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[RP] Le Palazzo

---fromFRLe Rouquin
AAAAAAAAAAAAAH

Le rouquin sursauta en poussant un cri ce qui rompit sa concentration, les noirs, seulement les noirs !

Vous êtes plus belle qu’une sorcière verte aux dents pourries !
Stop ! Ne dites rien, je n’ai pas de navet et j’ai donné les deux noix au farfadet.
Avez-vous vu une rousse munie d'une jolie croupe ? Non, sans doute que non. Tant pis.
Aimez-vous les crêpes ?
Pas sur les blancs s’il vous plait, c’est important, Aznar vous le dirait.

Il se tourna vers la porte et haussa les épaules : personne. Sa mère sera furieuse.
Les blancs l’auront eu après tout.
Secouant la tête, les mômes croient tout savoir sur tout.

Que puis-je pour vous ?
Ajouta-t-il avec un sourire.
Evidemment elle n’avait rien du comprendre à son charabia mais sa dernière phrase avait des allures de conversation normale, ce qui lui allait surement mieux.


J’ai vu Giles vous mener ici.
Vous cherchez quelqu’un ?
Mange-rats a quitté le Palazzo vous le trouverez à l’ancien Palais des Reys mais ne rêvez pas, ça ne ressemble en rien à un château, on est à la cour des Miracles ici.
Vous me direz… le Palazzo est assez imposant, c’est vrai mais il se situe à la limite, en fait on pourrait même dire que le plus gros des murs s’enracine sur le sol parisien, le reste s’adosse aux Miracles et comme les ruelles viennent jusqu’ici… enfin bon, il n’est plus là, vous trouverez Calembredaine aux cuisines ainsi que la sœur de Marlowe’s qui … je ne sais pas où elle est, quelque part… dans les couloirs sans doute.

Moi je suis Nicolas,
il s’inclina en brandissant ce chapeau que personne n’aurait la malveillance de lui voler quoi qu’en dise le nain, le rouquin, gardien du Palazzo Di Ekarlate.

Et vous ?

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Guenievre6
Se remettant bien vite de sa frayeur,elle ne put réprimer un rire devant les paroles insensées du jeune homme qui se tenait devant elle,jeune..ou peut être pas,peut être avait il son âge...Un personnage qui lui parut à première vue bizarre,des cheveux roux flamboyants,des yeux en amande,des yeux...qui n'étaient pas anodins,qui lui faisaient presque peur.
Mais un charme étrange émanait de cet individu si bien qu'elle en oublia ses yeux si particuliers.


-Trugarez,ça m' touche beaucoup votre comparaison.Je suis bien contente de ne point ressembler à cette horrible personne que vous me décrivez,cela me rassure!!!

Elle se souvint alors de la voix,celle qui muait,c'était bien celle de l'homme qui se dressait face à elle...

-EUH..... si vous parlez des carreaux blancs,je puis vous assurer que vous ne craignez rien,j'ai marché une bonne dizaine de fois dessus et je suis toujours là,vous voyez!Quant aux crêpes...j'adore ça,j'suis de Bretagne!

Citation:
Moi je suis Nicolas, le rouquin, gardien du Palazzo Di Ekarlate.
Et vous ?


-Je suis Guenievre,cultivatrice à Landreguer,actuellement en voyage,et non...je ne cherche personne ici,je ne connais aucune des personnes que vous m'avez nommé...je m'étais perdu,je ne connais pas Paris et puis je me suis aventurée dans ce que vous appelez la cour des Miracles,j'ai été effrayée,je me suis enfuie et j'ai entendu des bruits d'armes et de pas derrière moi...j'suis sûre que ce sont ces immondes mercenaires que j'ai croisé dans la taverne miteuse!!!Ils voulaient me tuer,j'suis persuadée!!Alors j'ai cogné contre vot' porte et l'on m'a ouvert et .......

Elle reprit son souffle

-Et j'vous serais jamais assez reconnaissante de m'avoir sauvé la vie!!Je suis d'autant plus ravie de vous rencontrer....vous avez des cheveux splendides

Ajouta t elle en rougissant,remarquant bien que le récit pourtant vrai,ainsi fait,ne semblait pas logique
---fromFRAznar de L'aube rouge
Les portes se referment à la lenteur d'un jeu qui s'évapore. Sous les mèches noires le réel reprend les lignes du regard. La sculpture imaginaire s'effrite, solidité fluide s'écoulant en gemmes de rêves à travers le dallage moiré. Les paupières cillent, réajustent le raisonnement d'un cil en éveil. L'insignifiance du jour est de retour.

Quelques secondes envolées, mises à profit pour ressentir l'équilibre des forces trop vieilles. Le géant résolument pose un pied sur un carreau blanc, de ce côté il n'a pas plus de valeur que son frère de symétrie teintée. Les coulures de réalité sont polychromes.

Le souffle de la chimère fait un dernier effort, le temps de passer devant une femme et l'homme de fer rouillé et d'un geste explicitement pivotant du poignet à hauteur de sa tempe lui signifier qu'il ne faut pas entendre son discours car cet individu est un fou.

L'ultime clé verrouille la serrure du passage. Le géant a terminé le voyage d'un pas sur le côté à l'autre, les spires sont closes. Il avance en suivant les chemins tracés par les parfums de sa saveur, juste elle, pour elle, rien qu'elle. Et aussi un peu pour les crêpes.

Dans la chaleur des fourneaux, le géant s'installe, coudes en appuis aux genoux, sur une marche au contraste froid et la regarde vivre, sans mot dire, sa saveur et lui, sans parasite absurdes et inutiles pour ternir l'image.

Je suis Aznar de l'Aube Rouge, mes histoires m'appartiennent.
---fromFRLe Rouquin
Il rougit sous le compliment, n’étant pas habitué à ceux-ci, surtout venant d’une femme, ces êtres étranges qui provoquaient en lui ces derniers temps de bien curieux émois.

Et bien Guenièvre, puisque tel est votre gentil nom, vous voici bien loin de chez vous et dans un drôle d’endroit pour une rencontre… mauvaise à vous entendre. Des tavernes miteuses ici nous en avons quelques unes certes. Cafards au menu et ragoût de chat, mauvaise bière en plus du reste, si on en ressort vivant c’est avec les boyaux tordus.

Vous ne devriez pas être ici. J’ai peine à vous croire voyageant seule et vous trouvant ici aux Miracles par hasard, même si… une ruelle après l’autre, on arrive vite à se perdre.


Il s’assit dans un fauteuil, lui proposa de faire de même, guettant toujours discrètement vers la porte si Aznar le gnome arriverait à braver les embûches pour les rejoindre, à moins qu’il ne soit embusqué derrière la porte à les écouter avant de leur jeter les deux noix. Il fallait s’attendre à tout.

Ainsi vous me devez une vie…

Il sourit, taquin, et comment comptez vous me rembourser ?
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Elderlyne
Couloir obscur, où mènes tu ?

La curiosité est un vilain défaut, mais parfois c'est difficile de résister.
Main contre le mur, elle a suivi l'étroit corridor. Il débouche sur un plus grand, plus large.
Elle le reconnait celui là. C'est dans une de ces pièces que reposait Mara.

Lentement, elle avance, un pas après l'autre.
Elle ressent des présences anciennes, entend des rires et des pleurs.
Cette maison est peuplée des esprits qui y ont vécu, elle en est certaine.

Une porte, mal fermée laisse entrevoir une pièce quasiment vide, à l'exception de rateliers d'armes.
Une autre un peu plus loin semble plus sombre et plus menaçante que les autres, elle reste à l'écart.
Cette fois, elle va essayer de ne pas descendre par la fenêtre.

Finalement, elle arrive en haut du grand escalier, celui qu'elle avait emprunté avec Calembredaine et Chandelle.
Petite Chandelle dont elle n'a plus de nouvelles depuis.. Où est elle ?

Elle pose la main sur la rampe. Son escapade dans les étages n'a que trop duré. Il est temps de rejoindre Nicolas, le petit Aznar fugueur et Calembredaine, temps de voir s'il reste des crêpes.
Reste à trouver le chemin de la grande salle, mais l'odeur devrait la guider.

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Guenievre6
Elle le vit piquer un fard...cela la fit sourire en son for intérieur.Il ne semblait pas croire à son histoire....

-OUi de loin,je viens,mais l'on ne m'y a point contraint,j'adore découvrir de nouvelles horizons!Vous savez je me suis déjà fait rackettée par deux fois,j'ai eu maints procès pour m'être introduit dans des territoires dans lesquels les bretonnes ne sont pas les bienvenue alors si j'avais su qu'en plus de cela on allait m'assassiner,pour sûr je ne serais pas venu dans cette cour des Miracles,j'aime bien visiter les villes mais pas risquer ma vie pour contempler les bouges!!Pour ce qui est de la bière,vous avez bien raison,j'en ai fait l'expérience pour mon plus grand malheur!J'm'en serais bien passé!ON aurait dit un ragout de haricot en décomposition.Infect..

Elle pâlit en y repensant.

-Mais je trouve l'endroit dont vous êtes gardien,vraiment très agréable,si ce n'est sa position!Êtes vous un enfant de la Cour?

Sur ce point elle était curieuse.Il était si étrange.

-UNe vie!Oui.Mais je ne puis sauver la vôtre en retour,vous ne craignez rien et semblez assez robuste pour vous défendre!!Quant à l'argent,n'y pensez même pas,c'est comme si ma bourse était percée!Trouvez donc un moyen vous,messire,qui semblez si malin!!!!Et qui prenez plaisir à me faire mariner!
---fromFRp'tiote
les pieds nus sur le sol froid, elle trottine.
C'est grand la cour, et le Palazzo en est à la limite. Rarement elle s'est aventurée aussi loin, mais là, il y a urgence.
Poing serré sur son trésor, elle finit par attendre les hautes grilles du Palazzo.
C'est fermé, évidement.
Ca serait trop simple sinon.
Elle rase le mur d'enceinte, cherchant une ouverture, un endroit où ça serait moins haut.
Finalement elle repère un arbre, et une longue branche souple qui passe au dessus.
Trop fragile pour un adulte,mais idéal pour elle.
Prestement, elle grimpe à la façon d'un chat. Ca n'est ni gracieux ni élégant, mais c'est efficace.
Elle retombe de l'autre côté du mur , sans bruit.

La batisse est haute et les fenêtres hors d'atteinte.
L'exploration reprend, petit à petit..
Trouver une entrée, puis trouver la Rouge.
---fromFRGardes du Palazzo
Docile et avisé, le Moriset s’avança aux alentours muni de sa masse à manche de fer qu’il appelait affectueusement son assommoir à curieux.
Giles avait refermé la porte derrière la demoiselle.

C’était un bon travail que son cousin avait dégotté là. Bien payé et pas éreintant. C’était ça qu’il se disait en dépassant les grilles du Palazzo sans imaginer qu’il se trouvait un danger quelque part, la jeune dame avait du rêver, les donzelles s’effarouchaient d’un rien, le cri d’un oiseau ou le pas d’un chat errant suffisait à les faire sursauter, s’imaginant poursuivie par une compagnie entière de terribles brigands.
Ces drôlesses ont bien besoin d’nous autres tiens !

Il avança donc un peu plus loin dans la ruelle, prudent par habitude plus que par crainte, et ne vit qu’à la toute dernière seconde un mouvement sur sa droite, trop vif pour l’éviter tout à fait bien qu’il se jeta sur le coté pour tenter de s’y soustraire.
Il était six planqués dans l’ombre et il serra fort sa masse prêt à défendre chèrement sa vie mais ce n’était pas à lui que ces mécréants en voulaient.


Vos affaires c’est pas mes oignons les gars.
Et vous vous mettez à six pour attraper une gueuse ?
Sacrédié elle a du faire bien plus que vous manquer de respect pour mériter pareille compagnie !
Mais comme j’ai dit, c’est pas mes oignons pis c’est pas moi qui commande, si Giles l’a fait entrer, elle sortira quand il voudra et vous pourriez me donner vos bourses que ça n’y changerais rien.


A six contre un Moriset n’a guère de chance mais il court vite, c’est jouable pense t’il, pas impossible mais atteignable, ils n’oseront pas le suivre devant la grille, faudrait juste qu’il puisse leur échapper.
Peut être qu’en moulinant de sa masse pour estourbir les plus proches… ça lui donnerait le temps de filer. Et c'est ce qu'il fait, lançant sa masse avec force dans leur direction...

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Giles le Boiteux et Moriset l'Esperon
Gardes du Palazzo.
---fromFRLe Rouquin
De l’argent ?!
Vous me prenez pour qui ?!
Disons que vous me devrez un service.

Oui je suis né ici, je n’ai jamais quitté la Cour.


Il hésita une seconde, une seconde seulement.

On m’a trouvé dans l’arrière cour d’une taverne, la pire de toutes. Personne ne m’ayant réclamé, il ricana, qui veut d’un enfant de plus à nourrir quand on crève de faim soi même ? C’est le cas de la plupart des gens ici vous savez.

Celui qui m’a découvert, un vieil homme, m’a ramené dans sa masure et nourrit comme il pouvait pendant quelques années. Quand il est mort c’est Xénédra, la patronne d’un bordel qui n’existe plus, qui m’a recueilli, je faisais les courses, portait les messages, ce genre de choses. Une de ses filles faisait souvent appel à mes services, une rousse comme moi
sourit il, la Succube c’est son nom, elle tient le bordel de la Cour maintenant, je l’aimais beaucoup, elle était bonne avec moi mais je suis quand même parti parce que j’avais rencontré la Comtesse, Diamante Di Ekarlate, un joli nom n’est-ce pas ? Elle vient d’Italie. Elle m’a pris ici pour la servir et voilà.

Il n’ajouta pas la suite de cette histoire, la Comtesse était souffrante, enfermée dans un sommeil agité de cauchemars sans fin. Tout cela à cause d’un marquis de pacotille qui l’avait abandonnée voici longtemps déjà. Nicolas depuis s’occupait de tout. Diamante était fortunée, ce n’était pas un problème.
Il ne dit pas un mot là-dessus, cela ne regardait personne.


Vous savez tout.

Et maintenant ? Que comptez-vous faire ?
Je puis vous fournir un garde pour vous escorter jusqu’à l’endroit que vous désirez.

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Guenievre6
Un service,tiens donc.Elle ne savait à quoi s'en tenir à propos de ce dit service,seulement une dette...Il avait semblé vexé à propos de l'argent.Tout le monde en désirait ,elle n'avait pas pensé qu'il faisait exception.
-Je m'en doutais un peu à vrai dire.Vous savez,la misère c'est partout,je n'ai pas été abandonnée Dieu merci,mais,je viens d'une famille nombreuse,on ne possédait qu'une petite ferme,pas assez pour vivre correctement,alors j'ai du m'en aller.OH pas très loin mais bon,c'est dur tout de même.En tout cas vous êtes une preuve vivante de l'humanité qui susbsiste dans le coeur de chaque être,on a pris soin de vous qui étiez rejeté.Je me dis souvent que c'est beau la vie,toujours une leçon de sagesse à découvrir,enfin,je m'égare.
Elle lui fit un sourire amical.

-A vrai dire,je n'ai jamais vu de bordels de ma vie,et j'avoue..que ça ne me manque pas.

Une comtesse vivait ici,italienne en plus,étrange!

-Ah oui,très joli en effet.

Ses projets..

-Je pense que je vais quitter Paris,continuer mon chemin..Mais pour le garde,ça s'rait pas de refus,croyez moi.Si il pouvait m'escorter jusqu'à la sortie de la Cour,je s'rais bien aise!!Et croyez moi ça a réellement été un plaisir de vous rencontrer messire Nicolas!
Elderlyne
Retour dans la grande salle, où finalement Nicolas semble avoir de la compagnie.
Elle salut l'inconnue d'un signe de tête, s'empare d'une crêpe au miel et s'écarte à côté de la fenêtre pour ne pas gêner la conversation.
Distraite, elle observe la cour en léchant le miel qui dégouline de ses doigts quand quelque chose attire son attention.
Une petite forme, furtive qui semble rôder. Ca s'approche.
Curieuse, elle pose la crêpe à regret et entrouvre sans bruit la fenêtre.
Elle plonge à l'extérieur et ramène dans la salle une gamine, sale, en loques et se débâtant.
Surprise, elle la laisse retomber sur le sol. Elle lui dit vaguement quelque chose. Une des mioches qu'elle a chargée de surveiller les allers et venues dans la cour.
La gamine montre les dents et file se réfugier sous la table, brandissant un poing rageur où quelque chose accroche la lumière.

Sans ménagement, les chaises volent, et tombent sur le sol.
La vagabonde attrape la menotte et arrache l'anneau qui orne le pouce trop petit.
Cet anneau, elle le connait. Elle porte son jumeau à l'annulaire gauche.
Lui ?
Elle secoue la gamine rudement.


- Où tu as eu ça ?
Dis moi !
Où ?

Un sentiment d'urgence la saisit. Oubliée la crêpe et le miel, elle doit le trouver, vite.
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---fromFRp'tiote
Les grands ne sont bon qu'à ça ! Abuser de leur force pour attraper, malmener et finalement lui voler son trésor.
Elle a l'air furieuse la rouge, elle la poursuit sous les meubles. On dirait une chatte protégeant sa portée.
Finalement, le trésor est arraché à son doigt.
Au lieu des coups attendus, ce sont les questions qui pleuvent. Ca fait moins mal déjà.
Abritée derrière ses bras repliés, elle s'efforce de chercher une issue, un échappatoire.
Après tout, pourquoi ne pas lui dire. Ca sera plus simple et peut être que les coups ne tomberont pas comme ça.
D'une voix tremblante, elle essaye d'expliquer. Pas facile quand on a peur, et encore moins quand la parole est un outil mal maitrisé.
Ses dents claquent, ça n'aide pas non plus.
Finalement, quelques sons compréhensibles finissent par sortir.


- eau... bord de l'eau... Poison... mauvaise femme...

Puis soudain, sa voix prend de l'assurance. Elle montre l'anneau sentant la colère monter.


- A moi !! Récompense t'as dit... à moi !

Un regard furibond fait brusquement baisser ses prétentions. Peut -être qu'une petite pièce ? ou cette odorante crêpe posée près d'elle ? D'ailleurs, sa main l'attrape en passant, et la fourre d'un coup dans sa bouche. Au moins, elle n'aura pas tout perdu comme ça.
---fromFRLe Rouquin
Le Rouquin observa avec amusement Elderlyne finalement revenue par l’odeur des crêpes alléchée et une petite gamine qui avait tout du chaton furieux, une qui rodait en bas des fenêtres apparemment. Il y en avait souvent par ici, le Palazzo fleurait bon l’opulence alors … ils venaient fréquemment les gosses de la Cour, grappiller quelques restes que la cuisinière donnait en bougonnant mais avec bon cœur, quand ce n’était pas lui-même qui laissait trainer sur les fenêtres quantité de choses qui se mangeait.

Donnez-lui des crêpes au lieu de la rudoyer, elle vous dira tout ce que vous voulez savoir et même ce que vous ne demandez pas !

Il reporta son attention sur son égarée Dame Guenièvre et lui répondit,

Le plaisir était pour moi, c’est agréable de rencontrer des gens venus de loin moi qui ne connais que les Miracles.
Il lui sourit simplement et soudain eut l’air de quelqu’un qui vient d’avoir une bonne idée.

Je vais faire mieux que ça pour vous assurer tout à fait de votre sécurité. Vous ne le savez certainement pas mais la cour est truffée de souterrains et galeries en tous genres. Je vais vous conduire vers Paris par ces chemins sous la terre, je les connais tous comme ma propre poche, ainsi, si les brigands dont vous parlez sont à votre recherche et rôdent autours du Palazzo, vous les éviterez à coup sur.

Qu’en dites-vous ?


Sans attendre sa réponse il continua, prenez donc quelques crèpes, tenez dans cette serviette propre, et une bouteille de jus de Cassis aussi, pour plus tard, et suivez moi, je vous mènerai comme je vous l’ai dit.

D’abord il prendrait la galerie Sud du Palazzo, puis les Maligneux, puis celle qui passait sous Montorgueil et il serait vite de l’autre coté des Miracles. Bien sur il pourrait passer par la Nord et être directement à Paris, le Palazzo était à la limite, mais … ça lui ferait une promenade pittoresque à raconter à ses amies à la Bretonne, quand elle rentrerait chez elle...
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Guenievre6
Elle salua discrètement la damoiselle blonde qui était arrivée de Dieu sait où et fit un petit sourire à la petite fille au teint diaphane.
Un petit voyage dans les sous sols!!


-Si ça me tente?Pardi!Mais bien sûr que oui,c'est digne d'un de ces romans courtois!!Sire Nicolas vous êtes un gentilhomme accompli,protégez la damoiselle des assassins assoiffés de sang,franchement vous m'épatez!
Raahh ,enfin,j'espère qu'il n'y fera pas trop frais,sans quoi je serais malade et dans l'impossibilité de partir.
En tout cas votre hospitalité mérite d'être louée,vous ne trouvez pas.


Elle était tout à fait charmé et excité à l'idée de visiter des lieux si secrets et guidée par un roux!!Rendez vous compte,ça ne court pas les rues,les roux!

-Je réitère mon compliment au risque de paraitre obssessionelle,vos cheveux sont uniques,enfin si l'on ne compte pas avec votre ami la Sucubbe.Drôle de nom!Vous savez d'ou il lui vient?!OHHH je vous ennuie peut être à babiller inutilement.

Ce n'était pas pour rien qu'on l'appelait la commère.Une bavarde et rapporteuse en plus!
Elderlyne
Donner des crêpes à la môme ?
Etonnée, elle dévisage Nicolas quelques instants.
Son époux est peut être quelque part seul dans la cour et elle devrait distribuer des crêpes ?

Après tout.. pourquoi pas..
Elle enfourne une crêpe bien chaude dans chaque main de la mioche puis reprend :


- Tiens, avale et dis merci à Nicolas.
Et marche...
Tu dois m'emmener où se trouve l'homme à l'anneau et tu auras plein d'autres crêpes.
Aller vite !


Remettant la gamine sur ses jambes, elle la pousse vers la porte alors qu'elle engloutit voracement ses crêpes. Ca fait combien de temps qu'elle n'a pas manger ? Un vague sentiment de culpabilité la tenaille, mais si Max est blessé, elle sera sans pitié.
Avant de quitter la pièce, elle se tourne vers Nicolas.


- Je dois filer. J'en ai pas pour longtemps.


Dans son coin, Aznar mâchonne. Elle hésite à le laisser seul, surtout qu'elle entend que le Rouquin prévoit de s'absenter. Après tout, sa mère doit être aux cuisines.

- C'est une urgence, mais je reviendrai.
Merci pour tout Nicolas.. Prenez garde à vous.


Elle salut de la tête la jeune pipelette égarée, et file, tirant la mioche pâlichonne par la manche.

- Aller, on doit le trouver, et si tu veux encore des crêpes, j'espère pour toi qu'il est en vie.


L'inquiétude est tenace.
Bien sûr, il sait se battre et se défendre. Mais ici, on est à la cour, un monde étranger.
Peur au ventre, elle quitte le Palazzo à grandes enjambées, une main sur l'épée et l'autre cramponnée à la gamine.
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