repéré. Elle cherche un slogan pour le ban.
Renaissance déclare Armoria caduque. Déjà pris, et rien à voir de toute façon.
Poireau, ce qu'il vous faut. Non, beaucoup trop vrai.
BOUM sur les ennemis. BOUM sur l'économie. Finalement Vaxilart n'aura pas servi tout à fait à rien.


J'reviendrai Fourmi.

Le talon s'enfonce dans les côtes du cheval qui accélère le pas. Se renfonce plus sèchement et la monture prend le trot en secouant la tête, que la cavalière ne s'imagine pas qu'il est volontaire pour ce genre de taches.
Ils slaloment entre les ornières verglacées et rattrapent la tête de la cohorte.

L'Enseigne sans enseigne s'intercale entre les deux armées, les flancs du monstre de Falco auraient été une position plus confortable mais la position des deux blasonnées l'oblige à rester à porter de crocs de Ch'val.


C'est l'heure de la diplomatie, la mienne donc.
Même un ivrogne au fond d'un tonneau en train de rouler dans le caniveau croirait pas à l'air angélique qu'elle fait sien.
C'est que Cornelio a volé mon étendard, faut bien que je m'occupe. J'peux vous laisser l'état-major et moi j'informe les culs de basse-fosse.

Ses grands yeux de Bambi, juste après le poutrage de maman, sont entièrement focalisés sur le sac d'os. Il a dit qu'il n'était pas une pierre en taverne, c'est le teste ultime.
Quoique, un rocher pourrait s'y laisser prendre.

_________________

Milite pour que LJD Aurel reprenne le jeu.
Cornelio
Penser à pas s'approcher du poney d'la Châtaigne,
Penser à pas s'approcher du poney d'la Châtaigne,
Penser à pas s'approcher du poney d'la Châtaigne...


La journée fût longue.
Marcher entre Eilith, son poney et Cymoril, c'est presque plus fatiguant que suivre le train imposé par les tronches.
Pénible, pas inintéressant, sont pleines d'histoires les deux furieuses.
Dur pour l'moral aussi, les deux pestes n'hésitent pas à cogner ou rembarrer.
La gamine de son âge, il sait pas trop quoi en penser.
La Fourmi elle, comme elle l'a défendue de l'appeler par contre lui fait peur, il a l'impression qu'il a intérêt à filer droit.
Tant pis, l'a la tête dur, dans les deux sens.

De Labrit, le groupe passe vite en Guyenne.
Terre de pestiférés a c'qu'on dit.
Et lui se retrouve avec un étendard sur les bras.
Beau ou pas qu'importe, moins il en fait, mieux il se porte.
Et brandir ce machin, ça sonne dans les contes, mais toute la journée...

Sauf que la quasi-Dame vient d'le réduire en miette.
Encore pour sa pomme.

Quelques heures avant son premier combat, sortant complètement ivre de la taverne, devra aller en discuter avec le Maitre.

Ahem, patron, on a eu un p'ti problème avec l'étendard qu'vous m'aviez confié... L'ennemi nous est tombé dessus, on a tout fait pour l'garder mais ils étaient 20 fois supérieurs en nombre et z'étaient armés jusqu'aux dents...

Un regard craintif, un geste de recul et déja qu'il s'embrouille.

J'vous jure patron, d'mandez à Eilith ou à la Four... à Cymoril, vous dira qu'c'est vrai ! J'vous jure ! Y'avait même dame Ardath ! Juré !

Crachat.

La crainte de la punition immédiate ne fait que masquer sa peur du combat qui aura lieu cette nuit.
Peur et excitation.
Sa première bataille ! L'heure de faire ses preuves !
_________________
Cornelio de Louvelle.
Écuyer de Cartel.
Tire-au-flanc Gascon.
Falco.
La Patte d'Oie de Bazas

Comme il vous sied, ma Dame..

Voyez comme les choses se font sans paroles en Cavalerie gasconne.
Un geste, puis un second.
Ardath passe du rang d'Enseigne à Heraud.
Théoriquement la colonne va insensiblement se reserrer.
Les arbalétes couiner un poil et des mains gantées se caler mieux derriére les écus.

En face, s'ils ont un brin de jugeotte ils retirent leurs chapeau et se rangent sagement dans le bas coté.

Ardath bouge.
Le Ch'val happe une touffe de monture.


Soit polie et ne les touche pas, Ardath. La Malemort rôde dans les Provinces en friche. Qu'ils se présentent, et saluent selon l'usage qui a préséance sur eux.

Ca va la changer la vipére de Bourgogne de faire dans le relationnel nobiliaire.
Et puisque si rapidement le voilà débarassé d'une tâche délicate il peut se pencher vers l'Azayes.
Sa main irait bien à une momie. Ses doigts délacent puis relacent un lacet de flanc.
Trop lâche contre une taille juste etoffée comme il sied selon ses goùts.
Une lame de vouge pourrait se glisser entre les plaques et entailler sa poitrine.
Clignement des yeux.
Pour leur réapprendre la discipline.
Ya du laisser aller dans les fonctions primitives du Hobereau de guerre.


Dame Diane..Redressez vous. Levez vos couleurs afin que le faquin en face sache à qui il doit montrer les siennes.[i
Un Ecuyer arrive, penaud.
Il manque de tout le bougre!
Même de ponctualité.
Ainsi l'Oriflamme est souillé?
Il lui fait signe de rester à ses côtés et de sortir de son dos son baton de berger.
S'il survit au terme de ce voyage il aura droit à l'épée.

En attendant le voila poitrine nue à portée d'une éventuelle susceptibilité du capitaine d'en face.
Ce sera suffisant comme réprimande.
[/i]
_________________
Tableau de chasse de Guyenne:

Anne.eleonore
Elle n'est pas à côté de la douce voix mais elle n'en est pas loin. Elle s'est juste fait un peu distancer après s'être fait lire une missive par un des passants. Elle espère qu'il était bien lettré... En même temps, il n'aurait pas pu inventer ce qu'elle en a lu.

Avant de partir, elle a fait en sorte de laver correctement le bandeau couvrant ses yeux malades. Oui oui, bien sûr, c'est difficile mais elle fait ce qu'elle peut pour y arriver. Elle fait confiance à son "flair". Et puis, qui aurait pensé qu'une chevauchée telle que celle-ci, en groupe, soulève autant de poussière ou de boue ? Rien à voir avec ses promenades habituelles...

Bref... Ça sent l'agitation, elle trottine un peu plus vite histoire de rattraper la troupe. Pas qu'elle soit très courageuse mais elle est fâcheusement curieuse parfois. Alors elle écoute. Et comme elle n'a pas pu tout suivre, elle ne comprend pas forcément tout. Peut être qu'en dépassant les autres retardataires... et suivre le parfum.

Elle se rapproche et entend enfin des bribes de plus en plus forte jusqu'à ralentir à côté de la belle voix.


-"Hum...Ahem..Qu'ils fassent place nette oui. Sait on jamais. La double file est une utopie de notre epoque... Et surtout qu ils n approchent pas."

Ah... faut faire file indienne ? Tant pis, elle joue des rennes, histoire de "voir". L'agitation n'était pas que dans leurs rangs mais bien aussi un peu plus lointaine. Il y a toujours une sorte de drôle de sensation dans ces moments là. Imperceptible parfois mais là ....

-"Soyez pret à officier sous peu mon pere..La journée promet d etre ensoleillée. Autant en profiter.."

Encore quelques enjambées, elle se faufile. Elle sent qu'elle a du faire place entre deux personnes mais peu importe... Il y aurait donc un religieux parmi eux. Au moins le Très-Haut serait-il peut être avec eux. Elle sourit, du sourire de l'aveugle innocente mais pas si naïve... Le parfum est là et la voix aussi. But atteint !

L'échange est rapide, elle se retrouve avec un poids en plus sur le bras gauche et une arme supplémentaire attachée à sa selle. Au moins la dame a-t-elle âme de protectrice à son sujet. Peut être ne pourrait-elle pas y mettre du sien mais elle encaisserait sûrement mieux les possibles coups manqués. Il suffisait d'un maladroit dans l'équipe d'en face. N'empêche, tout cela lui dit quelque chose... Plus tard, pas le moment.

Elle hoche la tête en remerciement lorsqu'une voix lui fit serrer les dents, elles grincent presque autant que les intonations...


-"Dame Diane..Redressez vous. Levez vos couleurs afin que le faquin en face sache à qui il doit montrer les siennes."

De quoi donner la migraine et faire ralentir son pas. Maintenant qu'elle est équipée, pas la peine de rester aussi près...
_________________
Ptitefleur2006


[Aux portes de la ville... devant les remparts de BAZAS]

Leur immobilité à Labrit l'avait rendue comme un lion en cage, un peu d'action et de mouvement lui sied bien en ce moment.

ENFINNNNNNNN!!!! eût-elle envie de crier.

Fleur semblait apprécier ce petit voyage de plaisance, en terre de Guyenne...

Soudain, elle se figea... un flot de souvenirs l'envahit...Tarbes...fin de mandat... voyage...Guyenne... Cahors...Faross...Faross...

Des larmes coulèrent de ses jolis yeux... son coeur se serra...elle aurait tellement donné pour être à ses côtés le jour où il avait rendu l'âme...jusqu'à sa propre vie mais Aristote en avait décidé autremment.

Ne voulant pas gêner ou être vue de ses compagnons d'arme, elle partit en courant vers la forêt... elle avait besoin de laisser libre cours à son chagrin loin de tous.

_________________
--Gali_le_poney


Première bataille.


Il a piaffé d'impatience tout le long du voyage.
Alors comme ça, on a osé lui mettre cet immonde gamin dans le dos ? Ce sale gamin qui, à, Blayes, est passé près de lui sans même le voir, sans même lui donner un fruit ?
Qu'il s'approche, ce gosse, qu'il s'approche !! Il lui donnera un coup de sabot tellement fort que de Pampérigouste on en*... ahem...(oups, je m'égare).

Et pour couronner le tout, un autre pantin est venu pour essayer de le reprendre. Il a déjà vu ce genre d'humain, en général, Eilith lui donne un bout de feuille et ils les laissent tranquilles. D'ailleurs, à chaque fois qu'ils viennent, ils désignent le poney en disant "titre de noblesse". Semblerait que ce soit comme ça que les humains l'appellent : "titre de noblesse". Il préfère Gali, personnellement. Un nom rapide, brillant, efficace. Parfait pour un être tel que lui. Il reconnaît que sa cavalière a du goût. D'ailleurs, pas pour rien que c'est sa cavalière ! Il se rengorge, tout fier.
Le seul détail gênant, c'est sa manie de souffler dans un bout de bois. S'il le chope, celui-là, il se fera vite fait piétiner.
Ni vu, ni vu. Il désignera un autre cheval pour pas se faire prendre. Sont idiots, les chevaux.

Son humaine revient de la taverne. Il ne dormira pas, elle non plus. De toute façon, la bipède, elle dort presque jamais. Il se demande par quel miracle elle tient debout, parfois. Vivement qu'ils avancent encore un peu, qu'ils arrivent enfin dans une ville avec des fruits !! Parce que le foin, ça va un moment, mais il lui faut de la bonne nourriture, au Gali !

Sauf qu'en face, des marauds osent leur bloquer la route. En plus, dans le noir, pas moyen de les reconnaître. Et c'est qu'il y en a pas un seul pour s'écarter. Il renâcle. Non mais ils se prennent pour qui, ces ruffians ?


Diiiites, pourquoi ils se poussent pas ? Vous pensez que je dois jouer de la flûte ?

Là-haut, son humaine s'impatiente. C'est alors que ceux d'en face se mettent en branle. Mais...mais ?! C'est qu'ils attaquent, en plus, les bougres ! Ils lui font l'affront de pas s'écarter devant lui, Gali l'Imbattable, et en plus, ils chargent. C'en est trop ! Ils veulent du combat, ils vont en avoir.


Gali, nooooooooooooooon !! Stop, stop j'ai diiiiiit!

Ça, c'est hors de question, bipède.

Pour une fois qu'il a l'occasion de leur montrer à tous à quel point il est magnifique, il va pas la laisser passer ! Il hennit en passant devant le Chval, fier de sa vitesse, le double, et fonce tout droit vers celui qui semble diriger les gueux d'en face.


Citation:
05-02-2009 04:41 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Les Léopards Guyennois" dirigée par Alexandre*.


Ahah, alors c'est qui le meilleur, c'est qui ? Admirez-nous, bande de pleutres !! Il accélère, n'écoutant pas les ordres d'Eilith. Non mais oh, c'est lui qui décide, faudrait pas qu'elle pense pouvoir en faire qu'à sa tête ! Enfin, il s'approche du cavalier le plus proche, et charge. Maintenant, à son humaine d'agir.
Tout s'enchaîne rapidement.
Un coup d'épée, et elle tombe presque de son dos. Ah. C'est ballot, ça.



Citation:
05-02-2009 04:41 : Alexandre* a porté un coup d'épée à votre bipède favorite. Elle a été sérieusement blessée.


Contrarié, il repart vite dans l'autre sens. Tête basse devant les autres chevaux, l'oeil torve, il est prêt à en découdre avec le premier qui osera hennir de sa précipitation.Dès qu'il l'aura mise à l'abri. En fait, tout était presque parfait, à un détail technique près.
Il aurait peut-être du laisser le temps à son humaine de sortir son épée.
Lui, Gali, le meilleur poney de course et de combat de tous les temps, est l'Imbattable. Mais cette vérité s'étend pas à la Châtaigne.
Il va méditer ça pour les prochaines fois.


*cf La Mule du Pape, d'Alphonse Daudet, pour ceux qui n'auraient pas eu à se le coltiner en primaire.
______________________________________________________________
Gali le Poney, se surnomme l'Imbattable (jamais mieux servi que par soi-même).
Il possède une humaine, Eilith.
Donne à l'occasion des cours d'éducation d'humains, contre quelques fruits.
Cymoril
Bazas… Encore… avant la charge héroïque de l’Imbattable Gali…


Trajet en silence pour la Fourmi, toujours maussade, ruminant quelques humeurs sombres, le vent portant ses rumeurs ineptes l’agace au plus haut point.

La troupe s’est posée, à l’écart de la ville, à quelques pas d’un autre étendard, non identifié.

Une tournée dans les tavernes, vides… Les bazadais sont absents, inexistants, reclus. Et la taverne si désagréable de la dernière fois n’est plus. Y’a du progrès… Surtout quand on retrouve une plus qu’amie, presque sœur, une de celles qui arrivent à nous rendre le sourire en toutes circonstances. A se demander quand même comment elle tient dans une ville pareille.

Etrangement la troupe divisée en deux sections bien distinctes qui ne se mêlent pas vraiment, les "de machin chose" béarnais, et les autres gascons.
Pas que ça dérange vraiment la brunette, de toute façon, autant éviter aux autres son mauvais caractère.

Par contre les trois représentants masculins de la troupe gasconne en prennent pour leur grade. Distribution collective de torgnoles pour l’apprenti écuyer, baffage en règle pour le général de pacotille, et tasses dans un front dégarni pour le dernier. L’avait qu’à pas se vanter d’être le responsable de l’éloignement du spassadin.

Pas s’étonner qu’elle soit de mauvaise humeur après hein ! Quand on éloigne sciemment le seul qui arrive à la faire tenir tranquille…

Du coup, Cornelio morfle, encore…
Entre la Mouffette, la Châtaigne et elle, sa tête tient plus de la balle de ping-pong que d’un appareil prêt à la réflexion. Mais comme il reste, c’est qu’il aime ça.
Se laissant même déposséder de l’étendard tout moche, qui après déchiquetage par la Châtaigne, récupération des morceaux par une Fleur de l’Echafaud qui revendique son ancienneté d’Enseigne de la Troupe, un nombre de passations, récupérations dont la Fourmi a perdu le compte dans l’agitation de la taverne, finit dans les flammes de la municipale.
On inventera une excuse plausible ou pas…
Le bout de tissu n’ayant finalement que peu d’importance.

La nuit s’avance et l’heure du départ est là.
Maille légère passée, étalon enfourché, les armes ont été fourbies dans la journée, chieuse parée. Etonnament silencieuse.

Et l’armée bazadaise est là aussi, désireuse d’en découdre, malgré les injonctions à dégager la route.
Bon.
Tant pis!
On a voulu la jouer soft...
Vous voulez la jouer hard, on va la jouer hard aussi.

Un sourire désabusé accroché aux lèvres, un coup d’œil sur les filles, aucune ne fera défaut ici, l’engagement est total, loin des affabulatrices relevant du cas psychiatrique.
Erf, rien que d’y penser, la Fourmi a déjà envie d’étriper le premier qui se pointera devant Bagual pour lui barrer la route… quelqu’un va morfler pour la désénerver.

Déjà l'Imbattable est parti au galop, au mépris du danger, chargeant la troupe adverse...

_________________
Dorennor
Dorennor avait entendu parler d’une bataille probable dans un lointain proche. N’ayant jamais combattu et sachant à peine manier sa toute nouvelle épée, elle ne se posa guère de questions. Elle s’endormit aux côtés de son Zouz chéri. (c’est ce qu’on raconte bien sur !)

Tout d’un coup, Dorennor entendit une galopade et puis des bruits de ferraille.Réveillée, elle sort de sa tente et courre voir ce qui se passe.

05-02-2009 04:41 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Les Léopards Guyennois" dirigée par Alexandre*.

Debout et l’arme à la main, elle fit face aux adversaires venus la sortir dans leur campement alors qu'elle était en si galante compagnie.
C’est avec énergie et n’oubliant pas sa dette que Dorennor s’interposa entre Zouz et les assaillants.

La chance accompagne souvent les innocents et les bénêts.

Un coup d’épée donnée avec force mais les yeux fermés touche mortellement un premier adversaire. Ne sentant plus de résistance, Dore ouvre les yeux et voit un homme à terre.

05-02-2009 04:41 : Vous avez frappé Alexis79. Ce coup l'a probablement tué.

Elle n’a pas le temps de penser plus loin qu’une jeune femme enragée arrive sur elle et Dore, comme sur son arbre, la frappe d’estoc et la blesse sérieusement.

05-02-2009 04:41 : Vous avez frappé Narumeru. Vous l'avez sérieusement blessé.

Un troisième individu arrive mais la fatigue faisant surface et l’épée est si lourde, Dore se jette sur lui n’importe comment mais la rage est telle qu’il recule, sérieusement blessé aussi.

05-02-2009 04:41 : Vous avez frappé Pilou71. Vous l'avez sérieusement blessé.
Ardath
Avant la charge de Gali, au milieu du No Man's Land.

Elle est Héraud maintenant et pendant qu'Infortune avance vers la ligne ennemie elle regrette de pas avoir de heaume.
Les mèches de cheveux qui volent au vent dans la brise de l'air rosé matinal c'est beau quand c'est écrit dans un livre. Dans la vraie vie c'est juste une façon stupide de mourir si le cheval fait un écart et qu'elle s'écrase la tête contre une pierre.
La lance est tournée vers la terre, elle se dresse sur ses étriers et fait de sa main gauche un porte-voix.


Paix !

Rester à bonne distance, facile à dire. S'ils pouvaient s'entendre ce serait mieux. La donzelle se demande à combien de pieds ça se propage la Peste.
Rien à voir. Le regard se reporte sur les soldats en face.

Ça se tortille, les chevaux prennent place, les fantassins aussi.
Les armures de plates pour les plus riches brillent au soleil. Les cottes de maille crissent et les épées coulissent des fourreaux.

Pas normal ça !
Le premier pas de l'armée des Léopards est fait de concert par ses membres. Ils attaquent.
Les yeux de la Moufette s'écarquillent de terreur.
Il n'y a personne autour d'elle, elle aurait du rester à côté de l'oriflamme.
La tête pivote autour du cou, elle jette un regard désespéré du côté de Falco et de Cymoril. Elle beugle, la voix est suppliante.


Attaque !

Pas le temps de faire demi-tour, elle tire sur les rênes d'Infortune, le talonne en même temps, il recule, se ramasse pendant que la main droite trouve la poignée de l'épée.
Le cri n'est pas le bon, c'est celui des origines, le premier qui lui vient à l'esprit.


Montjoie ! St Bynarr !
_________________

Milite pour que LJD Aurel reprenne le jeu.
Diane_w_a
Bazas, la riposte est prompte


C est instinctif, si son porte etendard fait son office avec un zele qui paraitra de premiere catégorie comparé a son homologue Gascon si maladroit. Diane se redresse, mue par cette formule magique qui a toujours echo en elle, le bouclier à vue, ses couleurs hautes.
C est à n en plus douter, pas une horde de brigands que leur troupe.
Mais bien gens de noblesse. Diane espere juste que le répondant sera à la hauteur des moeurs et coutumes qui régissent leur époque...Anne Eleonore est enfin parée, il etait plus que temps.Diane lui sourit malgré sa cécité.

Remarquant une perceptible montée de la tension. Légitimement induite par deux troupes armées en un face à face. Quelques crissements d acier, le quivive qui raidit les corps, ce silence de l expectative, les regards inquisiteurs. Alors que l'emissaire prend les devants pour aller parlementer.
Et ces cas de peste recensés dans ce Duché...Autant eviter d y penser c est à frémir.

Diane, assiste non sans surprise à un jeu de lacet que l on qualifiera de préventif. Oui voilà préventif. Un clignement de paupières se perd alors que cette familiarité n est pas pour lui déplaire. Evidement il serait dommage qu un mauvais laçage permette une faille à sa carapace..
Un regard furtif...

Merci.

C est précisément à ce moment là qu'elle intercepte quelque chose d 'insolite. Le curé vient de se signer. Rien d anormal me direz vous. Non, sauf si comme Diane on sait qu'il n'est pas curé justement. Le coeur manque un battement, cherchant la cause.

Trouvée. Un poney passe...( ça change des anges

Diantre...Mais que...

Un quart de seconde à la suite, le bruit devient assourdissant, comme leur troupe effectue manoeuvre de défense. Surpris, son destrier vient de se cabrer, l automatisme reprend ses droits, enregistrant les positions , les mouvements. Mains fermes à maitriser sa monture, l écu levé plus haut encore, un manche est lancé pour Le Morveux qui n'a que son bouclier.

On défend!

Diane fait barrage, au coude à coude avec Améliane, fortement exposées.
Derriere elle entend le son caractéristique de l arbalete qui vient de lancer son projectile. Les Gascons sont déjà en formation féroce devant.
L affrontement est aussi bref que violent.

Diane assiste à la déroute et le repli de cette armée de fiéffés traitres.
Donnant une dernière pression aux flancs de l animal. Qui renacle encore, frémissant qu'il est de vouloir se jeter en avant.

Tout doux...

Juste se rétablir sur sa selle et evaluer les dégâts occasionnés.Colere froide qui s exprime...Il suffit d un regard pour se comprendre parfois et c est à falco de Cartel qu'elle dit :

Pour chaque coups reçus, nous en rendrons le double.
Nous les chatierons sans pitié.


Rassurée de voir debout, sains et saufs Anne et ce que compte d inexpérimenté la faction Béarnaise.
La jeune emissaire semble avoir souffert. Lame brisée dans la boue.
Grièvement blessée.

On evacue les tombés...Distribution de pain frais.

Pourvu que Fleur revienne vite c est elle qui a les clés de leur reserves.
Et d envoyer un soldat chercher tonneau d alcool, et une barrique d eau à faire bouillir.
Celle du Duché il ne la boiront pas, et ne soigneront pas avec non plus.
En plus de la Traitrise, la Malemort rode.

Et de retablir l equilibre en réajustant le côté baillant de son lacet gauche.
Diane par dessus tout deteste être mal fagotée. Meme en campagne.
Sourire.

Vos Gascons sont de Hardis combattants.

Elle le savait déjà. Mais le voir de ses yeux c est mieux.



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Esthete
Bazas ... ils s'agacent mais s'cassent

Le diable amputé d’un canasson, avait trouvé place à l’arrière d’un tombereau,
Chemins chaotiques pour une épopée fantastique.
Sondant le paysage humain qui l’entourait,
Il distinguait ici ou là, quelques bribes de conversations.

Chasse à la racaille !
Rien de bien hasardeux, mais prudence est de mise …

Trouver homme ou femme assez large pour se dérober à son arrière !
Difficile à trouver quand on sait la pitance servie à ses braves soldats.

Espérer qu’il n’aurait à se servir de la lame rouillée, vraisemblablement utilisée lors d’une bataille antique,
Mais si charitablement offerte par la sainte grenouille !

Halte à la colonne …

La tête du troupeau s’agite, papotage, parlementag … enfin ça discute sévère.

Il tenta une approche des plus ténébreuses, ensaché dans sa capeline sombre mais d’odeur pestilentielle.
A peine le temps de poser une chausse à terre un ….


On défend!

… surgit du loin.
Voix criarde, à la limite poissonnière faisait sursauter le gaillard émacié.

A cet instant, le néant.

Pour la suite de l’histoire et ne finir ainsi, dans un flou plus schizophrène qu’artistique,
Le narrateur se basera sur des « on dit » et les livres d’histoire !

N’écoutant que son courage, « le spectre » se lança dans la mêlée,
Balayant de sa fière ferraille tout ce qui l’entourait.
Moult assaillants tombaient sous les coups.

Pauvres hères …
Si jeunes et si candides.

Suppliques et autres implorations de les épargner s’amplifiaient à ses pieds …

Vous entendrez d’autres versions, auxquelles il ne faudra prêter l’oreille,
Jalousie certaine, envieux désabusés …


Citation:
05-02-2009 04:41 : Vous avez frappé Tomalebrave. Ce coup ne l'a pas blessé.


N’empêche qu’à l’esprit retrouvé, notre homme était bel et bien en vie.
--Zluglu.


[Nord de la Guyenne, frontière avec le Périgord.]

La lune ne formait plus qu'un croissant, éclairant à peine la campagne rendue au monde sauvage par le retour de l'obscurité et l'enfermement des hommes dans leurs chaumières. Pourtant, un homme, juché sur une monture aussi noire que la nuit, galopait à bride abattue, défiant les menaces latentes de cette nuit, ignorant les promesses lancinantes du monde d'en bas.

Déjà, le Périgord était au courant de l'arrivée en Guyenne d'une compagnie franche nommé "Mort au Boulet", déjà le Périgord craignait à nouveau pour sa sécurité, déjà le nom de son général s'était répandu comme le feu sur un fagots de brindilles sèches, et la peur régnait parmi la population, tandis que les soldats désertaient en masse.

Mais lui n'avait pas failli à sa promesse. Empoignant aussitôt ses armes, liquidant ses affaires pour une poignée d'écu, il s'était acheté son destrier, ne prenant même pas le temps de s'enquérir de son nom, puis était parti aussitôt vers le sud, vers Bazas, vers sa nouvelle carrière.

Et tout en se penchant sur l'encolure de la bête, il priait tous les dieux, tous ceux auxquels ils n'avaient jamais cru, pour que l'armée l'attende, pour qu'il puisse participer lui aussi à la curée finale.

Pour l'instant, il lui fallait encore échapper à la vigilance des gardes-frontières...
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