Afficher le menu
Information and comments (1)
<<   1, 2, 3, 4, 5, 6   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] Tribunal du Maine - Affaire Leha

Elendillefin
Ce n'était pas tous les jours qu'une ancienne conseillère comtale et poursuivante d'arme du Maine était citée au tribunal.

Pour l'occasion, celui-ci serait donc ouvert au public.
Des gardes avaient été mandés pour assurer la sérénité des séances, le juge ne voulant pas que les choses dégénèrent.

Une fois tous les protagonistes installés, Len frappa de son marteau sur son bureau pour imposer le silence dans la salle.


Bam Bam Bam Bam

Greffière, veuillez introduire l'affaire, je vous prie ... Ensuite nous écouterons l'acte d'accusation et la parole sera donnée à la défense.

Bam!

[HRP: je suis absent quelques jours, merci de respecter l'ordre des interventions ]
_________________

RITM - Respect - Intégrité - Tolérance - Maine
Leha
Oublions le "ancienne" conseillère, puisqu'elle l'était toujours. Et c'était bien ce qui fâchait dans l'affaire. Mais le sourire qui pouvait se lire sur ses lèvres était très grand lorsqu'elle pénétra dans le tribunal. A vrai dire, elle n'avait pas vraiment mit les pieds très souvent dans cette salle, même si elle aurait aimé. Chose voulue, chose faite. Et c'était encore plus marrant que ce soit sur le banc des accusés. De l'accusée plutôt ! Unique et ravissante, dans sa robe bleue qu'elle inaugurait à cette occasion là.

Et quelle occasion ! Le début d'une bataille juridique -ne parlons pas de guerre, elle avait commencé depuis longtemps- longue, difficile, qui la fera douter, mais qui, elle le sait, est dans la logique des choses. Justice doit être faite. Et qu'importe que les soumis ne tolèrent pas son combat, ceux qui ont du cœur le montrent.

Quelques documents sous le bras, notamment copie qui lui a été faite de la réponse de la Curia à la saisine et un codex -le bon, bien évidemment, ils seraient peu méticuleux les conseillers élus qui ne savent pas où trouver les lois mainoises en vigueur.



Le bonjou votre honneur. Leha Giffard, accusée.
Permettez moi de vous informer que je serai défendue par mon avocat, messire Arnaud Giboint.


Et puis, calme et souriante, elle alla s'asseoir, papiers sur les genoux, sur le banc des accusés.

_________________
Arnaud_giboint
Arnaud arriva dossier sous le bras il avait eu peu de temps pour étudier l'affaire , mais il avait néanmoins déjà relever les points perincipaux constituant les failles de l'affaire il ne restait plus qu'à attendre la lecture de l'acte d'accusation
Tranquille ment il avança, adressa un bref signe de tête et un sourire en direction de Len a la fois un amis dans la vie courante et celui qui pouvait être son ennmie dans cette enceinte.
Arrivé au banc des accusé il adressa un sourire à Léha magnique dans sa superbe robe

Après s'être assis derrière le pupitre réservé à l'avocat se pencha à son côté lui murmura à l'oreille


nous alons voir si la justice est indépendant en Maine ou sous la botte de la comtesse, et si on sait reconnaitre ici l'incohérence de certains textes
_________________
Tomnissa666
A l'annonce du procès, le Chancelier se rendit au tribunal,curieux de connaitre la suite de cette histoire pitoyable. L'accusée était là, se pavanant dans sa robe neuve, comme en un salon mondain.
Un sourire moqueur vissé sur son visage barbu, il s'approcha du duo improbable formé de la Normande et de Lego, dont la croisade contre l'action du Conseil ne lui arrachait pas même la plus minime réaction désormais; en temps de crise, certains se battaient pour aider le Comté, d'autres préféraient mettre en avant leur orgueil.
Arrivé devant l'accusée, il lui tendit un billet en murmurant quelques paroles à l'ironie mordante.


Jolie robe, néanmoins déplacée pour un jour de deuil. Lisez donc cette note damoiselle, je vous le remets avec l'expression de mes condoléances.

Sur le billets, quelques mots tracés précipitamment d'une main tremblante, qui scellaient une vie achevée bien tragiquement.

Citation:
04-11-2011 04:04 : Vous avez engagé le combat contre une armée.
04-11-2011 04:04 : Vous avez frappé Jglth. Ce coup l'a probablement tué.


Sans attendre sa réaction, le Salentin salua Lego d'un signe de tête avant de se retirer et de repartir vers la Chancellerie.
_________________

Genibus nitito canis
Karyaan
Dans la salle, parce qu'on l'avait fait appeler comme témoin, elle fut en effet témoin d'une scène pathétiquement burlesque qui se jouait.
Debout, près d'un mur, accompagnée de plusieurs gardes qui ne la quittaient plus depuis un moment, ses yeux couleur d'un nuage chargé de pluie, rivés sur la poupée qui était entrée comme dans un bal mondain.
Manquait plus que les macarons et le tableau serait complet.

Visage de marbre, impassible à tout ce qui pouvait se dire ou se jouer, depuis le début de ses mandats, elle s'était refusée d'intervenir en justice pour éviter qu'on ose prétendre que celle-ci était corrompue. Choisissant un juge et un procureur de chaque parti différent, pour permettre une équité et une justesse dans les jugements.
Mais c'était l'excuse récurrente de ceux qui étaient coupables. Hurler à la corruption plutôt que d'accepter et d'assumer leurs fautes. Tous, ils venaient avec la rage au cœur et la bave aux lèvres en fustigeant cette justice. Tous sans exception clamaient haut et fort que si justice ne leur était pas rendu dans leur sens, alors c'est que forcément, elle ne pouvait être qu'à la solde de celui ou celle qui avait déposé la plainte.
Si facile, si prévisible. La nature humaine est parfois si pitoyable dans son manque d'acceptation de ses propres fautes ou erreurs.

Elle-même en avait commis des fautes.
La première... de trop vouloir bien faire et d'avoir fait confiance.
La seconde... d'avoir abrogé des textes de loi un par un, ce qui, tant que tous ne le sont pas, les rendent bancals et attaquables par le premier rageux qui passe.
La troisième... de protéger un Conseil et un Comté en se mettant elle-même en avant pour que tous le mépris et les bassesses retombent sur elle, et non sur eux. Résultat, on pense qu'elle mène une croisade personnelle alors qu'il en est rien.
La quatrième... d'avoir sous estimé le poids d'un nom et d'une descendance. Être fils ou fille de, ouvre bien plus de portes et offre bien plus de clémence que si on est né le visage dans la boue comme elle.

Alors elle est là, celle à qui ont donne des surnoms poétiques, assumant ses choix et ses actes.
Elle est là, impassible et calme.
Elle est là et assumera le jugement rendu par cette justice qu'elle veut et souhaite indépendante.
Elle est là, et rendra les clés et les accès à la poupée si telle est la volonté du Juge et de son Procureur.
Et elle restera encore là, protégeant le Maine contre la folie d'une ambitieuse et la rage d'un orgueilleux.
Elle prendra et encaissera leur fiel. Parce qu'ils se déverseront sans nul doute.
Oubliant qu'avant d'être Comtesse, elle est humaine. Ça, ça n'a pas d'importance.
Elle est là, et continuera à assumer cette charge. Continuera à travailler pour le Comté en pensant d'abord aux mainois et mainoises. Peu importe ce que certains pensent, peu importe comment ses choix sont interprétés par les fous qu'elle empêche de danser.

Son attention se reporta sur Tom qui entra. Ironie cinglante dont il a le secret.
La Comtesse resta de marbre mais le vide se fit néant.
Elle savait que Julien Giffard, père de l'accusée, n'était pas mort. Juste blessé, mais pas mort.
User de ça, lui donna la nausée. Toute crapuleuse qu'elle était cette gamine, elle n'en était pas moins fille et le coup porté était bas... trop bas.

Mais cette fois-ci, elle n'interviendrait pas la Comtesse. Parce qu'elle s'est trop mise en avant pour éviter tout ça. Pour les protéger de cette haine qui les ronge tous.
La rousse leur a fait tant de mal que ça déborde et qu'ils en deviennent aussi haineux et rageux qu'elle. Sauf qu'elle, elle est mue par l'ambition. Eux, ils sont mues par la défense de ce qui leur est cher.

Restant silencieuse, elle resta donc témoin de ce qui se jouait là, bien avant que le procès ne commence.
Peu importe ce qui se passera par la suite. Elle n'a qu'une seule chose en tête, protéger ce Comté quitte à servir elle-même de boucler contre l'infamie.

_________________

"La parole est l'arme du faible, l'épée l'arme du sot, j'ai choisi d'être faible et de m'entourer de sots."
Arnaud_giboint
Arnaud vit arrivé Tom et entendit ses paroles acerbes ,jeta un rapide regard sur le billet qu'il tendait

Unrictus de degout apparut sur son visage comment pouvait on faire preuve d'une telle bassesse. Comment pouvait on ainsi accabler quand on était le chevalier servant et le bras droit d'une d'une Comtesse qui avait pour leitmotive le mot tolérance.
La démarche consistant à accablée une accusée en portant la nouvelle d'un possible deuil qui pouvait la frapper au seuil du procès qu'on lui intentait relevait plus de mesquine vengeance que de preuve d'intelligence. La façon de faire était écoeurante. Arnaud regarda Tom hochant la tête d droite à gauche avec une mou qui en disait long sur ce qu'il pensait de cette manoeuvre puis se tourna vers Léa et lui murmura



Damoiselle je compatis à votre douleur mais rien ne prouve que votre père puissse être décédé peut être n'est il que blessé gravement sans doute, mais rien ne peut en ce cas présager qu'il ne vive point encore. Attendez des nouvelles plus officielles qu'un simple billet colporté par qui semble t il ne vous veux pas apparement que du bien

Puis il vit arriver Karyann et eut une pensée pour celle qui se battait par conviction pour faire grandir le Maine malgré un entourage qui etait peut être fait de bosseurs mais aussi de nombreux valet de pieds en quête de faveurs et qui sans doute lui tournerait le dos demain si elle devait céder la place. En fait cela l'ennuyait de devoir lui porter des coups à travers ce procès mais sont rôle était de faire valoir le droit à travers la défense de sa cliente et il allait s'y employer, ce qui à n'en pas douter donnerait encore quelques motifs suplémentaires de le haïr à cette Comtesse qui refusait de comprendre ce qu'il était réellement, elle avait rejeté son aide dans le domaine du droit, et de ce fait commetais de nombreuse erreurs, il fallait maintenant qu'elle s'attende à en payer le prix fort car l'affaire ne s'arrêterait sans doute pas à la justice mainoise, d'autant plus que la Curia avait accepté la saisine faite à son encontre et demandait maintenant à ce que le Grand Prévôt de france fut Saisi, l'affaire se retournant contre elle irait en Haute Cour de Justice, et ce sans doute avant que le présent procès ne se termine devant la Cour d'Appel.
_________________
Karyaan
L'interprétation...
Bassesse des faibles d'esprit qui s'amusent à changer les choses pour qu'elles aillent dans leur sens.
Le Grand Maitre lui avait fait part de la décision de la Curia de ne pas donner suite à cette Saisine qui n'avait pas à lui être soumise, vu que c'était à la Grande Prévôté que cette plainte devait être porté.
La Curia ne donnant raison à aucun des deux partis, rappelant simplement les lois du Royaume, ni plus, ni moins.

Ses yeux de brume se posèrent sur l'avocat. Celui qui disait vouloir aider le Maine mais qui attendait qu'on le lui demande, presqu'on l'implore même pour réclamer de lui qu'il daigne poser ses yeux sur ce pauvre Comté qu'il est bien le seul capable d'aider. Elle lui avait demandé cette aide, et tout méprisant qu'il est, il avait rit des effort de ce Conseil qui travaillait dur. Alors son aide, elle n'en voulait plus. Si c'était pour amuser le bouffon, autant s'en passer.
Il était à présent l'avocat d'un diable qu'il dénigrait encore il y a peu. Comme quoi, la parole et la dignité est bien propre à chacun.
Elle s'est jouée des lois en laissant elle-même passer des textes qu'elle dénigre aujourd'hui pour déstabiliser le Conseil, le Comté, le Pouvoir. Fourbe et crapuleuse, voilà l'image qu'elle a aux yeux du Conseil ce jour. Et voilà pourquoi il a voté pour son exclusion. Travailler avec de telles personnes est inconcevable, car ils sont fauteurs de trouble et n'ont d'autre but que de bloquer toute avancée juste... juste par jeu.

Impassible, visage de cire de cette Comtesse qui n'interviendrait plus pour calmer ses proches face à tout ce qu'ils subissent. L'attitude de Tom était certes scandaleuse, mais elle répondait à toutes les bassesses que la gamine lui avait assénée durant des mois, à lui et à ses proches. Non, la Comtesse ne ferait plus bouclier, ne tempérerait plus la colère. Car à force de ne pas se défendre contre l'immonde, on fini par se laisser écraser par elle.

Les lois sont bancales c'est un fait. Et le Conseil y remédie. Mais les lois ont été fait par qui ?
Ce Codex qui est une aberration et rend toutes les chartes incohérentes. Qui l'a pondu ?
Fixant le Giboint, elle restera silencieuse, ne montrant aucune émotion, calme et sereine. Elle est ici pour être témoin et ferait ce qu'on lui demande.
Des faits, rien que des faits.

_________________

"La parole est l'arme du faible, l'épée l'arme du sot, j'ai choisi d'être faible et de m'entourer de sots."
Schtroumpf
Schtroumpf était assis sur un des bancs du public.
Il pensa:
* On rentre dans ce tribunal comme dans un moulin. Personne pour empêcher quelqu'un d'accéder au delà de la barre d'accès au public?*
Yvondelaroulette
Enora tenait à être présente au procès de celle qui avait failli devenir sa belle-mère, cette jeune fille pleine de fougue et qui aimait le Comté dans lequel elle s'était investie jusqu'à la moëlle malgré tout ce qu'on pouvait en dire.
En entrant dans la salle du tribunal, elle croisa Tom qui semblait pressé de partir. Elle n'eut même pas le temps de le saluer.

Elle alla s'assoir à côté de Kroumpf, sur un des bancs placés un peu à l'écart pour le public.

- Bonjour Kroumpf.

Puis elle porta son regard vers ceux qui étaient déjà présents. Elle salua d'un signe de tête Leha et Légo et surpris tout un tas de regards.

"Hmm... que s'est-il passé? Pas encore débuté qu'il est évident que des coups ont déjà été portés..." Se dit-elle.
_________________
Schtroumpf
Schtroumpf sourit à Enora et lui chuchota

Bonjour Enora, nous attendons que la greffière présente l'affaire, pour l'instant, il n'y a pas grand public, mais mon petit doigt me démange, çà devrait se remplir.
Leha
La note fut survolée, et le sourire resta sur son visage. Si il avait vraiment été mort, elle l'aurait su par quelqu'un d'autre, pas par une telle chose que l'on nomme couramment chancelier. Et cette personne allait venir au tribunal.

Allons, chancelier. Seriez vous homme à croire les ragots ? A moins que ce soit vous qui ayez porté ces coups, ce qui serait signer la fin de votre carrière en Maine, ne vendez pas la peau de l'ours avant de l'avoir tué. Je pensais que, depuis que vous me côtoyez, vous auriez comprit que les Giffard sont des gens robustes.
Je prends note néanmoins de la bassesse de votre comportement, merci.


Un regard confiant à son avocat. Ce n'est pas ce genre de choses qui la déstabiliserait. Elle était en position de force à ce procès, car, quoi qu'en dise la comtesse pour se sauver la face, la saisine était en sa faveur. Ce n'était pas la rouquine qui allait se prendre un procès pour abus de pouvoir sur conseil de la Curia. Ses yeux se posèrent une fraction de seconde sur cette femme, qu'elle savait sorcière. Elle avait bien plus d'éléments pour le prouver que de simples commérages. Un haut le coeur lui vint, rapidement réprimé. Sorcière et en plus, qui ne respecte pas le vivre noblement, fricotant avec le traitre en public.

Au moment où elle songeait à cette histoire, Enora entra dans son champ de vision, ce qui ne put que lui soutirer un sourire triste. Cette femme aussi avait subit les actes de cette femme sans vergogne. Sauf que ce n'était pas les mêmes conséquences qui avaient été portées sur les vies des deux femmes. Leha pouvait toujours partir et faire sa vie ailleurs, on n'avait pas pu toucher à sa vie en tant qu'être humain. Et elle gagnait la première bataille juridique avec la saisine. Enora, elle, avait subit ce qu'il ne peut pas être souhaité, même à la personne que l'on hait le plus au monde : la perte.


Se penchant vers son avocat -soutien on ne peut plus utile dans cette affaire- elle lui murmura :

En sortant, nous commençons à monter le dossier pour la Haute Cour de Justice.
_________________
Karyaan
Des faits, rien que des faits.
Elle était présente que pour donner son témoignage, elle le ferait et partirait pour laisser la justice faire son travail en toute impartialité.
Elle fit cependant signe à l'un de ses gardes d'aller avertir la garde du tribunal que ceux qui n'étaient pas appelés par le Juge ou le Procureur devaient rester dans le public et éviter de se croire dans un salon de thé.
Le garde s'exécuta, puis revint quelques minutes après.

Des faits, rien que des faits.
Voilà la seule chose qui compte dans une accusation.
Et s'il y a bien une chose impossible c'est d'avoir des faits sur la croyance de celle qui porte le titre de Comtesse ce jour. A moins d'user soi-même de sorcellerie, auquel cas, l'accusatrice a intérêt à être sure de son coup, car depuis sa naissance la Comtesse a appris à s'en défendre de sa croyance et à trouver tous les subterfuges pour éviter les crapuleuses dans le genre de la rouquine. Qu'elle se méfie la nobliaute normande, la diffamation lui pend au nez bien plus surement que toute la bave qu'elle peut vomir du haut de ses quatorze ans.

Des faits, rien que des faits.
Elle attend donc la Comtesse, que le procès débute vraiment et que tout cela soit fini.
Elle en a soupé de cette gamine qui n'a de cesse de chercher noise et salir tout ce qu'elle touche.
Plusieurs ont déjà quitter son parti, écœurés par son attitude puérile et vindicative. De plus en plus de personnes ouvrent les yeux et voient la laideur sous le visage enfantin de cette adolescente.
Rien arrive sans raison.
Et les paroles du Chevalier revinrent à sa mémoire:

"Laisse la faire, tu verras, elle chutera toute seule. Elle est son pire ennemi. Laisse la faire."

Alors la Comtesse attend, calme et sereine.

_________________

"La parole est l'arme du faible, l'épée l'arme du sot, j'ai choisi d'être faible et de m'entourer de sots."
Orin
Orin entra dans la salle du tribunal.
Voilà une occasion qui le faisait quitter Mayenne malgré le travail qu'il y avait. Cela faisait du bien parfois de revenir aux fondamentaux, cela permettait de prendre du recul et de voir différemment certaines choses, certaines personnes.
D'accorder de l'importance à l'essentiel, seulement à l'essentiel.

Quelle occasion !

Ce procès promettait d'être empli de venin de tous côtés, malgré les dires de certains et certaines. Ammusant et attristant en même temps.
Oui, ce procès l'amuserait et l'attristerait en même temps. Voir où on en est arrivé...
Pathétique aussi.

Il sourit et salua de la tête les personnes présentes au coeur de l'action : Leha, son avocat et la Comtesse.

Puis, il alla s'asseoir aux côtés de ses amis, Enora et Schtroumpf.


Bonjour vous deux !
Comment allez-vous ?
Schtroumpf
Schtroumpf se tourna vers Orin et lui parla à voix basse.
Bonjour, çà va, et toi, la route a due être longue.
Fais moi penser à t'offrir à boire, peut être qu'aux Thermes, ont-il un bar?
Cleo
La greffière attendit que tout le monde soit installé, et du monde il y en avait. Quelques chuchotis par-ci par- là, une intervention de Tom qui passa comme un éclair... Cléo s'avança et s’éclaircit la voix avant de commencer.

Nous sommes ici réunis pour le procès à l'encontre de Damoiselle Leha Giffard, Mancelle, en date du trois novembre quatorze cent cinquante neuf.

Damoiselle Giffard est accusée de trahison.

Je rappelle que seul le procureur, l'accusé, son avocat et les témoins sont autorisés à intervenir durant ce procès. Et que le juge peut à tout moment faire évacuer la salle s'il y a du chahut dans le public.

Je laisse à présent le procureur vous présenter le dossier.

La séance est ouverte.


Cléo retourna à sa place, laissant la parole au procureur.

_________________
See the RP information <<   1, 2, 3, 4, 5, 6   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)