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Info:
Une salle sous la mairie de Fécamp, mais que cache-t-elle?

[RP] le troisième sous-sol

Aupyl
HRP:Ame sensible, attention, certaines scènes pourront être choquantes.



Tout le monde en avait entendu parlé, rumeurs ou légendes. Le troisième sous-sol de la mairie de Fécamp, peu l'avait vu, certains y étaient entrés vivant, peu en ressortaient de la même manière.
Donc, ce troisième sous-sol était accessible depuis l'escalier qui menaient à la salle des archives de la mairie. Dans un coin de cette pièce encombrée de parchemins, de tableau de ducs et autres livres de compte, il y avait une porte.
Quelques marches d'un escalier en colimaçon taillés dans la roche amenaient les employés à la réserve spéciale de la mairie.
De tous les tonneaux, un était creux et en tournant la bonde, une porte s'ouvrait, on entrait dans le tonneau et au fond de celui-ci un autre escalier.

Et là, la salle spéciale des condamnés.
Des outils et machines les plus terrifiantes les uns que les autres.


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en cours de réalisation.
Matouminou
La nouvelle circulait dans toute la ville ....le chapardeur avait été arrêté...Matou l'avait vu de ses propres yeux encadré de deux gardes et d'ailleurs elle ne s'était pas gênée pour le gifler...Il devait payer pour tous ses larcins. Cependant une autre nouvelle circulait qui la fit frissonner: On avait rouvert le 3ème sous-sol.....Elle en avait entendu parler un jour en taverne et sur le coup avait cru à des racontars d'ivrognes, le genre de propos pour se mettre en avant...Elle n'y avait pas prêté attention plus que ça.....des discussions bizarres, elle en avait entendu au "Nain Salubre"!!Mais là, c'était plus sérieux....elle avait vu les gardes se diriger vers la mairie. Or, il n'y avait pas de geôle à sa connaissance là-bas...où emmenaient-ils le voleur de bourses? Elle aurait bien aimé les suivre, mais elle se doutait bien qu'on ne la laisserait pas entrer...Comment pouvait-elle s'y prendre? Il fallait qu'elle en ait le coeur net! Ce 3ème sous-sol existait-il vraiment? Matou était curieuse de nature mais pas intrépide....elle essaierait de poser quelques questions à Horloger...Peut-être en saurait-il un peu plus qu'elle. Elle demanderait aussi à Aupyl....il savait pas mal de choses et puis il avait été maire de Fécamp.
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Matouminou
Heureuse Fécampoise
Fière d'être Normande
Verba docent, exempla trahunt
Cbxlegueux
CBX, après son élection, fit le tour de la mairie.
Après les endroits classiques comme la salle des impôts, les salles des comptes, le bureau du maire, les stock de marchandises, il s'aventura encore.
quel étonnement quand il découvrit cette misérable porte poussièreuse et couverte de toile d'araignée.
Il cherche longtemps sur son trousseau de clef après la bonne clef.
quand il la trouva, il comprit bien vite que ça ne serait surement pas beau à voir ce qu'il se trouvait derrière cette porte.

CBX prit son courage à deux mains, tourna la clef et poussa la porte.
un courant d'air glacé et nauséabond sortait de ce couloir.

il n'y avait que quelque torches pour l'éclairer.
il continua sa visite, passa devant les tonneau de calva (qui rend les maires si bon^^)

puis il vit avec stupeur toute sorte d'engins de torture.
Aupyl


Face à la vindicte populaire, les gardes le trainèrent à travers la ville jusqu'à la grand place. Un garde le maintint contre un mur avec sa hallebarde posé sur son torse, pendant que l'autre se dirigea vers la mairie.
Le chapardeur n'en menait pas large, il se dit qu'il allait subir des choses, mais il ne savait pas quel chatiment il allait subir.
Il vit le garde revenir avec un gros objet en bois.


Ils le saisirent et le mirent en place sur le pilori qu'ils verrouillèrent. Le jeune voleur sentait la honte monter en lui, et la peur qui s'installait.
-Hey, vous allez pas me laisser là? J'ai pas fait grand chose. Hein demain, ça sera oublié?
L'un des gardes rétorqua:
-Tais-toi!!! On veut savoir si tu as des complices en ville, et crois-moi, tu va donner leurs noms! Enfin, quand le bourreau sera arrivé de Rouen. HAHAHAHAAH. Pour l'instant, on t'expose à la vue de tous.
L'autre rajouta:
Et puis, on est pas pressé. Dans un ou deux jours,tu seras habitué à cette position. MOUAHHAHAHHAHAHA
Les deux gardes le laissèrent là et se mirent devant la mairie tout en le surveillant.
Mithryn
Les rumeurs allaient bon train... Une pièce abandonnée de la mairie qui regorgerait d'engins de torture plus infâmes que la mort. Oui...il en avait entendu parlé de ces "jeux". Mieux valait mourir brûler...Il se souvint d'un supplice particulièrement malsain. On mettait des rats dans une cage en acier avec une seule ouverture...celle ci était placée sur le ventre du supplicié et un drap imbibé d'alcool était disposé autour de la cage...On mettait donc ensuite le feu au drap et les rats n'avait plus qu'une seule issue...creuser a travers les méandres du corps humain.

Sans plus s'émouvoir du sort des abrutis assez bêtes pour laisser la maréchaussée les prendre sur le fait, il alla sur la place de la mairie pour vérifier la véracité de la seconde rumeur comme quoi, le fameux chapardeur, était exposé aux yeux de tous, installé sur un pilori.

Il vit effectivement celui-ci, pathétique...il s'approcha sur le côté, pour éviter tout crachats du malandrin...il ne devait pas être très joueur après sa capture pensa t-il


Et bien...ça doit pas être très confortable comme position mon petit ami...
C'est bien dommage de se montrer ouvertement et du fait gâcher ses talents...T'allier a une guilde de voleur t'aurait appris a être plus discret et efficace...mais que veux-tu, la bêtise est monnaie courante chez les bouseux comme toi...ils raclent toujours le fond de plat.
Ohh tu sais..je n'ai pas vu le village avec autant de fureur dans les yeux depuis un nombre incalculable d'années... Ta torture n'en sera que plus lente et attroce... Oui oui, ne t'inquiète pas mon jeune ami...Tu vivras encore quelques instants, le temps de comprendre ta bêtise.


Il se mit quand même face au chapardeur, s'abaissant a sa hauteur, pour le gratifier d'un sourire narquois. Il aimait voir la détresse et la colère des hommes qui allaient au devant de terribles épreuves... Il se fit évidement cracher sur son visage. Mithryn ne s'en émut pas plus et sortit un mouchoir de sa poche pour s'essuyer et lui sourit de plus belle en se redressant. Il fit une petite courbette et balaya de la main l'air pour lui dire "au revoir" et lui lança une dernière phrase:

Ne cri pas durant les supplices, si tu veux encore garder le peu d'honneur qu'il te reste et relever un dernier défit a tous ces gens... Si il te reste assez de dents pour sourire...

Il sourit de toutes ses dents en repartant, pensa a ce chapardeur, qui avait dépensé ses écus volés dans sa taverne pour une miche de main aux amandes...quelle ironie...
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Aupyl


Aupyl avait entendu la nouvelle, ce voleur de bourses arrêté et exposé sur la place du village.
Il se dirigea vers celle-ci. Il vit l'homme attaché au pilori, des gamins autour tournaient autour de lui chantonnant une ritournelle.
Aupyl souriait, un brigand de moins, c'était toujours un risque de moins pour ses affaires.
Il prit son baton et frappa la plante des pieds du supplicié par plusieurs fois.

-Tiens mécréant, ca t'apprendra!!
L'homme essaya de lui cracher dessus.
-Garde ta salive, le gueux! Tu vas en avoir besoin!

Puis Aupyl fit le tour du pilori, il prit son élan et asséna un formidable coup de pied au cul du vilain.

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en cours de réalisation.
Matouminou
La jeune femme arriva sur la place où se trouvait le chapardeur. Celui-ci n'avait pas l'air en grande forme et son arrogance avait totalement disparu....Elle s'approcha de lui et le regarda...Elle le détestait certes car elle méprisait les personnes qui s'attaquaient aux autres gratuitement mais au plus profond d'elle même, elle dut s'avouer qu'il lui faisait pitié....Il avait volé,
s'était conduit comme un gredin....d'accord....mais ....Elle secoua la tête...Puis elle chassa les gamins qui lui tournaient autour....il restait quand même un être humain...

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Matouminou
Heureuse Fécampoise
Fière d'être Normande
Verba docent, exempla trahunt
Horloger
Le soleil commençait à décliner. La journée avait été nuageuse, mais chaude, et même si les jours raccourcissaient, on sentait bien qu'août était encore de la partie. Les nuages avaient maintenant laissé place à un franc soleil, et Fécamp rayonnait sous cette ambiance estivale.
Près du marché avait été installé celui qu'un appelait le chapardeur. Il avait passé la nuit entravé, en place publique. Des gosses s'amusaient à chanter autour de lui, quelques personnes le dévisageaient. Horloger avait eu la chance qu'il ne lui dérobe rien, mais il savait qu'il avait causé tort à bon nombre de Fécampois, à commencer par Matou. Il s'approcha tranquillement de l'homme, et l'observa. Il était sale, une barbe de plusieurs jours lui mangeait le visage; la sueur dégouttait de son front. Ses vêtements semblaient être aussi épuisés que lui. Un pauvre diable qui avait voulu jouer, et qui avait perdu, voilà ce qu'il était. Et il se pouvait fort que la sentence soit exemplaire, tant Fécamp, village ô combien tranquille, n'avait pas besoin de malandrins de cette espèce...Horloger savait que le troisième sous-sol de la mairie risquait d'être la dernière vision de l'homme. Il se rapprocha encore, sur le côté, et lui dit:


Quel est ton nom?

L'homme essaya de tourner la tête, mais le pilori l'en empêchait. Horloger comprit, et se plaça face à lui, afin d'entendre la réponse de l'homme.

Je...Malthus...mon nom..j'ai...soif....

Horloger sourit.

Hé bien, Malthus, te voilà en bien mauvaise posture...et je ne pense pas seulement au pilori, qui ressemble fort à une joyeuse baignade, comparé à ce qui t'attend plus tard...et tout ça pour quoi? Quelques bourses volées comme n'importe quel débutant...pfffff....Malthus, mon ami, tu me déçois!

Horloger hocha la tête.

D'ailleurs, à propos de bourses volées, on ne les a pas retouvées sur toi...tu ne les as pas faites disparaître, les magiciens n'existent pas...donc, elles sont encore de ce monde...reste à savoir où...

Horloger sortit une fiole de calva de sa besace, et l'ouvrit. Il l'approcha des lèvres de Malthus, et suspendit son geste.

Malthus, pour soulager ta conscience, qui doit peser autant que ton cul, à en juger par ta position inconfortable, je te propose que nous étanchions mutuellement notre soif. Toi, de calva, et moi, de connaissance. Donc, ces bourses sont...?

Malthus hoqueta, cherchant à saisir la gourde, mais ses mains entravées brassaient l'air.

Allons, sois raisonnable...les écus ne te sont plus utiles...en revanche, ils manquent à ceux à qui tu les as dérobés...donc...?

Malthus cligna des paupières, et dit, dans un souffle:

Je les ai cachées sous le *****...les pierres ...elles...ne tiennent pas bien....

Horloger sourit.

Bien, l'ami! Bête au point de se faire prendre, mais malin! Allons, tu as bien mérité quelques gorgées!

Il plaqua sa gourde contre les lèvres de l'homme, et celui-ci but avidement. Après plusieurs gorgées, il rota, un filet de calva à la commissure des lèvres. Il cligna plusieurs fois des paupières, comme un remerciement.

Allons, l'ami...la nuit qui vient sera certainement aussi inconfortable que celle que tu as passée, mais elle sera plus supportable!

Horloger se redressa, et, rangeant sa gourde, traversa la place du village.
Matouminou
Matou était préoccupée par le sort du chapardeur. Consciente que ce qu'il avait fait n'était pas bien et répréhensible par la loi, elle trouvait néanmoins que le châtiment était bien cruel.
Elle attendit que la place se vide et décida de lui apporter un peu d'eau et un morceau de pain. Elle s'approcha de lui doucement...elle crut qu'il était évanoui car il avait la tête penchée et ne bougeait plus. Elle remarqua des traces profondes sur ses poignets entaillés par le bois. Son coeur se serra.


hep....toi...Malthus? c'est ça? Regarde moi....

Lentement il releva la tête et la regarda d'un air hagard...une lueur de peur passa dans son regard. Il eut la force encore de bouger ses pieds et ses mains comme dans une volonté de fuir....hélas, il était bel et bien entravé...
Matou le regarda avec pitié, comme lui avait dit Horloger fort justement "il a joué....il a perdu"....et c'était vrai....on ne vole pas impunément...Il allait être condamné...Elle voulait quand même un peu atténuer ses souffrances...


Tiens je t'ai apporté un peu d'eau....tu dois avoir soif....et du pain aussi...

Elle s'approcha de lui et s'agenouilla pour lui faire boire une gorgée de sa gourde, puis elle coupa quelques bouts de pain qu'elle lui donna...il but l'eau avec difficulté...mais il refusa le pain....et cracha d'une voix rocailleuse pleine de haine:

Je ne veux rien de toi....de vous....achevez moi....plutôt....je vous maudis......

Il referma les yeux...et détourna la tête. Matou eut un mouvement de recul...surprise de cette réaction....elle haussa les épaules, un peu vexée....mais ne fit aucun commentaire. les gardes la regardaient avec un air goguenard, elle les fusilla du regard et lentement parti vers l'église. La messe allait commencer...elle ferait une prière pour lui.
Chramm


Chramm avait entendu une rumeur selon laquelle un voleur était au pilori sur la place de la mairie. Il décida de voir cela par ses propres yeux, et après quelque temps de marche, il vit bien cet homme. Chramm s'approcha afin de mieux voir. L'homme semblait exténué et avait les yeux perdus dans le vague, il ne prêtait pas attention à l'arrivée de Chramm. Chramm décida de prendre un sceau qui était contre un mur le retourna et s'assit devant le malautru. Après de longues minutes, le voleur leva sa tête et avec une voix faible dit:

"Qu'est ce ta à me regarder comme ça, tu veux mon portrait en peinture idiot

-Vu ta position je dirai que c'est toi l'idiot en plus ton haleine sent le calva"

Chramm sortit une pomme de sa manche et dit:

"Tu dois avoir faim non?

-Je ne veux rien de toi l'idiot

-Comme tu veux, c'est dommage car elle est vraiment juteuse"

Chramm croqua à pleine dans la pomme au point que du jus arriva sur le visage du voleur

"Oups désolé, attend je vais nettoyer tout ça"

Chramm se leva, prit le sceau et s'en alla quelques instants. Il revint avec le sceau remplit d'eau s'approche du voleur et le lui jette à la figure.

"Tiens un raffraichissement qui vient de la mer et cela fera partir ton odeur ignoble

-Argh!! Je te hais ah!! je suis trempé d'eau salée

-Je serai à ta place ce n'est pas le fait d'être mouiller qui m'inquièterait"

Sur ces mots, Chramm posa le sceau où il l'avait trouvé et s'en retourna vers son champ.
Horloger
La fin du jour approchait doucement. Décidément, ce mois d'août avait été bizarre...des matinées et des soirées fraîches, et une chaleur relative la journée...la place du village était encore animée; les villageois commentaient le prix des denrées, les mégères cancanaient, les ragots circulaient; les gamins jouaient sur la place du village...et à l'écart, le chapardeur attendait.
Il attendait quoi? la mort? la fin? la souffrance? Il était loqueteux et misérable; il avait refusé la nourriture que Matou et Chramm lui avaient proposé...Horlo s'approcha du garde qui était censé le surveiller mais qui, sachant pertinemment que le prisonnier n'était pas près de s'enfuir, discutait le bout de gras avec un petit groupe d'hommes.

Excusez-moi...l'homme, là-bas, le chapardeur...vous savez ce qu'il va devenir? parce que le laisser comme ça plusieurs jours, ça ne rime à rien...il va finir par pourrir sur place!

Le garde le regarda, et, souriant d'un air narquois, dit:

J'ai reçu des ordres; je dois lui donner à boire, et du pain tous les jours. Peut-être pour le maintenir le plus longtemps possible?

Qui vous a ordonné cela?

Ah ça, un gamin m'a confié un parchemin...il était juste indiqué que je devais le garder en vie, et que je serais récompensé...d'ailleurs, je le suis!

L'homme sourit, et sortit quelques pièces de sa poche.

On m'a payé pour lui donner à manger...alors, ma foi...même si je trouve qu'il ne mérite que de crever, je le fais quand même...

Horlo le remercia d'un signe de tête, et s'éloigna. Qui diable avait interêt à maintenir ce pouilleux en vie? Il songea à la récompense que le garde touchait, et se dit que dès que la nuit serait tombée, il irait faire un tour là où Malthus lui avait dit qu'il avait caché l'argent dérobé.
pnj
Un homme avec une cape sombre dont on ne voyait que la silhouette entra dans la cave et dit d'une voix lugubre et caverneuse :

Ne tirez pas ! Je suis là pour négocier ! Je pourrais vous être utile , je peut vous fournir armes et argent , et bien plus de diamants que tout se que vous ne pouvez imaginer ! J'ai des machines de tortures les plus élaborées , considérez que je suis avec vous ! Pouvons nous idscutez un instant maître du sous-sol ? En privé serait le mieux ...
pnj
L'homme a la cape entra dans la cave et regarda....elle été vide ! Mais un homme était enfermé dans une cage et il dit :

Il faut vous faire sortir de là ! vous êtes pas malin vous de vous faire enfermer ici !
Je connais bien la créature ! vous inquiètez pas je vais négocier...
je reviendrai !


L'homme laissa de l'eau , du calva , du pain et du lait !
Et il sorti en courant...
Horloger
Horloger n'avait pas oublié les paroles de l'homme, indiquant le lieu de la cachette où il avait déposé son maigre butin, fruit de ses vols à la tire. Un endroit si simple...une ébauche de sourire se dessina sur ses lèvres, et il décida d'aller voir cela de plus près, ce soir même.

Lorsque Matou et lui eurent fini de manger, il lui expliqua qu'il devait retourner au village, afin de récupérer les pièces que Malthus avait, lui avait-il dit, cachées, et les rendre à leurs propriétaires. Elle s'inquiéta de le voir ressortir à la nuit tombée, mais il la rassura, en lui disant qu'ils étaient invités chez Idryl et Pardy, et qu'ils devaient de toute façon ressortir ce soir. Elle acquiesça, mais il lut l'inquiétude dans ses yeux. Horlo l'enlaça, et déposa un tendre baiser sur ses lèvres douces.

Ne t'inquiète pas, mon coeur; nous nous retrouvons chez Idryl et Pardy; je vais juste au village, et je reviens à la maison. Le temps de me laver les mains, et je serai avec vous; n'aie nulle crainte, d'accord
?

Matou sourit, et il sut qu'elle était rassénérée. Il posa sa main sur le ventre de Matou, et embrassa celle qui partageait sa vie.

Je serai vite de retour, mon coeur; à tout à l'heure!

Il sortit, non sans l'embrasser à nouveau, et se dirigea vers le village tout proche. La nuit était déjà tombée, l'air frais lui faisait du bien; en ce moment, il y a vait pas mal de travail à la douane, et il sentait un peu de fatigue poindre. La lune éclairait de ci de la les maisons, et jetait une lueur blafarde sur le paysage. Il parvint sur la place du village, déserte à cette heure, et se dirigea vers son centre. Un puits y trônait, où chacun venait puiser l'eau quotidiennement. Il était fait de blocs de pierres amoncelés, mais n'en était pas moins très solide; il avait traversé les ans sans montrer signe de faiblesse.
Horloger s'accroupit, et tâta les pierres. Elles étaient solidement encastrées...Malthus aurait-il menti? Tout en faisant cela, il se déplaçait autour du puits, essayant de trouver une faille. Soudain, il s'immobilisa. Sa main avait trouvé une pierre branlante...il essaya de la desceller; elle vint facilement. Il sourit dans la nuit...belle cachette, en vérité; les meilleures ne sont-elles pas celles que l'on a tous les jours sous les yeux, sans jamais y prêter attention?
La pierre dégagée laissait passer à peine la main dans l'anfranctuosité; Horlo fouilla l'espace derrière, et tout de suite, sentit les pièces. Il les ressortit avec précaution, les mettant dans la besace qu'il avait pris soin d'emporter avec lui; sa main plongeait et ressortait avec des poignées de pièces. Au bout de quelques minutes, il tâta l'espace vide, s'assurant de n'en oublier aucune; referma sa besace, et remit la pierre en place. Il colmata les fentes autour de la pierre avec de la mousse, et se redressa.


Décidément, ami Malthus, belle cachette...qui sait ce que tu aurais fait de cet argent...
songea-t-il...

Il mit la besace sur son épaule, et repartit vers la maison.
Matouminou
Ce n'est que le lendemain que Horloger raconta à Matou qu'il avait effectivement trouvé la cachette de Malthus. Elle soupira à l'idée que chaque victime allait pouvoir récupérer son bien...Mais autre chose la préoccupait, qu'allait donc devenir le chapardeur maintenant? Certes, il ne lui était pas bien sympathique mais il ne pouvait rester indéfiniment au pilori...chaque jour il recevait un peu de pain et de l'eau....mais il s'affaiblissait à vue d'oeil. Elle ne souhaitait pas ça à son pire ennemi. Elle se tourna vers Horloger et lui dit:

Pourquoi n'a-t-il pas droit à un procès? Combien de temps encore va-t-on le laisser exposé à la vue de tous?

Elle se serra contre Horloger en soupirant. Elle aurait tant voulu que cette situation s'arrange...
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