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[RP] Maison close de la rose noire

--Marigold.
L'homme à l'œil masqué avait sans surprise choisi Rosa,c'est qu'elle savait se mettre en avant. Mais qu'importait de toute manière il n'avait pas l'air d'être de ceux qui épousaient les grues... et puis elle était pas d'humeur badine, la jeunette, elle avait passé une mauvaise fin de soirée et n'attendait qu'une chose s'écrouler sur son lit...seule. Mais lorsqu'on est une "dame de compagnie" comme elle se plaisait à s'autoproclamer c'était surtout le soir qu'on travaillait, elle dormirait donc bien plus tard.

L'italien les scruta les unes après les autres, il annonça qu'il voulait discuter... de quoi pourrait-elle parler, avec un homme qu'elle ne connaissait pas?

Oh elle était pas bête, la blondinette, la Dame lui avait permis de perfectionner sa lecture et ses capacités de calcul... et lire elle adorait ça, la Dame lui avait offert le Livre des vertus, elle le connaissait par cœur ou presque ce qu'elle aimait par dessus tout c'était la vie de Christos. Mais elle n'était pas bavarde, ce qu'elle aimait elle s'était s'inventer des histoires et se parler à elle-même...

Elle regarda l'homme emmener sans surprise la brune italienne, puis alors qu'elle allait reprendre son ouvrage, elle le vit se pencher sur la Désirée, celle-ci était plus sauvage que ses maudits chatons. Marie garda les yeux sur eux se demandant si la sauvageonne allait le griffer telle une chatte en colère ou aller jouer les minettes caressantes et se joindre à eux.
C'est à ce moment là que le tintement annonça un nouveau visiteur, Marie se pencha pour avoir une idée de qui allait entrer et la surprise fut grande de voir qu'un une femme s'apprêtait à passer l'huis. C'était assez rare, mais toujours agréable en fait à bien y réfléchir.. Les quelques dames qui venaient étaient souvent aimantes et douces, toujours souriantes et le rouge aux joues... Tout ce que cette dame n'était pas...celle-ci n'avait pas l'air de venir pour les filles mais pour la Dame, et ça c'était très rare...


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--Desiree


Non.

Elle l’avait jaugé, observe, détaillé, décortiqué même, alors qu’il marchait vers elle, abandonnant un instant la belle italienne.
La moue s’était accentuée, et avec elle son air blasé. Le regard est morne et froid, distant. Elle craint, plus que tout, les idées extravagantes des bourgeois de ce type. La main s’est refermée spontanément autour du chaton, le réveillant dans un piaulement indigné, alors qu’instinctivement, elle pensait le protéger, prête à la fourrer dans sa poche.


Je masse et je chante. Je n’ai pas l’éducation pour faire la conversation. Et je ne partage pas ma couche avec une putain. Je ne partage pas ma paie.

Car oui, « partager sa couche avec une putain » implique forcément un client entre les deux, et une paie diminuée. Peut être pas, d’ailleurs, et elle s’en moque. Cela fait partie des choses qu’elle ne peut pas faire. Tromper un client est facile. Tromper une consœur sur son ardeur au travail, c’est impossible. Aussi ne se risque-t-elle pas dans ce genre d’aventure. Jamais.

Choisissez.

Parce que, toujours, le client était obéi. Pour ne pas déplaire à la Dame. Elle avait imposé ses conditions. A lui de les accepter ou non. Indifférente déjà, à lui comme au sort qui l’attendait, elle se pencha sur le chaton, effleurant la pointe de ses oreilles du bout des lèvres, avant de lui gratouiller le menton, provoquant des ronronnements immédiats.
_____________
--Rosadeiventi


Elle l'a gagné et la remarque qui accompagne ce choix amuse la Bella qui dans un rire à gorge déployée rétorque à son bellâtre.

"Oh mi portate sì bello tenebrosi!"

Un air de défi dans les noisettes enflammées, elle effleure d'un doigt la joue de l'italien.
Il l'invite à avancer et à se rendre à l'étage. La Rosa de sa démarche féline et chaloupée prend les devants en lançant un regard méprisant aux autres filles qui n'ont que leurs yeux pour pleurer. Encore une victoire de la Bella qui ne les compte plus tant elles sont nombreuses.
Elle monte une marche dévoilant un bout de chair rose rebondi mais s'arrête instantanément car elle sent que son client ne la suit plus.
Elle le cherche du regard et le voit discuter tout bas avec une jeunette qui n'a dieu que pour son chaton. La bouche pulpeuse s'arque de mécontentement et les sourcils se froncent. Que cherche-t-il le borgne? A mettre en place de fins stratèges pour se récolter deux créatures? Quel toupet! La Rosa dei venti, la Bella ne lui suffit pas?
Elle croise ses bras ce qui rehausse ses seins d'un cran, scrute la scène, prête à intervenir. Mais la gamine ne veut pas rentrer dans le jeu ce qui soulage la brune, non pas que les jeux à plusieurs l'indisposent bien au contraire mais cette catin est trop juvénile. Son regard n'est que tristesse et imaginer toutes sortes de scénarios lubriques relève de l'exploit. Non la Bella ne le sent pas.
La Rosa s'impatiente et commence à souffler bruyamment du haut de sa marche. A trop en vouloir le bel Italien risque de tout perdre...


La Dame Rouge, incarné par Sadnezz


Une fois revenue au salon, elle se mit en retrait avec un nécessaire d'écriture. Les comptes étaient faits tous les jours avec application et cette fois ci la plume n'était pas agitée pour les rentes ... Un air vaguement soucieux sur les traits, sa main se mit à danser sur le vélin avec frénésie. Sa réflexion fut néanmoins coupée net, lorsqu'à ses oreilles parvinrent quelques mots qui lui firent serrer les dents. 'Pas l’éducation pour faire la conversation.' ... La femme leva le regard éloquant sur la malheureuse accompagné d'une moue désaprobatrice. Tout ce qu'elle ne souhaitait pas entendre sous son toit avait été lâché sur un ton terriblement décidé.

Désirée... Cette enfant avait eut du mal à s'adapter à la rigueur de la tâche mais... Avec de la bonne volonté, tout était possible. Et il semblait que ce soir, cette dernière lui manquait cruellement. La dame lui avait dejà cédé pour ses boules de poil, mais comme pour son propre fils il lui était difficile de constater que ce n'était pas assez suffisant pour obtenir contrepartie appréciable.. Si la récurrence s'installait, il faudrait prendre des dispositions qui la désolaient d'avance. La rouge se leva, et vint à ses cotés pour tenter de faire passer un message sans subliminalité.


Desirée apprend vite, elle est de celles qui ne peuvent vous décevoir mais.... Souffrez que pour ce soir, Rosa réalise plus que ce que vous pourriez attendre de deux de mes filles...

Imperceptible sourire à l'italien, regard plus que parlant à sa jeune blonde... La dame se saisit avec douceur du chat qui s'alanguissait sur les genoux de Désirée et s'en retourna sans plus dire mot. Il était des soirs où les choses ne se déroulaient pas comme prévues, et user d'autorité ne plaisait guerre à la maitresse des lieux. Un mal pourtant nécessaire pour faire tourner les affaires... Soupir. Le jeune amant était son exception à la règle, une si belle occasion... Quel dommage.

Elle se dirigea vers les cuisines et ferma la porte derrière elle pour ne pas être dérangée, abandonnant ses écrits pour un moment de réflexion au calme.


Baudouin
[Dans le sas, près de la porte d'entrée]

Le client avait pris ses repères, la danse commençait et Baudouin regardait avec plaisir le jeu des félines qui déjà tournaient autour de leur proie. Il retourna dans le sas, finissant de ranger les armes de l'italien, consciencieusement, amoureusement. Les armes, après sa femme, étaient ce qu'il chérissait le plus. L'une était la tendresse, la douceur et avait su l'apprivoiser, les autres étaient ses compagnes de toujours, fidèles et sûres. Il caressa le fourreau de l'épée et se retournant croisa les bras, vigilant, les yeux rivés vers la salle.

C'est alors qu'Elle s'approcha, la Rouge, il plongea ses yeux dans les siens alors qu'elle lui susurrait à l'oreille, appuyée contre ses bras croisés. Pas besoin de mots entre eux, elle ordonnait, il exécutait, il était son bras armé, ses yeux, ses oreilles et sa force. Il acquiesça à ses dires, sans se douter le moins du monde de ce qui pouvait bien l'attendre.

Mais déjà on frappait à la porte. L'ancien soldat se dirigea vers elle et après avoir regardé par l'huis, l'ouvrit et regarda la femme qui se trouvait devant lui. Elle semblait bien mise même si sa cape la cachait entièrement, il put néanmoins constater qu'elle était blonde, quelques boucles s'échappant de son capuchon.


Entrez Ma Dame, je vous prie de vous découvrir et de me donner vos armes si vous en portez, ce pour la sécurité de la maison.

Il la scrutait, la détaillant, cherchant son regard qu'il ne pouvait atteindre tant elle se cachait bien, il semblait même qu'elle portait un loup pour dissimuler son identité sans doute. La maison voulait que la discrétion soit de rigueur, il ne lui imposerait donc que d'enlever sa cape.

Attendant sa réaction, il allait refermer la porte derrière elle lorsque surgit de nulle part, se produisit ce qu'il n'aurait jamais cru possible. Elle avançait, droit sur lui, jurant comme un charretier et il ne savait pas trop s'il devait rire ou se mettre en colère. Il posa ses mains sur ses hanches et la toisa, se mettant de toute sa carrure en travers de l'huis pour l'empêcher d'entrer. Sans bonjour ni bonsoir, il plongea ses yeux devenus noirs dans ceux de la brune, comme il l'avait fait cent fois à l'époque où...

Il chassa les idées qui refaisaient surface. Il avait décidé de tourner la page et même si elle devait se trouver sur sa route, il la tournerait coûte que coûte.


Une minute, on ne rentre pas ici comme dans un moulin, même si vous avez un laissez-passer. Il vous faut montrer patte blanche.

En même temps qu'il dit cela, il la prit par le bras, fermement, se penchant vers son oreille, murmurant:

Alors petit chardon, déjà lassée de ton marin que tu viens hanter une maison close? Tu es en mal de sensation forte? La mer te manque?

Ironique, cynique, il était très contrarié de la voir là, il faisait tout pour la sortir de sa vie et elle, évidemment se retrouvait encore sur sa route. Mais, il ne voulait pas contrarier la maquerelle et retient sa fureur. Il se promit d'être un peu plus curieux et de poser plus de question à la Rouge dorénavant, il aurait préféré se préparer à cette entrevue.

Sors tes armes, toutes tes armes et s'il t'en reste rien qu'une, gare à toi.

Il la regarda froidement, d'un regard glacial, impassible.
Nicolas.df
Une mauvaise langue aurait remarqué sur un ton narquois que ça lui apprendrait. Seulement, il doutait que la Dame Rouge accepte de prendre à son service une fille dont la langue n'était pas pleinement satisfaisante, aussi était-il à l'abri de ce genre de trait d'esprit. Il considéra un instant la jeune femme pleine de morgue, qui traitait sa collègue de putain en oubliant un peu rapidement sa propre condition, et s'en désintéressa. Son sang s'était réchauffé pour la belle Italienne, alors que celle-ci n'avait fait qu'éveiller sa curiosité avant de l'éteindre rapidement. Il accepta d'une petite moue les explications de la matrone, à laquelle décidément rien ne semblait échapper entre ses murs, et reprit sa marche vers l'escalier sans un regard en arrière.

A son plus grand amusement, sa compatriote semblait avoir pris ombrage de la scène. Ce maintien plein de défi, cette lueur dans les prunelles, c'était Florence, ses vraies origines, son sang ! Mû par une impulsion, il lui prit délicatement les mains et les serra entre les siennes, offrant son sourire en coin au regard vexé de la belle.


Pardonne ce contretemps, Rosa... me voilà à toi.

Techniquement c'était plutôt elle qui était à lui, et ce contre espèces sonnantes et trébuchantes, mais il avait l'intuition qu'elle ne l'entendrait pas de cette oreille. C'est pour ça qu'il l'avait choisie, d'ailleurs.
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--Lucrece


Le borgne finit par choisir la Rosa dei Venti, une fille de son pays...quoi de plus prévisible! Quel ennui! Enfin la langue les rapprochant elle n'aurait pas à faire la conversation et cette idée serait presque plaisante à son esprit si son orgueil n'en avait pris un léger coup. Ce ne sont certes pas ses charmes dont elle doute surtout au vue du léger sourire presque d'excuse du sire... mais une fois encore on l'aura pris pour une paysanne à cause de son franc parler et de son léger accent traînant et cela as déjà le don de l'agacer. Tant pis son tour viendrais bien assez tôt et peut être pour plus juteuse affaire! Ce sont les aléas du métiers et ce premier client vite occupé n'a toutefois pas su lui faire oublier sa liqueur de framboise.

Juste le temps pour elle de percevoir un nouvel échange dans son dos de la part de l'italien, alors qu'elle retourne en direction de son tabouret...Il veut finalement une seconde compagne et a choisi le chaton échaudé, la revêche. Amusant!
La glaciale Désirée se permet alors de déroger aux règles de la maison! Voilà bien une fantaisie qu'elle n'aurait pas même osée, pourtant sa liberté n'est plus à prouver et sa tente toute prête pour un départ à quel que moment que ce soit! Finalement cette soirée est plus intéressante qu'elle l'aurait cru de prime abord!

Mais déjà, elle perçoit de nouveaux mouvements dans l'entrée qui viennent détourner son attention de l'intervention de La Rouge, pouvait on espérer de nouvelles arrivées et donc du travail ? Elle décide de rester debout pour terminer le peu de liquide alcoolisé qui sont encore au fond du verre dès fois qu'on pourrait avoir besoin d'elle!
Elle ne rechigne jamais en besogne l'empoisonneuse, du moment qu'on la paye et qu'on la paye bien...


--Rosadeiventi


Heureusement la Rouge coupe court à la situation allant sans le savoir dans le sens de la Rosa. Cette enfant a encore des choses à apprendre sur l'art d'être une "putain" comme elle l'a si bien nommée. En tout cas la Bella ramène dans ses filets un met de choix à la bourse bien rebondie.
Le bellâtre indifférent à ces propos revient vers elle l'œil amusé et un sourire en coin. Il lui prend les mains et le contact chaud efface la moue boudeuse de l'Italienne qui lui souffle à l'oreille


"Vous n'allez pas le regretter mon bel Italien"


Sans attendre elle l'attrape par le bras et monte à petites foulées l'escalier.
Le long couloir seulement éclairé de quelques bougies s'ouvre devant eux.
Les portes sont closes, le silence règne, ils sont seuls. La Bella se tourne alors vers son client qui est encore plus mystérieux dans cette quasi pénombre. Son visage est sévère mais son œil unique dévoile une intelligence vive. Elle sent la chaleur envahir son corps expert, chaque pore de sa peau satinée se gorge de ce prélude excitant, mystérieux.
Elle n'y tient plus mais veut tout de même se faire désirer, ne pas chanceler, ne pas céder trop vite. Elle se rapproche de lui en le défiant du regard. Elle le sait, elle le sent cet homme est comme elle...


Amarante.
Elle l'avait vu arriver et comme à chaque fois elle en était heureuse. Ils avaient soupé, discuté tranquillement au coin de la cheminée, jusqu'à ce qu'il lui parle de ce qu'il voulait faire ... Sur le coup, elle en était restée sans voix, à le regarder avec des yeux agrandies d'étonnement ! Que cherchait-il à faire ? Le rendre jalouse ? Et bien là, il avait réussi son coup avec brio ... Puis à force de paroles et de compromis, il l'avait rassuré et elle avait donné son accord ... Après tout, elle avait confiance en « Lui ». En lui oui ... Mais ...

Quand il était parti, elle s'était précipitée sur un de ses coffres où elle rangeait ses robes. Elle prit une des dernières achetées, une, qui n'avait pas fini en morceau lors de leurs ébats. Elle entreprit alors de la modifier « pour » la circonstance. Son compagnon la connaissait douce, mais il allait voir un côté de son caractère qu'il ne connaissait pas encore ...

Paire de ciseau en main, elle s'acharna sur la robe jusqu'à ce que le décolleté du bustier, soit plus à son avantage. Elle savait employer les grands moyens quand il le fallait. La robe terminée, elle l'enfila. Ajustant ses bas et jupons, elle s'attarda un peu plus sur le haut de la robe. Elle prit une profonde inspiration, rentra son ventre et serra le corset qui, d'un coup d'un seul, fit remonter sa poitrine, qu'elle avait pourtant déjà jolie sans cet artifice ...

Elle arrangea la dentelle qu'elle fit légèrement ressortir. Voilà deux jolis monts divinement mis en valeur, prisonnier dans leur écrin de dentelle. Elle arrangea aussi sa coiffure en un chignon sophistiqué qui ne lui ressemblait pas trop. Elle laissa échapper une longue mèche brune qui tomba sur une épaule jusqu'à la naissance de ses seins.

Elle se regarda dans la coiffeuse et fut très satisfaite de ce qu'elle vit. Elle n'avait rien à envier a ces ... Femmes ... Elle se rassurait comme elle pouvait et surtout elle avait confiance en lui, mais pas du tout en « Elles ». Une fois prête, elle mit une cape chaude sur ses épaules et recouvrit sa chevelure de la capuche, puis elle partit en direction du nouveau travail de Son homme ... Elle voulait le leur prêter, mais a certaines conditions ...

Quand elle arriva sur place, elle chercha la porte imposante qu'il lui avait décrit. La Rose Noire ! Oui c'était bien là et apparemment il y avait foule ... Avec son capuchon sur la tête, on ne pouvait pas trop la reconnaitre, mais ce qu'elle vit lui fit lever la tête. Elle rêvait où c'était ... ? Non ce n'était pas possible ... Elle avait déjà récupéré ? Elle leva légèrement les yeux pour voir que le portier n'avait pas l'air très content et cela lui arracha un sourire.

Qu'il avait fier allure comme ça. Son Baudouin était encore plus attirant que d'habitude. Finalement son sourire se figea sur son minois. A mais non !!! Ce n'était pas bon ça ... pas bon du tout !! S'il était aussi attirant que ça, elles allaient toutes se jeter sur lui ... Elle serra les poings et avança d'un pas rageur vers lui, prête à arracher la tête à celles qui oseraient lui faire du rentre dedans. Baudouin était « Son » homme et elle allait le faire savoir à toute cette flopée de donzelle ...


Sors tes armes, toutes tes armes et s'il t'en reste rien qu'une, gare à toi.

Arrivé à hauteur de la porte et de son amour, elle entendit ses paroles et elle reconnut bien Cerdanne ... Elle laissa alors tomber le capuchon qui dévoila son visage ... Elle fit un sourire a Baudouin, mais Cerdy eut droit a froncement de sourcil ...

Bonsoir mon amour !
Cerdanne ! Donne lui donc ce qu'il demande et pousse-toi un peu que j'aille l'embrasser ...

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Les Fées Tisserandes ici
Nicolas.df
Au moins n'avait-il pas oublié la manière de se faire pardonner. Après tout, catin ou non, une femme était une femme, et celle qu'il avait en face de lui avait simplement le mérite de poser moins de complications sentimentales qu'un nouvel amour potentiellement déçu. Aussi n'eut-il aucun mal à la croire sur parole lorsqu'elle l'assura qu'il ne serait pas déçu. Déjà, elle l'entraînait vers le haut des marches. Nicolas s'efforça de faire bonne figure et de suivre le rythme, quand bien même sa cheville se rappelait douloureusement à lui lorsqu'il pressait ainsi le pas. Heureusement, ils parvinrent bien vite au couloir supérieur.

Après quelques pas, la Rosa notturna s'arrêta pourtant, et le dévisagea d'une façon ouvertement provocante. Le sourire du borgne s'élargit encore, et les commissures de ses lèvres s'étirèrent. Il s'était leurré en croyant échapper à la nécessaire phase de séduction. Celle-ci serait tout simplement plus sensuelle et moins verbeuse, ce qui lui convenait. Son saphir unique rendit pendant de longues secondes son regard à la belle, puis il combla l'espace entre eux, sans toutefois faire mine de l'enlacer. Il était légèrement plus grand qu'elle et dut se pencher pour glisser à son oreille, taquin :


Je ne crois pas que la Dame Rouge verrait d'un très bon oeil que nous entamions les choses ici... et je vous l'ai dit, je me sens d'humeur bavarde...

Se reculant un peu et portant la main à son front en mimant une lassitude très exagérée, qui lui avait déjà valu plusieurs remarque sur le naturel comédien des Italiens, il ajouta dans un soupir :

En vérité, je ne sais pas si je céderai à l'appel de la chair ce soir. Peut-être me contenterai-je de votre présence...

Lui-même y croyait de moins en moins, mais entretenir le doute l'amusait au plus haut point.
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--Rosadeiventi


[dans le couloir desservant les chambres à l'étage]


Le bellâtre apprécie apparemment cette approche osée et finit de combler le peu d'espace restant entre les deux corps. La poitrine ferme et droite s'écrase contre le torse puissant et la Rosa s'enivre de ces effluves masculines. Il la dépasse d'une tête au moins et elle doit relever son joli minois pour ne pas fuir ce regard unique. Ce souffle chaud au creux de son oreille réveille en elle les démons du plaisir mais la phrase terminée la laisse un instant décontenancée. Il n'est peut-être pas d'humeur à badiner? Les noisettes se durcissent, la bouche se pince et la Bella se recule afin de laisser l'Italien faire son numéro qui ne prend pas. L'exagération est trop flagrante pour y croire et ce regard intéressé ne trompe pas.
Mais elle rentre dans son jeu afin de lui prouver qu'elle aussi s'est être taquine.
D'un air innocent elle passe une main dans sa chevelure détachée et la laisse glisser dans le creux de son décolleté.
Puis d'une vois enrouée elle lui répond tout en laissant vagabonder sa main entre ses monts tendus


"Mais je suis à vôtre bon service mon bel Italien
Pourquoi donc ne pas retourner en bas afin de boire un verre et discuter?
Je suis là pour répondre à vos désirs."


Elle insiste sur le mot en plantant ses prunelles empreintes de désir dans l'œil unique et captivant puis termine sa phrase tout bas

"Il est bien dommage de gâcher ce temps précieux en futilités alors que j'ai de quoi vous combler."


Elle s'adosse un instant contre le mur en esquissant un sourire et plonge sa tête sur le côté pour scruter la réaction de son bel inconnu


Nicolas.df
[Itou, mais pas pour longtemps]

Dans la même soirée, voilà qu'il était par deux fois mouché. Incontestablement, la réputation de l'établissement n'était pas usurpée, et les pensionnaires avaient de l'esprit. Il ne prévoyait pas une joute oratoire en venant ici, mais il aurait menti en prétendant que cela ne lui plaisait pas. Et de toute évidence, la Rosa l'avait deviné. Il lui concéda une petite victoire par une moue fugace, avant de secouer légèrement la tête de droite à gauche.

Non point, nous serions gênés par les bavardages qui ne manqueront pas de commencer à l'arrivée d'autres clients. Trouve-nous plutôt un endroit calme et confortable.

Si elle voulait jouer, ils joueraient. Un paradoxe de la situation n'avait pas échappé à l'Italien, et pourrait probablement le servir : alors que c'était lui, le client en manque, qui venait quêter de la compagnie, son interlocutrice semblait beaucoup plus impatiente que lui de... comment avait-elle dit, déjà ? Le combler. Sur ce point, il faudrait qu'il fasse une petite mise au point, car il avait plutôt prévu l'inverse et ne goûtait que fort peu les pratiques, pourtant courantes à la cour florentine, que le terme suggérait dans la bouche d'une femme. Pour l'instant, il se borna à se rapprocher d'elle, assez pour qu'elle soit consciente jusque dans sa chair de sa proximité, mais pas trop, de sorte qu'elle puisse encore se dégager du mur et le mener à la chambre. Sa main, comme animée d'un esprit propre, effleura du bout des doigts la peau délicate d'une joue.
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La Dame Rouge, incarné par Sadnezz


Le petit animal laissé aux soins de la cuisinière, la Rouge prend le temps de trouver de quoi se sustenter... Quelques fruits de saison font l'affaire, la Dame a maigre appétit ces derniers temps. Des soucis, comme tout le monde. De nature active, son petit moment s'écourte . Le besoin de veiller et de hanter le lupanar est vital... La voilà repartie.

[Revenant au grand salon]

Une belle agitation règne ce soir, entre l'habituelle rivalité de ses filles et la porte qui ne se referme pas... Une tête reconnue l'interpelle, la voilà à la porte cochère. Cerdanne est arrivée.

Ha, mon enfant, entre donc. Baudouin a raison, laisse tes armes, elles ne te seront pas utiles chez nous.


Ses traits bienveillants s'offrent à la jeune brune qui semble exaspérer le Baudouin. Tiens ils se connaissent ces deux là...? Peut-être que la douce Cerdanne lui en dira plus, une fois au chaud...Car pour l'heure il commence à faire froid dans l'entrée avec tous ces courants d'airs venus de l'extérieur. Ce soir la recette s'annonce bonne, et son tendre cerbère pourrait bien se laisser dépasser par l'affluence... Ou par l'imprévu.

Ses yeux s'arrêtent un instant sur une nouvelle arrivée qui semble se pendre aux bras de ce dernier, arrachant un air étonné à la Dame. Regard oblique à Baudouin . Une compagne... Indésirable. C'était la première fois qu'il fautait ainsi, l'avait-il invitée? Toujours aussi calme, et faisant entrer Cerdanne, elle s'adressa à son gardien.


J'aurais à te parler mon ami, je vendrais te voir plus tard, tu as du monde ce soir...

Non pas qu'il n'ait le droit de convier sa compagne aux nuitées de la Rose Noire, mais la besogne était la besogne, pas le bon temps... Il était bien déplacé de venir chez elle pour s'assurer du bon fonctionnement de la maison. Le gardien gardait, les filles travaillaient, la Dame veillait. Rien de plus . Les embrassades et roucoulades mettaient en porte-à-faux la crédibilité de sa maisonnée. Décidément la soirée ne s'annonçait pas de tout repos. Elle prit congé et désigna à Cerdanne un siège douillet tout en mandant à Lucrèce de lui servir de quoi se désaltérer. Repassant près de Désirée, elle lui désigna la cuisine.

Fais moi plaisir, laisse ton protégé pour ce soir, tu as du travail.

--Lady.


La porte s'ouvrit sur un homme de haute stature, au visage marqué par la vie, la dure vie d'un soldat, ou peut-etre celle d'un mercenaire. Il semblait avoir trouvé un emploi beaucoup plus reposant et, à la facon dont il me détailla du regard, surement plus attrayant aussi.

Entrez Ma Dame, je vous prie de vous découvrir et de me donner vos armes si vous en portez, ce pour la sécurité de la maison.

Je lui souris et m'avancais dans le hall où régnait une douce chaleur. Je m'appretais à retirer ma cape lorsqu'une jeune femme, visiblement pressée d'entrer dans l'antre, me bouscula. Elle fut prestement arretée par l'homme de main de la patronne et j'esquissais un sourire en coin.

Je retirais ma cape et attendis patiemment qu'il en termine avec la petite brune. Avant que je n'ai eu le temps d'ouvrir la bouche, une autre jeune femme s'engouffra dans le passage de la porte restée entrouverte
.

Bonsoir mon amour !

He bien ! Ca promettait d'etre bien ennuyeux si tout le monde se connaissait. Je n'étais pas venue pour une réunion de famille, moi ! Une dame, surement La Dame dont m'avait parlé Eglantine, s'avanca vers notre groupe et s'enquit de la première jeune femme qui semblait etre une de ses connaissances.

Je me retournais alors vers le gardien et lui tendis ma cape, interrompant son tete à tete avec sa dulcinée
.

Excusez moi ! Je n'ai aucune arme sur moi et je souhaiterais un entretien avec la maitresse des lieux.

Je lui souris, le laissant détaillé du regard la robe de satin, au decolleté ravageur, dont j'avais fait ouvrir en deux pans la partie supérieure du jupon pour dévoiler une dentelle intérieure indécemment et exagérement raccourcie, laissant ainsi apparaitre à la vue deux longues jambes fines gainées de soie.

D'une main gantée, je vérifiais que mon loup était toujours bien fixé sur mon visage
.
--Tadzio
[Au premier]

En retard, il était en retard. Tadzio se pressa dans le couloir menant au rez-de chaussé bousculant malencontreusement la Rosa qui était occupée avec un client. Sourire contrit à la belle tout en continuant sa course, un signe de la main pour excuse. Intérieurement il rageait de n'avoir été réveillé pour se préparer à temps, mais la faute lui revenait, il le savait bien. Il entendait déjà les rumeurs de conversations venues d'en bas, la Dame avait certainement remarqué son absence à l'ouverture. Il était en retard.

Tadzio était l'un des rares hommes à travailler pour la Rouge, arrivé depuis peu il avait eut du mal à prendre ses marques, comme un intrus dans le monde cruel de ces femmes... Il en détestait certaines, appréciait les autres, chacune si différentes et semblables à la fois. On ne comprend la femme qu'en s'y frottant de trop pres. Et dieu savait qu'il avait su expérimenter la chose depuis quelques temps.

Lorsqu'il arriva en bas, le jeune homme afficha un visage faussement assuré, cherchant à éviter le regard de la dame. Pourvu que la nuit soit prolixe. Il prit place sur un divan pres d'une brune qu'il n'avait jamais vue dans les parages, comme s'il avait toujours été là. Pas une nouvelle celle ci... Une cliente potentielle donc.

Tadzio était l'un de ces chanceux qui se faisaient payer pour prendre du bon temps ... Homme ou femme, il n'était pas bien difficile... Son visage plaisait autant que son corps dont le fessier était dejà affecté par la marque singulière du Lupanar... Fougueuse jouvence, imprudente jouvence.

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Homme de plaisirs à la Rose Noire, Courtisan hermaphrodite
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