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[RP] Le Palazzo

---fromFRMange-rats
L’entrée de Lithian surprit le jeune homme, qui eut un petit sourire amusé. Peut être un peu méprisant. Décidément… où qu’il aille… les hommes seraient toujours ivres. Et puis les paroles de Mara le blessèrent, et il se crispa.

Ainsi, tu me crois complètement malhonnête ? Je m’attendais, certes, à ce que mon idée ne te plaise pas – te débecte, même – et pour cause ! Ne m’aurait-elle pas fait vomir, moi, il y a de cela quelques lunes ?
Mais à ce point... Tu ne comprends pas, tu…


Il poussa un soupir, s’affala sur son fauteuil. Tourna le chef, fixa les flammes. Elles lui rappelaient une conversation jadis.

… n’as pas changé. Impétueuse. Mais si seulement tu voulais m’écouter vraiment… sans idée faite…

Nouveau soupir, il se retourne, regarde Mara, Lithian, Mara.

Tu l’as dit, tu étais l’une des 9, alors tu es bien placée pour répondre à la question que je vais te poser. Dans sa noble quête de Liberté, qu’a fait Libertad ?
Chasser Danilo ? Eh bien, c’était une bonne chose. Bien. Et ensuite ? Ripailler dans des tavernes. Tu veux que je te dise, s’il y a quelqu’un ici qui soit représentatif de Libertad, le voici.


Blasé, mais pas accusateur, Mange-rats désigna Lithian.

Tu m’affirmes que la Cour existait avant moi, qu’elle existera après moi. Je n’en doute pas. Non, en effet, les bandes continueront de s’affronter, de magouiller, la misère persistera, les sergents continueront à incendier les bâtisses insalubres, apportant leur lot de mort et de désespoir. Belle liberté !
Les hommes ont besoin de chefs, Mara. Autant leur donner un chef qui ne les tyrannise pas. Un chef qui les unisse.


Il soupire, encore. Comme s’il savait que, quoi qu’il dise, il ne serait pas cru. Mais après tout, ce n’était pas elle qu’il allait falloir convaincre… Elle, elle n’en avait pas besoin.

Quand à Marlowe’s… il a choisi sa route. Elle est radicalement différente de la mienne, de celle que je lui connaissais. Une ordure… je ne pense pas. Mais la mauvaise herbe avec laquelle il fraie… pour rien au monde je ne l’imiterais. Ce sont des assassins, Mara, des bandits.
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---fromFRmara.des.acoma
C’est toi le bandit ! Et bientôt tu seras l’assassin car quand tes « sujets » n’accepteront d’obéir tu les feras taire, c’est ainsi qu’ils font tous, tu ne seras pas différent, tu n’agis pas différemment, du moins pour ce que j’en vois ; le long de sa colonne courent des perles de sueur froide et sa voix inflexible se casse par instant sous l’assaut de la douleur mais elle continue, agrippée à Lithian, car tu imposes.

Je peut répondre à ta question. Nous avons empêché Danilo de nuire et c’était déjà beaucoup. Puis nous sommes partis en Alençon. L’un d’entre nous y a d’ailleurs trouvé la mort. C’était Garnulf, une mort misérable je te l’accorde mais qu’importe Nous avions déjà payé un lourd tribu en perdant le Prophète à la Cour. Des neuf il n’en restait déjà plus que six car l’Homme du Nord avait également disparu entre temps, nous n’avons jamais su ce qu’il était advenu de lui…


Blanches sont les jointures de ses doigts et roides ses poignets, son corps exsude une terrible souffrance mais elle n’en a pas fini avec lui et puise aux tréfonds encore quelques forces, c’est maintenant ou jamais.

Nous avons œuvrés, avec d’autres, pour le Duché. Certains plus que d’autres, certains dans la lumière et d’autres dans l’ombre. Sélène et le Livide ont beaucoup fait pour l’Alençon. En ont-ils été remerciés pour autant ? Je ne le crois pas. On ne se souvient que des mauvaises choses n’est-ce pas ?.…
Où étais tu toi à ce moment là ?
L’enfant ne doit juger les actes du père. Il est des choses qui doivent être faites pour permettre à d’autres de naitre et de grandir.


Ses genoux semblent se dérober et c’est un effort de volonté intense qu’elle produit pour rester debout, quoique courbée sur sa souffrance, son visage est d’une pâleur mortelle, son front luisant de fièvre. Mais la guerrière résiste encore…

Puis nous avions chacun affaires à mener. Vvarn, blessé dans un combat que nous avons ramené en Dauphiné Lithian et moi. C’est là qu’elle lui a fait cadeau du cheval, frère de celui du Wulfen. Tendresse fugitive dans le regard qu’elle pose sur l’archer… son compagnon injustement méprisé par ce gamin qui a tout à apprendre mais qui commence de bien mauvaise façon !

Laisses le passé à sa place et les morts en paix.

Je te l’ai dit, je le redit, vas donc quérir dans la rue ta couronne. Les hommes ont besoin d’un chef ? Non, ils ont besoin de pain et de dignité. Et si tu veux leur donner l’un comme l’autre, alors fais qu’ils te choisissent, il se peut qu’ensuite une période prospère commence …


A bout de forces, les yeux clos et le corps ravagé, Mara s’effondre, glissant lentement le long du corps de Lithian, Sous elle, eau et sang se mélangent en une flaque allant s’élargissant…
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Bireli
Cuite à moitié digérée… encore bien scotchée au bide, bouche pâteuse et haleine pimentée… mal de crâne nécessaire pour aperçu d’lend’mains ensoleillés… il tend à s’bouger enfin d’l’herbe moelleuse… suivre les mots sur l’tronc tranquill’ment… dégager sa trogne d’Valence et s’pointer au Palazzo r’trouver l’Mioche-Rey… canasson récupéré au fin fond d’une auberge… en bon état… heureus’ment qu’certains aiment les bêtes pour les entret’nir à sa place… un steak taillé dans la bavette, utilité première du bidet… commerce tanguant en vadrouille, emplettes pour l’voyage à l’arrachée… d’quoi grailler et surtout d’quoi boire pour les nuitées au coin du feu… réchauffage du foie allié à c’lui du corps… on s’active comme on peut… et certain’ment pas seul…

Choper donc Lycia au passage… proposition décente liée d’sous entendus… t’viens avec ou t’restes sans… liberté d’choix, ouais, tu parles… pour lui, tracer r’lève d’une volonté première d’se mettre l’ciboulot et les muscles en pagaille… changer d’comptoir et passer d’une beuv’rie à une autre… champ d’action d’la conn’rie humaine, on trouve toujours d’quoi s’occuper… et d'après les rumeurs, l’Mange avait sur c'coup su déc’ler un répertoire d’investigations potentiell'ment intéressant…

Espoir sain et confiance en un mioche qui, s’il a pas les ch’villes qui gonflent, a bien trop les yeux en face des trous pour s’lancer dans un bazar désorganisé frôlant la tyrannie… Hâte d’voir les médisants, les contretoutjamaispour, les récalcitrants et les obstacles pointer leurs trognes en braillant, vagissant et meuglant la honte ou la colère d’espérer souder misérables, soudards et autres engeances alcooliques dépenaillées…
S’il offre juste d’quoi vivre sans flipper sa race d’sortir dans les ruelles chercher un quignon d’pain… gérer un bordel où l’oppression et la loi d’la grande gueule armée écrasent survie et simple existence… choses à faire si l’Libertadien autonommé chef-Rey conscientise leurs conditions à tous…
Un illustre inconnu balanc’ra au passage un jour… sans liberté, on peut pas vivre plein’ment heureux… mais poids d’une société, d’sa condition, tâches et charges à subir… égorger la contrainte… s’en détacher et respirer enfin… aisé à dire, moins à mettre en pratique…

Route en compagnie d’sa Brune en effet d’citrate bétaïné… ça ch’vauche, ça galope et tout l’tintouin… blablatages, corps à corps, haltes en taverne et légères pauses piccole, pionçage au naturel… s’éveiller chaque matin un sourire au bec, un visage plaqué au sien et s’voir maudire d’un coup la distance à encore avaler… jours s’enchaînant… dédales à parcourir et ponts à franchir…
La Cour, enfin ! Coup d’œil amusé vers Lycia qui suit… ben quoi, il vient avec qui il veut, non… s’repérer à la va vite… ouvrir les esgourdes aux murmures et aux bruits d’foule, zyeutant au hasard la populace entassée, ses semblables… empreinter l’même ch’min qu’la première fois où il a débarqué ici avec Sélène… on l’a conduit… chacun son tour… souv’nirs et pensées silencieuses alors qu’ils s’approchent des grilles d’la bâtisse…

Sauter du ch’val qui a l’air d’plus en pouvoir… lui mettre une claque sur sa croupe… parait qu’ils aiment ça… et avancer vers l’entrée… fermée… taper comme un sourd au heurtoir… r’gard alentour à la r’cherche du Rouquin… pas patient pour un écu… s’met en tête d’passer par d’ssus... ben ouais… grimpe… gaffe au pics en haut… interpelle Lycia d’son perchoir…


T’fais pas prier, viens… amène tes miches par ici… ils vont pas nous tirer comme des lapins… ‘fin… j’espère…

D’un bond, il se r’trouve au sol, avançant dans la cour… s’coller dos à la porte… attendre sa Gamine avant d’entrer… s’retourner vers le mur en lançant… Salut à toi Libertad !
Au moins, on dira pas qu’il s’est pas annoncé…
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---fromFRLithian
Il écoute les phrases en ne comprenant que la moitié des mots. Ca parle de Rey, de pouvoir, de choses qui ne devraient pas être. Pas en ces lieux. Le regard courant après une logique perdue dans les effluves d’alcool, Lithian est sous le choc. Le choc de voir un Palazzo prendre un nouveau tournant. Un petit tournant avait déjà été effectué quand Marlowe’s avait quitté le groupe et quand chacun avait pris sa route. Lui-même s’était éloigné. C’était ça aussi la liberté. Tous avaient des envies différentes. Certes. Mais là, ça parlait de Rey. De chef.

Et enfin, l’idée lui était revenue. C’était Mange-rats qui se proclamait Rey. Un libertadien qui se doit en la liberté.


J’sais donc où qu’s’est vu, toi et moi. Ah ah. J’t’ai r’connu Mange. Mais là, j’ai aut’chose à dire qu’une bonne embrassade de vieux c’pains.

L’bertad. T’rappelles ce qu’c’est ? La liberté. Et pas s’lement pour nous. Pour tous. Pas de tyran, pas d’chef. Tous ‘vons l’droit de faire c’qu’on veut. T’choisis ta voix comme nous autres on a fait aussi. Ca c’est l’esprit de Libertad.

Par contre, Rey. C’est l’inverse. Surtout qu’t’impose ton règne. T’s’rais choisi, j’dis pas. Quoi que !


Il soutient Mara tant bien que mal. Autant dire qu’il s’appuient mutuellement l’un sur l’autre.

Tvas éviter que les clans se battent ? Et pour ça, t’vas faire quoi, hein ?! t’vas montrer que c’est toi le plus fort. Au final, t’vaudras pas mieux qu’eux. Et ta liberté s’ra parti car tu s’ras contraint Lithian appuie fortement sur le mot à combattre un n’veau clan chaque jour qu’passe.

La liberté, c’est ‘galement d’avoir une estime des autres. Ne pas les contraindre à quoi que ce soit. Pour tes futures b’tailles. T’faudra des gens. Et t’les prendras sans avoir leur opinion avant.

L’fait qu’t’restes dans ton fauteuil ne d’montre que ta désinvolture fasse à ce que t’dis. T’veux le faire, parce qu’en fait, t’sais pas quoi faire. Ta liberté s’evole alors que nait ton ennui.


Lithian a dit, en essayant d’avoir des phrases convenables et sensées de ce qu’il pensait. Mais son incompréhension face à la logique de Mange-rats s’évanouit alors que Mara glisse contre son corps, dans son propre sang.

Mara ? Mara ?
---fromFRMange-rats
Pâle, il secouait la tête, de gauche à droite. Elle ne comprenait pas… elle semblait refuser de comprendre. Une pointe de frustration assaisonna sa confiance en lui. Et puis, il dérapa.

Tu ne m’as jamais fait confiance, Mara ! Tu ne m’as jamais pris au sérieux ! Tu te souviens, la première fois que nous nous sommes vus… dès l’abord, tu m’as accusé d’être un voleur, de tricher. Je n’étais ni un voleur, ni un tricheur.
Après tout ce temps, rien n’a changé. Pour toi, je suis toujours un gosse, un voleur et un menteur.


Il n’était pas furieux, il était atterré. Vexé. Heurté. Il n’aurait jamais pensé qu’on le verrait ainsi. On lui proposait d’obtenir sa couronne par la volonté du peuple de la Cour. A nouveau, il secoua la tête, se leva, déambula.

Non, non… vous connaissez la Cour… les miraculés suivront Libertad si Libertad les mène de l’avant, mais ils ne choisiront jamais de chef ainsi… et pourtant… et pourtant…
Et pourtant si, Mara, ils ont besoin d’un chef ! Comment peuvent-ils lutter contre les soudards d’Halleck, contre les ordures de Lévan, sans quelqu’un pour les unir ?


Un instant, il pensa gronder que certainement, elle voulait que ça soit Halleck, le Rey de la Cour, après tout, il l’aimait bien, toute la Cour le savait, peut-être serait-elle sa Reyne, et puis il se retint, c’était bas, mesquin, ce n’était pas digne de ce lieu.
Il fixa Lithian, pour prendre le temps de ravaler sa passion, sa rancœur.


Ma désinvolture ? Si je suis ici, assis dans mon fauteuil, c’est pour prendre une journée de repos, car je viens d’arriver à la Cour après des jours de chevauchée. Pour éventuellement recevoir ceux qui, comme vous, auraient deux mots à me dire sur ma conduite. Pour réfléchir. Pour savoir comment agir au mieux pour les Miracles sans les meurtrir.
Ce n’est pas de la désinvolture, Lithian.
Je ne suis plus un gosse, tu m’entends, je ne suis plus un gosse !


Il était rubicond. Fiévreux.

Ecoutez moi bien, tous les deux. Et daignez me croire, pour une fois. Je n’écris pas un conte pour enfant. Plus cette fois. L’histoire de la liberté, nous le savons depuis longtemps, s’écrit avec du sang. Oui, il y aura des morts. Oui, il y aura de sales choses. Mais si on ne fait rien, ça sera pire.
Cela me révulse autant que vous d’entendre de telles choses – plus, certainement, car c’est ma propre voix que j’entends ! – et pourtant, au fond de moi, je les sais vraies, et cela me rend fou de me cacher derrière une lâche hypocrisie en me disant : "Non, Mange-rats, ne fait pas ça, c’est mal." Cela me rend fou, car je sais que c’est encore plus mal de rien faire, que tout ça, c’est de l’hypocrisie.
Vous comprenez ? Lithian ?
Mara ?


Il pâlit, soudainement.

Mara !

Vitement, il bondit, saisit la guerrière, l’emmène vers un fauteuil, en appelant à l’aide.

A l’aide ! Nicolas, Louison, quelqu’un !

Elle va lutter, il le sait, elle est trop fière pour se laisser emporter par les bras de celui qu’elle vient de traiter de brigand. Mais Lithian semble trop ivre pour agir.

Zahra, va chercher quelqu’un, vite !

Salut à toi, Libertad !

Qui… Bireli ? Peut-être y sait-il quelque chose… La tête du gosse tourne, il ne comprends plus rien, perd le contrôle… il perd tout : son aplomb, sa détermination, sa fureur… son âge.

A l’aide !
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---fromFRmara.des.acoma
La guerrière se noie dans un lac de douleur, l’inconscience pourtant ne l’en a pas soustraite, l’eau de ce lac est froide et noire, hérissée de monstres aux dents coupantes qui lui déchirent le ventre, ses mains s’y portent en coupe, oiseaux affolés, dans un geste instinctif pour protéger l’enfant, son enfant qui s’annonce au monde en lui labourant les entrailles.

Elle sent un mouvement autour d’elle, qu’on la porte, se laisse aller, vague de ce lac dévoreur, surprend quelques paroles, voudrait y répondre, mais en oublie le sens à l’instant même où un nouveau flot de souffrance la jette sur un rivage inconnu. Les yeux clos et le cœur essoufflé.

Un vague soulagement pourtant, à la périphérie de son esprit, celui d’avoir dit son fait à cet autre enfant, non ! Ce jeune homme, trop jeune justement pour toutes les batailles qu’il veut mener, c’est cela qu’elle n’a pas eu le temps de lui dire, qu’elle a peur pour lui, qu’il doit laisser ce combat à d’autres, aguerris. Mais la dureté des mots valait mieux.

Le roulis la reprend et l’emporte... loin... du Palazzo et de son foutu Rey, de son Archer déboussolé, de tout ce qui n’est pas cet enfant qu’elle a caché à tous parce qu’elle n’en connaîssait pas le père... gagner du temps... parler à son Archer... elle n’en avait pas eu le loisir finalement.

Si peu de temps après que Lithian et elle, dans ce confessionnal de Nostre Dame... il y eut Halleck, alors ... Lithian ou Halleck ? Halleck ou Lithian ? Qui peut savoir ? Personne. Il faudra élever cet enfant dans la lumière en sachant que l’ombre l’a peut être ravie pour moitié.

Vaguelettes, raz de marée, ouragan... impulsivement la guerrière balbultie des mots sans suite pour les prévenir...


Enfant... mal ... pitié... vite ... pardon ...
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---fromFRZahra
Fenêtre... yeux. L’entrée. Derrière... les poussières, les inconnus. Réflexion. Elle observe... les personnes.
Doigt contre le... bois. Elle joint... les coins. Pensive. Question. Qu’en est-il ? Entre... les idées, les principes.
Elle reste près... de cette fenêtre. Froide de l’hiver... qui vient vite. Une feuille heurte le... sol. Comme morte.

Puis... un bruit. Tirée... de ses pensées. Dos contre le... bois, croise... les doigts. Elle observe... les personnes.
Encore... cette question. Celle... des sentiments. L’effet ? Les heurts. Elle écoute... les joutes. Juste d’une oreille.
Combien de... minutes ? Eternité. Le temps semble... éternel. Lorsque les personnes... jugent et déversent verve.

Y’a-t-il parti à... prendre ? Nan. Cela ne la regarde pas... passé. L’affaire « Libertad »... l’ancienne vie de Libertad.
Encore... ce discours. Toujours... soupir. Répétition. Une seule... question. Elle lui vient. Elle suit... juste un souffle.
Qui sont-ils pour juger sur ce qu’est liberté ou sur ce qui n’est liberté ? Définir « Liberté », c’est réquisitionner le tout.

Ce ne sont que des personnes... comme tout le monde. Le comprendront-ils... un jour ? Doute. Tous... les mêmes.
Qu’il se dise... Rey. Bien. Qu’ils s’insurgent si... vite. Tristesse. Risible. Ce n’est que des jugements. Et les preuves ?
Lorsque l’on reproche... des choses. C’est mieux... s’ils s’expriment sur les erreurs. Or, le Ch’tiot... débute seulement.

Drôle. Comme... il revient. Le besoin de... « je m’enfoutisme ». Des querelles. Des heurts. Et le résultat ? Y’en a pas.
Car aucun... ne se met à la place de l’autre. Lorsque le monde s’embrouille. Comment évoluer si personne ne s’écoute ?
Elle entend... un bruit. Extérieur... Bireli, une demoiselle. Vont-ils... entendre le registre ? Idem des dernières discussions.

Elle espère que... non. 2 fois... de trop. Rien de... constructif. Que des... disputes. Et les évolutions ? Et les convictions ?
C’est en s’aidant... les uns des autres. Pas en se crachant... à la tête. Pas en se prenant... de haut. Libertadiens insatisfaits.
Elle lève les... yeux. Cieux pluvieux. Elle réfléchit... tente de s’enfuir. Intérieurement... puisqu’elle veille. Juste un minimum.

Sursaut. L’appel de Mang’Rats. Elle le regarde. Air paniqué. Que s’est-il passé ? Elle les regarde... mare sanglante. Mara.
Elle. Elle l’aurait laissé là. L’exemple est là. Mang’Rats est peut-être... le Rey. Mais... il a gardé de l’humanité. Satisfaite.
Traversant la salle... elle s’en va. Marchant... à la hâte. De pièces en pièces... elle entre. Cherchant... de l’eau, quelqu’un ?

En plus... elle peut se perdre.
Quelqu’un ? D’un naturel... calme. Palpitant ne s’enflammant... quasi jamais. Elle cherche.
Nicolas ? Elle ne sait pas... dans quels appartements. Elle clenche, entre. Une pièce de vie. Elle repère... l’essentiel. Enfin.
Bassine. Avec de l’eau... chaude ? Nan... pas grave. C’est de l’eau. Elle prend du... linge. Et elle file. Direction le... groupe.

Entre les... couloirs. Elle cherche... quelqu’un. Rien. Juste un bruit... de brise. C’est le désert. Immensité. Elle entre... pressée.
Elle les observe.
Voici. Elle dépose... le tout sur le sol. Je pense, l’essentiel. Elle les entend... les murmures. Elle comprend.
Enjeu de l’énervement. Risquer... des vies. Elle relève... les cheveux. A sa taille. Elle attrape... la dague de Mang’Rats.
Au travail.

Lithian. Maintenez-là. Main sur nuque, front ou poitrine.
Elle s’affaire... déchirant délicatement braies à la dague, drap à terre.
Mang’ passe de l’eau au visage. Elle le regarde... calme. Mara. Quand tu as mal. Je veux que. Elle espère... qu’elle l’entend.
Que tu pousses, ok. Elle a déjà... les mains. En place... nageant dans le sang. Mara, la battante. Je t’attends. Fais-le naître !
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---fromFRmara.des.acoma
Flux ... Reflux ... inlassable et rapide, lui laissant peu de répit entre deux vagues acérées. Son ventre est un écueil monstrueux assaillit de toute la colère d’une mer déchaînée.

Parfois c’est l’accalmie, pour quelques secondes, ses yeux restent clos, tellement craintifs d’êtres brûlés par la lumière, elle se recroqueville et tente encore de libérer quelques paroles pour le jeunot, se raccroche à sa colère pour maintenir se tête hors de l’eau.


Ils suivraient ... peut être ... Libertad, mais pas un Rey ! PAS UN REY !
Un clair obscur sanguin l’isole à nouveau et sa voix se mue en gémissements pathétiques. La guerrière est dure à la peine et nombre de cicatrices dessinent de curieux dessins sur sa peau mais là ... cette souffrance la broie entre des crocs dont elle ne peut échapper.

Docilement elle écoute cette voix qui lui parvient entre deux cris, cris qui proviennent de sa propre bouche, elle s’en rend compte avec désarroi.
Quand j’ai mal ? Mais j’ai toujours mal ! a t’elle envie de brailler à la voix...
Suivant le contour de ses pommettes rougies, de grosses gouttes de sueur coulaient ensuite dans son cou, ses lèvres étaient blanches et crispées, sa langue portait marques de morsures.
A l’intérieur ce n’était pas mieux, son esprit, persuadé de mettre au monde le monstrueux enfant d’Halleck, hurlait de terreur et de peine, son coeur lui, espérait envers et contre tout que ce soit l’enfant de Lithian.

Les cuisses ouvertes, écartelées, Mara utilisait le peu de force contenu encore dans son pauvre corps malmené pour en expulser le fruit mûr...

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---fromFRLithian
Lithian récupèrait ses esprits alors que le sang de Mara jonchait le sol. Mélange épais et rouge qui lui tombait du bas ventre. Comment était-ce possible. Rien, pas de coupure au moment où ils s'étaient baignés pour se laver. Elle avait pris du poids oui, un peu. Forcément, Lithian aussi. Les repas qu'ils avaient faits durant leur voyage avait été si mal équilibrés que le poids avait grimpé. Des fois, ils n'avaient rien à manger. Et des fois trop. Le tout accompagné par quelques futs de bières et un ventre rond était né pour eux deux.

Cependant, là, tout ce sang, ses cris et sa quasi perte de connaissance. L'idée n'avait même pas encore eut le temps d'être prononcée dans sa tête qu'il avait déjà compris. Les effluves de vin partirent en fumée autour de lui. Comme les sorcières qui étaient capable de prouesses et qui, de ce fait, étaient amenées au bucher, Lithian venait de réaliser un miracle : décuiter en moins de quelques secondes.

Il s'approcha de Mara et comme le suggéra Zahra, dont il n'avait même pas pris garde en arrivant, il appuya sa main la contre la nuque pour lui relever un peu la tête. De son autre main, il prit la main de Mara et la serra fort. Vu les tournures que cela prenait, il ne voulait pas la laisser, pas une seconde.


Je suis là lui chuchota-t-il à l'oreille. Je suis là.

Les seuls mots qu'il était capable de prononcer à ce moment exact. Rien de plus, rien de moins.

Il était mitigé entre deux sensations. Le bonheur de voir naître un enfant dont il était le père. Et la peur de voir la mère de l'enfant partir.
---fromFRmara.des.acoma
Puis sa voix, qui parvient jusqu’à elle, qui la rassure, autant qu’il est possible en pareille circonstance.

Foutredieu ! Elle voudrait qu’il sorte cet enfant ! Avant qu’il ne la déchire tout bonnement par le milieu. Elle avale la boule dans sa gorge, comme un oursin piquant, elle tombe au fond de son estomac. Mara grimace et serre les poings, profite d’une embellie, l’espace entre elles est de plus en plus court, pour l’attirer à elle et lui parler,


Mon Archer, et dans sa bouche cela a la tendresse d’un « mon aimé » mais il décèle l’urgence au delà de l’affection, et reste tendu à l’écoute de ce qu’elle va prononcer.
A t’il envie d’entendre ?


Tu te souviens ? ... de Nostre Dame ? Nous avons ... enfin, tu sais. Peu de temps après cela, une nuit, j’ai suivi le Livide à la Gueule de Marena, j’y suis entrée. Les mots se précipitent à sa bouche, hachés, elle sait qu’elle a peu de temps avant d’être emportée par la houle mordante qui revient sans cesse et c’est maintenant qu’il faut avouer, je n’aurais pas du. Mais le mal est fait. Halleck m’a forcée.
Petite lâcheté de femme, ne pas lui dire que ce n’est pas tout à fait vrai, mais beaucoup tout de même...
L’enfant ... est de toi, ou de lui, je ne sais.

Ouf c’est dit, lentement elle retombe, les cheveux éparpillés comme un voile humide, poussant un long cri furieux tandis que ses genoux, relevés, sont rougis par le sang.
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---fromFRLancelöt
QUOI? Comment ça?
C'est Totalement scandalisé que je demandais à quelques de ces mendiants qui feraient tout pour t'arracher une pièce avant de te tuer le chemin d'un soit disant Palazzo.
J'avais BIEN lu, je l'avais dans la main, ce parchemin.
Il y avait clairement écrit "Marlowe's", je n'en rêvais pas.
J'en cauchemardait presque.
Non pas, non pas que j'eus pu prétendre connaître la moitié du tiers de mon maître, mais que quand même quoi! Ne même pas savoir l'appartenance de son maître a un groupe appelé Libertad, ne pas même savoir qu'il en était fondateur et qu'il déclarait un dit Mange-Rat Rey de la Cour des Miracles -visiblement le quartier ou je traînais- c'était quand même fort!

Au point même que je refusait de croire.
Alors bien sur, milles excuses me venaient en tête, les unes plus farfelues que les autres. Mange-Rat se servait du nom de mon maître pour faire genre qu'il avait de l'autorité. Mange-Rat était un gros sale porc d'une centaine d'années qui avait connu mon maître dans son enfance. Libertad était un groupe de torturateurs auquel voulait m'inscrire Marlowe's, ce traite.

D'un pas ferme, décidé, et enfoncé dans ce genre de pensées crées dans l'esprit imaginaire que m'avait forgé entre autres le funambule, j'avançais jusqu'à me toper nez-à-nez avec l'unique bâtisse convenable de l'endroit.
Hum... C'est pas "maison de sales gosses riches" qu'avaient appelé les mendiants le Palazzo?
Soite, dans ce cas, j'étais arrivée à bon port.

Du haut de mes 9 ans je dévisageai les gardes et l'endroit qui d'habitude aurait su me plaire par son air chevaleresquement fantastique et mystérieux, mais qui à l'instant ne me semblait que foyer de mils secrets. Et les secrets concernant MON maître, ceux-là non, je ne les aimait PAS, mais alors là, pas du tout!

Planté, pieds très fermement attachés au sol, jambes quelque peu écartés, poings fermés et semblant vouloir arriver jusqu'au centre de la terre, je regardais vers le palais, fixant un point quelconque dans l'espoir de tomber juste et de ne pas recevoir le néant comme réponse.


WEEEEEEEOOOO!!!! Y'a quelqu'un!!!??? J'Voudrais parler à Libertad, Mange-Rat si possible d'ailleurs, sauf si le Rey est trop occupé pour se soucier d'une FACE BLANCHE!!!

Bon, j'allais quand même pas crier dans toutes les rues que je connaissait Marlowe's, surtout que je n'étais pas sur de la véracité du parchemin, donc du fait que Libertad existe, que Mange-Rat connaisse mon maître.
Une face blanche ne devais pourtant pas être si courante... Pour quelqu'un qui venait de se proclamer Rey successeur de Marl', le rapprochement devrait être vite faite.

Derrière les grilles, des gardes totalement impassibles à mon appel. Y devaient être habitués à ce genre de furies...
Je ne m'étonnais même pas de leur manque de réaction : avec Marlowe's on apprenait à ne s'étonner de rien.
---fromFRZahra
L’entendre... elle s'énerve. Froncer... les sourcils. Est-elle... stupide ? Question... qui l’intéresse. Veut-elle le perdre ?
Qu’elle se reprenne !
Poursuivre les invectives est inutile. Concentrez vos efforts. Sinon. Sinon... quoi ?
Voulez-vous vous perdre ? Elle vient... de dire l’essentiel. Qu’elle se réveille... enfin. Qu’elle ne pense plus.

Intérieurement. L’inquiétude... elle vient. Vipère. Consciente... de l’évènement, de l’enjeu. C’est une... clé.
Ce qu’elle déteste... être une clé. Ignorer. Sortir de... son monde froid, inexpressif. Tss... les sentiments.
Réflexion. Quelle... technique ? S’ils continuent... sur ce chemin. Ils risquent... de les perdre. Eux... deux.

Bébé. Elle ne voit que le... liquide. Celui qui risque d’être... l’origine des morts. Elle ne voit... qu’une solution.
Puisqu’il ne vient. C’est elle... elle vient le dénicher. Elle ne dit... rien. Inutile. Ils risquent... d’en être inquiets.
Elle risque... l’épuisement. Lorsqu’elle prononce... ses propos. C’est le... moment. Bon. Lorsqu’elle commence.

Elle le voit. Visiblement, il est... coincé. Cordon contre... son cou ? Peut-être. C’est une question... de survie.
C’est une question... de minutes. Elle le cherche. Le sent-elle ? Oui. Mince. C’est bel et bien... ce qu’elle pense.
Concentrée. Elle positionne... le doigt. Entre le cou et le cordon. Elle tente de... l’extirper. Entre les... poussées.

Elle le récupère. Le bébé... un peu bleu. En peu... de temps. Elle récupère. La dague... au drap. Coupe le... cordon.
Pour le dénouer... du cou. Toutes ses pensées vers... le bébé. Elle le tient... fermeté. Mettre... une légère fessée.
Reprendre... ses esprits. Suspense. Enfin... le cri. Le cœur... en ébullition. Soupir. Elle l’enveloppe... tout en douceur.

Elle le dépose... contre le corps. Qu’elle découvre... le bout d’chou. Qu’elle est le sexe ? C’est... une surprise réservée.
Elle éponge le... front. Elle lui nettoie... les cuisses. Elle espère... qu’il lui reste... de l’énergie. Qu’elle reste... en vie.
Elle lève les... yeux. Mang’Rats... l’air paniqué. Lithian... l’air dans le vague. Mara... l’enfant dans les bras. Et... elle.

Sale. Tâchée de sang.

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---fromFRVvarnëleen
"Une face blanche ? Libertad ? Je réponds a la description."

Une main se posa, vive comme le vent, sur l'épaule du gamin. Une main où manquaient deux doigts. Mais l'étreinte était sure. Et implacable. Maintenant l'enfant droit, il put entendre le bruit soyeux d'une cape, des cheveux blancs caresser son visage. Mais la voix était tout sauf douce.

"Dis moi qui est le rey. Dis moi ce que tu viens faire au Palazzo. Dis moi ... Tout. N'omets rien."
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Mort au 19 décembre 1453 Dans la Cour, qu'il à tant aimé qu'il lui donna sa vie.
---fromFRLithian
L'annnonce avait l'effet d'une baffe prise en plein visage. Même si elle avait été forcée. Le mal était fait. Elle avait eu des rapports avec ce... cet... Lithian est tout bonnement perturbé. Comment rester de marbre face à cette annonce. Mara était devant lui en train de souffrir, mettant peut être son enfant au monde. Ou peut être pas. Sa main qui appuyait sur la nuque de la femme se fit dure et lâcha la pression. Il n'y avait plus de contact entre leur deux corps.

Isolé dans son monde, il repensa à ce qu'il venait d'apprendre. Notre Dame. La cathédrale où ils avaient forniqué. Et seulement quelques temps après. Avec lui. Le dégout se noya dans ses pensées obscurcies. Dégoût pour lui même, pour Halleck, pour Mara et même pour cet enfant.

Il aimerait parler mais aucun son ne sort de sa bouche. Une mimique comique pour les gens présents mais pas pour lui. Un claquement de dent qui retentit fit comprendre à son cerveau qu'il venait de fermer la bouche.

Il l'avait vu entrer dans l'antre. Il avait hésité à la suivre. Et puis il s'était dit qu'avec Marlowe's, tout irait bien. Foutaises. Voilà le résultat pour l'avoir laissée pénétrer ce domaine. Un marmot dont le nom du père serait perdu à jamais.

Il espérait qu'elle puisse lui en dire plus. Mais déjà, ses cris reprenaient avec force. Petit moment de calme pour elle. Alors que lui perdait un peu plus la tête alors que le temps s'écoulait.

Il retenta de prononcer quelque chose. Et ce fut les larmes qui coulèrent de ses yeux plutôt qu'un son qui s'exprima.

Puis, il reprit la nuque de Mara dans sa main et de son autre main enveloppa une des siennes. C'était la douleur de la naissance qu'exprimait Mara sur l'instant. Alors que lui devrait vivre avec la douleur d'un enfant inconnu qu'il devrait endurer jusqu'à la fin de ses jours. Il ne voulait pas accepter ce qu'elle venait de lui dire. Mais pour elle, au moins dans ce moment pénible, il serait là. Jusqu'à la fin.

Et ensuite, il verrait comment cela évoluerait...
---fromFRLancelöt
Soudain une main sur mon épaule.
Et bien sur, le soubresaut qui va avec.
Je m'étais définitivement fourré dans un des coins les plus merdiques de Paris, qui était lui même un des coins les plus pourris du Royaume.
Et tout ça, tout tout ça, je le devais à une seule et même personne.

C'est le genre de pensées qui parcouraient la tête d'un gamin comme moi, alors que le danger se respirait à plein nez, là, derrière mon dos, sous cette main aussi fine que forte.
Qui en plus, donnait une drôle d'impression.
Alors, de mémoire, Rhyzard, mon premier maître Chevalier m'avait appris quelque chose... A moins que ça ne soit quelqu'un d'autre a Embrun...
Bref, le truc c'était de ne jamais se retourner brusquement, on pouvait toujours avoir la pointe d'une lame à a peine quelques millimètres du dos. Le but était de choper en douce le pommeau de notre épée à nous -oui vous savez, mon cuire-dent Fuoco- et de tailler ferme tout en se tournant, esquivant et reculant.
Un autre apprentissage avait été donné par une femme : si la voix est masculine, il fallait soulever le pieds en arrière, et... bam. Je vous laisse à imaginer la suite.

La première été trop compliquée pour l'écuyer d'un funambule. La deuxième trop nase pour un super-écuyer comme moi.
J'optai pour le plan C que je venais d'inventer : ne rien faire, écouter, obéir et... et après j'improviserais.

Tournant très -très très- discrètement la tête sur le coté, je compris quelle était la drôle d'impression.
Un, Deux, Cinq.
Il y avait un problème avec le Trois et le Quatre -et oui, je savais compter!-.
Il manquaient deux doigts.
Action - Réaction. Un frisson.

Écoutant la fin du discours, je me tournai complètement, un brin plus sur de moi. L'm'sieur il voulait que des renseignements, hein...

Et voyant sa tête le souvenir que... ces renseignements-là... je les avait pas.

Improviser, hein l'gosse.
Et ces maudits gardes aussi statues que la façade du Palazzo. Pouvaient pas venir aider un gamin en détresse, non? C'était trop compliqué! Décidément cette Libertad-je-sais-pas-quoi c'était vraiment nul et vraiment vraiment je pariais cher que Marl' n'avait RIEN a voir là-dedans.

Bon, acte premier, tendre le parchemin froissé en main -autant garder la vie sauve-.


Voilà. J'en sais pas plus. Justement je suis venu pour demander à connaître l'histoire que vous me demandez de raconter.
le-dit Parchemin a écrit:
Sébastien, dit « Mange-rats », chef de la confrérie « Libertad » par la volonté d’icelle fondateurs,
Au peuple de la Cour des Miracles qui va s’étendant de la Grande-rue Saint-Denis à la Porte Montmartre en la Ville de Paris,
Salut :

Etant su par chacun que le dernier Rey de la Cour des Miracles connu sous le vil nom de Danilo fut chassé de son trône par la confrérie « Libertad »,
Etant entendu qu’ainsi la confrérie a en toute légitimité hérité de la souveraineté dudit Danilo sur la Cour des Miracles,
Etant entendu que les derniers membres fondateurs de cette confrérie, connus sous les noms de Marlowe’s et Sélène l’ont choisi pour être leur successeur,

Qu’il soit dit et su qu’un nouveau Rey règne sur la Cour des Miracles en le nom de « Mange-rats »,
Qu’il soit su que désormais nul mandataire de la couronne de France ne sera toléré en la Cour des Miracles sans l’expresse autorisation de son Rey,
Qu’il soit répété que le nouveau Rey est prêt à traiter avec chacune des bandes de son nouveau domaine,
Qu’il soit bien su que le Rey est prêt à recevoir les doléances de ses sujets en sa demeure provisoire de l’aile nord du Palazzo di Ekarlate.

Proclamé en la ville de Paris, le 1er de décembre, l'an de grâce 1455 et de son règne le premier.

« Mange-rats », par la volonté de Libertad, Rey de la Cour des Miracles


Sur quoi, tandis que Monsieur parcourait la lettre, toujours sa main sur mon épaule, je me demandai les mils moyens, et de m'enfuir et de connaître le fin mot du nom de mon maître sur une telle affiche.

Et une fois le Monsieur ayant visiblement fini lecture, un regard vers lui, un énorme sourire a la style Lancelot-moi-je-suis-gentil-serviable-j'ai-rien-fait-je-peu-servir-mais-lâchez-moi-quand-même-s'vous-pait , et juste pour rompre un silence un peu trop gênant à mon goût :


Quand à la Face Blanche... je parlais d'un... autre Face Blanche. Plus... fausse que la votre.

Ihi... ihi... Oui parce que le gars, il avait aussi une tête de mort. Mais sans maquillage, contrairement à Marl'.
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