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[RP] Maison de la lanterne aux lucioles

Alinoe_de_chenot
Alinoë regardait où elle mettait les pieds, un adorable furet courait partout, suivant la dame et l'homme, elle montait quand elle vit Iskander arriver.
Un sourire de soulagement, elle ne s'était pas trompée de maison, elle avait douté un instant.

La petite duchesse de Luserne lui tendit le coffre mais ne lui posa pas de question, ce n'était point le moment, une sensation lui disait que l'heure n'était pas aux mondanités et qu'elle devait suivre l’hôtesse. Elle fit un signe de la main à Iskander qui voulait dire plus tard certainement puis entra dans la chambre.

La jeune fille ne connaissait pas la dame qui était allongée, il était clair qu'elle était blessée. Alinoë n'était pas guérisseuse comme savait juste donner les premiers soins.
La jeune fille se recula, elle voulait être discrète, ne pas rendre mal à l'aise la blessée. Elle murmura à Iskander


- Je crois que ma présence est malvenue ce jour. Pouvons-nous redescendre ? Je reviendrais un autre jour si je peux.
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Eavan
Allongée. A nouveau. Mais sur un lit cette fois.
Iskander lui parle. Elle comprend, un peu. Les mots commencent a sonner cotonneux à son oreille. Comme avec un peu de distance. On la laisse seule. Son esprit s'embrume doucement. Cela serait presque agréable et pourtant... Il y a quelquechose de malsain dans cette détente. Une absence de volonté qui gène au plus haut point la jeune femme. La logique s'émousse, certes, mais la révolte contre ce corps et cet esprit sombrant dans le mou redonne un soupçon de sagacité. Et à l'image d'une maison que l'on construit, les briques de raisonnement s'assemblent. La baronne se redresse lentement. Les gestes sont instinctifs. Les doigts trouvent sans hésitation les aiguilettes de la brigandine. Elle porte une armure réduite, de voyage, mais un éclair de lucidité lui a soufflé qu'ici elle n'avait pas besoin de protection et qu'en plus, si sa plaie au flanc c'était remise a saigner, on ne la soignerait que mieux une fois la gène de la brigandine écartée. Par bonheur la Vidame savait parfaitement se défaire de son équipement. Quelques mouvements suffirent a lacher l'armure. Ceci fait le bras retomba mollement sur le lit comme épuisé de son effort.
Un froissement de tissu. On entrait a nouveau. Vero. Lueur d'inquiétude ce jour. Une main dans la sienne. Eavan posa son regard sur Beausoleil et tenta un sourire. Une fatigue écrasante voulait s'emparer d'elle. Mais non. La Gaelig regardait le soleil. Et elle ne comptait pas s'arreter. Elle était juste un peu essoufflée. Vaguement tenter une pression sur la main, son fil d'Ariane, pour attirer l'attention de son amie.


Tu sais bien qu'il en faut plus pour avoir ma peau.

Sourire. Pale mais présent.
Etrangement sereine. La baronne sait que ce n'est qu'un malaise. Une basse attaque de ses blessures pour tenter de l'emporter. Mais Eavan sent que même si ses forces ne sont pas au mieux, il sera des gens à ses cotés pour l'aider a se relever.
Continue a regarder Vero. Sereine.

_________________
Cameliane
Un saut à faire chez ses amis avant de filer au marché faire quelques provisions, notamment de moules d'eau douce. Toquer à une porte déjà grande ouverte et entendre des bruits, des pas, des presque cris dans la maisonnée...

Juste un homme qu'elle reconnait et salue en souriant...

- Bonjour sieur Lemagefreng, vous vous remettez j'espère. Je n'ose déranger...

Tout un chantier ici et là, alors on se fait toute petite et dépose sur une console dans l'entrée deux petites affaires pour le bébé d'Aubanne. Un joli pétasson provençal puis des langes presque neuves. Toujours pratique les langes, pour... langer, laver ou essuyer le corps de bébé, à appliquer dans le baquet pour éviter les échardes fâcheuses, sous la tête dans le berceau, puis plus tard l'enfançon d'Aubanne pourra en trimbaler une dans sa menotte laiteuse et en sucer un coin pour s'occuper les dents... Il faut toujours avoir une petite lange chez soi.

- Vous leur passerez le bonjour de ma part s'il vous plait ? Il me semble tomber au mauvais moment...
_________________

Capitaine de l'Edelweiss ou de l'Eternel, ça dépend des circonstances, et surtout de l'ennemi.
Lemagefreng


Citation:
Je suis la .. je crois que j'ai apporté ce qu'il faut.. la providence..


Ha! la Providence! c'est Freng. Il se dit qu'il y avait un net effort depuis les premiers mots échangés. D'abord, ce fut relativement peu gai de la voir. Mais cela se rattrapa à ce moment. La Providence!

Citation:
Je vous présente Eavan, une amie en fort mauvaise état, je vous le concède... votre science pourrait il en faire qu'il soit autre?
Pas trop envie de la perdre ni maintenant ni jamais.


Est-ce que Freng va ouvrir le bec? suspens...

Bon, d'accord, il parla. Donc, il prit un air sérieux. L'effet serait tout outre s'il disait les mots suivants en se marrant ou en ayant des yeux qui furètent. Furet! Mais où est Jean-Jacques!?
La petite bestiole courrait toujours dans tous les sens. Puis il alla se mettre sur le lit pour regarder la blessée de plus près. Il eut bien voulu lécher le sang, mais il failli se ramasser une gifle. Mouvement dont le prétexte était de lever la couverture pour examiner la blessée.

Mais revenons au moment où il allait parler, enfin.



"Je vais faire ce que je pourrai. Plaisent à Apollon - à son fils Asclépios et à sa fille Panacée - que le cas me soit donné pour être résolu."


Pendant que le furet allait sur le lit - oui, aujourd'hui, le récit est brodé - Gertrude la plante verte disait :
"De l'eau, j'ai soif! Aidez-moi, je ne peux pas bouger, je suis handicapée."

Les Péouze furent bien confus. Devaient-ils bouger? mais bouger aurait signifié la laisser seule. Or, ils ne devaient pas bouger. C'est alors que le génie de la famille Péouze - soit Oligophrène - eut une idée. Attention, cela promet déjà!
Donc, il dit à son frère imbécile Stupide :

"Nous pourrions la garder, tout en allant chercher de l'eau.
-Mais comment faire, frérot. Il faudrait être plusieurs pour faire cela!
-Haha! c'est là que je viens. Etant instruit... - l'auteur laisse un instant aux lecteurs pour rire - je sais que deux, c'est pour compter, mais surtout que cela vient après un.
-Hein?
-Oui. Donc, plus d'un, c'est plusieurs!
-Haaaaa! si j'aurais su - c'est fait exprès pour reproduire une partie de son mauvais parler -, j'aurais pas venu.
-Donc, je la garde, étant le plus intelligent. Et toi, tu vas lui chercher de l'eau depuis le puits!
-Ce doit être facile."

Rires préenregistrés.

Repassons avant le moment où Freng avait voulu donner un soufflet à Jean-Jacques le furet.

Citation:
Je crois que ses... sa blessure a du se rouvrir, pas une à se ménager, ni à prendre grand soin d'elle même.


Il entendit cette phrase. Puis il vit la blessée faire un mouvement.

Citation:
Quelques mouvements suffirent a lacher l'armure.


La jeune personne avait probablement la blessure située sous l'armure. Il souleva donc la couverture - ce qui n'était qu'un faux prétexte pour empêcher Jean-Jacques le furet de lécher le sang en présence de tout ce monde.
Donc, il leva légèrement les derniers obstacles pour aller regarder la blessure - s'il y en avait.

Un peu avant ce moment, Stupide Péouze "gisait" dans le puits des environs. Il criait affolé.

"Au secours! Je suis dans un puits!"

Certains passants regardaient cela goguenards.

"Alors! On est pas un peu stupide?"

Stupide se demanda comment ils connaissaient son nom étrange...

Environ un quart d'heure plus tard, Freng étudiait attentivement la blessure. Il toucha le bord de la blessure pour voir comment réagirait la patiente. Il fut sûr que ce serait une meilleure indication que la couleur. La douleur que provoque ce genre de contact est nécessairement plus révélateur que la couleur de la peau qui peut dépendre d'autres facteurs qu'il ne connaissait pas forcément. Il jeta aussi un oeil sur les points de suture.
Puis, il questionna pour tâcher de voir si ses observations pouvaient être corroborer par un témoignage.


"Depuis quand est-elle blessée?
Dans quelles circonstances? avec quelle arme?
Comment a-t-elle été soignée?
Qu'est-ce qui a causé la réouverture de ses blessures?"


Il ne s'attendait pas vraiment à ce que la patiente réponde. Il continuait de l'observer, mais s'attendait à entendre une voix dans son dos lui répondre.

C'est alors qu'il repensa à un événement survenu cinq minutes auparavant. Concentré qu'il l'était, il n'y avait pas prêté une grande attention. Mais maintenant, il se le rappela.


Citation:
- Bonjour sieur Lemagefreng, vous vous remettez j'espère. Je n'ose déranger...


Il ne prêta aucune attention. Il pensa bien qu'une personne devait lui parler. Mais le ton ne lui fit pas penser qu'il se devait déranger lui-même dans sa tâche. C'est pourquoi il continua son observation sans tenir compte en rien de cela.

Pendant tout ce temps, Jean-Jacques le furet s'était glissé vers les jambes de la blessée. Il voulait voir si rien ne lui permettrait d'atteindre le sang. Cependant, il ne trouva rien. Même, il failli être frappé par son maître qui remarqua la manoeuvre. Cependant, il avait à nouveau esquivé. Il alla se mettre son le lit en se demandant comment atteindre ce sang qui le fascinait.
C'est alors que Caméliane entra. Jean-Jacques le furet vint à sa rencontre et hérissa légèrement le poil quand elle déposé des objets qu'il trouvait fort suspect. Il essaya donc de grimper pour les observer de plus près. Il espérait bien pouvoir se faire les griffes sur des objets.

Mais avant cela, Stupide Péouze cria quand il reconnu qu'une silhouette passait devant le puits. Il ignorait qui était Caméliane, mais il avait entendu son nom prononcé par des manants qui la saluèrent.


Freng pourra-t-il?... bla bla bla! suspens! suspens!

Vous le saurez au prochain épisode! qui profite du mécénat du service de communication Pigeon.

Maintenant une courte page de publicité!

-Mince! je dois communiquer avec un ami.
-Alors! fais-le. C'est ton ami.
-Mais il est loin!
-Où vit-il?
-A Far Far Away.
-Alors, utilise le service Pigeon. Cela ne coûte pas si cher, en fin de compte.
-Et si le voyage est long? combien de temps cela prendra-t-il?
-Cela prendra le temps que cela faudra!!!
-Hé! est-ce qu'il est écrit...Pigeon sur mon front?
-Hahahahaha!
-Hahahahaha!

Je pourrais être absent jusqu'au 21. Mais j'essayerai de passer pour répondre quand même.
Pour éviter de contacter tout le monde, je demande aux gentils censeurs de laisser cet HRP.

_________________
Marquis de Lavaux-Oron et de Pays-d'Enhaut






























































































Vero5
Feu... folle... lait biensur


La petite lueur qui clignote, marquant au passage un air plus chaleureux.
La gronde doucement à voix basse


M'enfin ce n'est il pas possible de me faire des frayeurs pareil. Si, si sans honte et sans remords, je commence à te connaitre...un peu, trop peu, profitons pour te garder un peu.. maison des ravis?

La maison des Lucioles on sait quand on en franchi le seuil mais il semblerait que ça soit plus flou quand on nous permets d'en ressortir.


Assailli de question qui la rende perplexe, doux soupire et intriguée par les va viens du petit rat allongée, la queue semblable à celui que son maitre porte sous son nez.Vrai que les être ressemblent à leurs bêtes! Bien qu'en ce moment elle lui scruterait plutôt le dos .. de bas en haut ou vis versa tout comme il vous plaira

Citation:

"Depuis quand est-elle blessée?
Dans quelles circonstances? avec quelle arme?
Comment a-t-elle été soignée?
Qu'est-ce qui a causé la réouverture de ses blessures?"


Procédons dans l'ordre.. ehh non dans de désordre, comme je peux!

Depuis mon arrive la première fois. C'est a dire, avant le rapt de la Marquise

pointe le lit adjacent

Qui n'est pas la.. on est des ravisseurs amateurs

Se rends compte qu'elle dévie à nouveau, fâcheuse tendance

La blessure à du s'ouvrir entre ici et la bas

point cette fois ci le bas puis le bout du couloir imaginaire derrière le rideau qui fait office de murs, c'est un peu mieux mais pas encore vraiment ça

par manque de temps, c'est fâcheux ces choses la, on veux qu'ils disparaissent vite donc on bâcle et on s'en va sans prendre tout ce qu'il faut pour. Vrai, non? par contre je n'ai pas poussé la curiosité à savoir qui ,avec quoi, ni ou! Le professeur Olive dans le salon avec le chandelier, je ne pense pas que ça soit la réponse mais pourquoi pas étant donné que je n'y était pas, donc tout ce que je sais ce n'est que c'est pas moi!

Et si vous lui posiez la question? Je crois que les réponses risqueraient d'affiner votre vision.


Essaye d'attirer l'attention de l'animal qui dans son va viens incessant la rends fébrile, ohh le vil prétexte... lui verse dans une soucoupe un peu de lait qui traine sur le coffre, y glisse une goutte de tisane froide qui reste,espère que cela va avoir des effets marquisal.
_________________
Eavan
Elle aurait bien aimé, l'Eavan, répondre du tac au tac à Véro et échanger de longues heures sur l'impossibilité de se laisser "enlevée". Mais ce n'était pas le moment et elle préféra remettre cette partie de discussion à plus tard.
Le pale et fin sourire se tordit en rictus sous la pression de la Providence. Cela faisait mal, tout de même. Non mais. Il fut exempté de regard mauvais, la Baronne était trop fatiguée. La machoire se serra pour ne pas qu'un son trahissant la douleur ne franchisse ses lèvres. Fierté, quand tu nous tiens. La blessure saignante n'était pas si grande. Une partie de la cicatrice seulement avait cédé. Pour autant, la douleur était vive.

Il y eut un chapelet de questions. Elles se balladaient toutes ensembles, à la file indienne, dans le crane de la jeune femme qui mit un petit temps à les traiter. Ceci fait, il fallut réfléchir aux réponses à donner. Encore un petit temps. La tache nécessitait d'écarter les volutes de brumes de ses méninges. Enfin, trouver les forces de parler distinctement, clairement, d'un language articulé, histoire de n'avoir point à se répéter. Bref, exercice ardu.
Eavan se contenta du style que l'on qualifierait un jour de télégraphique. Des mots jetés dans l'ordre des questionnements.


Citation:
"Depuis quand est-elle blessée?
Dans quelles circonstances? avec quelle arme?
Comment a-t-elle été soignée?
Qu'est-ce qui a causé la réouverture de ses blessures?"


Et donc de commencer sa litanie. En espérant que cela soit assez fort, ou bien que Véro ait pensé à son traducteur universel.

Blessée il y a 2 mois ... En revenant, chute de cheval ...

Inspiration, et on reprend.

Soignée comme on a pu ... Alitée une quinzaine ...

Pfiouuu c'est qu'il faut en faire des efforts pour s'exprimer distinctement. Surtout qu'elle se sent vaseuse avec un esprit aussi vif qu'un escargot desséché. Du coup, elle jette un bref regard à Véro. Elle, la Lumière, elle sait, comment ça s'est réouvert. Le trébuchement, le rattrapage, le geste brusque.
Bon, d'accord, Beausoleil ne sait pas : les épisodes fiévreux subis durant la Croisade, le manque de vivres. Elle ne sait pas non plus qu'un peu après avoir fait demi tour pour revenir à Genève, un orage de chaleur les a surprit, elle et son destrier. Calabrùn ayant gratifié sa cavalière d'une ruade, la jeune femme s'était retrouvée par terre et avait mis plusieurs heures à se remettre. Les jours suivants, elle n'avait que peu ressentis de douleurs mais ... la veille de son arrivée, une pointe l'avait réveillée la nuit. La Vidame avait bien comprit qu'il lui fallait rester un peu au calme et éviter la monte ... mais ... en plein voyage ... pressée ... Elle avait le choix parmi les prétextes pour continuer. Il fallait s'y faire, Eavan était une véritable mule. Sans doute venait elle de trouver sa limite.

Et le coton continuait à baigner ses réfléxions. Tout se passait de façon atténuée, distante. Les paroles ... les gestes ... les pensées ... les problèmes ... Brumes et coton teintés de douleur en marée.

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Tristan_masselet
Cinq heures du mat ... j'ai des frissons

Chose promise , chose faite. Ils sont arrivés au petit jour dans la ville ... Tristan n'a pas tout compris du voyage , il était occupé à transmettre ses pigeons vers le chateau de Dole , où il avait eu quelques échanges , fructueux , frugaux ou fructivores ....
Soudain , dans la nuit noire , un groupe ls interpelle . des brigands ?


Cinq , cinq brigands , Tristan se dit qu'ils peuvent se défendre , il est fort et son père lui a appris à manier l'épée ... sauf que il l'a un peu oubliée à Saint Claude , justement , son épée .... Il lui reste le bâton , sa mère lui a appris à manier le manche à balai quand elle chassait les chats de la cuisine ...mais z'ont pas l'air de minous ... yen a un qu'est taillé comme un géant !

Quatre ...nous sommes quatre ....nous avons une petite chance !

Trois : on n'est que trois ! Exo est passé où ? Il a dû oublier de nous suivre ... Décidément ce voyage !!!! Après un faux départ , une vraie-fausse retraite , voila qu'on en a perdu un en route ... Exo , ouhou ! Exo !!!!

Deux : Deux femmes , avec lui ! Dont la jeune Clarissia ...Il entend Anne , sa cheffe , qui lui dit de donner ce qu'il a ! On ne se bat pas ? Anne est une non violente , et tristan grand guerrier ? ben non ! Il ne sait se battre qu'une plume à la main ...

Un ! Un épi de maïs et un écu , c'est tout ce qu'il a dans sa besace . Il rigole en lui même , vont pas faire bombance avec ça les brigands ....gagne-petits ces "monte en l'air" et malandrins . Ils les imagine , avec cet épi qu'ils se partagent à cinq ... un grain pour moi , un grain pour toi ... C'est pas du brigandage , ça les gars ... c'est de la mendicité !
Tiens Ptit-frère , t'a oublié un grain ...T' avais déjà un grain ? , ben ça t'en fera deux ...

Arrivés ! Bon , maintenant qu'ils sont arrivés à Genève , reste la maison de la lanterne aux luzfolles , vont bien nous accueillir , Isk a surement terminé ses travaux intérieurs . Tristan s'approche de la porte .

Un carrosse est là , les armes sont celles d'un duc ...Tristan en voit la couronne , et ... d'argent à trois bandes de gueules . Il connaît ce blason ! C'est la maison de Luserne ! Et ce carrosse plus loin : les armes du MAO ! Elle est toujours ravie la Marquise ? ravissée ? ravisée ?

Bruits à l'étage , il entend qu'on appelle et qu'on cherche une marquise : tous les aristos seraient ils à la lanterne ..aux lucioles ?

Bruits , discussions , lamentations ... il se passe quoi ici ? Tristan reste comme un benêt , le bâton en main , n'osant ni entrer , ni partir .


Anne ? Clarissia ? on fait quoi ? La maison de nos amis a l'air un peu ... enfin .. pas assez grande !
Anne_cyrella
Anne avait eu tellement peur pour les enfants qu'elle avait crié de tout laisser aux brigands !!!
Elle avait été racketté plusieurs fois mais elle seule !!!

Elle entendit que son époux lui parlait elle mit un instant a réaliser ce qu'il lui disait


Anne ? Clarissia ? on fait quoi ? La maison de nos amis a l'air un peu ... enfin .. pas assez grande !

- Allons a l'auberge du coin se sera bien, nous avons besoin de repos les enfants et moi !!


Anne fit tournée bride a son cheval et le mena au petit trop vers l'auberge

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Hersende
Yvain était revenu quelques heures plus tôt, ayant vendu ses boucles d’oreilles pour un prix si modique qu’Hersende, aux yeux de laquelle ces souvenirs valaient bien plus, en avait grimacé… Elle n’avais pas osé avouer sa déconvenue à son jeune secrétaire, tant celui-ci paraissait fier d’avoir enfin réussi la transaction après plusieurs jours marqués par l’échec. Elle se contenta de lui demander le nom de l’acheteur. Si elle le pouvait elle enverrait quelqu’un lui faire une offre plus tard, quand elle serait rentrée chez elle…
La petite somme avait été vite dépensée et Yvain était revenu avec deux pigeons qui – lui avait-on assuré – connaissaient la route d’Aix, et du parchemin, de l’encre et des plumes.

Inexpliquablement, Véro ne voulait plus de pigeons à la maison de la lanterne aux lucioles, aussi Hersende demanda-t-elle à Yvain de l’accompagner au port, plutôt que d’avoir à dissimuler la cage dans un bâtiment en ruines. Elle détestait ne pas agir franchement vis à vis de sa douce amie, mais elle devait au plus vite communiquer avec la Provence.
Hersende soupira : elle sentait que leurs routes étaient en train de se séparer, sans doute de manière irrémédiable... Ses amis construisaient leur nouvelle vie, s'impliquaient dans leur nouvelle cité, faisaient des projets, tandis qu'elle continuait à être attachée à sa terre provençale, à la fonction à laquelle elle avait été élue et que ce lien la rappelait vers Aix et Avignon.

Ils descendirent donc au port, où Hersende se rendait chaque jour pour guetter les arrivées et interroger les matelots sur la destination des bateaux en partance. Mais aucun bâtiment ne s’apprêtait à descendre la vallée du Rhône…
Yvain et elle s'installèrent dans une taverne peu fréquentée et là, Hersende choisit soigneusement les deux missives qu'elle pouvait envoyer : l'une à Mila, l'autre à son fils, évidemment.... Que n'avait-elle la possibilité d'en envoyer d'autres... Combien de temps allait-elle rester non plus captive mais coincée à Genève? Elle n'avait plus de nouvelles de la Provence depuis les courriers de Kalif et de Led qu'Iskander lui avait communiqués. Elle espérait que sa garde et sa vassale n'avaient pas renoncé à leur projet de venir la chercher, mais le temps lui paraissait si long... Et comment les joindre?

Déprimée, après qu'Yvain eût lâché les pigeons au-dessus du port, elle remonta en sa compagnie vers la maison de la lanterne aux lucioles. A les voir circuler ainsi, elle en braies et chemise, paraissant beaucoup plus jeune que dans ses atours de Marquise, et son secrétaire ayant renoncé à son habit pour une tenue plus simple, on eût dit un jeune frère et sa soeur aînée prenant le temps de se promener.

Ils franchirent la porte nord-est et s'engagèrent dans les faubourgs où les traces récentes du conflit étaient encore visibles. Au moment où ils arrivaient devant la maison, ils virent un cheval qui s'éloignait et Hersende reconnut la silhouette de son ex-chancelier devant la porte.


Tristan! Vous ici! Je craignais de ne pas vous voir avant mon départ! dit-elle en essayant de se convaincre que celui-ci était proche...
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Hersende de Brotel, Marquise des Alpes Occidentales
Tristan_masselet
Coup de reine , coup de rênes ...


une voix connue ... il se retourne ... non , il aurait cru ... un instant , cette voix qui chantait , pas comme les gens de la région à la voix traînante . Hersende ... il secoue la tête , incrédule .

Au loin , une jeune fille et un jeune homme ... Jamais une Marquise ne se promène dans les rues d'une ville en ruine , sans sa garde , ses héraults , ses demoiselles d"honneur .

Il regarde mieux , mais non , pas de couronne , pas de gardes . Il est , dit-on , des rois qui essaient de s'informer , en se mêlant à la populace , mais tout de même , pas en vulgaires braies et chemises ....

Et puis , dans les tavernes on raconte
qu'elle est prisonnière de méchants hommes , de femmes cupides , jalouses , et qui ne rêvent que de lui dévorer le coeur
qu'elle a été dévorée par les loups en tentant de fuir
qu'elle a sauté d'un bateau et que son corps flotte dans les eaux du rhône
qu'elle a passé un pacte avec les pires brigands et qu'elle hante les repaires les plus immondes ...
qu'elle a été affamée par dame Véro et que tous les pigeons qu'on lui envoie elle les dévore crus avec les plumes
avec les plumes ... repensa Tristan !

Et voila , encore ..., il lui semble que la jeune fille au loin appelle de nouveau


Test vici gné noir vent de part


Tristan tourne bride , face au couple qui avance . Il lui semble qu'il vont à la lanterne .. il y a tant de monde là bas .... il se dresse sur ses étriers , tout debout scrute , zyeute , tend l'oreille et les deux même !
Il chantonne doucement :

Qui est cette femme qui marche dans les rues ?
Où va-t-elle
Dans la nuit brouillard où souffle un été glacé,
Que fait-elle ?
Cachée par un grand foulard de soie,
A peine si l'on aperçoit la forme de son visage,
La ville est un désert blanc
Qu'elle traverse comme une ombre
Irréelle.
Qui est cette femme qui marche dans les rues ?
Qui est-elle ?
A quel rendez-vous d'amour mystérieux
Se rend-elle ?*


Tristan regarde , Tristan écoute , Tristan est immobile comme une statue . Son cheval a perçu son incertitude , et il marque son inquiétude : il piaffe , renâcle , les naseaux se dilatent régulièrement et le cheval commence à frapper du sabot , tente de se cabrer, mais la main ferme et froide comme le marbre , le cloue au sol .


Ce n'est rien Vendazur , sans doute quelque vent dans les feuillages ...

pas de moi hein ! barbara la troubadouresse ...
Clarrissia
La nuit avait achevé plus des trois-quarts de sa course et Anne en sa qualité de cheffe de groupe, marchait plus vite encore. Tristan ne s'amusait qu'à faire des courbettes à sa tendre épouse, Exo...Exo ? Ah le rat !!! Mais où était-il donc passé ?
Pendant ce temps-là Clarrissia suivait comme elle pouvait, avec toute la rapidité de ses petites jambes, " respire l'air du lac " ne cessaient de répéter ses compagnons de voyage, un air helvète qui les faisait brailler et les avertissait que Genève était proche... Pour parler plus humainement et plus intelligiblement, il était entre quatre et cinq heures quand une troupe de cinq malfrats, brigands de grand chemin, armés et embastonnés rappelèrent à leur bon souvenir la joyeuse troupe.

Premier voyage, première embuscade, première merdouille. Encore ils s'en sortaient bien, pas une égratignure, sauf que...les cinquante malheureux écus de la jeune fille disparurent dans les poches des scélérats, avec deux miches de pain rassis...au loin, au loin, très au loin, l'armée batifolait en rase campagne. On se demandait bien à quoi ils pouvaient bien servir ces andouilles.

Apeurée, elle se serra entre Tristan et Anne, interrompant du même coup probablement quelques instants d'intimité.

Genève...toujours accrochée aux basques de ses deux compagnons, elle entendit Tristan crier.


Anne ? Clarissia ? on fait quoi ? La maison de nos amis a l'air un peu ... enfin .. pas assez grande !

- M'en fous j'vous quitte plus d'un pouce ! Et tant pis si ça coupe vos ardeurs...un lit pour trois ça se trouve non ?
Hersende
Hersende s'approcha du cheval de Tristan et s'aperçut qu'une jeune fille se tenait à ses côtés. Elle regarda à nouveau la monture qui s'éloignait : n'était-ce pas la silhouette d'Anne-Cyrella qu'elle reconnaissait?

Bonjour Tristan! Damoiselle... J'ai appris votre passage ici il y a peu mais je n'ai pas eu le plaisir de vous croiser. Venez! entrez, je suis certaine que nos amis pourront vous loger... La maison est grande, encore un peu en chantier certes, mais il y a de la place pour tout le monde.
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Hersende de Brotel, Marquise des Alpes Occidentales
Anne_cyrella
Regardant derrière elle si les autres venait elle fut surprise de se voir seule,!!!!
La bas au coin de la rue T. et Clarrissia en grande discussion avec une dame quelle ne connaissait point ...

Un demi tour fait avec maestria pas Éclair et voila la jeune femme auprès de son époux...


- Oh dame enfin je veux dire Majesté mes excuses je ne vous avez pas reconnu.

Elle descendit de cheval et fit une révérence en règle a Hersende .

-Pour ce qui est du repos oui nous en avons tous bien besoin ...
Clarrissia nos ardeurs vont se trouver en panne je pense après la peur que j'ai eu !!!!!! donc bienvenue dans notre chambre


Elle éclata de rire en voyant ma moue de son mari
_________________
Tristan_masselet

Sa Majesté ! Sa majesté ici ! Sans tambour ni cornettes , sans suite , sans couronne ni sceptre.... Oh mon dieu

Et lui sur son cheval , atterré en hauteur !

Il saute vite à bas de la monture , s'incline , s'agenouille ... il a failli tourner le dos à une Marquise ...Oh quelle infâmie !

Il écoute les paroles apaisantes de Hersende , celles un peu mutines de Clarissia , et quoi ? Anne en panne ?

Mais la nuit descend , le chemin fût long et embûché d'embusqués dans les bosquets . C'est vrai que l'heure du repos somme !


Oui oui , nous dormirons à trois . Je laisserai ma couche à ces dames , et dormirai au sol , devant leur porte . Je garderai ainsi leur honneur de toute flétrissure . Mon bâton est de bois dur , et je sais le manier d'une seule main , s'il le faut ! Dormez tranquilles !
Clarrissia
Une Dame de haute tenue semblait attendre dans une rue de Genève. Anne sans doute usée et terrifiée passa devant elle sans l'apercevoir apparemment.
La jolie personne, revenue rapidement de sa surprise héla Tristan.


Bonjour Tristan! Damoiselle... J'ai appris votre passage ici il y a peu mais je n'ai pas eu le plaisir de vous croiser. Venez! entrez, je suis certaine que nos amis pourront vous loger...

Clarri salua la Dame, s'apprêtant à la suivre dans un appartement qu'elle mettait à leur disposition. C'est alors que Anne fit demi-tour et...hein ?! Majesté ? Non elle ne rêvait pas, Anne avait appelé la belle Dame Majesté !
Tristan faillit en perdre son latin, il sauta à bas de sa monture et s'inclina tout comme son épouse selon les règles. Nom di Diou, une Majesté...une reine alors, une impératrice...elle n'en avait encore jamais rencontré. Et c'est toute émue qu'elle tenta de suivre l'exercice périlleux de la révérence pour ne pas faire offense à la Dame.

Elle resta un long moment courbée, la tête baissée, puis Anne rompit le silence :

Oh dame enfin je veux dire Majesté mes excuses je ne vous avez pas reconnu.

- Moi non plus Majesté je ne vous avais pas reconnu
murmura Clarri, ne désirant pas être en reste devant son ignorance.
Enfin vint le moment tant attendu de l'endroit et surtout de la façon à laquelle ils allaient pouvoir s'aliter pour se reposer. Quand Tristan proposa de dormir sur le pas de porte pour laisser la literie à son épouse et à elle-même, elle soupira de satisfaction. Surtout ne pas dormir seule, là était l'essentiel.


- Oh Tristan, que voilà de belles paroles comme on aimerait en entendre plus souvent, merci ! Bah, Dame Anne, vous ferez des enfants plus tard, vous savez, faites des enfants vieux, vous les emm...moins longtemps.

Et sur ces paroles qu'elle espérait joyeuses, elle entra en sifflotant dans l'appartement offert par l'agréable personne que l'on nommait Majesté. Clarri tombait de sommeil...
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