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[Rp fermé] RESTEZ GROUPIR !

Grodard
Trois septembre 1458, campagne limousine aux alentours de Limoges :


Voyage voyage … à défaut de voguer vers les îles du nord, Grodard voyageait en Limousin … dit comme ça, c'était un peu ridicule … mais vu sous l'angle d'une promenade avec les toutous, la petite chatte miss Kilty et Ewann juché sur ses épaules, ça avait déjà plus de gueule ! Enfin, c'était agréable … une 'tite ballade en famille … manquait que la jolie maman …
Grodard souriait en cheminant. Le départ se précisait. Les premières maisons de Limoges apparaissaient au bout du chemin. Cette ville avait une ambiance de folie … des tavernes remplies jours et nuits … des gens drôles et spirituels … une vraie bonne capitale quoi … une ville qu'on aime y être bien et longtemps ! Bah … Grodard y rejoignait celle qui habitait son coeur, alors à Limoges ou ailleurs, ça n'avait aucune importance au final …
Il raffermit sa prise sur les genoux d'Ewann et accéléra le pas. Il avait hâte. Hâte de serrer Cris dans ses bras, hâte de se mettre en route, hâte de repartir à l'aventure avec les siens. Plusieurs journées de route vers le nord, un embarquement, de longs jours en mer pour finalement débarquer dans un pays inconnu … une vraie bonne aventure qui s'annonçait … Enfin le Grod pourrait se réjouir une fois en route … parce que niveau navigation, il avait plus l'impression d'être mener en bateau qu'autre chose … et pas le genre de bateau qui vous emmenait très loin … plutôt un un navire nommé « le bout du nez » …


- T'vois, Ewann, les bateaux, j'en ai vu en Bretagne, c'est comme des grosses charrettes qui flottent. Sauf que y'a pas de chevaux pour la tirer, évidement … ils fatigueraient avant d'avoir finit la traversée et blop blop ils couleraient. En fait, y'a des mâts … des grands bouts de bois sur lesquels on fixe des voiles … heu genre des grandes chemises sans manche si tu veux, et après le vent souffle, ça gonfle les voiles accrochées au mât et ça fait avancer le bateau. Mais bon hein, faut que le vent souffle dans le bon sens, ça va plus vite. Parce qu'on peut aussi voguer à contre-vent, mais forcément on avance moins vite. Enfin, c'est compliqué, la navigation. J'avais commencé des cours, mais pfiou, fallait réfléchir tout ça. Connaître le nom des voiles, lire une carte, voir la direction et la force du vent, calculer les noeuds … et moi en matière de noeud, je compte que jusqu'à un d'abord ! Na ! Heuuu, répète pas ça à maman Cris … j'vais me faire gronder tout rouge, hi hi !
- Mam' Kiss !
- Vi vi, on va la rejoindre dans pas longtemps, Limoges approche. En attendant, une fois en mer, t'auras jamais autant mérité le surnom de « pirate ». Hi hi ! Ha oui, la navigation … pis y'a le gouvernail aussi, un machin qui te permet de diriger le bateau … enfin dans une certaine mesure … disons que c'est à peu près aussi efficace qu'un raisonnement logique d'adulte pour convaincre un adolescent révolté de ranger sa chambre. Ou dissuader ta femme d'acheter une nouvelle houppelande en lui expliquant que tu as besoin de nouvelles roues sur ta charrette … t'vois le genre … alors que bon, une charrette, c'est important hein ! C'est ce qui définit un homme, ça donne son statut social, tout ça … pour ça que certains s'endettent pour acheter une plus grosse charrette, pour faire croire qu'ils sont de la haute et tout … pffff … ou alors c'est pour compenser un manque ailleurs, genre « j'ai une grosse charrette, ça masque que je suis moins bien doté autre part » … moi je m'en fiche, j'ai même pas de charrette, c'est dire ! Hé hé ! Enfin bon … tout ça pour dire que le bateau, c'est parfois aléatoire ...enfin pour ce que j'en sais hein … j'connais que la théorie des cours et j'en ai vu quelques uns amarrés au port. Vivement qu'on embarque !!! Et promis, on grimpera tout en haut du mât pour admirer l'horizon !!!
- Bloupi !!!
- Oui, bloupi, t'as raison, Ewann ... la vérité sort de la bouche des enfants il parait ... jusqu'à ce que l'exemple donné par les adultes y mettent des mensonges, hélas ... j'espère que nos compagnons de voyage vont rapidement nous rejoindre ... à part Cris, je n'en connais aucun ... mais bon hein ... on lui fait totalement confiance à ta jolie maman !


Sur ces bonnes paroles pleines de bon sens … enfin pleine de son bon sens à lui, le petit groupe arriva devant la porte de Limoges et fit son entrée dans la ville. Le regard un peu étonné des gardes ne dura qu'un instant … ils voyaient passer toutes sortes d'individus et plus grand-chose ne les stupéfiait. Ils ne paraissaient pas bien dangereux, même si le plus gros des deux chiens semblait capable d'engloutir une tête d'une seule bouchée. Et qu'il bavait … Un des gardes s'en aperçut une fois que le groupe eut disparu dans la foule … l'animal n'avait semble-t-il flairé ses bottes qu'un instant mais le sbire doutait de pouvoir en sauver le cuir … il renifla un coup … et grimaça franchement … pas de la bave … à l'odeur, une urine rance … il hésita à courir après le terroriste canin et abandonna l'idée en soupirant. Il secoua sa botte dans un coin de mur et reprit sa faction, espérant ne pas voir trop de passants se boucher le nez …

Pendant ce temps, Grodard fendait la foule, tel une caravelle traversant l'Atlantique en direction d'un autre continent, à la recherche d'une silhouette bien connue. Ses yeux allaient de l'une à l'autre des femmes qui passaient devant lui. Aucune n'était celle qu'il cherchait. Il continua ses investigations. Avec Ewann sur ses épaules, figure de proue fendant les flots de la foule de sa frimousse rieuse, il se doutait que Cris les trouverait la première et viendrait à eux. Il siffla les toutous qui s'éloignaient à la recherche d'une paire de bottes vierges de tout outrage urinaire et s'avança vers la place du marché, le regard plein d'espoir et d'amour.
Criskool
Criskool avait sillonné les routes du Limousin pendant 15 longs jours. 15 jours sans voir son fils Ewann, 15 jours sans voir son tendre amour Grodard. Comme ils lui manquaient tous les deux. Et puis le périple se fini à Limoges, capitale du Limousin. Grande ville ou se croisent énormément de gens, ou finalement personne ne se connaît vraiment, personne ne sort de chez lui, personne ne va en taverne …. Une ville désertique, sans âme, sans vie malgré la quantité de personnes qui gravitaient autour de Limoges, ville bien triste.
Dès lors que ses déplacements furent fini, Cris avait envoyé Edwige, sa chouette, porter un message à Grodard pour l’avertir. Sa réponse fut rapide, "nous venons te rejoindre à Limoges". Cris fit rapidement le calcul dans sa tête Guéret – Limoges = 2 jours de marche. Plus que 2 jours et elle retrouverait les deux hommes de sa vie, son petit garçon, la prunelle de ses yeux et son compagnon, l’homme qui faisait battre son cœur.

Le jour de leur arrivée, Criskool, déambulait dans les rues de Limoges à la recherche d’un homme barbu vêtu d’un kilt, accompagné de 2 énormes chiens, d’une petite chatte et d’un petit garçon. Au milieu de la foule Cris regardait chaque personne qu’elle croisait, puis au loin elle vit, qui dépassait toutes les têtes, celle de son petit garçon, juché sur les épaules de son père. Elle fit des signes mais Grodard ne regardait pas dans sa direction. Une seule solution, se frayer un chemin parmi tous ces gens. Jouant des coudes, Cris se retrouva tant bien que mal à coté de Grodard, elle lui tapa sur l’épaule, pour signaler sa présence. Et là ! Grande retrouvaille, les larmes fusent, des larmes de bonheur bien sur, le bonheur de retrouver Ewann et Grodard. Ewann qui s’agitait sur les épaules de Grodard et faisait savoir qu’il était content de revoir sa maman

- Mam’ kiss ! Mam’ kiss !
- Oui Ewann, maman est aussi contente de te revoir. Tu m’as manqué tu sais. Tu as été gentil avec papa Grod ?
- Pa’ Go !

Cris devina un peu de fierté dans le regard de Grodard
- Vous avez fait bon voyage, pas trop fatigués. Je suis contente qu’on soit de nouveau réunis, vous m’avez manqué tous les deux, mais promis maintenant on se quitte plus. Qu’avez-vous fait de beau pendant que je sillonnais les routes ?
Tu sais, j’ai parcouru les routes du Limousin avec nos compagnons de voyage. Tu vas voir ils sont très gentils. Ils ne devraient pas tarder à tous arriver ici d’ailleurs. Comme ça vous pourrez faire leur connaissance tous les deux.


Cris prit le bras de Grod et se dirigea avec sa petite famille vers l’auberge ou elle résidait.
Grodard
- Pa’ Go !

Il est des mots qui, prononcés pour la première fois, emplissent le coeur de ... d'un ... d'on ne sait trop quoi, mais qui vous le remplisse à coup sûr ... bien plus vite qu'une tireuse à bière ne saurait faire déborder une choppe ... Grodard était ému et fier de les entendre ... tout ce temps passé avec Ewann, à se découvrir, à se faire accepter de l'enfant ... il en était récompensé ... quoique ce ne fut pas le terme exact ... pas de récompense à recevoir dans ce genre de situation ... disons juste ce que l'on mérite ...

Embrassades, câlins, larmes de joie, serrage dans les bras, sautillements et jappements de la gente canine ... ils formaient à eux tous un îlot au milieu de la foule pressée et affairée ... un cercle intime où le temps s'arrêtait, un rond de bonheur et de tendresse aux bords infranchissables pour autrui ... et quiconque aurait l'audace de tenter repartirait bien vite face à deux gueules inamicales remplis de crocs luisants de salive. Les toutous étaient de grosses peluches ... enfin en règle générale ...

Après quelques effusions collectives, Grodard se recula d'un pas et laissa Cris profiter seule à seul de son fils. Quinze jours durant, ils avaient été séparés ... et même si le barbu avait tenté du mieux qu'il pouvait de combler cette absence, les caresses d'une mère ne se remplacent par rien au monde. Il les regardait en souriant, couple fusionnel d'une femme qu'il aimait et d'un petit pirate rieur. Après moults câlins, Cris reprit la parole et se dirigea vers quelque part ... un endroit plus intime sans doute ... quoique Grodard doutait fort que ce soit une grange ... hélas ... lui aussi avait été séparé de sa tendre quinze jours ... et il n'était qu'un homme ...


- Vous avez fait bon voyage, pas trop fatigués. Je suis contente qu’on soit de nouveau réunis, vous m’avez manqué tous les deux, mais promis maintenant on se quitte plus. Qu’avez-vous fait de beau pendant que je sillonnais les routes ?
Tu sais, j’ai parcouru les routes du Limousin avec nos compagnons de voyage. Tu vas voir ils sont très gentils. Ils ne devraient pas tarder à tous arriver ici d’ailleurs. Comme ça vous pourrez faire leur connaissance tous les deux.


- J'ai hâte oui de les connaître ! Pis maintenant que tu es là, si on les croise, ils nous reconnaîtront ... parce que moi tout seul, pas facile de se croiser entre inconnus ! Sinon, ben Ewann et moi on a fait plein de choses tous les deux ! On a profité qu'on était entre hommes pour parler des choses de la vie ... on a causé charrette, coupage de bois, maniement de l'épée et ... de toi naturellement. J'lui ai confectionné une petite épée en bois à la taille de sa menotte et je lui apprends quelques passes d'arme. J'fais attention hein ! Je lui tiens la main pour qu'il se mette pas l'épée dans l'oeil ... pis je lui laisse pas longtemps. Et tu sais quoi ? Quand je coupe du bois, je l'installe pour qu'il tombe pas ... et à chaque fois, il saisit un petit bâton et tape avec sur un plus gros ... hi hi ! Il est terrible ... on s'est pas ennuyé un seul instant ... sauf de toi naturellement ...

A ces mots, Grodard s'arrêta un instant, saisit Cris par la taille et l'embrassa longuement. Ces moments de tendresse lui avaient manqué ...

- Enfin ! Le départ approche ! Nous serons bientôt à nouveau sur les routes ! Et cette fois-ci, Ewann pourra aussi en profiter ... tu verrais ses yeux grands ouverts quand il regarde le paysage défiler au rythme de la marche ... un vrai bonheur ! Au fait, tu sais si c'est décidé ? Irlande ou Angleterre ?
Sylviane


[4 Rue La Mairie , Ventadour .Limousin et Marche]

Sylviane boucle sa malle ... elle inspecte une dernière fois son trousseau...Pas besoin de Robe de Bal , ni de Lunch...emporté le stricte Minimum, que ne donnera t-elle pour ne porter que braies et chemise comme les hommes...

Elle soupir , retourne près de la fenêtre et sonne Marie sa servante...Quelque Minute plutard , cette dernière fit apparition :

Marie , prépare tes affaires , durant mon voyage tu t'installera Au Domaine de Mymy , je ferme l'hôtel particulier à Venta...

La servante s'incline:


Bien Dame Lala , si seulement vous me laissez vous accompagnez...

Sylviane esquisse un sourire :

Très chère , ne dites point de bêtises et allez me préparé un thé...

La pauvre Donzelle ne Pipa mot , elle savait que vous les airs calme de sa maitresse , cette dernière est très contrariée...elle l'a entendue piaffer toute la Nuit...

Syl regarde la bague qui orne son doigt. Argawaen ne peut faire tout le voyage avec eux ... elle est heureuse qu'il aie accepté. Sinon elle aurai crue qu'il voyait une autre....chose qu'elle ne permettra jamais!

Agacée par ses mauvaises pensées ,elle se lève vérifie ses laisser passer..tout est dans les normes...elle a évitée de préciser sa destination par mesure de sécurité....

Dans quelques jours ,elle prendra la route vers Limoges....

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Brunehilde


Sur les rives d'un lac aux eaux calmes


Brune était restée longtemps assise sur le rocher tantôt son regard se figeant sur une pensée puis sa tête les secouait les chassant de sa mémoire pour qu'elles s'en aillent et coulent dans le lac, jusque dans es profondes abysses ou nulle ne pourra aller les chercher.

Les heures avaient passé ainsi puis le soir vint amenant avec lui la fraîcheur qui se faisait de plus en plus présente en ces journées de septembre ou l'été faisait petit à petit place à l'automne.
Et le lac était calme, ses eaux lisses se mouvaient s'éloignant et se rapprochant de la terre telle le danse de deux amants enlacés et ne voulant pas se séparer. Un léger bruit ramena Brune dans le présent effaçant de son esprit les pensées tortueuses qui s'y insinuaient, son regard tomba sur un écureuil qui se sauvait et grimpait le tronc d'un arbre jusqu'à disparaître dans un trou creusé dans l'écorce et lui servait de refuge.

Une refuge. Brune avait le sien loin de cette maison caché au milieu des arbres centenaires de la forêt de Chabrières. La bas dans ce lieu enchanteur et plein de souvenirs elle avait vécu sa nuit de noces avec son danseur poète. Sylviane y était née sans la présence de son père partit ,disparu. Laissant l'âme d'un épouse fidèle dans la plus cruelle des solitudes.
A' cette pensée le bouche de Brune s'ouvrit et se referma. Elle venait de comprendre ce qui la tarabiscotait depuis quelques semaines. Les rumeurs oui les rumeurs ne sont pas toujours ce qu'elles veulent être.
Se redressant d'un bond elle se leva et courut vers sa maison, des préparatifs de voyage restait à finir. Il était temps de quitter sa maisonnée pour un temps.



6 Rue du Chat qui pêche.

Deux sacoches en cuir sur les épaules, Brune s'en alla vers l'arrière de la maison. La petite chaumière restait propre et bien rangée. Elle y reviendra. Bientôt. Un mois allait vite passer.
Son cheval sellé elle grimpa dessus et le fit trotter jusqu'à l'entrée du village sur la route de Limoges ou mettant pied à terre elle prit place sur une roche pour attendre le reste de la troupe. Nul doute qu'au moins deux d'entre eux allaient être surpris de la trouver là.

Les branches des arbres mouvant sous la bise du soir, Brune leva la tête vers l'une d'elles et suivit son le tronc qui de fin en son bout grossissait en s'approchant de son port d'attache qui tenait debout ses racines ancrées dans le sol.
Ses sourcils se froncèrent. Une impression d'être regardée parcourut son dos comme le frisson glacial qui la fit trembler, et se redresser, tournant sur elle de tous les côtés elle cherchait d'où venait ce terrible pressentiment. Mais rien n'apparut à ses yeux qui cillèrent une fois machinalement et ne lui laissèrent voir que les forêts alentours et la sortie du village. Le groupe ne serait pas seul, elle en avait l'intime conviction. Qui que cela puisse être elle serait aux aguets.

Les heures tournaient et bientôt d'autres cavaliers arrivèrent le reste de la troupe était prêt.

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Brunehilde de Castelcerf Canabixas Maîtresse de la rumeur du Masque son épouse
Neti
[Aux portes de Tulle, deux jours plus tôt]

Quittant Tulle par le nord, elle suivait tranquillement la jeune femme qui l'accompagnait. Elle se retourna et eut un pincement au cœur. C'est la première fois qu'elle n'y passerait pas la nuit... Elle avait l'impression d'oublier une partie d'elle à l'intérieur des remparts... des souvenirs, des amis, un amour et des emmerdes aussi !

Arrête de bouder, t'es bien contente de partir, non ?
Ouais mais...
Tsss... tes amis tu les r'trouvera... et tes emmerdes aussi ! Alors maintenant, profite !
Oui mais quand même...
Et puis dépêche toi de rattraper la Castelcerf ou elle va vraiment partir sans toi !


D'un revers de manche, elle essuya ce qui aurait pu ressembler à une larme, petite goutte d'émotions toutes confondues, tourna le dos à Tulle et marcha rapidement pour rattraper sa compagne de voyage. Elles cheminèrent ainsi, passant de longs moments perdues dans leurs pensées. La main plongé dans sa besace en bandoulière, Neti serrait entre ses doigts une petite bourse de velours. Elle sentait, au travers du tissus, la forme rassurante de la petite sculpture de bois, d'un bracelet et d'un collier qu'elle n'avait pas voulu porter pour le voyage mais qu'elle ne quittait pas...
Une nuit passa puis un autre jour. Et puis Limoges... La capitale avait des allures de fourmilière. La demoiselle n'était pas mécontente à l'idée de prendre un petit bain de foule. Elle hâta le pas et un sourire naquit sur son visage à mesure qu'elle s'approchait...

Mais c'est qu'il fallait retrouver Cris dans toute cette agitation... Pfff... et sans point de rendez-vous dans une ville qu'elle découvrait... Elle fit le tour de quelques tavernes trouvées sur son passage... mais rien. Le marché alors... c'est toujours grouillant le marché mais comment y retrouver quelqu'un de moins de 6 pieds de haut ? En désespoir de cause, elle déambulait dans les rues noires de monde quand elle sursauta à l'aboiement d'un molosse arrêté en pleine rue. Elle ne l'avait pas vu mais elle venait de passer tout près de l'animal, presque à le toucher... Elle échappa un cri, ce qui ne calma pas la bête non plus. Elle recula à pas de loup de presque une toise lorsqu'elle s'aperçut que le tas de muscles, de crocs et de bave veillait sur un couple et un enfant, dont l'homme portait... un kilt !

Toujours à distance, elle se mit à les interpeler.


Cris ! Grod !

Erreur de débutante ! Le molosse se remit à aboyer de plus belle, tout près à lui sauter dessus... Arg...
Les yeux rivés sur les babines du garde, elle se retint de partir en courant, sachant pertinemment que le chien lui choperait le mollet avant qu'elle n'ai fait 20 toises de plus...
Elle prit une grande respiration pour calmer son palpitant avant d'appeler le maître de la bête, d'une voix qu'elle voulu plus calme sans être bien certaine du résultat, le sourire crispé, tout de même heureuse de les avoir trouvés mais les yeux un peu humide de la trouille qu'elle se faisait.


Grod... ?

Elle resta comme figée, des secondes qui lui parurent longues... longues...
Grodard
Limoges, place du marché :

- Cris ! Grod !

- Woufff ... wouuuuuffffff !!!

- Grod... ?

Tout absorbé par la joie de sa famille au grand complet, Grodard n'entendit pas le premier appel. Les aboiements de Chaos lui firent lever le nez de son cocon de bonheur. Le toutou semblait surveiller une jeune femme apeurée par sa masse, ses cros et sa bave légendaire. Néti ... Il rappela son toutou, le fit assoir aux pieds de Cris qui calinait son fils et s'avança vers leur compagne de voyage. Un pas, un autre ... il ne l'avait croisée que quelques fois en taverne ... avec une certaine réserve, il devait bien l'admettre ... étonné qu'une jeune femme dont Cris disait tant de bien puisse donner confiance et amour ainsi ... enfin il n'avait pas à juger, d'autant que la chose était comme qui dirait résolue ...

- Néti !!! Approche ! Les toutous seront sages ... ils nous protègent par habitude ... fais leur sentir ta main et ils reconnaitront ton odeur ... après, t'as juste à l'essuyer ! Hi hi ! Ils bavent un peu, je le crains ...

Il s'avança également, s'approcha de Néti puis, oubliant sa réservé passée, la serra dans ses grosses papattes d'ours, la souleva de terre et lui colla deux grosses bises sur les joues. Il était heureux qu'elle se joigne à eux, elle qui comptait tant pour Cris ... et donc forcément qui comptait pour lui ... Les toutous, voyant que leur maître faisait ami-ami avec l'arrivante, vinrent flairer ses braies, s'imprégnant à jamais de l'odeur, la classant parmi celles des gens à qui faire la fête et à défendre en cas de coup dur ... une loyauté indéfectible et éternelle en bons chiens qu'ils étaient.

- Smack smack !!! Content de te voir Néti ! Tu as fait bonne route ? Pas de mauvaise rencontre ? Pas trop dur de tout laisser derrière soi ? Hé hé on dirait que le groupe de voyage commence à se former ! Tu as vu d'autres de nos compagnons ?

Cris s'approchant à son tour, il reprit Ewann dans ses bras et laissa les deux amies se retrouver et se témoigner leur affection. Il fit gazouiller le petit pirate le temps des effusions, le replaça ensuite sur ses épaules. Il entraîna tout ce petit monde vers la taverne municipale ... mais non, il n'avait pas soif, c'était purement statégique ... bon oui, il avait soif ... mais hein, quand on peut joindre l'utile à l'agréable ...

- Bon les filles ... si on veut pas se louper avec tout le monde qui doit arriver, je vous propose la chose suivante ... on établi un camp de base dans la taverne municipale ... y'a des chambres à un écu, vu qu'on est en capitale, y'a à boire et à manger ... tout ce dont peur rêver un voyageur sur le départ ... et comme ceux qui vont nous rejoindre vont commencer par nous chercher en taverne, nous ferons d'un pierre deux coups ... y'a rien de pire que courir chacun de son côté en ville au risque de jamais se croiser ... alors que là, nous serons bien visibles et en plus on pourra prendre un verre ... du lait ou autre chose, au choix de chacun ... moi ce sera une tisane ... nan, j'déconne ... une bière ... hi hi !
Criskool
Grande effusion des retrouvailles avec sa petite famille Criskool était trop absorbé pour entendre quoique ce soit autour d'elle. Ils étaient dans leur bulle, leur grande bulle de bonheur. Quand Chaos aboya et grogna a coté d'eux. Il terrorisait une jeune femme, Cris la reconnu immédiatement. Elle laissa Grodard calmer son molosse et faire les présentations, puis elle s'approcha de son amie. Ce petit bout de femme qui en un temps record avait réussit à gagner sa confiance, à faire d'elle une confidente et à devenir une amie sur qui compter. Cris la bisouilla.

Coucou ma filleule. Alors pas trop dur de quitter Tulle ? Tu as fait bonne route ma belle ?

Bon alors pour le voyage ce sera l'Angleterre ... enfin si j'ai bien compris !!

Puis Grod proposa d'aller à la taverne municipale pour attendre nos compagnons de voyage et toute la petite troupe se mit en marche
--Danse_macabre
Le vent tourne et amène avec lui sa douce mélodie, faisant frissonner les cœurs et engendrant au plus profond de soi, des craintes et des désirs de souvenirs que l’on croyaient morts.
Mais un souvenir ne meurt pas, il sommeille en son être et ressurgit parfois afin de réveiller la danseuse de sa douce torpeur et le danseur de ses songes anciens.

Parmi la nature il ne faisait qu’un, mouvant avec grâce et légèreté, sous ses pieds fins et agiles la terre semblait velours tandis que de ses mains chantaient les fines particules de poussières éparses dans ce monde étrange.
Son visage couvert de ce masque de pureté, aussi blanc qu’une neige immaculé. Son corps gracile ne semblait pas être doté de la force des autres hommes, mais qui ne se méfie pas risque l’étreinte doucereuse de la mort.

Il suivait sans se faire voir, l’observant et cherchant à comprendre cette différence qu’il percevait dans son attitude, mais quand son regard croisait le sien qui se perdait parfois une seconde dans le vide, comme cherchant un impossible, alors il savait qu’elle était toujours celle qui serait sa dernière danse, autant que la première qui le fit renaître.

Il suivrait un temps, sans se faire voir. Il ne voulait pas précipiter ces retrouvailles qui seraient sans doute un choc. D’abord les premiers pas, la chorégraphie sera pour elle, en son honneur. Rumeur du Masque, sa maîtresse, sa femme, mais pas suffisant pour survivre dans ce bal incessant.
Ils étaient un.
Bientôt réunis, pour que le rideau plus jamais ne se baisse.
Encore une danse, tandis qu’ils s’en vont, avant de les suivre. Pointes relevées, corps à corps avec l’air des ténèbres cachées, et Danse revit, survit et n’est plus un souvenir…



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*Danse Macabre* "Un jour ... je vous dévoilerai mes danses..."
Chatonne


Au Gardon tranquille

Chatonne emballa ses braies et chemises qu'elle aurait besoin durant leur voyage, elle mit le tout dans ses sacoches de selles. Jeta un dernier regard à cette chambre qui fût la sienne depuis son retour puis descendit voir le tavernier, régla sa note mais spécifia qu'elle sera de retour dans un mois.


Les rues de Ventadour


Sortant de la taverne, elle siffla El Diablo qui s'empressa de venir à sa rencontre, attacha ses sacoches à la selle, flatta son encolure tout en lui murmurant à l'oreille. Hé bien mon beau, nous allons souvent être ensemble, venu le temps de te dégourdir les pattes. Elle enfourcha sa mouture pour aller rejoindre le groupe de voyageur. Jeta un regard derrière elle, elle eut un sourire lorsqu'elle pensa que ce n'était qu'un au revoir et non un adieu à cette ville.

Elle rejoignit Brune qui les attendaient, nul ne savait ce que leur équipé leur réservait mais, elles auraient surement du plaisir ensemble et avec les autres membres. Le destrier piaffait d'impatience lorsque les autres vint finalement à apparaitre. Ils ne leur restaient plus qu'à attendre le grand départ pour une aventure de plus...vers la prochaine ville.
Sylviane


Syl caresse la cranière de Gaelle , les yeux perdue dans le lac... Un orage Gronde en elle..sentiments , Doute, Peurs , Désire, Passion ...et Meurtre.

Elle présentait que ce voyage sera riche ...autant en émotion qu'en Surprise...Mais elle était sûr de s'en sortir...Certain pensent qu'elle se laisserai mourir mais c'est mal la connaitre...elle allait renaitre...se retrouver et prendre des décisions une bonne fois pour toutes...loin de toute influence....

Soupirant ,fit une lèger pression sur sa monture ,qui obeit à la seconde prêt. elle reléve son capuchon , réajuste son voile sur son visage , et se dirige vers la route de Limoges ses amis l'attendent près de la Roche...

[Route de Limoges]

La chevauché fut d'un trait d'un commun accord...Miss, Arga , Vrook , Julien et la surprise ....sa mère et sa Tante Chatonne et l'abscence de Cloud et Diny...mais retarder son voyage encore plus ne pouvait se faire...elle a promis à Cris d'être là le Mercredi !

Ses pensées étaient tellement lourdes qu'elle sentait sa tête bourdonner sous leur poid...Vivement qu'elle quitte le comté , qu'elle respire un nouvelle air...elle jete un regard à sa mère...elle espère de tout son coeur que cette dernière tient sa promesse , en venant avec elle ...elle accepte le marché certe dure , mais Syl est exigeante...même vis à vis de sa propre mère...

Ils arrivent à Limoges tôt au petit matin...direction sa maison 6 rue de Saint Jean . à coté de l'hôtel des Malemort... pour être à coté se son Ourson...ils s'y reposeront , Car le soir encore les routes les appelerons...

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Neti
S'approchant avec un peu de réticence, Neti s'exécuta et tendit sa main devant le museau baveux. Pas manqué, le mouchoir fut bienvenu ! Le chien à peine assis et elle à peine rassurée, elle s'avança pour coller une bise sur chaque joue et ses pieds quittèrent le sol. D'abord surprise puis amusée, elle enlaça Grod.

Avant même d'avoir passé un peu de temps avec lui, elle l'appréciait déjà. Comment pouvait-il en être autrement avec l'élu de Cris ? Ah oui... y'en a qui ouvrent leur cœur à n'importe qui... et elle en savait quelque chose. Mais pas Cris ! Après bisouilles et bavouilles et une fois qu'elle eut retrouvé la terre ferme, elle fit aussi la bise à Cris et entreprit de répondre à leur avalanche de questions.


Oui, la route s'est bien passée, j'étais sous bonne garde ! D'ailleurs, ça tombe bien mais ça m'a donné comme un goût de trop peu... On y retourne ??? *grand sourire*

Par contre, je n'ai croisé personne... mais vu que je ne connais que le tiers de nos compagnons de route, j'aurais du mal à les reconnaitre !

Et pour ce qui est de quitter Tulle...
*léger soupire* ... ça me fait encore tout bizarre... ce voyage est arrivé tellement vite et j'avais tellement la tête occupée là-bas que j'ai encore du mal à réaliser... et puis... la manière dont tout s'est passé cette dernière semaine... j'ai l'impression de partir comme une voleuse...

Elle secoua la tête pour chasser ces idées noires et fut ravie que Grod change de sujet en les dirigeant vers la taverne.

T'as bien raison, une chopinette, y'a rien de mieux pour patienter sans voir passer le temps !
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Grodard
Limoges, jour du départ, une écurie quelconque ...

Ca y était … le départ … le vrai, le seul, l'unique … Le groupe entier était réuni face à un nombre équivalent de chevaux … Grodard avait oublié ce détail … qui dit lance dit randonnée équestre … peu compatible avec sa tenue vestimentaire … Il grimaça, regardant ses compagnons équiper leurs montures et se préparer à se mettre en selle. Il soupira et s'approcha de sa monture, un mâle bai. Un coup d'oeil lui appris qu'il était encore entier … Il mis le tapis de selle, dégageant le garrot, puis posa la selle, la sanglant le plus qu'il pouvait. Il saisit le filet accroché et entreprit de le passer sur la tête de l'animal. Il fixa ensuite son balluchon dans les fontes, accrochant son bâton au pommeau de la selle. Une fois sa monture arnachée, il s'approcha de l'oreille du cheval pour une mise au point.


- Bon, mon grand … on va faire un bout de chemin ensemble … Archibald, c'est ton nom, c'est ça ? On va mettre les choses au point, toi et moi. J'suis pas fanatique de tes congénères et de vos espiègleries … alors écoute moi bien ! A la première connerie, à la première tentative de ruade, je te fous la honte ! Je me mets face à toi, je relève mon kilt et je t'humilie publiquement ! Tu vas te sentir poulain né de la veille, mon grand … que ça soit bien clair entre nous … J'ai une confiance limitée en toi … z'êtes trop malin vous les chevaux, sous vos airs de pas y toucher … alors gaffe hein ! Et si ça suffit pas, je te fracasse le crâne et je continue à pied.

Voyant que tous ses compagnons grimpaient lestement en selle, Grodard posa un pied à l'étrier et tenta de se hisser en selle … et retomba lourdement le cul par terre … "BLAFFF" ...

- Saleté de canasson !, hurla Grodard, t'as gonflé ton ventre quand je t'ai sanglé et tu l'as dégonflé quand j'ai voulu monter !!! Je vais te pourrir, sale carne !!! Tu vas en faire une jaunisse !!! Sang et sueur !!! Bordel de bourrin à la con !!!

D'un bond, il se mit sur ses pieds, se campa face à sa monture, les yeux brillants de rage. D'une main ferme, il saisit la bride et maintint la tête du cheval face à lui. De l'autre, il releva son kilt, obligeant l'animal à regarder. Celui-ci fut pris de tremblements … tremblements qui cessèrent quand Grodard laissa retomber son kilt. Homme et bête se toisèrent quelques instants encore, chacun jaugeant l'autre. Le cheval secoua la tête, vaincu par l'humain. Nonmaiho ... il allait pas se laisser emm ... enquiquiner par un canasson, non plus ... Il grinça des dents, se plaça sur le côté de sa monture et resserra la sangle de la selle d'un coup sec et rageur. Le ventre compressé, le cheval ne put retenir un gaz ... gaz qui claqua comme un coup de fouet ... obligeant Chaos assis à côté de son maître à aller voir plus loin si l'air était plus sain ...

- Heuuuuu ...
, tenta d'expliquer Grodard à ses compagnons en rougissant, c'est pas mouaaa ! C'est ce fichu canasson qu'a décidé d'avoir ma peau ... après la tentative d'agression physique, l'attentat gazeux ... j'suis pas aidé avec cette sale bête ... mais je crois qu'il a compris qui avait la plus grande ... heu ... la plus grande volonté je parle hein ... me regardez pas comme ça tous ...

Il ne savait plus trop où se mettre ... invité à voyager en compagnie d'amis de sa tendre Cris, il donnait une bien piètre image de lui-même, éternel balourd aux réactions incongrues et déplacées ... il coula un regard plein d'excuses vers sa compagne, cherchant un peu de soutien ... Le regard sévère de celle-ci le fit rougir encore plus ... il savait qu'elle appréciait assez peu les relevages publiques de kilt et autres joyeusetés du genre ... Et lui ne savait qu'être lui-même en toutes circonstances ... il se mordit la lèvre, se flagellant mentalement de la mettre mal à l'aise ...

Il vérifia sangle et bride une dernière fois, posa un pied à l'étrier et tenta une nouvelle fois de se hisser en selle. Un bon coup de rein le fit s'élever et passer une jambe par dessus la selle ... et rougir une nouvelle fois ... saleté de kilt bien peu adapté à l'équitation ... il espéra intérieurement avoir garder toute la descense possible et se cala en selle ... enfin tenta de se caler ... pas facile de tout mettre en place sans s'aider des mains en certains circonstances ... il gigotta le plus discretement possible en priant de ne rien écraser ... il sentait le regard lourd de Cris sur sa nuque ... et imaginait les sourires de ses compagnons ... certains devaient même se demander quel énergumène les accompagnait ...

- C'est bon, j'suis prêt ... j'suis en place, je dirais même ... on peut partir ! On the road again !

La petite troupe entama son long périple. Quelques centaines de mètres au pas dans les rues de Limoges ... tout allait bien, la vie était belle, la journée prometeuse, la route les attendait ...

Et là ce fut le drame ... un ordre du meneur et la cavalerie se mit au trot ... immédiatement, Grodard eut les pires craintes pour sa descendance future ... les mouvements du cheval précipitait ses parties intimes sur le pommeau de la selle à chaque pas ... Cris lui jetant un coup d'oeil, il leva le pouce avec l'air de celui qui apprécie la situation ... puis grimaça d'un seul coup sous un coup plus rude ... il respira un grand coup, repensa aux conseils équestres de sa nièce de coeur, Emeldiz, et tenta un trot enlevé ... une légère tension dans les jambes, de bons appuis sur les étriers, le dos dos droit et le corps qui accompagne les mouvements du cheval ... Grodard se détendit petit à petit ... sa virilité en serait peut-être sauvée finalement ...

Le groupe de voyageurs atteignit la porte de Limoges ... la route serpentait devant eux, les appelant à l'aventure ...
Criskool
Limoges, la même écurie

Le jour du départ était enfin arrivé. Le grand départ pour l'aventure, entouré de ses amis et de son tendre en prime que demander de plus .... peut être que le tendre en question se tienne bien ?
Cris avait changé sa houpelande pour des braies bien plus pratiques pour le voyage à cheval qui se présentait.
On lui confia un cheval prénommé Pilgrim, elle le brossa et le prépara pour le voyage (tapis, selle, mors et tout le toutim) autant se faire bien voir par celui qui allait la porter durant ces longs jours et qui l'a menerait jusqu'au port. Une fois sa monture préparée la jeune maman monta en selle avec Ewann puis jetta un coup d'oeil sur Grodard. Elle savait qu'il n'était pas spécialement à l'aise avec un cheval mais là ça dépassait tout ce qu'elle avait pu imaginer. Grodard se retrouva par terre en voulant monter à cheval, puis il se mit à faire des messes basse avec sa bestiole. Puis Cris secoua la tête quand il souleva son kilt, Cris mit sa main sur les yeux de son fils. Puis un gaz, une odeur nauséabonde, Grod rouge de honte, il la regarda quelque peu confus. Cris lui jetta un regard noir. Pourquoi fallait il qu'il soit toujours si ...si.... si lui en fin de compte et c'est bien ce coté maladroit qui était si attendrissant chez ce grand costaud et qui la faisait sourire malgrè tout.
Tout le monde était maintenant pret, bien calé sur leur monture, la troupe se mit en route, pour le long périple qui les attendait, toutes ses villes qu'ils allaient traverser, toutes ses granges aussi .... elle sourit à Grodard et fit avancer Pilgrim en callant bien Ewann contre elle.
Brunehilde


Chatonne l'avait rejointe et Brune avait sourit, heureuse malgré l'inquiétude qui régnait en son âme. Sylviane restait auprès de ses mais mais qui pouvais lui en vouloir la jeunesse recherche la jeunesse et quelques soient les mètres qui séparaient Brune de se fille leurs cœurs étaient ensemble elle le savait. Sa sœur de cœur lui tenait compagnie, une même complicité les unissait à jamais. Point n'était besoin de mots entre elles, Brune savait que Chatonne devinait ses craintes et ses espoirs.

Dernier éclat de rire à un jeu de mots lancé et tous prirent la route.


Limoges.

Journée tranquille, ou Brune put même voir sa nièce qu'elle aimait tant et un petit séjour en une auberge. Rester éloignée des grands châteaux et maisonnées cousues du beau Limoges, Brune les avaient assez vues durant ces quatre mois ou elle ne pouvais quitter e château sans passer dans les rues propres de Limoges.
Encore une autre journée pour se rejoindre encore au soir venu et reprendre la route vers Bourganeuf.
Et déjà son cœur battait la chamade, des souvenirs attachés à cette ville lui venaient en mémoire comme si elles les revivaient encore et encore.

Et l'impression de ne pas être seule se confirma en son cœur, mais elle n'avait pas peur, curieusement elle se sentait apaisée. Apaisement avant la souffrance? Comme le calme avant une tempête?

Aux abords de la ville sur le chemin de départ vers Bourganeuf.


La route se dessinait devant les cavaliers tantôt droite, tantôt tournante les virages les éloignant de Limoges.
Ouvrant la route aux voyageurs, Brune arrêta soudain son cheval. Une ombre avait surgit sous les feuillages longeant la route et avait attiré l'angle mort de son œil droit.
Les autres cavaliers continuaient en passant devant elle juchée sur sa monture, son visage se tournant dans tous les sens, cherchant ce qui n'allait pas.

Alors que Syl passait à proximité elle eut le temps de lui lancer.


Syl je fermes la route. On en sait jamais ce qui peut arriver ou avoir envie de nous suivre.
Ses yeux scrutant l'obscurité de la forêt de Chabrières, Brune talonna doucement Ilsidur qui repartit au galop.

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Brunehilde de Castelcerf Canabixas Maîtresse de la rumeur du Masque son épouse
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