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Rêveries et révoltes : la vie d'une escote



Table of contents


Aventure magnifique que celle de PARTOUZE. Réunir les esprits les plus déjantés du Comté, pour la plupart Trucmachinchosistes -- c'est pour dire ! -- mais souvent également les plus affûtés, ajouter quelques merveilles de sérénnité, mais tous réunis sous une même enseigne. Vivre et laisser vivre, s'organiser pour s'amuser.

Que le Périgord retrouve les couleurs de la joyeuseté. Que l'Angoumois sorte de son comma.  

Ou comment les poneys et la troupe partouzienne firent la connaissance d'un (autre) curé alcoolique.

Pour boucler la boucle, on baptise la troisième. Marie n'est pas sur place. Partie faire une espèce de guerre je ne sais où, pour... bah, c'est elle que ça regarde.

C'est donc Berlioz qui baptise Duchesse à St Front, leur église, dans leur village. Janvier offre encore une multitude d'espérances et de joies... L'avenir est plus sombre, mais personne ne le sait à cet instant.

Quelquechose bouge dans la vie de McFadyen. La politique certes, les combats encore peut-être... mais il est question de chiffons... de chignons... han !

Bousculée sur les remparts alors qu'elle protège le chateau, la grande tombe, déclenchant involontairement le travail. Mais sa grossesse n'est pas à terme, loin de là. Survivra, ne survivra pas... Elle est emmenée par Keyfeya, Princekris, Gourry et quelques autres chez elle, à Porte Neuve. Tandis que l'angoisse l'étreint de perdre à jamais ce dernier souvenir de Benduguesclin, la nouvelle se répend comme une trainée de poudres et chacun accourt sur les lieux.

Emmenée par Gageon et Cerbère à Chateaubernard pour y être soignée, la brune tombe dans un coma fébrile. Agnès la veille sans douter, protégeant la mère et l'enfant. Au quatrième soir, deux hommes arrivent et réclament l'ex-comtessa. Sans rien dire, Agnes les laisse emporter Bryn, l'enfant et Gageon. Dans la nuit même elle écrira à Pattricia.

Commanderie de Chateaubernard, le vingt-troisième soir de juin,

Soraidh Pattricia,

Comme convenu, je devais vous adresser des nouvelles de ma mère. La fièvre avait commencé à baisser vers sixte grâce aux préparations de sœur Hélène-Mathilde et nous avions trouvé une nourrice pour Hadrien. Tout semblait donc reprendre place normalement et j’espérais qu’elle pourrait vous rejoindre bientôt pour reprendre les combats que vous avez toujours menés ensemble.

Alas, deux hommes sont venus cette nuit. Ils ont tenus d’abord à la voir, puis l’ont emportée avec eux, ainsi qu’Hadrien. Devrais-je prétendre qu’ils m’ont mollestée pour parvenir à leurs fins ? Ce serait un mensonge que la McFadyen — elle ou moi — ne saurait tolérer. La vérité c’est que j’ai vu en eux plus de douceur et de respect à son égard que personne n’en a manifesté pour elle depuis que je l’ai retrouvée. A part vous, sans doute.

Je vous prie de bien vouloir me pardonner d’avoir failli à ma tâche de m’occuper d’elle et de la protéger. Je crois, au fond de mon cœur, que ces hommes sauront le faire bien mieux que moi encore. L'angoisse qui m'a étreint depuis mardi vient enfin de se dissiper à les regarder partir. Hadrien n'a pas même pleuré dans les bras du géant blond.

Il faut prendre des dispositions que je ne me sens pas en mesure de prendre sans vous. C’est pourquoi je vous serais gréée de me rejoindre à la commanderie dès que vos charges vous le permettent.

Qu’Aristote protège Ailean où qu’elle se trouve et puisse-t-il me permettre de la rejoindre au plus tôt.

Fin de la torture périgourdine. Sans le savoir... Arrivée en Toulouse. Mieux ou pire, tout reste à découvrir. Un réveil en douceur et en doute sur un éventuel avenir.



Footnote


Archivist: Bryn McFadyen
Add: 06/07/2011 - 20:17
Change: 20/09/2012 - 09:36

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