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[RP] Le Palazzo

Bireli
Sortie nocturne à trois… choper des bidets… partir ensemble…tailler la route… se séparer puis s’retrouver… pas compliqué… une ville en ligne de mire...

Plus d’une semaine… se dévoiler… sortir ses tripes et c’qu’il a dans l’âme… enchaîner les mots et balancer son baratin… se marre… dire qu’ils l’ont testé… sans rire… se renfrogne… m’enfin, faut c’qui faut… heureusm’ent qu’y avait à boire dans c’trou… ça aurait bien été malheureux si y’avait eu qu’des pommes à grailler et rien à tiser… pensée sournoise et amusée au mioche…

A part picoler… ben… des rencontres… intéressantes pour la plupart… d’autres moins…des impressions, des valeurs et des convictions partagées… n’en attendait pas moins… comme quoi ça vaut l’coup d’se bouger l’cul parfois et d’faire un minimum confiance à ceux qui l’méritent… pour le reste… des jours passés à tailler la bavette… ça s’prend… à jouer avec un bout d’bois et une lame… ça s’prend aussi…

Attrape les rênes et grimpe sur l’canasson… aux aguets… la Cour pourrit de psychopates à la ramasse et d’déglingos en tout genre… faudrait pas que, pas encore partis, ils se fassent tanner par un branq’ qui déboul’rait d’on sait où pour faire je sais quoi…

Sélène lui balance une phrase au passage… grimace instinctive… vérifier au cas où… main sur sa gourde, la pèse… pleine… mine apaisée… ça s’perdra en ch’min ou non… on verra… la regarde sourire et secoue sa tête, désapprobateur… lève les yeux en s’marrant…


Honneur… honneur, tu parles d’une conn’rie ouais… conduire deux donzelles sur les routes… on peut trouver aut’ chose pour s’faire plaisir…

Regards lancés à Zahra et Sélène… quoique…

Coups d’talons… en route la bestiole… rejoint la grille… zyeutant à droite et à gauche… mais surtout à gauche… au cas où… avance dans la ruelle… départ de la Cour… r’viendra pointer son bec plus tard… p’t’être…

Commence à gigoter sur sa selle... boire, ça fait pisser... arrête le bidet... descend... court dans un coin vider sa vessie... soulagement... r'monte sur l'canasson... vrai départ...

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---fromFRZahra
Enfin. Lumière extérieure. Elle reste... un peu. Elle respire. Elle se gorge... les poumons d’oxygène. Celui-ci semble... bien libre.
Cette brise... de Liberté. Reprise. Elle se reprend. Elle se sent bien mieux... en extérieur. Elle suit... le rythme. Elle les suit. Ici.
Direction... l’écurie. Intriguée. Une intention. Elle découvre... une monture. Touchée. Elle prend... les rênes... que Sélène tend.

Sincère. Elle lui offre... son sourire. Elle se reporte... sur l’équidé. Précieux. Elle l’effleure... des doigts. En prendre soin. Honnête.
Evidence. Elle ne dit rien. Juste des sentiments. Emotion... qui s’écoule... se bouscule. Remerciement. En temps et en heure. Dette.
Elle se sent... prête. Prête à... être des leurs. Prête à... partager sa vie. Libertad. Prête à... se défendre. Elle avise... sa main. Lame.

Elle met... le pied à l’étrier. A l’aise. Habituée. Elle a... l’habitude. Elle n’a... pas peur. Elle s’affaire... à la tâche. Elle se prépare. Hâte.
Etrier. Elle les règle. Rênes. Elle resserre... les doigts. Elle les écoute. Connerie de Bireli. Sourire intérieur. Peu soucieux. Fidèle. Entier.
Sacré caractère. Sacrée manière. Mais... elle s’habitue. La Zahra. Elle s’adapte. Elle sait... le faire. Elle apprécie... ce genre. Plein de vie.

En route. Le Bireli... est le guide. Elle veille. Un œil... sur Sélène. Jeune femme. Elle semble... se perdre. Des pensées. Elle l’observe.
Presque. Indiscrète. Elle se livre... indirectement. Retour de ses démons ? Peut-être. Elle se questionne. Intriguée. Femme. Sensible.
En même temps. Forte. Ouverte. Elle se secoue.
En route. Sélène. Elle lui montre... le chemin. Elle suit Bireli. Et elle. Elle suit Sélène.


Suite
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---fromFRThorolf
Le Palazzo lui ouvre.
Mais pas le Rouquin. Pourquoi?
Trois gardes... surement bons défenseurs, mais de ce qui va de la cervelle... ou plutôt du savoir faire... vraiment, non, les clefs du Palazzo on changé.
Ou est le Rouquin?
Enfin... question à poser, et il manquera pas de la poser.
La porte lui est ouverte, il ne se gène pas à entrer.
Couloirs à droite ou à gauche.
Il connait le chemin, la curiosité de l'aile Ekarlate ne se fait même pas ressentir.
Il faudra ou s'habituer à ne pas savoir.
Ou chercher à savoir.
La deuxième option lui paraissant plus intrigante et amusante, un jour il élaborera son plan.
Déjà le Palazzo garde tant de secrets, connaitre ceux de Libertad, on avisera ensuite pour le reste.
Connaitre d'abord la Liberté.

Et le Palazzo l'envoute, de ses mains de soie.
Il se sent Palazzo autant que Libertad.
Sa main frôle les parois.
La porte s'ouvre devant lui.
Le feu, la fenêtre.
S'assied...
Et la suite venue, il s'en va, quelque part, avec quelqu'un, au Palazzo des mils secrets, découvrir une autre vérité.

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Piraton Libertadien
---fromFRLe Rouquin
Lui, il soignait les roses de Diamante. Noires presque à force d'être sombres et veillait dans l'ombre, discrètement, à la bonne marche du Palazzo. Tant qu'ELLE luttait dans ses cauchemars, il s'assurerait scrupuleusement de l'ordre des choses et des gens, houspillant les gardes et s'avisant qu'ils gagnent le salaire qu'il leur versait.

Quand aux libertadiens, il ne les croisait qu'à la faveur d'un passage dans le hall ou à la demande de l'un d'eux mais il était vigilant à leur sujet et ne manquait de s'enquérir des nouvelles.

Pour les noter.


Scritch Scritch
Sélène était réapparu, d'autres étaient venus.
Puis repartis.

Là il posa sa plume et se mordit la lèvre inférieure. Caché derrière un fenestron il avait longuement observé celle qui, nouvelle, s'apprêtait à chevaucher sous couvert des couleurs libertadiennes et son jeune cœur avait pompé un sang d'oxygène et d'exaltation mêlés. Un trouble envahissant qu'il ne su nommer le laissa alanguit, une tache d'encre s'élargissant.
Il n'avait vu, de sa vie vu, pareille jeune dame. Pourtant il en avait vu des dames, au Liquoré.

Le petit Mange s'en sortait bien mais si le contraire s'était produit Nicolas aurait prit les mesures adéquates. La Comtesse avait un accord avec Marlowe's à propos de l'aile qu'ils occupaient et le jeune Mange s'en trouvait héritier, et si il permettait que l'un d'entre eux en viole un des termes, il se trouverait de fait annulé. Ce n'était l'intérêt de personne mais Nicolas prenait son rôle très au sérieux. Les écus versés par Libertad permettaient de ne pas toucher à la fortune de la Comtesse dont il n'avait que faire et eux étaient bien aises de disposer d'une place stratégique et bien gardée.

Enfin, quand ces foutus gardes ne jouaient pas aux dés à couvert d'un bosquet…

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---fromFRnimroden
[Le toit du Palazzo]

Un moment tenté par les Berges, y ayant croisé une belle demoiselle, le pitre de son histoire avait perdu le fil et la trame, un moment égarée, erreur un peu trop humaine qui de dépit l'avait fait se replier vers un coin plus... particulier. Une prière aux trois Parques ainsi qu'à Kazaam n'avait pas non plus aboutie. Tant pis pour la jeune dame, ou lui, à voir. Retour sur les toits, donc. Trop de mouvement en bas, hou, beaucoup trop.

Les belles ardoises finement taillées et couleur de jaie ayant le privilège de servir de toit au tombeau momentané de rimes enchanteresses, ont également l'insigne délicatesse d'attirer le soleil, emmagasinant au fil de ces journées d'été une chaleur sur laquelle il était bon de s'allonger pendant la nuit. Nonobstant quelques clous mal plantés, crime impardonnable, la terrasse nocturne offrait un agréable support à la douce envolée du pitre. L'marchand d'sable va passer... Discrètement fauché dans l'antre de l'immortel Gris, il avait ramené pour lui tenir compagnie, plutôt qu'une fille, un truc étrange qu'Il appelait chicha dont le sein ballotait au bruit de l'eau. Un second détour nocturne et silencieux lui avait permi de récupérer quelques morceaux de charbon non consummés, croisant l'ombre de Sélène, lui envoyant mille baisers. Elle ressortira par la porte...

Assis en tailleur, ayant posé au creux de ses jambes l'étrange objet, le clown le regard brillant s'évertuait à le faire marcher, jetant de-ci de-là un regard dans ses souvenirs et en contrebas.

Voyant Pierrot distrait, Arlequin se prépare et sert, service claquant, parfaitement ajusté, dans l'angle. Jeu set et match, Pierrot le réclame faux, mais le juge Ouest-allemand a le ventre gonflé d'air, allez savoir pourquoi, et ne veut rien entendre. La victoire à l'Arlequin, tandis que Pierrot l'air courroucé suit la descente rapide de l'arbitre en direction des pavés vingt mètres plus bas. La partie sera au rire, Ô joie ineffable.

Quittant cet univers brumeux pour revenir à des choses plus... matérielles, le clown, souriant, riant tout seul, finit de préparer son ustensile, un brandon encore rouge parachevant le travail. Le charbon s'enflamme. Une bouffée, deux, puis une toux âcre l'envoie recracher quelques morceaux de bois. Système à revoir. En dessous, les gardes faisant le pied de grue ont décidément l'air d'avoir du mal à faire leur boulot, pauvres d'eux. Réflexe d'un temps ancien, et esquissant un porte-voix de ses mains, Arlequin hésite un temps à leur crier tout le bien qu'il en pense: "mais sortez-vous les doigts!".. Les mots s'arrêtent, choix est fait de la tranquilité. Souvenirs souvenirs... " Mais mon gén... -Les excuses c'est comme les trous du c**, tout le monde en a!"

Nouvelle bouffée, longue et savoureuse, savourée, profitant de l'instant le pitre allonge ses jambes et s'installe, dos contre les ardoises, allant chercher encore un peu son souffle. Une mèche brune, attentive et curieuse, se ballade le long de sa joue, remontant vers la bouche à la recherche de cette fumée étrange. Une expiration, fine, légère et continue, l'invite pour une valse au clair de Lune. Trois pas, la garce s'écarte et s'éloigne, retombe, caressant, affectueuse, la joue bien-aimée. Tournent les yeux, tournent les cieux, ceux-ci se ferment, ne reste que le bruit, la nuit, doux murmure.

Ramdam en dessous, un cheval piaffe et s'impatiente, mais chanceux ou gentil, car la seule bestiole qu'en cet instant le pitre est d'humeur à supporter. Ou peut-être un chat. C'est bien un chat... Léger coup d'épaule, pas trop fort, pas trop vite, le pitre se dégage de l'emprise du tabac, roule sur son flanc pour s'arrêter contre une gargouille, et étend son bras dessus pour se stabiliser, sa tête intriguée et toujours souriante apparaissant dans l'angle.
En dessous la cour du Palais, trois chevaux, et un petit nouveau. Bientôt rejoint... tiens! Un rire silencieux s'égrene, reconnaissant le visage qui vient de frôler l'animal et l'enfourchant. Un murmure se détache


Bonjour, mademoiselle, enchanté et ravi de te revoir, je suis passé, absent, repasserai, une autre fois.
Amuse toi bien

Lové au coeur de sa brume plus ou moins narcoleptique, le pitre contemple la scène, puis roule en sens inverse, rejoignant son outil de songe. Intéressant objet, pour une expérience plaisante. Pierrot réticent mais attentif, le note dans un coin de mémoire, assistant bras croisé tandis qu'Arlequin désoeuvré et épanoui cherche en vain une farce dans son sac à malice. Faudra inventer, mais pas tout de suite, encore un peu, s'arrêter... paresse délicieuse, le pitre s'enroule dans son manteau, les yeux clos. Distraitement, il sifflote un air de ballade, qui sait qui il peut atteindre, qui pourra l'entendre. Les instants s'éloignent ou se rallongent, ne se comptent pas, le temps va.

Pas de logique, révoquée pour l'instant. Arlequin bouge et se lève, récupère le narguilé. Un pas l'envoie sur la gargouille, il bascule, se raccroche des mains, dépose la pointe de ses pieds sur la margelle de sa fenêtre. Derrière, sa chambre, pas le temps de fignoler. La chicha rattrapée est déposée au pied des carreaux ouverts au vent, tandis que sans plus un regard le pitre remonte vers ses toits, se détachant un instant sur la nuit clair, puis rejoignant ses cheminées, disparaissant ailleurs.

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Ancien Général, Capitaine mercenaire


Mort, presque.
---fromFRThorolf
[Dans le Palazzo]

Une heure, deux heures, moins ou plus.
Peu'mporte. Le but c'est qu'il en a passé du temps au Palais, plus de d'habitude, certain.
Et que des choses se sont dites.
Et que de choses!!
Le pirate parcours les couloirs du Palazzo donc, essayant de retrouver son chemin, se perdant d'ici et se perdant de là.
Il faut dire que le Noyeau est bien caché, et que c'est là que l'a emmené Lo' après rencontre hasardeuse...Sans vraiment de hasards, puisque tous deux étaient au Palazzo. A la recherche de quelqu'un. Sans même s'en douter.

Bon donc, droite, gauche, gauche, droite. Toujours de son pas lent, calme, observant tout de son seul oeil.
Pas pressé le pirate.
Bon, finalement il arriva dans la halle ou il avait rencontré la marine, ou il avait aussi atterrit la première fois.
De là, il connaissait le chemin.
Et arriva devant la porte d'entrée.
Ouvrit la porte avec une inspiration énorme et fit un pas vers le cour du Palazzo.


[Dans la Cour]

Il y avait les Gardes, mais cette fois, il ne leur demanda rien. Il leur fit un bref salut, un énorme sourire aux lèvres.
Le Palazzo était devenu son foyer aussi.
Il était Libertad.
Il se sentait Libertad.
Plus de marin d'eau douces, les gardes ne pourraient plus le regarder de travers, même plus se demander s'il pouvait entrer.

Pourtant Thorolf était toujours le même pirate borgne, pieds nus, chemise au gout salé, braies veilles couleur cuir jusqu'à sous les genoux, cheveu longs plaqués aux omoplates et essayant à tout prix de dépasser la limite du bandeaux au front, qui sortait du Palazzo.
Mais l'expression semblait toute autre.
Un regard plus souriant, plus confiant, plus soulagé.
Comme si, après des nombreuses tempêtes, il était enfin arrivé à bon port...

Il traversa donc la Cour.
Il traversa donc la Grille.
Toujours avec cette air d'homme accomplit.
Et dans la première ruelle, il entra, il disparut au coin d'une rue, s'en alla.
Pour revenir.
Ah ça, oui!

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Piraton Libertadien
---fromFRLe Rouquin
Hermès ! HERMES ! maudit volatile !

La prière succède à la colère, un ton doucereux, non empreint de menace ; habilement dissimulé dans quelques inflexions pourtant reconnaissables, même pour un volatile à l’intelligence sensément réduite.

Hermès !
Petit .. Petit ..
Viens l’oiseau, Nicolas à quelques graines pour toi.
Viens plus près,
petit .. petit ..


Mais l’oiseau de Mara se fiche copieusement des graines et caquette bruyamment, perché sur le front pensif d’une gargouille.

Le Rouquin se lasse le premier, vaincu d’avance.
Hermès est aussi têtu que sa maîtresse.
Et lance quelques appels retentissants aux servantes afin qu’elles se pressent d’aller préparer la chambre de Mara et Lithian. Elle a bien dit ceci. Il vérifie. Les choses auront donc avancé entre eux se félicite t’il.


Et aux cuisines, sont elles prévenues au moins ?
Mara aime la tourte aux pigeons

termine t’il très haut pour qu’Hermès entende.
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{chloe_la_douce}
Elle a progressé dans le noir des galeries des maligneux, dans la direction indiquée par la femme.
Plusieurs fois, elle est tombée sur le sol inégal.
Ses genoux et ses paumes en gardent traces sanglante.

Finalement, elle a aperçu une vague lueur au devant.
Les ténèbres se sont faites moins épaisses, moins protectrices aussi.

La pente du sol l'a encore fait trébucher, lui indiquant qu'elle remontait vers la surface.
Finalement, elle est arrivée devant l'issue.
Une grille rouillée, branlante, au fond d'une cour sordide.
Elle l'a poussée dans un bruit de protestation grinçant.
La voilà à nouveau dans la rue.
Le quartier semble calme, apparence trompeuse de sécurité.

Devant elle, une grande bâtisse se dresse.
La femme a parlé d'un Palazzo. C'est sans doute ça.
La grille est haute et résolument close.

Dans le soleil froid du petit matin, elle hésite en essayant de deviner ce qui se cache derrière la grille.

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---fromFRMinérale
Tssssss
Regaaaaaaarde ma toute belle.
Regaaaaaaarde tout en bas, la curieuse.

L’oiseau nous griffe le front,
L’oiseau mériterait que nous lui tordions ses petites pattes.
Oui ! Entre nos dents de pierre
Nous aimerions le broyer.

Que crois tu que la curieuse va faire ?
Crois tu qu’elle osera passer les grilles ?
La grande porte va l’avaler toute crue,
Cela est sur. Oui.

L’oiseau sent très mauvais, l’oiseau nous hait !
Pauvre de nous sous le joug du stupide oiseau,
Fais lui peur ma toute belle !
BOUH BOUH BOUUUUUUUUUH !!!

Mais sa gorge est tarie pour l’éternité et personne n’entend son cri de rage offusquée.

Et cette curieuse alors ?
Risquera ? Risquera pas ?
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Pierre de plusieurs siècles, elle veillait, veille et veillera encore.
Indécrochable elle restera quand tous vous partirez.
{chloe_la_douce}
Une pie, gouailleuse et moqueuse semble être la seule chose vivante de ce lieu.
Perchée sur une improbable gargouille elle ricane et se gausse.
La cour reste vide et la grille fermée.
Chloé est fatiguée, écorchée.
L'endroit parait désert, peut être abandonné.
Agacée, elle se saisit une pierre et la balance à l'oiseau bicolore.
Qu'il aille se moquer de quelqu'un d'autre, elle en a soupé des quolibets.

Battements d'ailes et cris de protestation.
Maintenant le silence est maitre.
Sans trop savoir pourquoi, elle tire la langue au grotesque empierré.
Peut être pour se donner du courage, peut être par défi.

Hésitante, elle pose sa main sur la grille et la pousse.




- Il y a quelqu'un ?

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---fromFRMiles
Pourquoi les invités que le Palazzo attendait trop longtemps firent-ils des débouchés triomphants, quand les voleurs de sieste eurent des pudeurs de cloître au seuil de leur grille ?

Une longue semaine écoulée. L'homme aux croyances inachevées, à sang-froid flânait, dont le comportement calme, flegmatique reflètait le personnage. En marchant, il affligeait encore dans ses mémoires, la foi de l'évêque. La Cathédrâle de Nîmes fut-elle enveloppée dans un silence altier que l'âme minuficente du vidâme s'était tout simplement imposée dans son ântre. Un esclave de Dieu. Et lui, il était inéluctablement considéré comme un hérétique. Attaquer un enfant de Dieu, Oh miséricorde. L'acte en lui-même lui déchira un léger sourire bien heureux. Mais il ecrasa cette fierté difficile à contenir dont l'intérêt n'éveillerait que Dieu lui-même, et encore. l'humain ne dépendra bientôt plus du Très Haut.

L'automate persista dans sa lancée incessante. Deux jours et trois soirs qu'il rôdait ici-même, après avoir déposé une missive agréable aux mystificatrices. Le jour, jeunes femmes élégantes et discrètes, se consacrent à l'éducation des jeunes filles de la bonne bourgeoisie. La nuit, .... ce sont les anges noctures de la Cour.

Miles abdiquait le ciel, et savait en l'occurence qu'il mourrait de desespoir. La brume blanche approchait les grilles, peu distinctes, et c'est une figure féminine qu'il vit, là, devant lui. Finement découpée par un ovale pur et lumineux, taille sveltes qu'un souffle terrestre briserait, il resta dissimulé derrière la brume et n'en sortit qu'après avoir entendu sa ravissante petite voix fébrile. Son arme, encore cuivrée par le sang seché de Kad, rayonnait, chantonnait aux sons mélodieux de la voix douceureuse. Elle bougeait même. Mais il la retint. Il ne souhaitait voir le sang couler une nouvelle fois. C'était dans les Cathédrales qu'il devait commettre ces actes irréparables. De percer l'obscurité blanchie par la brumaille, l'interrogation lui vint de manière nette :devait-il se considérer en cet instant, tel un pourceau dont l'envie serait de la plonger dans la fange de la terre ? Une toute pe-ti-te flanelle. Alors qu'il avançait, ses mains se joignirent, et intimé par la prière, il chuchotta :

"Combien de jeunes filles, peut-être, auraient besoin de perdre leur innocence pour conserver leur sagesse... Que ces pauvres manantes protègent leur vie, que la vierge les guide."

Devant les grilles, ses mains enveloppèrent les barreaux de la grille.


Non, petite, ils ne sont pas là. Liberté les appelle sans relâche.
Ils ... tuent le temps qu'ils leur restent...


Le front entre les barres de fer, les empoignant de deux mains sataniques, son regard aux egards, il se demanda quand pourrait-il enfin rencontrer l'ange nocturne ? Quand l'invitera-t-elle en la résidence secondaire. Le moralisateur avait soif d'étudier une nouvelle facette de la société, divisée en deux. Un mur qui renvoyait les rebuts aux faits et actes contraires à la normes, et ensuite, de l'autre côté, la noblesse du coeur et du mensonge.
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{chloe_la_douce}
Elle s'attendait à voir quelqu'un devant elle, et finalement, c'est par derrière qu'un inconnu arrive.
Fichue cour où il faut toujours avoir les yeux partout.
L'inconnu est étrangement pâle et le frisson qu'il provoque le long de son dos n'est pas du au froid.
Prudente et mal à l'aise elle s'écarte de quelques pas et observe.
Elle le devine empli de secrets inavouables probablement.

La première phrase, marmonnée lui échappe hélas.
Par contre, la deuxième est claire, la maison est vide.

Elle soupire et secoue la tête.

- Merci pour ces informations alors.
Ce quartier est complètement mort ma parole...
Tous ici semblent avoir déserté pour d'autres lieux.
On m'avait dit qu'ici je trouverai aide et nourriture.
Encore un faux espoir ... un de plus.


Elle s'adosse un instant aux grilles, cherchant à retrouver l'autre nom qu'on lui avait indiqué. La Succube... Quel drôle de surnom... enfin, peut être que là, elle trouverait une raison de rester ou un moyen de repartir.

- Le quartier pourpre ? C'est par là non ?

De sa main, elle indique la direction approximative.


- Bien... alors ça ne sert à rien de rester plus longtemps.
Qu'ils tuent le temps ou autre chose, je ne cherche pas la mort, juste à rester en vie un jour de plus.


Elle s'incline légèrement et s'écarte des barreaux pour reprendre son errance.

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---fromFRLe Rouquin
Foutus gardes !

Je parierais ma chemise du dimanche qu’ils sont en cuisine à dilapider de pleines cruches en pinçant le derrière des servantes pour faire bonne mesure.

VAURIENS !
Je diminuerai la solde qu’ils nous volent !.


Heureusement qu’il passait par là.
Devant cette ouverture qui donne juste sur la grille, sinon qui aurait vu cette jeune dame s’y appuyant ?
Elle n’est pas seule d’ailleurs. Un homme ? Le Rouquin écarquille les yeux.
Aucun des deux visages qu’il aperçoit, mal à travers les carreaux de verre brouillé, ne lui rappelle quelqu’un.

En tous cas ce ne sont ni Mara, ni Lithian, qui ne devraient plus tarder pourtant, il aurait reconnu entre mille la haute taille de la guerrière et sa crinière indisciplinée, même de là haut, tout comme l’arc de l’archer dépassant ses épaules.

Nicolas descendait justement de la tour où Mara a élu domicile, le feu allumé plus tôt pour repousser le froid des vieilles pierres crépitait joyeusement, attiédissant rapidement la grande pièce aux étroits fenestrons colorés.

C’était des visiteurs, forcément, le Palazzo se trouvait au fond d’un réseau de ruelles, à l’extrême limite du quartier, près de la Seyne et n’était pas un lieu de promenade. Se trouver devant ses grilles impliquait une visite. Quant aux curieux ou aux malveillants, ils se cachaient un peu mieux…

Il s’empressa de finir sa descente pour déboucher dans le hall, achevant sa course en glissant face à la lourde porte, entrouvrit le judas et, essoufflé, lança


QUI VA LA ?

Puis plus doucement, sans toutefois ouvrir la porte, puis-je faire quelque chose pour vous ?
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{chloe_la_douce}
Elle s'est écartée de quelques pas quand une voix se fait entendre.
Elle sursaute et regarde étonnée.
Ca n'est pas vide finalement ?
Les gargouilles ne parlent pas.

Méfiante, elle se rapproche.


- Bonjour...
Je suis Chloé.
J'ai rencontré des gens qui m'ont dit de venir vous trouver.
Un homme avec un arc et une femme armée.
C'était dans les galeries.
Ils m'ont dit que je trouverai assistance et nourriture...

Z'ont du se tromper...
Excusez pour le dérangement...


Pas à pas, elle recule, intimidée par la présence invisible derrière la porte.
Ce lieu est curieux et lourd de mystère, on est jamais trop prudent.

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---fromFRMiles
L'ovale pur eût daignée de lui répondre sur un ton si doux qu'il en fut attendri. Le sourire angéliqueprit place, et il l'imagina frissonnante telle une feuille troublée par le vent.

Puis, elle quittait les lieux, balayée par le palazzo nu.

Enfin, pas totalement nu puisqu'un individu aux allures nobles, qui detonnaient de son timbre plutôt banale, avançait hatîvement, le souffle court.

La petite merveille émit des sons cristallins et c'est la lame pourpre qui s'agitait de plus belle. Il l'avait fait une fois, il pouvait le faire une deuxième fois. N'en déplaise à lui-même, mais son privilège n'était pas de captiver ces courbes ondulantes, mais de se faire inviter par l'educatrice !

Il arracha ses mains des barres de fer. Quant à l'occupant de l'antre, il semblait ... sans somnité. Mais la facade du corps n'est pas toujours le reflets de l'âme.

Miles siffla comme un serpent, la demoiselle abusait de sa propre prudence. Il ne s'en occuperait guère, le temps lui fera l'affaire. Derrière l'intervention verbale de la gosse d'à côté, il entama pour l'hôte :


Etes-vous libre derrière ces barreaux ?

S'attarder en ce lieu ne lui était d'aucune utilité. Sa curiosité humaine fut satisfaite. L'inférence et le raisonnement sur les pensées et actions d'autrui entrèrent à ce point dans la vie humaine et c'est alors qu'aucun homme ne peut jamais rester un moment sans les employer. Il n'avait aucun type, aucunes cordes. Miles ne devait pas l'accabler.

Il pivota lentement vers une ruelle enveloppée de brumes. Il commença à avancer, les pas étant calculés ..

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