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[RP] Le Palazzo

---fromFRExisTenZ*
Deux jeunes femmes arrivent au Palazzo sur une jument blanche. Elles ne sont pas là par hasard. Elles ont chevauché depuis Montbrison pour trouver protection. Elles ont fuit un homme… Enfin, si on peut appeler ça un homme… Une bête sanglante serait le terme le plus approprié.

L’une des deux appréhendait beaucoup de revenir à la Cour. Plus elle approchait de la Cour plus les mains de la passagère se crispait sur elle. Elle l’avait bien remarqué.

Elle sait bien que la Cour est un mauvais souvenir pour celle qui l’accompagne… Elle court un grand danger en revenant dans le coin. Se faire discrète.

Elles arrivent enfin à destination et descendent de la jument. Elle laisse la jument près de la porte… ExisTenZ tient le manche de sa dague à la main par mesure de sécurité. A la Cour tout peu se passer…

Devant la grille de la bâtisse, ExisTenZ frappe. Le temps qui s’écoule parait une éternité. Les deux jeunes femmes sont sur le qui-vive, silencieuse. Elle espère parler au rouquin dont elle avait entendu parlé ou un Libertad qu’elle connaît déjà.

Elle jette un coup d’œil sur Hezarfeld. On peut lire l’inquiétude sur le visage de la jeune femme. Vu son histoire, c’est compréhensible... ExisTenZ ne fait pas sa maligne non plus il faut dire…

Elle a hâte que la grille s’ouvre enfin… Rester dehors est risqué pour toutes les deux. Elle pourrait faire une mauvaise rencontre. Elles ne sont pas là pour se jeter dans la gueule du loup...

Elle peut compter sur les Libertads, elle en est sûre. Elle a déjà combattu et voyagé à leurs côtés. Des liens se sont créés avec certains… Et aujourd’hui, elle compte sur ses liens pour trouver secours et protection… Sans eux, elles ne survivraient pas bien longtemps dans les parages…

Elle tente de rassurer la jeune femme qui l’accompagne du regard… Elle essaye de dissimuler ses propres inquiétudes…

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le journal de Mb
---fromFRHezarfeld
Voilà bien deux jours qu'elles chevauchent ensembles depuis le Bourbonnais Auvergne et surtout depuis le petit village de Montbrisson qu'elles ont fuis toute deux.
Perchée la haut sur la monture d'Existen'z, Hezarfeld n'en crois pas ses yeux et ne dit mot en reconnaissant la crasse grisâtre qui recouvre les maisons de pierre de la Cour des Miracles.
Un frisson d'épouvante agrandit ses yeux de stupeur et un horrible frisson lui déscend toute l'échine tendit qu'elle reconnait quelques passages longeant la Seine qu'elle a déjà emprunté autrefois.

Jamais la jeune femme ne se serait doutée une minute qu'Existen'z puisse l'emmener là. Veut-elle sa mort?? Ne sait-elle pas que les Tenebris ont leurs quartiers non loin dans des profondeurs si vieilles et puantes qu'on n'ose même pas s'en approcher à moins d'une lieue. Elles y sont pourtant et les doigts de la pauvre pourchassée se ressèrent à la taille de celle qui la conduit dans cet infâme bouge, lui lacérant les côtes sans s'en apercevoir une seconde. Pour le reste du voyage, la jeune femme ferme les yeux, tandis que quelques larmes s'échappent malgré sa volonté. Elle le sent bien, quelque chose ne tourne pas rond ici et c'est surement la mort qui lui ouvrera le plus les bras...

Le cahot de la monture cesse enfin et les deux femmes descendent, Hezarfeld s'aperçoit qu'Existen'z à son arme à la main. *Mais qu'est-ce qu'on fou là bordel!!* Devant elles, une grande bâtisse dont l'écriteau couvert de molards noirâtres annonce "le Palazzo". Existen'z cogne à la porte avant d'offrir un regard compatissant et rassurant à Hezarfeld mais cette dernière est simplement morte de trouille. Elle observe tout autour d'elle, au bord de la panique.

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---fromFRExisTenZ*
Pourquoi la porte ne s’ouvre-t-elle pas ? Sa dort à l’intérieur ?
Elle a peut être pas frappé assez fort…


TOC ! Toc ! Toc !


Elle s’est défoncée la main là ! C’est de la bonne grille bien épaisse. Pour sûre…

Elle secoue la main en jurant… Normale quand on s’est fait mal aussi connement…

Elle observe un chat noir couché sur la chaussée… C’est bien connu, « sous les pavés, la plage ! »… Ils ont la belle vie les greffiers !

Bon ! Si la porte ne s’ouvre pas rapidement, elle tue le chat !!!

A observer de plus près, le chat n’a pas l’air en grande forme… Il est peut être déjà mort… Défection !


Hezarfeld regarde ExisTenZ s’exciter sur la grille inquiète… Pour la rassurer, elle lui dit :


Ne vous inquiétez pas, ils vont ouvrir… Ils ont beaucoup d’humour, c’est des blagueurs… Dit-elle ironiquement pour rassurer son hôte…

Elle refrappe mais cette fois avec le manche de sa dague… C’est moins douloureux et plus intelligent… Sa laisse seulement quelques marques sur la peinture de la grille… Mais ce n’est presque pas visible… Surtout de loin…

TOC ! TOC ! TOC !

Heureusement qu’Allasthor n’est pas derrière eux… Là, elles étaient déjà morte…

Elle sourit à l’idée de savoir Allasthor chercher encore Hezarfeld à Montbrison… Cela s’appelle la « feinte du loup blanc » non ?
Enfin… Ne crions pas trop vite à la victoire… Elles sont toujours devant la porte fermée du Palazzo…


Y a quelqu'un ?!!!

Elle entreprend l'escalade de la grille pour tenter d'apercevoir un pèlerin de l'autre côté... Vraiment pas pratique... En plus, elle y voit que dalle...
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le journal de Mb
---fromFRGardes du Palazzo
[après moult péripéties du domaine de l'anecdotique]


HOLA Dame ! Il n'est point besoin d'escalader les grilles, les piques sont bien pointues je vous le déconseille.
La patience n'est pas votre fort dites moi,
s'exclama Giles apparaissant soudain au détour du mur Est.
Son compagnon Moriset se lissait la moustache en riant par en dessous et le suivait d'un pas tranquille.


Quel bon vent vous amène aux grilles du Palazzo mes Dames ? S'enquit il d'une voix forte.

Le Rey n'est plus ici et la Comtesse n'est pas visible, les Libertadiens vont et viennent ... si c'est eux que vous souhaitez rencontrer ajouta t'il d'un air énigmatique.

Ceux là... drôles de cocos, pensait il en son for intérieur. Ni bons ni mauvais, mais incontrôlables ça oui pour sûr ! Quand on sait que leur ancien chef mène belle vie à Paris dans un hostel !

Et puis qu'est-ce qu'ils lampent ! Par barriques entières ! Même les dames ! Surtout les dames !
Ouiche, quelle bande d'avinés.

Enfin.

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Giles le Boiteux et Moriset l'Esperon
Gardes du Palazzo.
---fromFRExisTenZ*
Il suffit qu’elle joue à chat perché pour qu’enfin quelqu’un daigne se montrer à la grille… Y’en a qui aime prendre leur temps… C’est peut être immense de l’autre côté de la grille…

Hezarfeld semble apaisée de voir apparaître quelqu’un, mais elle reste à l’affût…

Maintenant que quelqu’un c’est manifesté, c’est l’interrogatoire…


HOLA Dame ! Il n'est point besoin d'escalader les grilles, les piques sont bien pointues je vous le déconseille. La patience n'est pas votre fort dites moi…

Il en a de bonne lui… Il est mignon…


Son compère reste en retrait sourire aux lèvres, à s’astiquer les moustaches. Pourquoi pas…

Hola Sieur ! Si la patience n’est pas mon fort, pour vous c’est la rapidité…


Elle aurait bien voulu remplacer le mot « rapidité » par le mot « efficacité », mais il est inutile de chatouiller l’humeur de l’homme. Le but étant de passer de l’autre côté du grillage en ayant tergiversé le moins possible… Il est urgent de se placer « du bon côté de la barrière ». Hezarfeld risque sa vie là…

Quel bon vent vous amène aux grilles du Palazzo mes Dames

Sûrement le danger Sieur, pas vraiment le vent… D’ailleurs si nous pouvions parler de l’autre côté de la grille…

Pour des vacances paisible on choisirait une autre destination, un autre cadre… Qui rêverais de vacances à la Cour ? PERSONNE…


Le Rey n'est plus ici et la Comtesse n'est pas visible, les Libertadiens vont et viennent ... si c'est eux que vous souhaitez rencontrer

« Les Libertadiens vont et viennent… »
Pourvu qu’ils soient dans la période « viennent ». Elle croise les doigts, tout ce qu’elle peut d’ailleurs… Elles n’ont pas pu faire tout ce chemin pour échouer devant une grille… Se serait trop injuste.


C’est bien eux que nous venons trouver…

Silence, pendant lequel elle se parle intérieurement : « bien sûre que c’est eux qu’on vient voir, pas des IT ». Bon, tu vas l’ouvrir la grille Passe-Partout ? S’il te plait…
Puis elle reprend :


Dites moi qu’ils sont là actuellement, je vous en conjure. Nous souhaitons entrer et leur demandé protection… Et si vous avez d’autres questions, je préfèrerais y répondre en étant du même côté que vous…

Elle souffle et se retourne vers Hezerfeld toujours sur le qui vive, en plein stresse.
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le journal de Mb
---fromFRGardes du Palazzo
Pour ce qui est de demander protection Dame, elle vous est accordée pour peu que vous preniez la peine de la demander, répondit Giles en ouvrant la grille à l'aide d'une grosse clé de fer piquetée par les ans.
Moriset la tira et elle émit un long geignement de protestation tandis qu'un pale soleil commençait à réchauffer les murs du Palazzo.

Qu'ici on accueille le moindre manant ou les demoiselles en détresse ne gênait pas Giles, mais quand même, l'endroit tenait du moulin et c'était pas bon pour la sécurité, pourtant il faisait son boulot sans médire tout haut ni moufter.

Il se gratta le crâne en réfléchissant pour finir par lâcher, laconique,


les Libertadiens ? Me semble qu'ils sont tous au dehors. J'saurais pas vous dire où. J'tiens pas de registre de présence pour tout vous dire.

Dans une taverne ma Dame ! C'est là que vous les trouverez ces soiffards ! Pour sur !
Pensée qu'il tut bien sur.


Vous pouvez les attendre ici ou aller à leur recherche, doivent pas être bien loin.
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Giles le Boiteux et Moriset l'Esperon
Gardes du Palazzo.
---fromFRHezarfeld
N'y avait-il aucun moyen de se faire toute petite? De se fondre dans le paysage où de traverser la grille? Non... L'acrobate d'Existen'z le lui prouva rapidement en tentant sans succès d'escalader cette dernière. Au bord de la crise cardiaque, Hezarfeld tâchait d'assurer leurs arrières, enfin, si ça pouvait se faire paniquée comme elle l'était. Ses yeux lui sortaient quasiment de la tête et ses pensées tournoyaient en un flos intarissable de "pourquoi m'a t'elle emmenée ici et que va t-il advenir de moi?" Couverte de sueur, extrêmement faible, harrassée par le voyage et la malveillance subit d'Allasthor, la jeune femme au foulard aperçut enfin quelqu'un arrivant du Palazzo en claudiquant.

Hezarfeld écouta les échanges de paroles qu'elle trouva excessivement lentes et molles. Un Rey?? Une Comtesse?? Soit, mais s'il vous plait, ouvrez la grille d'abord, la grille!! Derrière Existen'z, elle tenait l'haquenée blanche, se tordant les doigts, jettant des regards affolés par dessus son épaule. Alors, lorsque la porte s'ouvrit enfin, elle poussa presque Existen'z à l'intérieur et faillit coincer les hanches de la jument dans la grille trop peu ouverte. L'homme se gratta le crâne l'air songeur avant de lâcher.

les Libertadiens ? Me semble qu'ils sont tous au dehors. J'saurais pas vous dire où. J'tiens pas de registre de présence pour tout vous dire.

Hezarfeld frissonna et faillit se ruer sur la grille pour la refermer en quatrième vitesse vu la lenteur du gars. Cela dit, elle prit sur elle, crispant les doigts sur les rênes. Le palpitant sur le point d'exploser. Elle ne se sentirait à l'abri qu'une fois enfermé à double tour dans la plus haute tour d'un imprenable donjon. C'était trop demander au vu de la baraque qui s'offrait à elle désormais.

Vous pouvez les attendre ici ou aller à leur recherche, doivent pas être bien loin.

Allez à leur recherche? Dans les venelles pleine de dépravés, de Tenebris en train de bouffer on ne sait quel môme ramassé devant sa mère gémissante? Ah non!! Pitié!! Regard implorant de vite aller à l'abri dans la bâtisse, incapable d'exprimer quoi que ce fut sans hurler d'où le silence prolongé, elle patienta encore ce qui lui sembla une éternité pendant qu'Existen'z conversait avec le portier.

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---fromFRExisTenZ*
L’homme sort une clé qu’il entre de la serrure de la grille.

Pour ce qui est de demander protection Dame, elle vous est accordée pour peu que vous preniez la peine de la demander.

Son collègue tire la grille à lui. Elle grince comme une vieille femme de joie touchée par l’arthrite.

Les Libertadiens ? Me semble qu'ils sont tous au dehors. J'saurais pas vous dire où. J'tiens pas de registre de présence pour tout vous dire.

Elles entrent toutes deux dans le domaine. Hezarfeld change d’expression. Elle semble enfin plus apaisée. Mais toujours aussi stressée… Faut dire qu’elle l’a ramène à l’endroit qu’elle a fuit. Heureusement qu’elle lui fait confiance.

Auriez vous une écurie ? Je ne voudrais pas voir ma jument finir en steak tartare pour affamer.


Sa bourrique elle y tient, c’est tout ce qu’il lui reste de matériel d’une ancienne histoire d’amour avec un noble Chevalier. Elle est sentimentale… Faut pas lui en vouloir.

Les Libertads sont en vadrouille. Elle n’a pas de bol. Le jour se lève tout juste… Sa va peut être les faire rentrer… Sûrement une « after » dans le coin, peut être même une « before ».

Elle se tourne vers Hezarfeld comme pour lui dire « vous êtes en sécurité à présent ». Puis elle rajoute :

Y a vraiment aucun Libertad en vos murs ?

Pas de râleur dans le coin ? Pas de Lycia ? Pas de Phelim ? Pas de Fablitos et compagnie… Mais ils sont ou… Y a pu qu’à patienter…
Elle pourrait visiter la Cour des Miracles, mais bon… Elle préfère les visites guidées, les circuits touristiques… C'est pas Hezarfeld qui lui fera la visite... Elle peut toujours lui proposer... Mais là, il n'y aurait plus de logique...

Maintenant elles sont en sécurité. Elles peuvent patienter plus sereinement.

Le deuxième homme referme la grille. Le premier, celui qui n’est pas muet referme la grille à clé. On est mieux de ce côté de la grille pas de doute !

Elle observe le domaine du Palazzo... L'endroit parait agréable. Elle voit une demeure à l'architecture d'une beauté impressionnante. Qu'elle est l'histoire de cette demeure ? Elle s'attarde en hauteur. Des gargouilles ornent la demeure. La laideur de ses sculptures la fascine.

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le journal de Mb
---fromFRGardes du Palazzo
Non Dame, aucun de ceux que vous dites ne sont là pour l'heure.

Il s'incline un peu raide et leur fait signe d'avancer en invitant Moriset à prendre en charge le canasson.

Derrière le Palazzo, vous inquiétez pas Dame, votre monture sera à l'abri. Y'a que des rats par ici, un vieux chat tout au plus et les ptites bêtes ça mangent pas les grosses termina t'il d'un air de celui qui en sait long sur la question.

Puis plus bas, s'adressant à la deuxième femme qui n'avait pas ouvert la bouche mais dont les yeux effrayés roulaient furieusement dans ses orbites,
faut pas craindre ici, l'endroit est sur, les vauriens viennent pas chez la Comtesse, vous êtes comme qui dirait en terrain neutre.

Il lui dit ça par gentillesse, la pauvre a la figure toute crispée, elle ne cesse de se retourner comme si le diable en personne accompagné de sa cour infernale approchaient au galop et ce faisant toucha sa masse à manche de fer comme pour lui dire, et quand bien même j'ai ce qu'il faut pour leur casser les pattes !
Un clin d'oeil plus tard, il poussait les deux femmes vers la porte puis les installait au Foyer et leur faisait porter à boire et de quoi se restaurer.

On ne rigolait pas avec l'hospitalité des Di Ekarlate.

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Giles le Boiteux et Moriset l'Esperon
Gardes du Palazzo.
---fromFRHezarfeld
Portail clos, Hezarfeld poussa un long soupir de soulagement, se retournant vers le Palazzo, elle tenta d'oberser chaque détail du bâtiment et trouva que cela ne ressemblait guère à une habitation de... coment avait-il dit déjà?? De Rey?? Oui... étrange... qui était-il donc pour vivre dans un endroit comme celui-là où d'immondes petites statues semblaient déjà tout savoir de vous. La pourchassée leva plus haut les yeux vers les toits et constata que le dangé pouvait aussi venir de là. Le bâtiment jouxtait d'autre bâtisse... Pourvu qu'Allasthor ne se doute rien et elle serait peut-être en sécurité. Cela dit, pour combien de temps? Il allait falloir partir un de ces matins où ces dict "Libertin" euuuh, "Libertadien", finiraient bien par la mettre dehors à coup de bottes dans le croupion.

En attendant, le second garde prit la jument en main et l'emmena côtés écuries, apparement situé derrière la bâtisse. Quand à la tirade qui disait que les petites bêtes ne mangeaient pas les grosses, là, s'était carrément du foutage de gueule où alors ils avaient pas rencontré la gosse eux!! Et quelle gosse bon sang de bon soir. Le visage d'Hezarfeld restait figé en une vilaine grimace quand le garde s'adressa à elle.

faut pas craindre ici, l'endroit est sur, les vauriens viennent pas chez la Comtesse, vous êtes comme qui dirait en terrain neutre.

La jeune femme opina du chef malgré elle et tenta de sourire mais en vain quand il lui fit un clin d'oeil avant de se laisser conduire vers l'une des portes d'entrée. Quelques minutes plus tard, eles étaient assises, au chaud, se faisant servir de quoi se restaurer sans qu'elles n'aient rien eu à demander... Hezarfeld quand à elle, se posait plus d'une question sur l'endroit et ses introuvables occupants.

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---fromFRLe Rouquin
Bonjour mes Dames,

Nicolas fit une apparition dans la salle où les deux invitées faisaient honneur à l'hospitalité offerte, prévenu par Moriset,

Bienvenue au Palazzo Di Ekarlate,

prononcer ce nom était toujours une grande fierté pour lui le gamin sortit du ruisseau, aujourd'hui gardien et administrateur des biens de Diamante. Il se rembrunit en songeant à cette dernière fonction, la Comtesse était plongée depuis si longtemps dans une sorte de sommeil agité de cauchemars sans doute terrifiant, qui rendait la charge si lourde. Mais il l'accomplissait du mieux possible et sans réellement en sentir le poids.

Avez vous tout ce dont il vous faut ?
Souhaitez vous autre chose ?

L'on m'a précisé que vous cherchiez à voir un membre de Libertad...


Il les observait, cherchant par habitude à déjouer le mystère dont les visiteurs tentaient volontiers de s'entourer.
Celles ci étaient visiblement sur le qui vive, probablement dans le pétrin, et venaient chercher de l'aide.


Giles à du vous le dire, il n'en est pas un ici pour vous recevoir. Il y a de telles allées et venues. Même si je le souhaitais, je ne pourrais vous éclairer sur qui et sur quand.

Par prudence, leurs habitudes ne devaient être dévoilées au tout venant, et ces jeunes dames, quoique fort engageantes lui étaient parfaitement inconnues, il ne mentait toutefois pas et le Palazzo n'hébergeait actuellement pas un seul Libertadien.

Vous savent ils à la Cour des Miracles ?

Il fit un vague geste de la main, quoi qu'il en soit, vous pouvez attendre ici, bien sur.

Il se tailla une tranche de tourte et s'assit, mastiquant consciencieusement la nourriture simple mais goûteuse concoctée par les cuisines du Palazzo.

Si je puis vous être utile ...
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---fromFRExisTenZ*
Les deux femmes sont escortées jusqu’à la porte de la demeure. A l’intérieur, on leur propose victuailles. Elles sont traitées comme des princesses. Elles n’en demandaient pas tant, mais elles sont tout de même reconnaissantes pour l’accueil qui leur a été fait.

Bonjour mes Dames

Elle aurait voulu comme à son habitude le reprendre et insister sur le « damoiselle », mais elle n’en fit rien. « Dame »… Cela vieillit horriblement… Aurait elle prit un coup de vieux ? Un rouquin se présente à elles. Il semble être le gardien de la demeure.

Bienvenue au Palazzo Di Ekarlate


Bingo ! Dans le mille, Emile… Elle aurait dû le parier… Elles se lèvent de table.

Avez vous tout ce dont il vous faut ?
Souhaitez vous autre chose ?


Bon jour Sieur. Je suis ExisTenZ et voici Hezarfeld. Nous vous remercions pour votre accueil. Nous ne manquons absolument de rien. Je ne sais pas qui a cuisiné, mais je vous félicite. C’est délicieux. Votre hospitalité est digne de ce nom.

Elle n’avait pas souvenir d’avoir été accueillie aussi bien quelque part.


L'on m'a précisé que vous cherchiez à voir un membre de Libertad...

Le messager a transmit la bonne information, en effet. Plutôt efficace le personnel ici. Il n’y a pas à dire. L’attente devant la grille fut interminable, mais ça valait le coup d’attendre.


Vous êtes bien renseigné. En effet. Peut être savez vous où nous pouvons les trouver.

Un Libertad c’est infernal. Sa ne tient pas en place… Mais peut être que le rouquin en saura un peu plus que le garde…

Gilles à du vous le dire, il n'en est pas un ici pour vous recevoir. Il y a de telles allées et venues. Même si je le souhaitais, je ne pourrais vous éclairer sur qui et sur quand.

Raté ! On ne peut pas être tout le temps bon… Le rouquin n’en sait pas plus, ou en tout cas, il n’en dira pas plus…

En effet, Gilles nous a déjà prévenu à l’extérieur.


Elles auront au moins apprit le nom du garde à l’entrée.

Vous savent ils à la Cour des Miracles ?

Ils ont beau être perspicace chez les Libertads, il n’y a vraiment aucune chance pour qu’ils soient informés sur ce coup là. Mais ce rouquin, elle ne veut pas lui en dire trop. Elle ne lui racontera pas ce qui les a conduit ici…


Non, ils ne le savent pas encore. J’espère que l’un d’eux apparaîtra rapidement.

Le visage d’Hezarfeld ne se décrispe pas. Celui d’ExisTenZ vient juste de se re-crisper. Et si les Libertads ne repassait pas dans le coin prochainement ? Elles n’ont aucun plan B…

Quoi qu'il en soit, vous pouvez attendre ici, bien sur.

Cela remonte un peu le moral, mais pas complètement. Elle le remercie tout de même. Il se sert de quoi se rassasié et prend place autour de la table en les ayant invité à se rassoir au préalable, l’homme a du savoir vivre. Agréable « Le Palazzo ». Cela relève le niveau de la Cour des Miracles crasseuse à souhait. C’est la première fois qu’ExisTenZ vient dans le coin. Mais Havagenthi lui en avait beaucoup parlé. Il disait que c’était l’endroit le plus effroyable et crasseux du Royaume. Cela dit, il n’a pas du connaître cette demeure.

Si je puis vous être utile ...

Elle regarde Hezarfeld, puis le rouquin…Puis à nouveau Hezarfeld. Elle espère à chaque instant qui passe qu’un Libertad (ou plusieurs) franchira la porte de la demeure.

Vous ne nous demandez pas pourquoi nous sommes ici ?


Elle regarde à nouveau Hezarfeld. Elle doit se demander pourquoi elle est ici aussi… Question sans réponse sans doute insoutenable pour elle. Elle doit également stresser de savoir que les putrides d’IT ne sont pas loin d’ici… Voyager si loin pour revenir au point de départ peut être frustrant parfois… Mais auprès des Libertads, elle sera sous bonne protection… Et puis… Allasthor finirait lui aussi par rejoindre sa meute de puants… Elle a du cran cette donzelle. Elle reste solide malgré tout.
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le journal de Mb
---fromFRHezarfeld
A l'intérieur, corretcement installées toutes deux, festin apporté par quelques serviteurs, les jeunes femmes ne disaient mots, échangeant simplement quelques regards... anxieux pour Hezarfeld, déjà plus décontractés pour Existen'z. La fuyarde toucha à la nourriture du bout des doigts, n'osant goûter tous les mets mais prenant plaisir au breuvage cela dit. Puis, un homme vint jusqu'à elles. Les cheveux roux, le regard plus observateur que les gardes de l'entrée. Il semblait parfaitement dans le goût dans l'endroit, s'y fondant parfaitement.

Hezarfeld se leva également et laissa sa compagne faire les présentation avant de légèrement courber la nuque en guise de salutation. Rassis, elle les laissa bavarder un moment, se posant toutes sortes de questions qu'elle finit par laisser de côter pour se rapprocher de l'essentiel et en apprendre plus sur sa nouvelle situation mais d'abord, elle laissa Existen'z poser une question et écouta la réponse du rouquin avant d'ouvrir la boche à son tour. Ainsi, l'intendant entendit le son de sa voix bien longtemps après qu'ils eut finit de se régaler. De but en blanc, Hezarfeld questionna.

Pourriez vous me dire qui sont exactement les Libertadien?
Oeuvrent-ils pour une cause spécifique?


Elle aurait bien posée la même question à propos des tenebris mais elle ne connaissait déjà que trop bien la réponse...

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---fromFRLe Rouquin
Étonnantes questions qu'on lui posait là.
La dernière surtout.

Vous ne savez pas qui ils sont ? Et pourtant vous les cherchez ... Il comprenait qu'elles ne disent pas tout.
Lui même... discret par nature, quoique curieux, n'allongeait pas sur la table toute une batterie de cartes sans une sérieuse raison.

Et bien... je ne suis sans doute pas la meilleure personne pour répondre à cela car voyez vous je suis employé par Diamante Di Ekarlate exclusivement, même si mes fonctions me mettent bien souvent en contact de ses locataires, ils occupent l'aile Nord, un accord entre eux et la Comtesse. Je ne fais donc pas parti de leur compagnie mais j'ai la faiblesse de croire en l'amitié que certains veulent bien me manifester.
Il remua une noix dans sa poche et réfléchi à ce qu'il pouvait dire.

Tout à commencé le jour du duel entre la Lame et le Masque. On dit que c'est précisément ce jour là que Sélène a rencontré Marlowe's le funambule. Mara était avec elle. L'ombre aussi fidèle que l'arbalète de Dame Lune.
Oui c'est ce jour là que Libertad a germé. Un groupe s'est formé, ils étaient neuf. Attendez que je me souvienne.

La noix roule dans sa poche au fur et à mesure que sa mémoire égrène des noms,
En plus des trois que je viens de vous citer, il y avait Ris Dantesque, Garnulf, Le Prophète du Très haut, Tythia, l'Homme du Nord et la Balafre.
De ceux là aujourd'hui, il n'en reste guère.
Mais d'autres sont venus !

Une cause ?
Oui pour sur.


Son sourire, en coin d'abord, puis très large, monta jusqu'aux yeux.

Ce sont des idéalistes. Mais attention pas de doux poètes inoffensifs même si certains manient fort bien la rime, ils portent dagues et rapières et font couler le sang si besoin.

Et qu'est-ce qu'il boivent aussi, par les gargouilles de Nostre Dame, ce sont aussi des soiffards !

La richesse partagée, voilà ce qu'ils pensent. Du pain pour tous. Les privilèges abolis.
Nicolas trouvait que c'était fort bien résumé si tant est qu'on puisse réduire les libertadiens à quelques mots et il désira s'en tenir là.

Vous leur demanderez vous même ...

Quand à votre question Dame, se tournant vers Existenz, sachez que je ne me mèle pas des affaires des Libertadiens et je n'ai pas coutume de me montrer curieux envers ceux qui les réclament.

Mais je ne refuse jamais d'entendre un bon récit ... si le coeur vous en dit


C'était bien de lui ça, laisser aux autres la responsabilité de leurs paroles.
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---fromFRExisTenZ*
Le Rouquin répond avec dextérité aux questions d’Hezarfeld. L’homme semble très impliqué par l’histoire de la demeure et par son travail. Il aime ce qu’il fait. Cela se ressent. Elle l’écoute silencieusement.

Elle ignorait l’historique de ce lieu, par contre elle savait qui étaient les Libertads. Elle a eu l’occasion de se battre à leurs côtés dans des buts bien précis. Elle a également eu l’occasion de lever le coude avec eux. De sacrés fêtards ! Ils possèdent une bonne philosophie… Elle les rejoint sur certains points…

L’homme se tourne vers elle à présent.


Quand à votre question Dame, sachez que je ne me mêle pas des affaires des Libertadiens et je n'ai pas coutume de me montrer curieux envers ceux qui les réclament. Mais je ne refuse jamais d'entendre un bon récit ... si le coeur vous en dit

Plutôt malin le jeune homme. Habile et fin. Il est évident qu’elle n’en dira pas plus… Elle se contente de boire une gorgée du verre devant elle…

Je ne ferais qu’un piètre troubadour. Je n’ai pas les qualités requises pour raconter un récit… Par contre je peux vous parler de la jument de Michaud, qu’à passer dans le pré et mangé tout le foin… La pauvre, quand l’hiver viendra, elle s’en repentira…

Ouais, on s’en fiche bien de la jument de Michaud et de son petit poulain… Hein ? On ne va pas la plaindre non plus…

Toujours pas de Libertads en vue… Voilà ce qui est grave actuellement. Elle commence silencieusement à prévoir un plan de secours. Juste au cas ou…

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le journal de Mb
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