{chloe_la_douce}

La discussion s'éternisait et prenait un cours étrange.
A quoi bon ces théories quand en réalité, seuls les actes comptaient.
Elle étouffa un bâillement et reprit la parole.
- Liberté de tuer, de réduire en esclavage ou de faire le mal...
Je pense qu'il en va de la liberté comme de beaucoup d'outils, tout dépend de qui l'utilise.
Il y a un autre élément à prendre en compte également. La liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres.
Pour ça, il y a des limites à ne pas dépasser, ce sont celles de la morale.
L'homme se différencie des bêtes par cette morale.
Je ne parle pas ici de morale religieuse, dictée par les prêtres ou par des maitres à penser. Ca, en soi, c'est déjà à mon sens une atteinte à la liberté de réfléchir.
Je parle de la faculté de chacun de faire la différence entre le "bien", et le "mal".
Encore que ces 2 termes puissent également avoir des milliers de sens différents en fonction des circonstances et des époques.
Est ce bien de faire la guerre ? parfois c'est un mal nécessaire oui.
Est ce bien de prendre une vie ? peut-être ?
Là encore, la notion de liberté se heurte à d'autres idées.
Nous vivons en société, aussi faut il qu'il y est un certain nombre de règles plus ou moins acceptées par tous pour rendre ça possible.
La liberté absolue n'existe pas.
On a la liberté de choisir son destin, dans certaines limites.
Nicolas a choisi d'être la clé ici. Il poursuit sa tâche de son propre chef. Il s'y est fait des amis et des relations et il aime son ouvrage. L'amour ou l'affection sont-ils aussi des freins à la liberté ou au contraire des moteurs ?
Ca n'est pas à moi de juger ses choix.
Vous, vous préférez vivre sans attaches en comptant sur la générosité de votre prochain. Parfait, si ça vous convient.
La liberté va souvent de paire avec la tolérance.
Cette fois, le baillement la prend par surprise, et elle n'a que le temps de masquer sa bouche avec sa main.
- S'cusez moi...
Je crois que je vais vous laisser deviser à présent. Ce genre de discussion peut être sans fin hélas.
Engourdie par la chaleur, elle déplie ses jambes et se relève doucement.
- Sire Nicolas, je vous remercie pour cette halte.
Ici vous êtes la clé oui, et vous pouvez être fier de ce que vous faites. Vous représentez un havre dans la tempête des miracles. Havre pour les corps et pour les esprits. Vous êtes libre oui. Libre de faire ce que vous avez choisi de faire, et d'y mettre tout votre cur. Les barreaux ne sont rien quand on a la liberté du cur.
Se tournant vers l'autre interlocuteur, elle hésita un instant. Elle ne se rappelait plus son nom, l'avait -elle su, et il la mettait curieusement mal à l'aise. Mais elle lui sourit quand même.
- Messire, j'ignore si vous trouverez un jour ce que vous cherchez, la quête d'absolu est souvent semée d'embuches. Un lieu sans contraintes ou sans règles est impossible à trouver, ou alors il est désert d'êtres humains.
Bonne chance dans votre recherche.
S'inclinant devant les 2 hommes, elle se dirigea vers la porte, sourire aux lèvres.
A présent, elle devait trouver un endroit pour dormir un peu et surtout quelque chose lui permettant de ne plus dépendre du bon cur d'inconnus pour survivre.
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A quoi bon ces théories quand en réalité, seuls les actes comptaient.
Elle étouffa un bâillement et reprit la parole.
- Liberté de tuer, de réduire en esclavage ou de faire le mal...
Je pense qu'il en va de la liberté comme de beaucoup d'outils, tout dépend de qui l'utilise.
Il y a un autre élément à prendre en compte également. La liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres.
Pour ça, il y a des limites à ne pas dépasser, ce sont celles de la morale.
L'homme se différencie des bêtes par cette morale.
Je ne parle pas ici de morale religieuse, dictée par les prêtres ou par des maitres à penser. Ca, en soi, c'est déjà à mon sens une atteinte à la liberté de réfléchir.
Je parle de la faculté de chacun de faire la différence entre le "bien", et le "mal".
Encore que ces 2 termes puissent également avoir des milliers de sens différents en fonction des circonstances et des époques.
Est ce bien de faire la guerre ? parfois c'est un mal nécessaire oui.
Est ce bien de prendre une vie ? peut-être ?
Là encore, la notion de liberté se heurte à d'autres idées.
Nous vivons en société, aussi faut il qu'il y est un certain nombre de règles plus ou moins acceptées par tous pour rendre ça possible.
La liberté absolue n'existe pas.
On a la liberté de choisir son destin, dans certaines limites.
Nicolas a choisi d'être la clé ici. Il poursuit sa tâche de son propre chef. Il s'y est fait des amis et des relations et il aime son ouvrage. L'amour ou l'affection sont-ils aussi des freins à la liberté ou au contraire des moteurs ?
Ca n'est pas à moi de juger ses choix.
Vous, vous préférez vivre sans attaches en comptant sur la générosité de votre prochain. Parfait, si ça vous convient.
La liberté va souvent de paire avec la tolérance.
Cette fois, le baillement la prend par surprise, et elle n'a que le temps de masquer sa bouche avec sa main.
- S'cusez moi...
Je crois que je vais vous laisser deviser à présent. Ce genre de discussion peut être sans fin hélas.
Engourdie par la chaleur, elle déplie ses jambes et se relève doucement.
- Sire Nicolas, je vous remercie pour cette halte.
Ici vous êtes la clé oui, et vous pouvez être fier de ce que vous faites. Vous représentez un havre dans la tempête des miracles. Havre pour les corps et pour les esprits. Vous êtes libre oui. Libre de faire ce que vous avez choisi de faire, et d'y mettre tout votre cur. Les barreaux ne sont rien quand on a la liberté du cur.
Se tournant vers l'autre interlocuteur, elle hésita un instant. Elle ne se rappelait plus son nom, l'avait -elle su, et il la mettait curieusement mal à l'aise. Mais elle lui sourit quand même.
- Messire, j'ignore si vous trouverez un jour ce que vous cherchez, la quête d'absolu est souvent semée d'embuches. Un lieu sans contraintes ou sans règles est impossible à trouver, ou alors il est désert d'êtres humains.
Bonne chance dans votre recherche.
S'inclinant devant les 2 hommes, elle se dirigea vers la porte, sourire aux lèvres.
A présent, elle devait trouver un endroit pour dormir un peu et surtout quelque chose lui permettant de ne plus dépendre du bon cur d'inconnus pour survivre.
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