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[RP] Le Palazzo

---fromFRLe Rouquin
Même Vide Poche ne s’était déplacé pour emporter ces fainéants dont le sang avait sali la neige d’un rouge mauvais et Nicolas avait du faire le sale boulot encore une fois, comme toujours oui mais avec indifférence en ce qui concernait cette engeance payée depuis trop longtemps sur les deniers de Diamante à ne rien faire.

Les corps avaient été entassés proprement près des grilles et quelqu’un était passé les prendre. Pour en faire quoi ? Nicolas s’en foutait éperduement. Du balai !

Le Palazzo en deuil avait adopté un silence grave et charriait ses visiteurs comme une rivière grosse d’un flot furieux, ne les ménagant pas ; certains échouaient sur une rive incertaine et d’autres continuaient un voyage vers l’inconnu.

Le Rouquin veillait au quotidien et parfois seules les tâches matérielles avait le pouvoir de vous sauver de vous-même.
Tous partaient vers le Mont Hurlant désormais car Libertad décimé avait un autre mort à veiller.

Bien mauvaise saison…

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---fromFR.:Syphaël:.
Le Palazzo...

Somptueuse battisse à la façade sculptée, facilement reconnaissable plantée là dans une ruelle au beau milieu de la Cour des miracles.

Un bâtiment qui avait fait son temps et qui depuis avait trouvé un repos éternel. Plus personne ne se rendait en ces lieux sauf peut-être les quelques habitués dont leur venue se faisait également de plus en plus rare.

Cependant, le Palazzo n'avait pas perdu sa beauté extérieur et tout laissait à croire qu'il renfermait de nombreuses choses à forte valeure qui faisaient l'objet de toute la curiosité de Syphaël...
Sombre homme aux cheveux longs et fins dont le visage à l'allure fatigué laisse entrevoir quelques marques des combats passés. Bien qu'il ne soit pas du genre à se faire remarquer en publique, il dut à plusieurs reprises croiser le fer pour assurer sa survie mais il était la pour tout autre chose...

Adossé à un mur, regardant la Palazzo qui se tenait fièrement devant lui, de l'autre coté de la ruelle. Surplombant tous les autres bâtiments alentours, Syphaël guettait depuis un petit moment déjà.

Observant les moindres mouvements humains ou non, attentif aux moindres bruits pouvant provenir de la ruelle, il espérait pouvoir s'introduire dans ce somptueux bâtiment sans trop attirer l'attention sur lui...

« Arf, beaucoup trop calme à mon goût ! »

Dit-il à voie basses tout en laissant apparaître sur son visage. Sa joue étant blessée, laissant apparaître un infime trait de couleur rouge surmonté par quelques traces de put lui faisait souffrir le martire à chaque fois qu'il se devait de prononcer quelques paroles...

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Je suis en internat : Disponnible le vendredi, samedi et dimanche.
---fromFRJadia
Une jeune femme avançait dans la ruelle sans vraiment faire attention de ce qui ce passer autour d’elle.
Passant devant un étrange homme elle le regarda le salua et allait continuer sa route quand elle vue sa joue blesser.


Bien le bonsoir messire,

Oh.. votre joue... vous êtes blesser je peux vous aider ? Je peux aller chercher un médecin il faut pas rester avec une blessure comme ça elle supure!

Elle lui tend son mouchoirs gentiment


Jadia était sur le point de partir chercher un medecin
Rufuzz

Pas vraiment là incognito, mais personne ne sait qui elle est, dans le fond. Ici, on l’appelle Calembredaine, la louve. Pas vraiment là incognito, avec son fils qui se tiens fièrement à coté d’elle, Aznar de l’aube rouge. Les pavés crasseux sont toujours les même.
Des rumeurs circulent souvent sur le nouveau Rey, les avis divergent, les gosses le vénèrent et les vieux s’en tapent, pas demain la veille qu’un jeune con prendra de l’ascendant sur eux. Enfin, c’Est-ce qu’ils croient…. Pourtant ils étaient bon, l’une d’entre elle distribuait même du pain au malheureux… Elle sourit, se rappelant de Lorenz… D’autre dise qu’une confrérie a bien changé depuis que leurs frères se battaient comme des loups.


Comme des loups, tu parles…

Elle avait dit ça en entendant un type qui connaissait visiblement sa complainte, et pour lequel l’accent dramatique était de rigueur. Elle avait encore des élancements dans le ventre, mais plus assez pour se tenir tranquille, et la dans la fange miraculeuse, c’était à celui qui avait les plus grandes dents. Elle regarde Aznar…

Allons y j’en ai assez entendu.
Je vais te montrer un endroit… Comme qui dirait étonnant.
On croirait jamais que tel perle se cache ici…
Après je te montrerai un paquet d’amis… Si ils sont toujours ici…


Quelques ruelles plus loin, quelques chants d’ivrogne plus avant, dans l’après midi brumeuse, derrière une grande grille, Le Palazzo… Et Elderlyne.

Tu vois, fils.
Les portes étaient fermée, mais elle espérait que Nicolas se rappellerait d’elle; même si ça faisait un bail qu’elle avait plus vu le rouquin. L’autre rouquine semblait hésité devant les portes et Calembredaine lui fit un signe de la main…. Elle eut un pincement de cœur. Certains qu’elle ne reverrait plus. Mara. Pas envie de remuer le couteau.

Elderlyne !! Ca me fait plaisir de te voir…

Elle lui fait une accolade….

Bon, on va pas rester là, on se pêle…. T’as la tête des mauvais jours, je vois… Attends… On se rentre et tu me racontes tout, d’accord ?

Elle serres son épaules, et elle s’approche de la grille, prends sa voix la plus portante…

Ho la ! Nicolas ?
Libertad !


Puis elle montre à son fils… Mettant ses mains en porte voix…

Olaaaaaaaaaaaaa c’est Calembredaine !

Elle lui fait un clin d’œil…

Annonce toi…

Elle songea à celle qui dormait la bas, quelques part dans le château, et qu’aucun ne voyait jamais… Elle était sure qu’elle aimait les enfants.
Elderlyne
Depuis le mont Hurlant, elle avait suivi les pas de son frère jusqu'aux limites de la cour. Trainée sanglante, il avait emporté le petit roitelet avec lui.
A la limite de la cour, elle les avait quittés.
Pourquoi ?
Elle n'en savait rien, mais quelque chose lui disait que sa place était ici, dans la fange et la crasse des miracles. Les beaux quartiers n'étaient pas pour elle.. pas pour le mioche non plus, mais Marl en avait décidé ainsi et il ne servait à rien de discuter ses décisions.
Elle avait trainé au hasard des rues, se demandant où porter ses pas.
Le hasard... curieux complice qui fait parfois bien les choses. A moins que ça ne soit son instinct qui ne l'ait menée ici.
En tout état de cause, elle s'était retrouvée devant le Palazzo, scrutant les fenêtres sombres.

Une silhouette bicéphale s'était approchée d'elle. Main sur la dague, elle l'avait attendue, avant de les reconnaitre.
Calembredaine, connue au cours de multiples bagarres et farces. Amie de confiance de longue date. Et Aznar, petit être en devenir qu'elle connaissait mal. Les enfants restaient un mystère à ses yeux.

L'accueil chaleureux de Calembredaine la fait sourire. Enfin quelqu'un qui parait heureux de la voir, ça se fait rare ces derniers temps.
Avant d'avoir pu répondre, elle se sent entrainée, réchauffée par la chaleur de l'amitié. Elle sourit et répond au clin d'oeil.
S'annoncer oui, il est temps de le faire. Prenant une grande inspiration elle crie à son tour.


-Ho là ! Nicolas !
Je suis Elderlyne, je suis la soeur de Marlowe's et je demande l'hospitalité !


Identité dévoilée, hurlée à tous vents et fièrement. Oui, elle est du sang du Livide et fière de l'être.
Elle sourit à Aznar, espérant que les hurlements ne l'ont pas effrayés, mais il doit en avoir entendus bien d'autres.


- Heureuse de vois voir là tous les deux. Cal, il se passe des choses à la cour, il faut que tu saches et j'ai besoin de ton avis.
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---fromFRAznar de L'aube rouge
Pavés inégaux, déambulation maternelle, montre moi, dis moi quels mots s'attachent à ce que je vois. Le monde fut bois, chemins, horizons sans fins, saveur se fait pierres, bâtit, ciel en carrés découpés.

Le nez en l'air, autant pour s'étonner des images déchirées que pour tâter la texture du vent. Qu'est ce qu'il le compose ? Misère, immondices, rejets de vies comme d'envies, odeurs poisseuses, minérales. Une ville.

Il a le sourire du plaisir de sa saveur. Il a l'oeil éclairé de ses sonorités riantes. Elle est heureuse, sous la couche pesante qu'il perçoit sans la nommer, lui aussi. Le géant est au diapason de ses humeurs, la main nichée au creux de la sienne, il la contemple, la ressent, qu'elle reprenne souffle et vie dans la chaleur de leurs voix.

On leur barre passage, la saveur ne s'en inquiète, la chose a l'air normale. Si portes closes il a mainte fois trouvé, encore, les sourcils se froncent devant telle présomption. On leur ferme la marche, on croit pouvoir décider. Le cri s'élève, à sa suite, celui de la dame, une rencontre déjà faite, un nom enregistré, odeur attachée.

Une invite, il faut s'exprimer, allons, s'il faut lui faire plaisir ... Inspiration profonde, les mains se font amplificatrices de son. Je suis ... je suis ...


Je suis MOI
Rufuzz
Je suis MOI

Elle rit. Pas un rire moqueur ou dérisoire, non un rire franc et net, qui se répercuta jusqu’au pierres du palazzo. Ou comment un enfant peut être Lui, et rien d’autre, droit dans ses bottes, conscient de ses héritages et prêt, parce qu’il est lui, à façonné son destin avec ses propres mains. Ses propres envies.
Comment ne pas être résolument fière d’un tel discours. Lui aussi entrait au palazzo. Lui à part entière.


Oui tu es toi, et tu es grand, mon fils.

Elle lui fait un clin d’œil… Elle revient au discourt d’Elderlyne, évidement, elle avait eu vents de bien des choses, les chapitres clos…

Oui il s’est passé bien des choses ici… Le gris n’est plus… Le chtiot s’est fait rey… Mara… morte.

Elle s’appuie sur les grilles, remonte son manteau dans sa nuque pendant que ses cheveux bataillaient avec le vent du nord. Elle lâchait ses paroles et comme cendres, elle s’envolaient.

Mon avis la dessus est sans intérêt pour toi… mais je vais te le dire car parfois, paroles soulage le cœur comme un baume sur une brûlure. Le gris est mort, il n’était pas un saint et j’ai appris à le connaître et à l’apprécié, pourtant, j’ai failli le tuer moi-même un jour… ennemi un jour… Amis l’autre… Imprévisible destin.

Elle sourit, passé la page, elle gardait les souvenirs plus joyeux. Le reste s’envolait, avec le vent.

Le Chtiot… On protège l’avenir de la meute. Je dois lui parler. J’ai du mal a saisir son idée, mais…

Elle se plante devant Elderlyne, lui sourit, jette un œil a Aznar qui observe la scène…

Il a un bon fond. Je te prie de me croire. Il est très jeune, et lourd fardeau sur les épaules… Comme… Remplacer ton frère, par exemple…

Encore colère qui s’envole et sourire qui reste, toutes ses années. Elle ne pouvait pas voir Mange Rat comme un Danilo.

Mara… je… elle me manquera. J’ai appris pour sa fille, et son père, bientôt je leurs rendrai visite en Valence.

Petit soupir, et encore un pan qui vole. Elle rabats ses cheveux sur ses yeux qui brille, mais nulle tristesse, juste l’évidence, elle lui manquera.

Maintenant dis moi, Elderlyne petite écuyère… Qu’en pense tu toi ?

Elle secoue les cheveux d’Aznar, un flocon blanc…
Elle se retourne agacée…


LIBERTAD ON SE GÊLE LA DEHORS…
Elderlyne
Je suis Moi.
Présentation absolue et parfaite. Au moins ça personne ne pourrait le contredire là dessus.
Il était lui, entité indépendante, pensante et déjà doté d'un esprit incisif et indépendant. Il était lui.
L'écuyère sourit et se retient d'ébouriffer la tignasse de bambin. Quelque chose lui dit que ce genre de familiarités ne s'appliquent pas avec cet enfant là.
Déjà Calembredaine reprend la parole. Résumé succint et précis de la situation. Les faits sont là, bruts d'analyse ou d'appréciation personnelle.
C'est bien ça qui lui manque à la vagabonde. Les faits, elle les connait, elle en a même été le témoin involontaire et privilégié. Par contre, leur appréciation est laissée à son jugement, et elle ne sait trop que penser.
La colère a fait place à l'incertitude.

Frissonnant dans le froid, elle répond, hésitante :


- Ce que j'en pense moi ?
En fait, je ne sais pas si ça importe beaucoup finalement.
Mara... je ne la connaissais pas. Je suis désolée pour elle, mais hélas la maternité voulue ou pas a ses dangers.
Le reste...


Elle s'arrête quelques instants, cogite et essaye de rester objective.
Après tout, elle a un gros avantage, elle ne fait pas partie de Libertad. Son jugement n'est pas influencé par l'affection ou l'amitié. Enfin, du moins, elle l'espère.


- Pour le reste, je ne connais pas Mange-Rat. Pour moi c'est un mome monté en graine qui un beau matin s'est déclaré rey d'une cour qui ne lui a rien demandé.
Le Gris s'opposait à lui, il l'a tué, sous mes yeux.
Je ne sais pas ce qu'il veut faire et ça m'est égal. Je n'ai pas l'intention de vivre sous la coupe de qui que ce soit, même s'il a un "bon fond".
Je n'aime pas les reys, ils se croient toujours obligés de donner des ordres. En plus, pour moi, quelqu'un qui s'impose et tue ses opposants ça s'appelle un tyran.
Tu dis qu'il veut remplacer mon frère. Mais Marl n'a jamais voulu diriger ou se proclamer rey. Au contraire, Marl a quitté la cour pour que celle ci puisse continuer à être libre.


Elle s'interrompt encore, rassemblant ses idées et finit par hausser les épaules.

- Enfin, après tout, si ça l'amuse ce roitelet de gouverner une poignée de mioches perdus.. C'est pas moi que ça dérange. Je suis que de passage ici, ça regarde les couriens.

Un regard d'espoir vers le Palazzo qui n'a toujours pas l'air de vouloir s'ouvrir. Nicolas aurait-il choisi de partir ?
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---fromFRLe Rouquin
Figure aussi étroite que le soupirail qui la révèle un bref instant, museau froncé et tâches de rousseur en pointillé, Nicolas alerté par des cris vient aux nouvelles.

La première voix, celle entendue du plus loin et qui l’a fait s’approcher rapidement est celle d’une flamme. Calembredaine le brasier. Comme cela fait longtemps !
Gribouille se défronce des sourcils sous l’effet de l’appel et sonne la galoche sur la pierre des escaliers qui remontent à la surface, le hall du Palazzo, par une petite porte dérobée, le voici glissant sur les tapis, son trousseau de clé dégainé pour ouvrir aux visiteuses.


Ça vient, ça vient !

La deuxième il reconnait son visage s’il n’avait reconnue sa voix de prime abord et étouffe un rire.

La sœur de Marlowe’s ? En voilà une bien bonne !
Il n’y croit pas une seconde. Ce gars là n’a pas de sœur, ni de père ni de mère ni de rien que ressemble à quoi que ce soit de ce genre. Juste des amis pour croiser sa route de fils dorés. Mais une sœur ? Impossible.
Et elle sort ça de quel chapeau ? Elle n’en a rien dit lors de sa première visite et soudain elle brandit sa parentèle ?!
Louche.
Mais elle a bonne figure et il décide de lui passer cette petite excentricité.


Tu te gèles ?!
Toi ?
Si tu marchais sur la Seyne gelée tu finirais au fond !

Bienvenue Calembredaine ! Et … qui est-ce ? Ton… ton …
un grand sourire joyeux… marmot ? Le tien ? A toi ?

Toi aussi tu es la bienvenue sœur de … Marlowe’s….
il fait une grande révérence pour se moquer un peu, mais gentiment.
C’est bon de rire après tous ces drames.

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---fromFRAznar de L'aube rouge
Se posent les flocons légers sur les mots de pleine rue. Ainsi les hauts cris ne servaient de rien, sa saveur n'aurait donc pas toutes les clés, étrange. Il entend sans écouter, fixant les portes, attendant qu'enfin leurs gonds fassent leur office ou que sa volonté suffise. Il a parfois cette impression fugace qu'il ne faut que vouloir pour que les choses soient. A moins qu'il ait entendu cela dans un prêche sur l'épanouissement personnel ...

L'écho est un imbécile, ce ne sont pas les inflexions savoureuses qui reviennent mais une voix inconnue toute mélangée à des cliquetis ferreux. Un homme de fer rouillé. Sûrement a-t-il perdu toutes ses dents, ces choses blanches qui font hurler de rage quand elles apparaissent, pour les remplacer par ces pièges que des fous posent aux pattes des loups. A moins qu'il ne soit doté de doigts prolongés de lames effilées, moitié ciseaux, moitié couteau, chevelure noire toute en piques agressives. Ou pas.

Le passage est libéré et dévoile, ô déception, tout simplement un homme. Banal. Encore un qui s'adresse à sa saveur comme s'il y était autorisé de fait. Le géant fait mine fermée et s'avance, repoussant le portier pour pénétrer les lieux.

Je suis Aznar de l'Aube Rouge et pffff vraiment, l'homme n'a aucune imagination.
Rufuzz
Ça regarde les couriens, si seulement c'était si simple. Après tout était elle encore courienne ? On ne pouvait pas dire qu'elle passait son temps ici, ni même que sa condition l'y oblige. Elle avait eu autrefois ce besoin inextinguible d'être ici.

Avait elle toujours se même besoin ?
Que faisait elle là ?
Elle s'interrogeait toujours en regardant Elderlyne, et un sourire anima son visage...
Puis c'était quoi cette histoire de Marl' quittant la cour pour qu'elle soit plus libre... Encore elle serait sa maîtresse infernale, on comprendrait, mais elle a mille amant, alors, un de plus un de moins est ce que cela la libérerait d'avantage...


Ecoutes libertad et ton frère ont libéré la cour d’un rey, c’est vrai, c’était y a longtemps, mais je n’ai pas l’impression que son départ ai libéré les couriens..

La dessus, des pas et une voix chaleureuse.

Nicolas ! Ravi de te voir de même.

Elle note le passage d’Aznar, droit et fier, vers le palazzo… Elle rit, alors il y avait, la chandelle, l’étincelle, le brasier… Et… la foudre.

Oui, c’est bien mon fils… Aznar de l’aube rouge.

Pas de doute toute une fierté maternelle qui ressort… Elle prends les épaules d’Elderlyne… Et sers la nuque du grand échalas qu’était devenu le petit Nicolas…

Tout change… Tu te joins a nous pour cette discution, Nicolas ? Je serais ravie d’entendre ton avis sur … Rentrons d’abord, le foyer… L’âtre…

Elle y va comme ça, avec Elderlyne dans un bras. Emboîtant le pas à Nicolas, et se demandant si le gamin qu’elle était venue voir n’était pas devenu un homme… Et au vu des événements cette réflexion lui fit de la peine.
Elderlyne
Libérer les couriens de quoi ? De leur conditions de miséreux ? Tout ce [i]qu'ils possèdent, c'est le droit de vivre, et encore...
Elle allait répondre quand une voix chaleureuse et légèrement moqueuse la fit se retourner.
En souriant, elle rendit sa révérence à Nicolas, tout en observant Aznar droit comme un i qui fonçait vers la porte ouverte. Il est sans doute le seul, avec Nicolas, à pouvoir se dire courien de souche après tout.

- Messire Nicolas, ravie de vous revoir.

Elle a bien noté la moquerie dans le titre pompeux de "soeur de Marlowe's", mais après tout qu'importe. D'abord, elle ne l'a peut être pas volé en criant ainsi son pédigré, et ensuite elle sait qu'ici les gens se jugent par leurs actes, et pas par leurs titres. Après tout, le principal c'est qu'elle , elle sache qui elle est.

Empoignée par Cal, elle entre dans le bâtiment.
Dans la cour, les cadavres laissés par son frère ont disparus. Seules quelques tâches brunâtres sont encore visible dans la neige piétinée. Fichu sang chaud d'hidalgo.


- Les temps changent oui.. et non... Avec ou sans rey, la cour sera toujours la même. Luttes intestines de pouvoir, misère, débauche, et faim. C'est la vie de la cour. Qu'importe qu'un môme ou un chef de bande se réveille un matin bourré d'une ambition avinée.


Le foyer les accueille enfin. Endroit confortable et chaud. L'un des rares à la cour où on peut s'estimer en sécurité. Du moins, c'est son impression, sans doute trompeuse comme beaucoup de choses dans ce quartier.
Elle ôte son mantel et observe, scrute les coins sombres, les fauteuils à hauts dossiers qui pourraient cacher un traquenard. Ne jamais se fier aux apparences.
Méfiante de nature, prudente par nécessité. Elle sourit malgré tout à leur hôte du jour et décide d'écouter. Cal connait mieux la cour qu'elle, Nicolas y vit. Leurs avis seront sans doute plus construits que le sien.

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---fromFRLe Rouquin
Content aussi.
Votre amie au bonnet n'est pas avec vous ?


D’abord remettre quelques grosses buches dans l’âtre pour combattre le froid du dehors. Un terrible hiver s’est installé et prenait ses aises, on ne comptait plus les corps roides retrouvés au matin, le sang comme figé à l’intérieur des veines.
Le bon vieux Videpoche ne cessait d’aller et venir sur ses rotules courbaturées, charriant tous ces macchabés dans sa brouette vers le cimetière pour désencombrer les ruelles. Sans lui, épidémies de toutes sortes auraient été assurées et la Cour vite décimée.
Hors le périmètre du quartier on résistait mieux… mais la froidure faisait grand tort à tous.

Demander nouvelles et récits car bien des choses s’étaient déroulées dans l’écheveau de leur vie et notamment le petit bonhomme qu’elle avait appelé Aznar. le fils d’un brasier … pour peu que le père soit du même acabit et connaissant la donzelle, il pariait pour un sacré mélange. Il y a des choses que l’on sent à défaut d’en avoir fait l’expérience.


Un peu de lait gamin ?
J’ai des biscuits aux noix aussi.
Tiens.

Trois petits gâteaux ronds sont déposés à portée de main ainsi qu’un gobelet.

Puis en quelques mots, lui raconter les évènements récents.
Mangerats parti à l’ancien Palais des Reys après une dispute avec Mara, sa mort en couches et cette petite fille que Lithian venait d’emmener dans le Sud avec lui pour l’élever dans la propriété que la guerrière y avait conservé. Il passa sur certains détails qui n’avaient pas grand intérêt.

Le Gris avait été brûlé au Mont Hurlant après un duel avec Mange.
Il n’avait pas de nouvelles depuis et n’avait cherché à en avoir.
On récolte ce que l’on sème n’est-ce pas ?
Il lui conta cela en vrac.


Marlowe’s a décimé mes gardes.
Cet homme est un fou.

Mais la lueur de son regard révélait une admiration amusée.

Allez vous rester ?
Finalement il ne savait ce que cette visite annonçait.
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Rufuzz
Bien longtemps qu’elle n’avait pas ressenti la chaleur des lieux, Son regard parcourait sa démarche assurait, Aznar rattrapé par la main, l’endroit lui serait connu, qu’il saches bien qu’ici, c’était comme une maison, un endroit sur.

Mon amie au bonnet ?

Elle ne voyait pas du tout de qui il pouvait s’agir, elle avait des amies, ici. Mais amie au bonnet… Elle ne voyait pas… Elle sourit.

Elle s’installe dans un fauteuil laisse Aznar, se faire à l’endroit… Remarque les denrées déposée pour lui, remercie Nicolas. A force, il apprendrait de lui-même qu’il est des gens de confiance,… Et que ceux qui ne le sont pas, si d’aventure s’approchait, ne le ferait pas deux fois.

Elle tends l’oreille, les yeux perdu dans les flammes de l’âtre, soucieuse. Elle savait l’histoire, mais chaque bouche qui lui racontait prenait sa part de réel. Le gris, envolé. Mara décédée. Tout ses mots qui prenait constance, sans jamais faillir.


Tout les gardes…

Elle regarde Elderlyne…

Que nous soyons hommes ou loups, nous tuons.
Nature ou connerie humaine, c’est ainsi, combien, combien ? Pour des valeurs différentes ou juste par défi… Combien déjà sont tombé, sous ton épée ?


Manière de dire, ce duel à du être régulier, champs de bataille, ordre ou pas, certaine qu’elle était que le gris s’était opposé a son projet, et qu’il avait été vaincu, loyalement.

Le gris ne s’est probablement pas laisser faire, d’ailleurs, le connaissant… Vous êtes sur que le gamin est vivant ? Vvarn avait la fâcheuse habitude d’habiller ses lames de venin…. Et il savait s’en servir.

Comment tout cela était encore possible… Elle avait du mal a imaginer tel combat, et quand elle le faisait, ce n’était pas cette issue qui lui venait devant les yeux.


Bon… nous allons rester un peu, Nicolas, si notre Hôte le permets. Il faut que je parle a Mange Rat. Il voulait tellement remplacer Marl… Il s’est peu être dit qu’un tel coup d’éclat le rendrait plus crédible aux yeux de tous, ton frère, c’est une légende ici, personne n’ignore son nom. Marl lui a confier libertad… Il essayes d’en être a la hauteur. Je doute cependant qu’il ai eu l’intention de tuer Vvarn. Et maintenant que c’est fait, il va devoir vivre avec, ce n’était pas un inconnu pour lui.


Elle se rappelait d’un gamin qui lui avait demander si se venger était mal.
Elle se rappelait d’un gamin qui avait tout risquer pour sauver la vie de ses alliers. Sa vie à Elle.


Mais changeons nous donc les idées… Ce soir, soyons juste amis, Tous… Nicolas… Je me mets aux cuisines, si tu permets, Elderlyne ça te fera pas de tord…Mara… Elle aimait la bonne chaire, et je veux lui faire l’honneur d’un dîner d’adieu.
---fromFRLe Rouquin
Surement vivant oui, sinon le bruit aurait couru tu peux me croire.
Amoché sans doute, dedans comme dehors, peut être caché au fond d’un trou à remâcher tout ça.
Tu sais… quand on cherche l’instant précis où tout est parti de travers…
Quand on le cherche tellement qu’on ne pense plus qu’à ça.


Air entendu et vaguement attristé. Pas facile de devoir revivre en boucle les sales moments.

Vvarn a toujours été intenable et totalement imprévisible, qui sait s’il n’a pas orchestré tout ça exactement à des fins que lui seul connaissait ? A tort ou a raison. Et s’il a failli fasse à Mange, je dis comme toi, c’est plutôt étonnant, c’est pour ça que je pense qu’il avait un truc en tête. De toute façon c’est jamais joué d’avance quand on porte le fer...
Mange avait tout un tas de choses à prouver. Il était bouillant. Peut être que le gris n’a finalement pas eu la moindre chance tout vieux briscard qu’il était.

Pour le voir, faudra essayer l’ancien Palais des Reys, peut être que quelqu’un te renseignera là bas.


Et le voilà s’affairant, débarrassant la longue table de vieux lys fanés et de parchemin scribouillés.

C’est la sœur de … grand sourire… Marlowe’s qui a une drôle d’amie avec un bonnet.

Tu me fais plaisir avec ce repas. Mara aurait aimé.


Une grande nappe de lin bis est étalée, s’ensuit une mince odeur de tissu plié depuis une éternité dans un meuble de bois et qui a prit un peu des senteurs d’encaustique avec lequel les servantes s’échinent à tout frotter.

D’ailleurs elle y mettra son écot par quelques bouteilles que je vais vous choisir.
La clé est autour de son cou, il la touche comme un talisman.

Viens donc sœur de Marlowe’s, tu vas m’aider à porter ça.
Et en même temps, il posera la question qui lui brûle les lèvres…

Et deux gâteaux de plus glissés en douce de la mère...

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