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[RP] Maison de la lanterne aux lucioles

Iskander
Ce n'était pas si mal.

Une grande maison de pierre. Un ancien moulin sans doute.

Il n'y avait plus vraiment de toit. Toutes les boiseries étaient calcinées.

Mais les murs semblaient solides, et les caves étaient sèches.

Il y avait encore deux grandes meules. Et un four en brique.

Et de la place, tout plein. Pour Vero et Anaïs, et moi et ... pour son atelier. Pour Thor, Aubanne et leur bébé à venir. Pour mes soeurs. Elles pourraient avoir leur chambre ici, chacune. Puis ... peut-être un endroit où je pourrais écrire et étudier. Cela me changera de la grande table.

Enfin, il y avait assez de place pour permettre à chacun de trouver ses aisances. Et avec le petit ruisseau et le bassin de retenue juste à côté ...

Oui, oui, ce serait bien.

Enfin, si les autres voulaient bien.

Puis il faudrait un endroit où garder Hersende. Un temps. Longtemps. Un endroit où elle serait bien. Et où l'on pourrait héberger des amis aussi.

Je regardai encore, tout autour. Un verger, avec quelques pommiers, un cognassier, des sureaux, des poiriers ... et d'autres arbres encore. Un grand frène. Et tout un jardin en friche. Un peu de vigne. De l'espace. Du gazon. Quelques fleurs débridées.

Puis revins à mon point de départ. La porte était grande ouverte.

On n'était pas loin de l'enceinte de la ville. Les sièges étaient passés par là et avaient tout détruit.

J'avais vu cette maison la première fois, à la lueur de la lanterne aux lucioles.

Ce serait un beau nom.

Mmm. Une maisons toute en espérances.

Ce sera bien.

Enfin, si mes soeurs voulaient bien.

...



Un bruit. Un pas doux dans le chemin.
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Aubanne.
Elle avait quitté les remparts protecteurs de la ville et hésita un instant.

Se trouver un nid, une tanière.
Dernière préoccupation des Genevois qu’ils étaient devenus…
De discussions en tensions pour connaitre les envies de l’un, de l’autre.
Ne pas imposer ; c’est ainsi qu’elle pensait qu’il lui fallait se comporter. Les choix imposés, elle en avait bien trop gouté l’amer.
Et ne tenait pas à voir de grimaces sur le visage de son géant.
Oui mais...Oui mais…Ne rien dire équivalait à trop dire…

La jeune femme s’arrêta un instant et inspira profondément.
Tout simple au fond. Il lui suffisait d’oser…

Mains caressantes sur son ventre rebondi, elle desserra les liens de sa chemise en marmonnant.
Elle ne rentrerait bientôt plus dans aucun de ses habits.
Et régulièrement, depuis quelques jours, le petit être lui donnait de sacrés coups.
Finit le temps des vagues languissantes qui l’émerveillaient tant. Les manifestations se faisaient impérieuses.
Et là, une halte s’imposait.
Elle esquissa un sourire et regarda une dernière fois les murs de la ville puis reprit la route d’un pas tranquille…
Un murmure sous le vent pour l’ange enfin calmé.
Si je ne me suis pas trompée, notre géant sera là aussi.

Si je ne me suis pas trompée….
Iskander et ses explications…
Il lui avait parlé d’une maison en ruine, immense et qui peut être, si avec Vald, nous en avions envie, pourrait, si nous étions d’accord….
Elle se mit à sourire, en repensant à cette étrange invitation. Finalement, elle n’était pas la seule à garder ses envies au bord du cœur.

C’est un arbre, immense qui la guida…
Un arbre et la douce sensation d’être arrivée chez eux.

Un pas de plus et découvrir la pierre.
Imaginer demain…


Isk ???

Iskander
Aubanne.

Je pris sa main, doucement, et lui répondit doucement.


Aubanne.

Voilà, c'est ici. C'est assez grand pour nous tous, et mes soeurs, et d'autres gens encore.

Cela te plairaît-il ?

Il y a beaucoup à faire, je sais. Mais on pourra le faire comme on l'entend aussi.

Qu'en penses-tu ?

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Iskander
[Plus tard ... plus tard ... ]

Elles avaient dit "oui". Et Thorvald aussi.

"Oui" à l'idée. J'en étais tout fou.

Puis on avait commencé à parler du toit.

Il faudrait un toit d'ardoises, pour entendre le bruit de la pluie, les clapotis, le bruit des gouttes d'eau qui explosent.

Et les ardoises devaient avoir la couleur des yeux de Thorvald, impérativement.

Et, comme de juste, nos chambres seraient sous les combles. Avec une espèce de grand espace au milieu, pour qu'on puisse entendre les clapotis de la pluie partout dans la demeure.

Il faudrait une sorte de galerie ouverte aussi. Pour faire entendre les rires de partout.

Ce serait bien. Vraiment bien.

Il faudrait que je voie Adriano aussi. Peut-être acceptera-t-il de venir avec nous ?

Bon. Solives, poutres, ardoises de la couleur des yeux de Thorvald. Et des rires.

Belle liste de commissions.

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Thorvald_
Au milieu de la vaste pièce, Thorvald, la nuque renversée, scrutait ce qui serait un jour le plafond. Il y avait un travail... colossal. Puis il regarda Iskan qui faisait sa liste de commissions.

Je vais monter prendre des mesures. Je suis toujours charpentier, dans l'âme, même si à Marseille mon atelier doit ressembler à ce tas de cendres... J'ai gardé quelques outils.

Que s'était-il passé ici ... Thorvald ne préférait pas le savoir. Ils allaient bâtir sur les cendres d'une croisade qui n'était pas la leur, mais contre laquelle ils avaient (enfin surtout les 3 autres !) lutté à leur manière : par la plume et la volonté.

Ici grandiraient les enfants, fuseraient les rires, naîtraient d'autres projets peut-être. Ici la Marquise aurait peut-être cette envie d'ailleurs qu'ils voulaient forcer en l'emmenant ici. Le Colosse ne pensait pas qu'on pouvait obliger les gens à être heureux, mais il n'avait rien dit, embarqué dans l'aventure. Pourtant, maintenant qu'elle était ici, peut-être se laisserait-elle adoucir par l'air pur. Loin de ses obligations.

Il posa son échelle solidement et monta retirer les solives calcinées, tester les rares poutres qui semblaient encore bonnes, et admirer la vue. Maureen n'avait pas répondu à la dernière lettre. Voudrait-elle vraiment qu'il vienne la chercher à Marseille, ou sa colère n'était-elle dûe qu'à un caprice enfantin ? Elle lui manquait, terriblement. Sa Princesse de la Lande. L'endroit lui plairait sûrement.

L'endroit plaisait forcément, puisque c'était le groupe de fadas qui l'avait désigné pour abriter leur communauté. C'était forcément paradisiaque !

Pourvu qu'ils aient fini avant l'arrivée de l'enfant. Son enfant que portait Aubanne, de plus en plus ronde. Si forte à l'ouvrage, mais si effacée devant lui... si prête à adopter ses choix, fussent-ils les pires, les plus insensés, les plus dangereux ou les plus idiots. Prête à rester à Marseille pour voir Maureen, même s'ils devaient finir en prison pour complicité d'enlèvement. Prête à habiter en ville quand son cœur la portait ici. Ne savait-elle pas encore, que, contrairement à ses solides apparences, le colosse n'était jamais au courant de rien, et qu'il fallait l'emmener par la main pour le faire descendre de sa planète ? Thorvald secoua la tête, persuadé qu'il lui faisait sans doute un peu peur, et cela le terrifiait.

_________________

Merci à ma tisseuse qui colore et renoue les fils de ma vie ... Vero.
Iskander
Je souris à Thor, tout à son ouvrage. Le géant bâtissait comme quatre.

Merci. Hem ...

Pour les boiseries, les poutres et les nouvelles solives et tout cela. Et bien, nous avons un petit problème.

Voilà. Les entrepôts à bois de la ville ont brûlé. J'ai bien retrouvé quelques poutres dans des maisons ruinées. On pourra y récupérer de la pierre également. C'est mieux que d'avoir des tas de gravas.

Mais, bon, cela ne nous fait pas assez de vieux bois. Et bâtir avec du bois vert.

Alors, en faisant une ronde, j'ai trouvé. Au port en fait.


Voyant son regard, j'ajoutai rapidement.

Oh, je n'ai pas pris du bois flotté ! Enfin, si, un peu. Pour les planchers, on pourra faire avec le bois d'une épave que le Rhône a échouée.

J'ai surtout rencontré monsieur Shing, au port. Il vient juste d'arriver. On lui avait commandé des madriers en santal, en cèdre et en autres bois, pour un palais. Et, bon, avec la guerre et tout ça, l'argent des palais est parti en poudre.

Ces bois sont délicieusement parfumés.

Et il est là avec toute un cargaison dont il ne sait que faire.

Penses-tu que cela ira ?

_________________
Aubanne.

"Par la caresse nous sortons de notre enfance mais un seul mot d'amour et c'est notre naissance."


Un hoquet chasse l’autre mais ils revenaient tout aussi tenaces que les bulles « fabrication Valèque » et si au départ, elle en riait, trouvant l’écho dans son ventre amusant, elle commençait à trouver les tensions qui tournoyaient sur elle bien plus désagréables.
Elle avait pu pendant un long moment laissait les vagues somnoler, blottie au creux des bras de Vald. Celui-ci était reparti, infatigable, s’occuper de la maison communautaire et les vagues étaient revenues plus intenses.
Pour cesser peu à peu.

La jeune femme retrouva son sourire et partit sereine monter la garde sur les remparts de Genève.
Une des dernières fois qu’elle grimpait le chemin de ronde.
Nuit tranquille et dès les premières déchirures du ciel, Aubanne ressentit à nouveau cette douleur sourde qui la ceinturait.

Rester assise, se lever, marcher, s’asseoir…rien n’y faisait vraiment. Son travail sur les remparts était terminé .
Au gré des rues, au gré des vagues lancinantes, elle finit par pointer son nez devant la boulangerie de Camy, hésita et finit par renoncer. Hersende devait dormir encore…

Les lucioles n’étaient pas si loin au fond et Genève doucement se réveillait.
Depuis le temps qu’elle arpentait le chemin, elle connaissait chaque pierre qui menait à leur refuge…

La douleur s’intensifia à mi chemin et elle regardait le frêne comme une naufragée.
Un coin douillet ou se rouler en boule un moment, c’est tout ce qu’elle voulait.
Une seule bâtisse tenait debout…bien plus qu’elle.
Une douleur plus aiguë la plia en deux et c’est haletante et courbée qu’elle entra dans la bergerie…


Iskander
[ Dans la bergerie ]

Sans doute le seul endroit que la guerre n'avait pas détruit. Trop modeste. Trop petit. Trop douillet.

La bergerie.

Je me faisais l'impression d'être un bernard-l'ermite, à ainsi occuper la bergerie d'un autre. Mais elle était parfaite. Et sentait bon.

Une de mes brebis, Amliss, avait donné naissance à deux superbes agneaux ce matin. Elle avait dévoré son placenta. Puis, maitenant, les deux petiots tétaient avidement sous le regard du reste du troupeau.

J'avais changé la paille, les litières, nettoyé tout pour l'occasion.

Armoria, ma grasse chatte rousse, se prélassait sur une poutre en observant mes bêtes d'un regard de fauve à l'affût. Mais les bêtes n'en avaient cure, tant qu'elle ne pousuivait pas quelques mulots. Je devais être le seul berger à avoir une chatte de garde.

Soudain, elle se leva et remua la queue.

Il y eut un petit bêlement.

Et ...


Aubanne ?

Tu ... tu vas mettre bas ?

_________________
Aubanne.
A genoux, les mains fermées sur sa douleur, elle devine plus qu'elle n'entend prononcer son prénom..

Lever les yeux et le voir là...Le berger..

S'essayer à sourire et balbutier mâchoires serrées...


Isk...

Tu..tu dis...quoi...
Mettre bas...Mettre bas???????

Je crois bien que...

La douleur plus forte la courbe à nouveau sur la paille....

Oui....

Iskander
Mille biques !

I ... iii ... ici ? Maintenant ? Tout de suite ?

Mais ...


Respirer ...

Viens, installe-toi.

Je lui fis un petit nid dans la paille. Et plaçai une balle intacte dans son dos.

A ton aise. Il faut ... tu as assez de paille ?

Elle avait l'air toute pâle. Mes brebis jamais.

Les brebis, c'était facile. Ca venait tout seul. On prenait les sabots et puis ...

Mais le bébé n'aurait pas de sabots !

Mince de mince de mince de ...

Ne pas paniquer.

Elle allait bien.

Très bien.

Ne pas paniquer ...

Ne pas paniquer ...


Tout ... tout va bien se passer.

Je ... je vais m'occuper de toi ...

Pas tout seul ... je ...


Passer la tête au dehors !

VEROOOOO ! VEROOOOOO !
_________________
Vero5
L’éveil d'Hersende enfin.. prendre un petit moment pour voir l'avancée de la merveille qui sera à eux..

Le chemin plus facile à retrouver que prévu, belle et bonne chose, présage de bonne augure, l’accueil tonitruant un Vero.. moins que discret l'attire vers la bâtisse le ton lui donne pas tellement l'impression de joie mais un ton plus grave, suis je si paniquante!!^^mon jugement si dur, diantre je le pensais pas.... turlupinée , se faufile a l’intérieur, entre bêlement et cris.

Retourne quelque ballots et des bêleurs avant de rencontrer un berger extasié.. fébrile, vois bien qu'il est pas dans un état habituel...

Mon berger que t'arrive t'il?
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Iskander
Il ...

Elle ...


Armoria s'avança, se pavanant nonchalamment, un rien méprisante.

Je me repris.


C'est Aubanne. Elle est arrivée à terme. Euh. C'est pour maintenant.

Et elle est juste ici ... là ...


Je désignai la brebis qui venait de donner vie ... puis déviai un peu sur la gauche, vers notre amie affalée dans la paille ...
_________________
Aubanne.
Se laisser aller et pendant une misérable minute aller bien.
Se laisser aller contre la paille, qui ne gratte pas tant que ça en fait, et accueille ses reins meurtris...

Trouve même le moyen de laisser filtrer un semblant de sourire tandis que ses yeux appellent au secours..

Lèvres mordues et poings fermés c'est mieux. La paille va devenir cendres entre ses doigts...

Le regard s'agrandit soudain.


...Pas Cendres......

Une vague plus forte, réponse à sa demande....
L'eau tiède qui coule..


Véro...

Vero5
Une frayeur vite passée , le sourire s'étire et traverse le ciel...
L'embrasse gaiment et sautille.

Il .. elle.. un bulle de bonheur!
tu me mettrais à bouillir de l'eau et surtout tu irais nous chercher Thor... s'il te plait...


Le relâche aussi vite qu'elle la pris en main.

S'approche a petit pas et éloigne les toisons, regarde son jupons et s'en débarrasse, déchire et pose le tissage. Se penche sur le front en sueur et lisse les froncements.

Plus trop envie de gambader la hein?


J'ai promis.. je suis la..j'aime les hasards...j'aime les coïncidences.. je t'aime...


Sourire... et farfouillement


Ne me prends pas pour indiscrète mais.. juste pour voir ou t'en est...

un tout petit peu plus tard

Encore un peu...

Inutile de te demander comment tu te sens..
mais par contre solide petit déjeuner?

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Iskander
De l'eau ... Thor ... quelque chose à faire, tout à fait à ma portée !

J'embrassai Aubanne sur le front, Vero sur les lèvres.

Puis sortis en piaulant.

... ce qui effraya ma chatte.


Va donc chercher Thor ! A moins que tu saches couper me bois et faire brûler l'eau ... enfin ... file !

J'avisai le tas de buches ... et pris la cognée ...

Aubanne va avoir son bébé !

Han !

Aubanne va avoir son bébé !

Han !

Aubanne va avoir son bébé !

Han !

Aubanne va avoir son bébé !

Han !

Aubanne va avoir son bébé !

Han !

Aubanne va avoir son bébé !

Han !

Aubanne va avoir son bébé !

Han !

Aubanne va avoir son bébé !

Han !

Aubanne va avoir son bébé !

Han !

...

Une centaine de buches plus tard, j'étais en nage, avait de quoi allumer un feu de la Saint Jean, et ... ma chatte partie depuis ... enfin, je ne savais. Je ne savais pas trop pourquoi Vero avait besoin d'eau chaude non plus.

Mais .... enfin, il fallait. Et des tissus aussi !

Je mis le feu à la fosse et portai une lourde marmite d'eau glacée du ruisseau dessus ...

Puis filai vers les jardins d'à côté pour y ... "réquisitionner" des draps qui séchaient.

Et revenir vers ma belle.


Armoria est partie chercher Thor. J'ai des draps et ...

Et voir Aubanne dans toute sa splendeur maternelle ... à venir.

Elle était livide. Magnifique. Pantelante. Nue ...

Et ...


Oh ... pardon.

Thor. Je vais aider Armoria à trouver Thor !

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