Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 153, 154, 155   >   >>

[RP] Maison close de la rose noire

Nicolas.df
[Comptoir]

S'il avait entretenu quelques doutes sur le rang de la jeune femme, la posture qu'elle adopta les dissipa. Elle ne méritait pas davantage le titre de dame que lui celui de seigneur... mais puisqu'aucun héraut ne fréquentait les lieux, la courtoisie pouvait prévaloir sur l'exactitude protocolaire. Aucun représentant de la chapelle Saint-Antoine traînant dans les environs n'aurait de toute façon empêché le Florentin de gratifier une femme séduisante de cette marque de respect.

Celle-ci avait vraiment un timbre exceptionnel. Quelque chose d'indolent, de sirupeux, qu'il ne parvenait pas à définir précisément. Il ne trouva le mot juste qu'après sa remarque sur les candidats qu'elle attendait : elle respirait la lascivité, tout simplement. Cette prise de conscience rasséréna en quelque sorte Nicolas, comme si savoir à quoi au juste on était confronté aidait à y faire face. Il ne put retenir une répartie amusée.


Pour jouer avec vous ? Ce serait plutôt vous qui joueriez avec eux, je suis prêt à le parier.

Le flirt était encore le moyen le plus efficace à sa connaissance de contrôler les effets de l'attraction. Il n'était venu que pour prendre des nouvelles, pas pour se laisser embarquer il ne savait où avec une jolie rousse, aussi incendiaire fût-elle.

Le mieux que je puisse vous proposer est d'attendre des nouvelles de la tenancière en devisant.
_________________
--Lucrece


[Conte?Ouaaaaaaaaah! Rrrrrrrrrrrh.]

Décidément, cette journée et la soirée assortie étaient on ne peut plus surprenantes! Les nouveaux arrivants au sein de la Rose, loin d'être inconnus à l'oeil de la blonde incendiaire n'était que le souvenir de ceux qu'elle avait croisé, il y avait de cela quelques temps.
L'italien qui lui avait préféré la Rose des Vents et le dur sire de Rouquine...
Si le premier se montra presque amical à son encontre en lui adressant un léger signe de tête, auquel elle répondit d'un sourire, le second se contenta de s'installer pour observer...presque comme elle aurait fait elle même!
La chaleur de l'italie, contrastant alors avec la froideur de son camarade d'entrée... Elle écouta vaguement les commentaires de la rouquine et du borgne, se contentant de ponctuer le tout d'un:


Jade, va revenir de la réserve sous...peu, nul doute qu'elle vous contentera tout deux de ses boissons!

Puis, de se dire qu'il trouverais sûrement son accent changé, les mois d'immersion dans la noble faune du coin avait fait disparaître, ou presque son accent trainant. Se redressant quelques peu, la Borgia lança dans un regard amusé...

Vous trouverez bien quelques amusements ensemble ou séparés...

Pas d'impertinence, le client restait roi, mais par là, elle suggérait l'idée qu'elle était toujours disponible pour l'un ou l'autre, ou même une tierce personne...

--Alissandre


[Comptoir - On parie ?]

Pour jouer avec vous ? Ce serait plutôt vous qui joueriez avec eux, je suis prêt à le parier.

Cette fois encore, un rire de gorge rauque lui échappa lorsqu'elle entendit ces propos : ils étaient si proches de l'exacte formulation de ses pensées qu'elle eut la tentation furtive de lui demander s'il lisait en elle. Tentation immédiatement dissipée par les propos suivants : quoiqu'il ait pu lire, il n'était pas intéressé.
La Rousse hocha la tête avec un sourire en coin amusé, comme reconnaissant silencieusement la fin de non recevoir qui venait d'être exprimée. La blonde en profita pour répondre à leurs interrogations et souligner que l'espoir de voir leurs souhaits se réaliser n'était pas mort. Encore heureux !

La Flamboyante fixa d'abord l'homme et répondit avec un sourire narquois.


"Prêt à parier, vraiment ? Ca c't'amusant car j'suis précisément là pour parier..."

Son sourire s'élargit en un mimique de gourmandise et de provocation contenue.

"...avec quiconque me plaira et s'ra prêt à rel'ver l'défi."

Avec courtoisie, elle se tourna vers la blonde pour poursuivre.

"Car j'aime le jeu, v'voyez ? Plus encore qu'mon or."
Nicolas.df
[Comptoir]

Soit il avait visé extrêmement juste, soit la boutade avait été très bien accueillie. Quelle qu'en fût la raison c'est ce merveilleux rire qui lui répondit. Pour un peu, il avait envie de lui demander duquel de ses parents elle tenait sa voix, comme on le ferait pour des yeux clairs ou un profil altier. Car il s'agissait d'un atout au moins aussi efficace. Ou peut-être n'était-ce là que l'effet du temps ? A dire vrai il n'avait guère le loisir d'y penser pour le moment, les frissons et la chaleur étaient là, en adversaires familiers que l'Italien avait appris à dompter. La raison lui soufflait de prendre congé, mais son orgueil ne pouvait tolérer la retraite, il fallait combattre.

Gare, vous pourriez être tombée sur plus joueur que vous. Annoncez l'objet et la mise.

Nicolas n'était pas bien sûr de ce qu'elle avait en tête, mais il se connaissait et était convaincu qu'il pourrait la délester d'un peu de son or et de sa fierté. Il utiliserait le premier pour leur payer à boire, et la seconde... il en avait déjà bien assez.

La remarque de Lucrèce détourna un instant son attention de la jolie rousse. Si l'information sur Jade était bienvenue, que penser de sa deuxième phrase ? Les deux femmes étaient-elles complices ?

_________________
--Alissandre


[Comptoir - Voulez-vous jouer avec moi, ce soir ?]

"Ah..."

C'était un presque soupire, ou peut-être une simple exhalation de sa satisfaction tandis qu'elle s'éloignait du comptoir sur lequel elle s'appuyait pour s'approcher un peu, si peu, de celui qui en un instant était passé d'intéressante distraction à potentielle proie. Et la Féline fit patte de velours, les yeux mi-clos comme pour jauger de la possibilité que le parieur entre dans le jeu. Tentera, tentera pas ? Elle n'hésita pas longtemps, réduisant d'un pas rapide et pourtant gracieux la distance qui les séparait, comme pour fondre sur lui sans lui laisse l'opportunité de reprendre sa parole. Elle était maintenant suffisamment proche pour qu'il puisse entrevoir la naissance de sa poitrine à travers le col mal fermé de la chemise d'homme qui l'habillait. Elle n'était pas bien grande, et dû se hisser un peu sur la pointe des pieds pour approcher son oreille, tandis que sa chevelure effleurait le visage de l'homme. Cette fois, sa voix rauque ne caressa que les oreilles de l'Italien.

"A femme simple simple jeu, Senhèr*. L'enjeu ? L'plaisir. La mise ? L'prix d'une passe à la Rose. L'premier qui quitte terre a perdu et paye pour les deux. Simple, non ?"


Simple, et probablement inhabituel. Car elle proposait rien de moins que de transformer un potentiel client en un courtisan. Et un courtisan à son service ! L'audace et l'impertinence de ce plan lui filaient de nouveaux frissons d'anticipation le long de l'échine. Pire : elle s'apprêtait probablement à défier le ou la propriétaire des lieux sur son propre territoire, avec pour seule compensation que, quoiqu'il arrive, le prix serait payé. Bien sûr, si un courtisan de la Rose s'était présenté avant, il aurait tout aussi bien pu être l'objet de son pari; mais voilà, ce n'était pas le cas. Une nouvelle idée germa dans son esprit, se traduisant immédiatement en un sourire mutin tandis qu'elle s'éloignait de l'Italien d'un jeté de hanches nonchalant. Elle ajouta, cette fois audible de tous :

" 'videmment, v'pouvez d'mander du renfort, mais dans c'cas, vous l'payez tout seul quoiqu'il arrive."

Ultime provocation à l'orgueil masculin : toi, l'Homme, le Mâle, sauras-tu relever le défi seul ? Mais également subtile invitation : nul n'était exclu de son jeu, pourvu qu'il sache y mettre le prix...

*Seigneur
Nicolas.df
[Comptoir]

Sensuelle, rapide, audacieuse. Il n'était pas préparé à tout ça et était resté trop longtemps sans exercice et sans contact. Même une blonde champenoise que nous ne citerons pas s'était montrée beaucoup plus mesurée dans ses assauts et ne lui avait pas fait perdre l'initiative. Initiative qui était à présent entre les mains de la rousse... ou entre ses lèvres, peut-être. Une situation dangereuse. Et il était bêtement muet.

Heureusement, le silence fut brisé par la flèche du Parthe que décocha son adversaire. Il ne s'agissait donc que d'une pause mélodramatique et non pas d'un lamentable blanc. Et cette dernière provocation le vexa assez pour qu'il rebondisse dessus.


Je n'ai besoin de personne pour vous défaire.

Il avait peut-être répondu un peu trop rapidement, et un peu trop fort. Loin de la froideur amusée qu'il avait souhaitée donner à sa voix. Il était tout à fait hors de question qu'il monte s'enfermer dans une chambre alors qu'elle avait l'ascendant, et s'il voulait la remettre proprement à sa place, il fallait qu'il reprenne le dessus. En deux enjambées, il parcourut l'espace qu'elle avait mis entre eux de quelques roulements des hanches, et descendit la bouche vers son oreille alors qu'elle lui tournait encore le dos.

Ce n'est ni lieu ni le moment. Mais j'emporterai volontiers ce pari, si...

Et il lui chuchota une date ainsi que le nom d'une auberge parisienne. Sur son terrain, et à ses conditions, il ne serait plus vulnérable.
_________________
--Sevastian_sidorov
[Alcôves , puis Comptoir]

Le jeune blond se laissait bercer par les paroles et les gestes de l’Orientale face à lui , la compagnie était agréable mais quelle employée ici ne le serait pas ici ? La fin de l’échange se résuma à un rapide monologue de la belle Balgis ponctuant sa dernière phrase par un murmure prononcé contre la nuque du moscovite . Un frisson se saisi un instant de la peau effleurée , le plaisir des sens étaient plus qu’exacerbé en ces lieux . Certes le plaisir coulait à flot mais pour en tirer de l’or faudrait t-il déjà ferrer la proie , c’est ainsi que Sevastian se dirigea lestement vers le comptoir d’où il pourrait aisément observer à loisir la faune nocturne peuplant éphémèrement ces lieux le temps d‘une passe ...

La serveuse ne se trouvait pas là , ainsi il faisait soif pour quiquonque n’avit pas de verre , le blond s’asseya et commença alors son étude silencieuse des faciès alentours. Une femme blonde au regard azur , cette dernière l’informant indirectement que la serveuse se trouvait en réserve et allait arriver sous peu , une aubaine pour le jeune homme qui attendait un rafraîchissement .

Près d’elle se trouvait deux personnes qui ma foie semblait assez bien s’entendre pour des inconnus .La femme possédait une crinière flamboyante ondulant avec sa maîtresse à chaque mouvements tandis qu’un homme à l’œil dissimulé d’un bandeau de cuir lui faisait face , Sevastian ne fit pas attention aux dires de ses voisins mais une parole glissée au creux de l’oreille de la Flamboyante jeune femme attisa quelque peu sa curiosité mais hors de question de se mêler d’autrui, ue tâche plus importante l’attendait encore . Il laissa encore un instant son regard errer sur l’assistance présente et dénota également la présence d’un homme à la sombre chevelure et à la mâchoire carrée , homme lui aussi en pleine scrutation du petit monde de la Rose Noire .

Un sourire apparu sure les fines lèvres de l’homme blond , pourquoi ne pas tuer le temps en parlant avec cette homme. Certes ,ce mâle semblait définitivement rangé aux femelles arrangées mais parler n’est pas coucher n’est-ce pas ? C’est ainsi qu’il se rapprocha quelque peu de l’homme accoudé au comptoir , un verre reposant alors devant lui .

« Cherchez-vous bonne compagnie pour ce soir monsieur ? Je pourrais vous offrir un peu de ma conversation avant de trouver chausse à votre pied , car je ne pense point qu’il n’y ait autre chose entre nous... »

Un sourire entendu recouvrait alors les lèvres du moscovite , ce n’était pas un client et ceci n’arrangeait point ses affaires mais la curiosité était toujours la plus forte . Cette dernière étant un des vestiges de l’enfance encore parfois présente sur le visage de cire , la curiosité est un bien vilain défaut , mais l’ignorance ne l’est-t’il pas encore plus?



Image d'origine :Feimo©, graphisme :Anaon©
--Alissandre


[Comptoir - Un coup dans l'eau ?]

La Rousse ayant provoqué l'inconnu s'attendait à une réaction et ne fut pas déçue. Elle réprima un sourire satisfait en entendant l'écho de l'orgueil blessé dans sa voix, sans pour autant s'immobiliser. Si son approche ne la prit pas par surprise, la soudaine proximité de ce souffle contre son oreille lui fit courir sur l'échine un frisson nouveau et l'interrompit dans son pas.

Ce n'est ni lieu ni le moment. Mais j'emporterai volontiers ce pari, si...

Un mélange contrasté de déception et de brûlante excitation lui traversa un instant les veines, tandis qu'elle laissa planer un petit silence, le temps de recouvrer son sang froid. Elle se retourna d'un geste fluide et plein de promesses, un sourire onctueux aux lèvres, sans augmenter la faible distance qui les séparait et les faisait presque se frôler.

"Pari tenu."

Et de deux, compta-t-elle. Deux promesses en une soirée, et aucune pour la satisfaire maintenant qu'elle en avait le désir. Elle reprit sa place, dissimulant sa soudaine lassitude dans un nouvel examen de la salle : mais tout était en place, rien n'avait changé... Ah ! Si, le jeune homme qu'elle avait vu plus tôt avec l'orientale venait de rejoindre le couple plein de piquant qui l'avait d'abord interpellée. Regard curieux, vite reporté sur ses "compagnons" de comptoir, dans un silence pensif.
Judas
[Comptoir]

Judas scrutait depuis un petit moment les allées et venues de la Noire, il s'était laissé glisser dans les filins des souvenirs que l'endroit lui inspirait. Il s'inspira un peu de la blonde , autant que de la rousse dont il observa le manège silencieusement. Les femmes étaient des créatures fascinantes. Détestables mais fascinantes. Le noble homme entré juste avant lui semblait avoir trouvé de quoi s'occuper. Le Von Frayner lui, resta sur ses observations toutes manoeuvrées. Il s'échappa de ses réflexions à l'arrivée d'un jeune homme à la voix et au minois doucereux. Levant des yeux froids vers lui qui dénotèrent avec la chaleur que les siens renvoyaient il marqua un temps de pause semblable a une hésitation.

La compagnie des hommes m'est rare... Mafoy, prenez place.

Il fit un geste pour se faire apporter à boire, puis revint au visage de jouvenceau qu'il avait d'ailleurs fort beau.

Quand à mes gouts, il est exact que je n'ai de loisir que la douceur du lit des femmes.

Ce qui était en parti vrai, même si le Périgourdin Flexois aurait quelque chose à redire à cette affirmation certainement... Il lui désigna la place attenante, ôtant ses gants de cuir précautionneusement.

_________________
--Phoebe.



[D'une pierre deux coups ]


La voix de la femme la tira de ses rêveries.
D'une petite pression des omoplates, elle se repoussa du mur où elle était adossée.
Quelques pas vers l'homme en ouvrant son mantel., son regard plongé dans le sien.
Ne pas laisser le temps au gardien de tergiverser et profiter de la faille pour pénétrer dans l'antre.


- Hey, le gardien du temple d'Aphrodite. J'suis pas armée. Tant que la porte est ouverte, autant m'y engouffrer avec la brunette.

Si le beau gosse avait un tant soit peu de jugeote, il comprendrait que la blonde n'avait pas envie de tailler la bavette .
A moins qu'il ait du temps à perdre et la fasse mijoter dans son jus.
Vu le peu d'entrain qu'elle y mettrait, ils n'étaient pas sortis de l'auberge.
Ni elle d'entrer au coeur de la Rose.
Nicolas.df
[Comptoir]

Il ne savait pas trop dans quoi il s'était embarqué, mais son orgueil avait été piqué au vif et ses origines ne lui permettaient pas de fermer l'œil là-dessus. D'une façon ou d'une autre il refermerait le clapet de la rousse insolente, en temps et en heure.

Mais pour le moment, toujours pas trace de la dénommée Jade ni de Jules... il commençait à se poser la question de sa présence. Une coupe de chianti méritait un peu de patience, un sarcasme dirigé vers un public réceptif également, seulement il commençait à se demander s'il pourrait profiter de l'un ou de l'autre et cette incertitude ne lui plaisait guère.

Pour passer le temps, Nicolas entreprit d'observer et d'écouter la faune locale en se déplaçant à pas lents dans le salon. A la recherche d'air frais, il se rapprocha inconsciemment de la porte où des gens attendaient toujours. Le succès de l'établissement ne se démentait pas.

_________________
--_balgis


[Salon..Comptoir]

Un mot deci delà, sans en attendre de réponse, des sourires polis, quelques inclinaisons de têtes discrètes…l’orientale se mouvait entre les silhouettes, légère et silencieuse.
Avec une seule hâte, rejoindre ses bains et s’éloigner de la foule.
Le salon si calme au petit matin, bruissait de mouvements et de murmures.

Et parmi les nouveaux venus, du beau monde.
Rien que du beau monde… et du beau monde assoiffés. Jades, avait du se perdre dans les profondeurs de la cave.
Balgis, elle, n’avait aucun attrait pour les boissons prisées par les clients de la Rose. Ni attrait ni gout…

L’alcool, elle le déplorait, inhibait fortement les ardeurs et ôtait toute lucidité.
Le client lui est roi et peut et se doit d’ailleurs de consommer, à outrance même s’il le désire.
Mais elle voyait d’un mauvais œil l’employé qui se laissait aller à boire. Aussi, elle n’était pas plus agacée que ça de ne pas voir revenir la jolie pucelle.

Une bonne occasion de voir qui des pensionnaires de la Rose et qui, de par sa seule présence suffirait à combler la clientèle.

Les yeux gris de l’orientale s’animèrent, fixés sur la silhouette du blond Sevastian.
Il en avait mis du temps pour oser le bel éphèbe. Pourtant, ce soir il n’y avait que l’embarras du choix.
Et elle n’était pas la seule à le suivre du regard le beau blond. La jeune femme à la chevelure flamboyante rayonnait tout en le fixant.
Balgis esquissa un léger sourire entendu vite remplacé par une moue agacée. Jeune idiot qui ne regarde pas, et va là ou bon lui semble et non pas là ou le désir le réclame.

Lucrèce, impeccable comme toujours semblait pourtant bien seule…
Ce pourrait-il que l’idée d’une Leah alitée à l’étage la rende mélancolique et dolente.
Elle se contentait de rester là, statue blonde attendant les offrandes. D’un regard, elle l’encouragea à persévérer et à contre cœur se dirigea vers Sévastian et son vis-à-vis qui réclamait à boire.


Notre préposée aux boissons ne va plus tarder, noble seigneur.
Si votre bouche asséchée ne peut attendre, commandez quand même et je me ferais un plaisir de tenter vous satisfaire…


--Sevastian_sidorov
Le regard du vis-à vis était glaciale

« La compagnie des hommes m'est rare... Mafoy, prenez place. »

Néanmoins l’invitation était réelle .

« Quand à mes gouts, il est exact que je n'ai de loisir que la douceur du lit des femmes. »

La phrase fu ponctué d’un geste vers la place attenante et de l’ôtement des gants de peau de l’homme face au moscovite , c’est ainsi que le jeune homme aux traits porcelaines prit ses aises à la place désignée . Les dires du brun n’étonnèrent point le jeune … l’homme considère la femme comme un combat ,mais le plus souvent il l’envisage comme une joute divertissante par son éphémerité .Jeu de jambes habiles , coup de reins plus ou moins subtils. L’homme plus âgé semblait un habitué des ces rouages anciens remontant aux débuts de l’Humanité. Il n’aime que les femmes libre à lui , il ne sait pas ce qu’il perd ….

Sevastian allait commencer à converser avec l’homme lorsque la belle Balgis vint alors s’enquérir se l’état de l’hôte , elle semblait troublée par un mal inconnu . Ennuis peut être …?C’est alors que le jeune chien croisa un regard de convoitise perdu au milieu de cascades sang. Pourquoi s’obstiner à parler alors que la chair appelait ? L’humain est volatile et volage , Sevastian en est .Il se redressa et d’un geste lest salua .

« Et bien sir je n’ai point partagé le plaisir de votre compagnie longtemps mais je vous laisse tout à ces dames … »


Avant de s’éloigner et de prendre place auprès de la flamboyante femme accoudée une main s’égara sur une hanche et une bouche ourlée près d’une oreille où quelques paroles furent alors susurrées, un retour à l’effleurement appliqué par la belle dans la soirée à la nuque blonde.

« Merci de m’avoir guidé avec votre regard ma dame … »

Un doigt joueur s’égara un instant dans la chevelure jais et disparu avec son propriétaire qui papillonnait déjà au loin un sourire charmeur à présent accroché aux lèvres .

« Bonsoir belle dame , je vois que vous pensez , or .. Il est mauvais de penser ici , cela prouve que vous vous ennuyez .Bien évidement l’ennui vous guette j’accours , serviteur de votre bon plaisir.. » 


Une mèche sanglante est prise dans les filets du moscovite , le visage à la peau d’albâtre se rapproche de celui bruiné de soleil de la piquante femme.

«  Mais la question que vous ferait-t-il plaisir ?… »


La phrase semblait innocente mais le ton employé et l’air entendu du jeune la transformait en un « Et si nous allions nous amuser? ». Une lueur de jeu flamboyait déjà dans la pupille azure , l’envie aussi il y avait déjà un temps que la chair s’était faite rare et la rousse face à lui n’en était que plus délectable …



Image d'origine :Feimo©, graphisme :Anaon©
Judas
[Comptoir]

Aussitôt arrivé, aussitôt filé. Judas le salue derechef, suivant du regard sa fuite courtoise. L'appel des femmes... Mais par chance une charmante créature s'approcha de lui et lui parla d'une voix qui raviva le gout de la nuitée. Il la détailla ouvertement, elle ressemblait à ces femmes qu'il ramenait d'orient avec leur cheveux épais et bruns et leur peau dorée comme le pain des riches.


Je désire un bon vin, Bourguignon de préférence.


Un sourire carnassier s'étira sur son faciès fin, le satrape s'adonnait souvent à un petit jeu. Si elle avait ce qu'il désirait, il la laisserait en paix. Si par malheur nul vin de Bourgogne en les murs, elle serait sa proie de la nuitée. Catin ou pas, il été rare qu'une femme ne sorte indemne des lubies Judéennes.
_________________
Sebilia
[Porte, puis salon]

Un dernier sourire au portier, et voilà la précieuse qui pénètre au coeur de la Rose...ou presque.
Quelques pas dans le sas d'entrée, les sourcils se froncent, la moue devient boudeuse... Devant la porte, une voix s'est élevée, affirmant ne pas être armée et demandant de pouvoir entrer. Les noisettes roulent vers le haut, et un haussement agacé vient agiter les épaules sébiliennes. Demi-tour vif, un pied s'appuie contre le mur et, sans un soupçon de pudeur, les jupons sont relevés jusqu'à mi-cuisse, dévoilant l'éclat d'un stylet qu'une sangle retient contre la peau laiteuse.


J'ai faillis oublier...

La moue boudeuse s'efface pour laisser place au sourire le plus innocent du monde, et les noisettes passent un instant du portier à la blonde garçonne.

...tenez, mais ne l'abimez pas, j'y tiens.

Défait de sa sangle, le stylet est tendu au portier, et c'est une précieuse distraite, en plein rajustement de jupons, qui débarque dans le salon du bordel le plus huppé de Paris sans vraiment regarder où elle va...
_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 153, 154, 155   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)