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[RP] Le Palazzo

---fromFRJulianne
Julianne, affairée a remettre ses jupes en place, ne prit pas garde qu'une ombre arrivait près d'elle. Elle se fit bousculer, Julianne pesta.

Non mais c'est pas possible. C'est une manie ici de bousculer les gens?

Julianne releva la tête et observa la dame en face d'elle. Elle lui lança un regard noir. La dame s'excusa et alla s'asseoir un peu plus loin, contre le mur. Un reflex surgit, Julianne mit un main dans son dos et attrappa la garde de son dague, cachée par sa cape. Elle observa la dame qui l'invita à s'asseoir, mais Julianne préféra rester debout. Assis voulait dire en position de faiblesse, il était donc hors de question qu'elle le fasse. Le silence était en place. Julianne tourna maintenant le dos à la grille. Elle garda le silence n'était pas prête à le rompre en premier. Si la femme en face d'elle avait l'intention de lui dire quelque chose, elle devrait le faire d'elle-même. Elle garda sa main dans le dos, puis elle fit un pas en arrière, s'appuyant contre le petit mur qui tenait la grille.
Akilae
Akilae se releva péniblement,dut aux blessures qu'elle avait reçu dernièrement.Elle devait être soignée,elle perdait beaucoup de sang et s'affaiblissait toujours un peu plus.Elle vit la dame reculer,une main dans le dos.Aki prit sa dague et joua dangereusement avec l'arme.

Elle fit ensuite tomber son capuchon par derrière,découvrant de très longs cheveux noirs qui tombèrent au bas de son dos.La dague entre les doigts,elle s'approcha de la dame...Elle frappa un coup qui déchira une plante enroulée dans la grille.Aki fixait la dame en prenant la plante.

Elle retourna près du mur,se retourna et mit quelques morceaux de la plante et l'écrasa contre sa blessure en échappant une plainte.Derrière elle,on pouvait aperçevoir quelques gouttes de sang...
---fromFRJulianne
La dame jouait avec une dague. Julianne ricana quelques mots.

A jouer ainsi, un jour vous vous blesserez.

La jeune femme ne répondit pas, mais s'avança dangereusement de Julianne. Ce rapprochement ne lui plaisait guère. Elle sortit lentement sa dague de son fourreau. Elle observa la femme coupé d'un coup sec une feuille enroulé contre la grille. Julianne et la jeune femme était si proche, que Julianne put presque sentir le souffle saccader de la dame. Julianne huma, renifla, la dame empestait le sang. Julianne ne pouvait se tromper pour avoir fait couler se liquide vital mainte et mainte fois. La dame recula à nouveau et se tourna. Julianne put remarqué des gouttes de sangs derrière elle. Elle entendit un gémissement de douleur, elle fronça les sourcils et s'avança doucement et prudemment tenant toujours sa dague dans la main.

Julianne se plaça devant elle, du moins à côté d'elle à quelques mètres de la dame. Elle l'observa, son visage fermé, sur ses gardes prête à se défendre si le besoin s'en faisait sentir. Julianne n'arriva pas à savoir ou elle était blessée, sûrement à cause de la nuit si sombre. Qu'avait-elle bien pu faire, ou plutôt qui l'avait blessé. Julianne décida de rompre à nouveau le silence entre les deux femmes, un silence qui devenait pesant.

Qu'avez-vous fait?

La voix de Julianne était froide, sans expression aucune. Elle serra même les dents, enserra sa dague dans la main, toucher cachée dans son dos sous sa cape. Elle fixa la dame, attendant sa réponse.
Akilae
Aki avait déposée la plante sur sa plaie,mais la douleur y était toujours.Elle se retourna vers la dame qui lui prononça quelques mots presques inaudibles;

''Qu'avez-vous fait? ''

Aki leva les yeux vers la dame qui se tenait devant elle à présent.

Une..mauvaise chute...Déclara-t-elle.

Elle leva ensuite la main pour découvrir qu'elle était pleine de sang.Aki tomba a genoux,une main sur le ventre..Elle voulut se relever,mais retomba...Elle rampa jusqu'au mur et s'y adossa,profitant de quelques minutes de repos...

La dame lui retira le poignard et Aki hurla..Et puis finit par lui dire...

Merci...

Et elle repartit...
---fromFRJulianne
Une mauvaise chute, lui avait-elle déclarer.

Mouais, j'en doute, pensa Julianne. Elle observa la dame tomber au sol et tentant de se relever. Le sang continuait de couler. Julianne fronça les sourcils lorsque la dame lui demanda d'ôter le poignard. Mais quel poignard? Elle resta perplexe, jusqu'à ce que la blessée leva sa cape et lui montra l'objet planté dans son abdomen. Julianne hésita, elle tourna la tête regardant autour d'elle. Pourquoi l'aiderait-elle. Elle, elle ôta la vie. Pourtant, si leur chemin s'était croisé ce n'était peut être pas pour rien.

Julianne s'accroupie, rangeant sa dague dans son fourreau. Elle prit le poignard, hésita un moment pour l'ôta rapidement. Elle vit la dame se relever puis repartir en titubant, pas un remerciement, rien. Julianne haussa les épaules. Puis partit de son côté, elle disparut dans la pénombre de la nuit.
Selene2rr
Revenir à la Cour...elle n'aurait pas cru si tôt....revenir au Palazzo....elle n'aurait pas cru refranchir les grilles un jour....revenir à Libertad....elle n'y aurait jamais cru...La vie est parfois surprenante, les rencontres aussi d'ailleurs...Et là voilà...accompagnée...d'un homme qu'elle a rencontré à Argentan en taverne..Un homme qui a rallumé la flamme du combat pour la liberté en elle...Un homme qui lui a ouvert les yeux, un homme qui brûlait du même feu qu'elle il y a longtemps à la Cour...

Elle chevauche Nestrecha l'homme assit derrière elle, ils parcourent les ruelles de la Cour...Elle lui fait découvrir un monde qu'elle avait quitté...un monde qu'elle aimait, ses odeurs, sa crasse, les bagarres qui éclataient à chaque coin...oui elle aimait la Cour, bien qu'elle la quittait souvent, elle y revenait toujours...c'était ainsi...Elle lui en avait parlé de la Cour...mais la Cour on n'en parle pas...on y vient...on la vit...on s'en imprègne, on s'en laisse envahir pour être marqué à vie..

Les grilles du Palazzo se dressent devant eux...Sélène arrête sa monture, laisse descendre son ami et en fait de même..brides de Nestrecha à la main elle pousse une grille et entre dans le jardan tant chéri par la Comtesse Ekarlate...Elle accroche les rènes de Nestrecha à l'anneau scellé dans le mur de pierre...Une tape amicale sur l'encolure de l'animal..Se tourne vers son ami, lui lance un sourire franc, les yeux brillants de lui ouvrir ainsi les portes du Palazzo...les portes de Libertad...

Bienvenue chez nous l'ami..


Elle passe devant lui, ouvre le battant de la porte en chêne, respire un instant la fraîcheur qui s'en dégage...entre...

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http://img231.imageshack.us/img231/1204/bannireau7.gif
Bireli
Subir le voyage jusque là avec elle... un calvaire... sur l'dos d'un bidet... sans place pour lui... il se souviendrait d'la route et du fait d'cavaler derrière la selle... Sélène lui avait ouvert bien des portes... il commençait à se sentir enfin vivre et voyait au loin autre chose que du vent et d'la brume... mettre son corps, son esprit et son âme au service de ses convictions... celles qui l'avaient conduit tant d'fois à lever l'ton et les poings en taverne et dans les halles des villages traversés... il allait quitter le combat en solitaire... pour intégrer la force de groupe suivant un même idéal...

Première venue pour lui... attendue... esperée... sourire au coin du bec... la Cour... ça lui chang'ra pas trop des bastons d'quartiers et des bourre-pifs distibués à tout va... mais on lui a répété d'se méfier... qu'ici c'étaient pas des branquignols... et qu'on sortait une lame bien plus vite qu'on brandit un poing... il verrait... même sans avoir beaucoup temps... il se f'rait une idée... il respir'rait l'air du lieu et hum'rait sa puanteur avec plaisir...

Le Palazzo... enfin... ce soir, synonyme de détente des fesses... et demain, de bien plus... Il regarde la batisse... esquisse un sourire... descend enfin du canasson.. et laisse Sélène retrouver ses habitudes... elle ne semble ne rien avoir perdu... la regarde sourire et se marre... se reprend... parait qu'faut pas faire n'importe quoi ici... c'est pas comme s'prendre une cuite dans un bouge ou un bordel... c'est ceremonial... quand même un poil... s'il respecte pas un peu ça, c'est sûr qu'il finira par ne rien respecter du tout... déjà qu'là...
Mais elle sait combien il voulait venir ici... elle sait ce qu'il est prêt à donner pour le lieu, ses idées et ses hommes... Libertad... encore un mot qui résonne comme tant d'autres et qui ne cesse de le hanter depuis quelques jours...

Elle l'accueille dans ce qui semble être chez elle...


Bienvenue chez nous l'ami..

Sourit... merci... il la suit à l'intérieur de la cour... à l'intérieur de sa vie...
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---fromFRMange-rats
M’sieur Mange-rats, m’dame Sélène est arrivée.
Un temps, sourd.
Et y’a un monsieur qui vous attend dans le vestibule.


Le gosse se lève, incline le chef pour remercier le rouquin, muettement. Sans lui, le Palazzo existerait-il encore ? Pas lents, il sort de la douceur du foyer. Passe un miroir, qui lui renvoie dans les yeux l’image qu’il s’est dessiné…

***


Juillet. Après son escapade avec Juliha et Tête d’or dans les ruelles, il avait regagné le Palazzo pour y attendre le Bal. La tête ailleurs, marché jusqu’au foyer.
Porte verrouillée. Sourire moqueur, il enfonce ses pognes dans ses hardes, planté devant la porte. Ses doigts, inconsciemment, s’enroulent entour du papier. Un sourcil se hausse, il tire la veille lettre de sa poche. Marlowe’s, parti. Troisième naïade grecque à poil.
Muet, le gosse s’exécute, récupère les lourdes clés du Palazzo. Après quelques essais infructueux, il pénètre enfin dans le foyer. S’assied, s’effondre. Face au feu qui crépite.
Les minutes passent… deux mois qu’il a reçu la missive, il avait réussi à la chasser de son esprit, gosse passager, qui vole d’un songe à un autre, il avait oublié. Maudite porte close. Brûlante, sa rage lui tord les traits. Marlowe’s est parti. Et lui, et lui…
T’avise, avait dit le Livide. Facile à dire… il avait les clés. Il pouvait se considérer comme membre du Noyau, désormais. Un membre de la légende. Rire moqueur. Lui, une légende ? Un sale môme chialeur et froussard, ouais !
Silence, le gosse se cause.


Alors, qu’esse tu vas faire, le môme ? Organiser la révolte ?
Sourire ironique.
J’crois ben qu’non. Tu veux qu’j’te dises, froussard comme t’es, tu vas filer à l’anglaise et les laisser en plan. Parce que t’as bien pigé qu’c’était pas qu’des clés, hein ?
Petit rire cynique.
Tout fout l’camp, hein ? Longtemps qu’t’as plus de nouvelles de personnes, hein ?
Pour sûr. Doivent être tous crevés.
Visage figé.
Fiche le camp, sale môme, c’qu’on t’donne, tu l’mérites pas. T’as pas les épaules, le mioche.

S’affaler dans le fauteuil, et fixer le plafond, jambes étendues, papier froissé à la main. Non, lui, il ne le mérite pas. Et pourtant… peut-il une fois de plus se dérober ? Moue agacée. Marmonne.
Il va falloir grandir, Sébastien.
Quelqu’un doit prendre la relève. Debout, sale gosse. Remue toi. Ton destin t’attend. Une légende à écrire… ça n’attend pas. Il marche. Chambre du marlou. Pousse la porte : ouverte, il s’y attendait. Il se fige devant un vieux miroir, des pots. Ce maquillage qu’un autre avait tant de fois étalé sur son visage.

Se laisser tomber sur le tabouret, plonger la main dans le blanc. Pierrot pâlot. Puis, un doigt dans le rouge. Trait vif. Vague sourire.
Oui. Une légende à écrire, ça n’attend pas.

***

La première fois, le dessin était brouillon, flou, méconnaissable. Au fil des jours, il était plus précis, plus ressemblant. Il prenait l’habitude, comme le Livide avait du la prendre avant lui. Les clés étaient attachées, dans sa besace : il ne les quittait jamais.
Le lendemain, il avait envoyé des missives à Calembredaine, à Lorenz, à Ilmarin. Les enjoignant de venir. Aux autres, aussi, par la suite, après avoir appris qu’ils couraient la campagne. Mara, Lithian. Il n’avait trouvé ni Nimroden, ni le Gris. Il espérait, pourtant, qu’ils reviendraient au port. Un jour, ou l’autre.
Il avait appris des choses importantes, le vent de la rumeur avait frappé a sa porte et trouvé bon accueil, pour sûr.

Sourire, il fait face à la porte du vestibule. Chantonne.


Una mattina mi son alzato
O bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao ciao…


[…]
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---fromFRZahra
Une enquête. Près des gens... quelques temps. Murmure. Rumeur. Une recherche... de recherches. Ce lieu. Première réussite.
Une nuit. Pleine lune. Elle bifurque. Elle est le guide... le sien. Une ruelle. Une entrée. Un lieu immense... une grille. Elle domine.
Elle observe... cette découverte. Espoir... en son cœur. Fourmilière. Objectif... qui prend vie. Enfin... heureuse. Silence.

Début... d’une vie. Sentiment... intérieur. Intensité. Yeux... qui brillent... de milles lueurs. Profondeur. Emotion forte. Explosion.
Elle respire. Elle sent. Le fer froid des grilles... qui glissent entre ses doigts. Frisson. Soupir. Besoin... personnel. Une coutume.
Elle ferme... les yeux. Elle s’imprègne... du lieu. Expression sereine. Sens en émoi... elle profite. Commencement... d’une nouvelle ère.

Visage... en l’air. Bâtisse. La Zahra... elle la regarde. Etrange. Elle s’attache... déjà. Façade... particulière. Intéressante. Elle s’adapte.
Sculpture... un vécu. Mystère. Un ressenti. Libre... il l’est. C’est sûr... elle est décidé. Des secrets... entre ses murs. Aventure. Elle a hâte.
Présence. Beauté... enchantée... désenchantée. Fatale. Remarquable. Architecture... attirante. L’âme... Palazzo. Chanson. Déroutante.

Dans le calme. Elle s’avance... la Zahra. Une présence... au dessus de sa tête. Des marches... qu’elle regarde. Elle clenche. C’est le début.
Dernières minutes. Réflexion. Cœur en ébullition... symphonie de sons. Intimidée... elle observe ses pieds. Elle sourit. Folie... suivre une envie.
Epreuve. Poursuivre l’objectif. Volonté de fer. Liberté. Fierté. Décidée... elle entre. Engagement. Espère... être des leurs. Sa vie... à Libertad.
Lorenz
Des mois qu'elle n'est pas venue ici. Des mois qu'elle a grandi loin des siens, de sa famille, de ces murs qui l'ont forgée depuis quelques temps maintenant.

Elle a caché son visage, revêtu une grande capeline malgré la chaleur estivale, grimé ses traits afin qu'on ne la reconnaisse pas. La chaux sur son visage l’a brûlé un peu. Mais le résultat est là. Si au début de son périple, les passants l’ont souvent prise pour une galeuse, aujourd’hui elle fait honneur à son ‘tonton’. Sa peau est blanche. Livide. Il lui manque toutefois encore un accessoire, un grimage de plus. Une larme de sang. Et elle sait qu’ici, en ces murs, elle trouvera cette larme. Mais pas encore. Il est trop tôt.

Pour l’instant, les seules larmes qui ont coulé, ont été de sel. De celles qu’on pleure pour les Hommes qu’on aime.

Quitter la Bretagne, quitter celui qu'elle aime plus que tout, plus que Libertad sans doute pour sa perte un jour, le laisser temporairement, mais se sentir vide sans lui... Cela lui en avait coûté. Elle l'avait à peine prévenu, ne voulant pas mettre en péril la paix si fragile qui semblait enfin poindre son nez entre son pays à elle et ce royaume de France qu'elle avait quitté depuis si longtemps maintenant. Désormais, elle vivait, respirait, combattait pour la terre de sel. Pour ce navire perdu entre légendes et marées.


Le sang qui coule dans nos coeurs...
Oh Breizh! Ma Breizh, ma Bro...
En ton sein brilleront à tout jamais
les feux éteints trop tôt
de ceux qui avant nous déjà chantaient
Oh Breizh! ma Breizh, ma Bro...


La voix est claire, limpide, forte aussi. Les pas ont été rapides. Au fond de sa poche, une lettre de Mange. Le Ch'tiot y a griffonné des mots que Lorenz a mal saisi. Le Marlou... partit. Oui, ça elle le savait. Son 'tonton' lui a écrit aussi. Vague histoire de brigandage, de routes à parcourir... Rien de surprenant en somme quand on le connaît un peu. Mais là, les propos sont tout autre. Le Sage aurait quitté Libertad? ... Et voilà que le minot se retrouve dépositaire des clés. Enfin, des clés... et d'un peu plus même.

Il lui avait demandé de venir. De re-venir. L’envie ne l’avait jamais quitté. La Cour était son ‘chez elle’ aussi. Même si depuis quelques mois, elle s’était découvert un autre port d’attaches. Fortes. Elle était d’ailleurs encore tiraillée. Viscéralement. Entre ici et là bas. Entre sa « famille » de Libérés et celle, libre, qu’elle commençait voir s’élever. Entre ses idéaux et sa passion. C’est ce qui l’avait forcée à venir à visage masqué d’ailleurs. Même en ces lieux si familiers.

C’est ce qui avait failli lui coûter le refus d’entrer de Nicolas. Le Rouquin l’avait détaillé, sourcil interrogateur relevé. Si elle ne lui avait pas sourit comme elle savait le faire, si elle ne lui avait pas murmuré :

Mieux vaut une chandelle vacillante et pâle que de maudire l’obscurité sans agir pour la Liberté…

La grille du palais dépassée. Quelques pas presque malhabiles de nouveau né dans la première cour. L’escalier qui mène à l’aile « offerte » par la Comtesse Ekarlate. Celle qu’on ne voit jamais. Quoique… Lorenz s’arrête.

Le regard s’élève, attiré par les gargouilles. Combien en ont-elles vu passer ? Qui sera là, au foyer ou dans une des salles investies pour l’occasion ? Qui parmi les ‘anciens’ ? Cal… Ilm… Les retrouvailles sont attendues et redoutées aussi. Forcément. Le quatrième Insurgé sera-t-il là lui aussi ? Cela fait si longtemps qu’elle n’a pas de nouvelles. Depuis son mariage. Et cela lui semble une éternité. Presque. Et Mara ? Et le Cap’tain ? Et llian ? Aura-t-il des histoires de sable chaud et de vents brûlants à conter… ? La Balafre aura-t-elle rejoint le Ch’tiot aussi ? Lorenz n’a fait que la croiser trop vite au début de l’année. Qui d’autre encore… ? Lorenz soupire profondément en priant presque. Si seulement… la Lune et le Livide… Mais il ne faut pas y compter. Juste finir par un sourire aux étoiles filantes : Tythia et Garnulf. Et entamer la montée des marches, la main effleurant les murs pour dire son retour. IL saura bien les avertir. A sa manière.

Elle, elle sait où elle va aller en premier. Le Palazzo la guide. Comme pour la première fois où elle y est entrée. C’était il y a un an. Cela lui semble une vie entière.

Et tout est encore à inventer.

_________________
---fromFRDante du Ciel Azur
Le regard plissé... Les cernes les devorants... Dans l'ombre il observe et
suit discretement. Une bonne odeur, attirante, douce, ou peut etre que... Est
ce une illusion ? Sous ses yeux elle avance, silence... Mouvements hésitant,
ça s'arrete puis ça repart. Gant de velour sur manche de metal. Sa reve
devant cette façade... Lui ne reve que devant des jupons. On s'arrete ? Ah
non... On entre... Suivre ses pas a pas de loup. Je la compare a du gibier
qu'on traque ? Non... C'est seulement un vieux jeu... Rester le plus
longtemps dans l'ombre sans se faire attraper ! Un regard derriere lui avant
de continuer plus loin... Ou est sa soeur ? Si elle suit pas... Qu'elle se
debrouille ! Dante a son tour s'y glisse... On suit, on suit !


*tadam tadam tadam.... Viendra t elle me chercher ici ? Non, jamais... Quelle
idée de venir me chercher ici ! Atchouuum....*
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---fromFRElvira du Ciel Azur
Les pavés claques dans les interstices de la Cour, il y en a qui semble avoir des chausses vaguement perfectionnées pour produire u tel bruit. La jeune fille a envie d’être vu, d’être aperçu, peu de ses regards sont jetés à de simples badaux. Non, son tort ou sa qualité, c’est à voir, est de viser plus haut encore. Mais, à se distraite de la sorte elle a finit par perdre son frère, la jeune Azur s’était pourtant promis de faire attention cette fois-ci. Au diable tiens les bonnes résolutions jamais tenues. On peut dire qu’elle manque encore d’expérience par ici, elle a beau y avoir grandit au moins en partie, ce fut probable que pour cette raison elle adhère facilement aux projets de son aîné. L’innocence de l’enfant la reprend, un regard qui parcourt toutes les ruelles environnantes tandis qu’elle avance, un soupçon d’angoisse somptueusement mélangé à la colère, il ne l’attend jamais après tout. En réponse à réaction une tignasse blanche apparaît au loin, lui sans aucuns doutes ou presque, ça ne court pas les rues des couleurs de ce genre. Excepté celles du quartier de leur famille, et encore…
Va-t-elle lui courir après ça va vite se décider, enfin après tout, personne n’a l’œil perdu pas là alors à quoi bon le perdre à nouveau dans des lieux qu’elle ne connaît pas suffisamment pour s’y aventurer.

« Dannnte ! Dannnte ! Attends-moi ! »

La jeune fille tente de garder le rythme histoire de ne pas le perdre de vue...

« Pfff… il pourrait faire un peu attention. »

Elle ronchonne, esquisse une moue boudeuse, caractère exigeant, sale humeur surtout.
_________________
~* Fille de Balmung et d'Adigalia *~
~* Baronne de Belbosac, Duchesse de Bruygnac, Reyne de la Demeure d'Hebus *~
Nom Ig: Elvira*
---fromFRThorolf
Le Palazzo bouge, le Palazo se remue, s'éveille.
Silence de semaines rompu.
Et oui, on ne peut pas mentir, le pirate n'était pas prêt, ne se sentait pas prêt, mais chaque pas qu'il faisait dans le monde, chaque fois que ses pieds nus effleuraient ou prenaient ancre sur le pavé, chaque fois il était plus prêt de Palais, chaque fois son chemin le conduisait au même endroit.
Chaque pensées qui traversait sont front sous son bandage se développait en une pensée vers le Palazzo, vers Libertad et ses matelots.
Chaque image que son unique oeil apercevait, lui rappelait un détail aperçut dans une de ses visites au Palais di Ekarlate.

Alors oui, malgré qu'il ne se montre pas, il remarquait les changements, le silence rompu et agité.
Et une angoisse l'étreint.
Il à peur, peur de la Liberté si souvent vécue.
Car Libre, il l'a toujours été. Toujours, même sous le commandement d'autres pirates, surtout en étant lui le capitaine du navire.
Ou en tout cas... Libre, c'est ce qu'il à toujours cru être.
Mais en y réfléchissant, est-ce Liberté que de ne pas pouvoir agir a notre guise, de peur de mourir ou de tuer ceux qu'on aime?
La Liberté serait donc l'absence de peur? Et pour l'absence de peur, n'est-t-il pas nécessaire de vivre dans l'absence d'amour?
Comment alors l'image de 'Libertad' peut se rapporter à un Palais ou vit une famille?

'La Liberté enchaine', lui avait dit un jour Sélène. Sélène? Qui était-ce? Une Libertadienne qu'il ne connaissait pas, et en qui, pourtant, il pensait souvent. Très souvent.
La Liberté enchaine... Cette phrase lui avait d'abord paru dénudée de sens, et pourtant, maintenant, il semblait comprendre.
Et il ne voulait pas être enchainé!

Mais alors, qu'était-ce la Liberté?
Quel était le sens de ce mot qu'on emploie souvent a la légère, et qui semble tellement lourd aux yeux du Pirate?
Il devait le savoir.
Il voulait le savoir.
Le sentir.
Le ressentir.
Le vivre.
Il voulait la vivre.
La Liberté!
Quelle qu'elle soit, comme elle soit, il l'Aimait, sans la connaitre. Il avait l'impression de ne pas la connaitre, alors qu'avant il s'en croyait le maître, mais il l'aimait.
Comme nouveau né il voulait apprendre cette sensation qu'il voulait déjà sentir de nouveau bien qu'il ne l'eut jamais sentie.
La Libertée ne pouvait pas décevoir!
Mais elle semblait si... lointaine, inaccessible, comme cette lune borgne.

Avez-vous déjà prit le temps de regarder la lune? Elle est borgne, comme Thorolf. Son oeil gauche est recouvert d'un linge. Regardez, vous verrez.
Elle est borgne, et inaccessible, et lointaine, et tellement belle.
Comme la Liberté qui enchaine.
Borgne car il ne faut regarder qu'une facette, d'un seul oeil. Sinon... sinon on risque de ne pas aimer cette Liberté.
Mais Thorolf est borgne, Thorolf aime la Liberté.
Thorolf veut la connaitre, la sentir.
La curiosité envers ce sentiment qui lui semble inaccessible.
Peut-être que finalement, elle est possible, Libertad!

Pas élancés, sueur au front, sourire, rire dément.
La Liberté enchaine, rends fou, la Liberté est tellement plaisante.
Et lui tellement pressé de l'atteindre!
Il frêne sa course.
Il est là, là!
Devant le Palazzo, de nouveau, mais cette fois pour de bon.
Il a tourné la question dans tous les sens.
Il se sent prêt, a tout, a ce que le Palais peut donner, et Libertad, a l'accueillir dans son torse, dans son coeur, qu'elle prenne possession de lui, qu'elle l'envoute, et même... même qu'elle l'enchaine!

Les grilles devant lui, à un demi-pas.
Une inspiration profonde, souriant, regardant le ciel et sa lune de son oeil fermé.
Et dans l'expiration, le pas se fait, son pied frôle la sol de la Cour, avant de s'y poser fermement.
Ce pas, il l'avait déjà fait.
Mais pas le même.
Ce pas était la porte ouverte à une nouvelle vie.
A oser vouloir être Libre.
Ce pas était une décision prise.
Et ses membres ses relâchèrent, heureux d'enfin être là, pour de bon.
Et son pied droit se posa a son tour sur la cour du Palazzo, ancré au sol, il prit racine un instant.
Un rayon de force surgit de la terre notre mère, le traversa tandis qu'il étirait le bras vers le ciel, du talon des pieds jusqu'à l'extrémité du plus long doigt de la main, et traversa la lune ensuite.
Et fournit de cette énergie, de cette force, Thorolf avança ferme, décidé, jusqu'à la porte.
Et cette fois, il ne toqua pas. Cette fois, il se sentait chez lui, cette fois il était fier, le dos était droit, ces yeux brillaient.
Cette fois, il cria.


Matelooooooots! Toutes voiles devant!
Que souffle le vent!
Que Libetard m'acceuille
Puisque le Palazzo a fini son deuil!

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Piraton Libertadien
---fromFRGardes du Palazzo
Et ils s'activaient. Tous. Le Palazzo qui avait été tranquille pendant des mois, le voilà à nouveau ruche en activité. La Sélène était revenue, fallait assurer sinon elle allait exploser contre eux et risquait de les virer. Conscients que tout avait changé. Paraît que la Comtesse est là, quelque part, l'ont jamais vue elle. Mais toujours Libertad en place. Bah tant que la solde tombait, et que le gamin rouquin qui filait les ordres et bavait leurs bavures à Libertad gueulait pas trop, et que la vinasse coulait, le reste ils s'en fichaient.

La brunette aux yeux bleus leur avait demandé un canasson pour un nouveau Libertadien. Un bon pour une longue chevauchée. Puis après, les avait rappelés, fallait un autre canasson tout aussi bon, pour une femme. Et ils s'activaient. Il leur fallait trouver cela rapidement, payant en écus sonnants et trébuchants, sans se faire avoir, chose assez rare à la Cour.

Et ils revenaient. Allèrent à l'étable où ils avaient mis la pouliche de la brunette et l'avait soignée. Ils avaient trouvé ce qu'elle cherchait, serait contente et eux soulagés. Ils allaient prendre leur tour de garde, pensant se boire quelques lampées de vin et jouer aux cartes avec les autres dans leur pièce collective. Mais voilà qu'un huluberlu aux pieds nus hurlait à la Lune qu'il voulait monter à bord.

Ni une ni deux armes à la main, les voilà devant le marin.



Holà toi ! qu'est-ce donc qu'tout c'charivari !

Ouais..l' Seine est basse ferme la gueule d'ta mouette !

'tin les gars, il veut entrer, on fait quoi ?

Moment de flottement. Regards interrogateurs de l'un à l'autre. Regard réprobateur sur le marin. Prendre une décision, savent pas vraiment faire eux.

Ouais mais t'as vu c'te tête d'bellâtre..déjà vu trâiné dans l'coin..

Ouais mais t'as vu tout l'monde qui passe en c'moment, pas envie d'me faire beugner, il entre les autres s'démerdent

Ouais, qu'il entre et qu'on s'retrouve avec les aut' à piccoler !

Derniers regards. Hochement de tête approbateur.

C'bon l'marin d'eau douce..Tu peux entrer..y'a un salon qu'attend pour ça .

Ils le laissèrent entrer. Et rejoignèrent en riant leurs compagnons de piccole et de jeux.
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Giles le Boiteux et Moriset l'Esperon
Gardes du Palazzo.
Selene2rr
La porte s'ouvre, elle sort du Palazzo sourire aux lèvres d'avoir retrouvé la fraîcheur des murs et la chaleur de ses amis, presque frères...Elle ne regrette pas le fait d'être revenue, de connaître enfin le gamin détenant les clefs..Elle se ressent vivre pour La cause...Elle sort accompagnée de Bireli et de Zahra une nouvelle recrue qu'elle apprécie, discrète et battante..

Ils venaient de passer quelques jours à parler longuement, à se connaître et se reconnaître tous...à avoir répondu à l'appel de Mange...à l'avoir écouté longuement...à avoir décidé..maintenant, était l'heure du départ...

Elle se détourne du chemin gravilloneux menant à la grille restée ouverte, contourne le coin de la demeure et arrive enfin à l'écurie..Elle avise les deux chevaux achetés pour ses compagnons, en fait le tour, flatte leur flanc et se tourne tout sourire vers Bireli et Zahra leur tendant la bride du cheval qui leur revenait..

Elle se dirige vers sa pouliche, vérifie les fers, lui passe tendrement la main sur ses naseaux..apprécie de sentir le souffle chaud lui caresser la paume...la détache et monte en selle, s'arrête au niveau de ses nouveaux compagnons de route..


En route pour le Dauphiné...Bireli j'te laisse l'honneur de mener notre groupe tu détiens la carte...

Elle lui lance un sourire amusé sachant pertinemment qu'il allait ronchonner..déjà qu'il savait qu'il devait moins boire mais alors là...Elle hoche la tête avec clin d'oeil lançé à Zahra..pas besoin de mots pour la Dame en rouge....

Sélène fait avancer sa monture dans la cour du Palazzo...Les attends près de la grille..regardant au bout de la ruelle...son regard perdu par ses pensées...son voyage vers le passé commence à la Cour et finira à Valence...fut un temps, il y a longtemps, le chemin inverse fut celui de son avenir...Petit sourire triste...le voyage ne fait que commencer...

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