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[RP] Maison de la lanterne aux lucioles

Aubanne.
Contrariée, elle l’est quand même un peu, alors qu’elle se prépare à ouvrir la porte au froid glacial.
Pour une fois que la cuisine leur appartenait, il n’aura fallu qu’un seul coup frappé à la porte pour stopper leur belle complicité.

Et quel coup !...

Le visage qui lui fait face lui arrache spontanément un cri joyeux !


Maureen !


Si Aubanne n’avait pas senti la douce chaleur des menottes qui se cramponnaient à sa jupe, elle aurait surement et tout aussi spontanément tendu les bras à la jeune fille qui se tenait devant elle.
Elle lui sourit à la donzelle au regard gris, gentiment, tendrement.
Son fils retenu contre elle d’une main câline, elle n’en resta pas moins devant le seuil un bref instant avant d’ouvrir la porte en grand.


"N’est pas cruchette qui veut…"
pensait elle en songeant aux orties et autres ronces qui se dressaient sur le visage de Maureen.

Se saisissant de Florian qu’elle serra contre elle, elle recula autant pour tenter de la faire rentrer que sous la froideur de ses quelques mots.
Le perroquet, le fameux perroquet mit fin au dilemme de la plus belle des façons.
Sous les cris joyeux de Florian qui agitait ses bras vers l’oiseau colorés et manifestait son désir de le rejoindre, Aubanne esquissa un petit sourire.


Rentre Maureen… Tu es ici chez toi, tu sais.
Ton père ne tardera pas...Il attendait ta venue avec impatience...


Claude
Claude avait décidé d'aller voir les amis de ses parents, il se présenta a la porte !!!


- Bonjour a tous j'suis Claude papounnet Tristan et maman Anne m'ont dit que je devais passer voir voir, j'suis déjà venu mais j'étais ptit a ce moment!!!
Voila me suis installé a Genève j'serai pas loin d'eux !!!Papounnet veux que je devienne un homme alors j'obéis


Il avait débité sa tirade sans s'arrêter, mais ne savait pas si la porte allait s'ouvrir

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Adele
Adèle vit le gamin se présenter aux Lucioles.

Il était tout chose. Tout petit chose. Venant pérorer sa tirade à l'huis.

Elle lui laissa à peine le temps de finir.


Et tes parents te laissent ainsi tout seul !!!


Elle grogna, tira un coup sec sur sa longue tresse blonde, grogna encore.

...

Ne pas juger trop vite.

Elle se força à se reprendre, inspira, expira, puis se baissa jusqu'à lui pour le regarder tout droit dans les yeux.


Claude, n'est-ce pas, fils d'Anne et de Tristan ... Et quel âge as-tu donc, jeune Claude si intrépide pour ainsi voyager seul ? As-tu faim ? Ou soif ?
Claude
Après un long moment d'attente la porte s'ouvrit enfin et Claude vit Adèle


- Claude, n'est-ce pas, fils d'Anne et de Tristan ... Et quel âge as-tu donc, jeune Claude si intrépide pour ainsi voyager seul ? As-tu faim ? Ou soif ?

- Je me suis installé dans la ville mais comme je veux aller voir papa et moman surement dans la semaine, je voulais voir si Isk avait envie que je dise quelque chose a eux

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Cameliane
- V'là l'bon vent, v'là l'joli vent, v'là l'bon vent m'amie m'appèèèlleuuu !

Chant sur les lèvres, Elisa à la main, se rend à la Maison aux Lucioles pour vérifier que tout aille bien.


- Tu vois ma fille, c'est ici qu'habite Iskander et ses soeurs, Véro, Aubanne, Thorvald... Mais ils sont en voyage, à dos de dromadaires. Je te montrerai quelques enluminures représentant ces étranges animaux. Ils viennent des pays lointains, ramenés par les croisés et peuvent porter plus de charges que nos chevaux.

Elles firent le tour de la demeure, inspectèrent la porte de la grange qui tenait toujours bon et repartirent en chantant pour se réchauffer...


- Le soleil est en congé ! Comme il neige ! Comme il neige ! Le soleil est en congé ! Joli temps pour voyager !
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Capitaine de l'Edelweiss ou de l'Eternel, ça dépend des circonstances, et surtout de l'ennemi.
Iskander
Revenir au petit matin avec cette pensée incongrue ... "Le toit a tenu ! Il a toujours ses belles couleurs !".

Retour chez soi. On avait vu du pays, accompli des exploits, vu des tas de gens, signé un traité de paix, enfin, des broutilles, mais, chez soi ... et bien ... il y avait quelque chose de spécial. Cette impression de retrouver ses vieilles odeurs, d'y apporter de nouvelles. Enfin, des parfums. Non, des odeurs, bonnes et mauvaises.

...


Une galoppade.

D'autres cris.

Deux tignasses blondes et une tignasse rousse se précipiter dehors en robe de nuit.

Et un hurlement.

J'hésitai ...

Puis il y eût un moment de silence ...

Et puis, ce glacial ...

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Adele
C'est maintenant que tu rentres ?

Tu pars juste pour aller à un mariage, puis, hop, pas de nouvelles pendant trois mois !

Tu as pensé aux enfants ? Mener deux enfançons ainsi par les chemins en plein hivers !

Tu y a pensé j'espère ?

Et tes brebis ? Qui a dû soigner tes brebis pendant tout ce temps ? Et toute cette immense maison pleine de vide ?

Et maintenant tu reviens sur ces bêtes immenses !!!!

Puis qui sont ces gens ?

...

Qu'attends-tu pour nous les présenter ?

Vous n'allez tout de même pas rester dehors ainsi !

Qu'est-ce que tu attends ? Fais-donc entrer tout le monde ! On a prévu un petit déjeuner plantureux pour 100 personnes, et il ne va pas se manger tout seul !


Adèle sourit intérieurement ... il était bon de remettre les choses un peu à leur place.

Blanche et Jeanne éclatèrent de rire à l'air démonté de leur frère, puis se jetèrent à son cou.

Elle les rejoint puis se tourna vers Lib...


Décidément. On ne sera pas trop de quatre pour le mettre au pas.

Bienvenue à toi grande soeur ... eeeh oui, tu deviens notre soeur ainée !

Sois la bienvenue chez toi !
Libertyy
se cache derrière iskan et montre sa tête

euh merci

leur sourit et montre gaby sa fille



j'ai aussi amené ma fille gabrielle, pourriez vous la tenir car je dois retourner a annecy?
j'ai oublié deux petites choses là bas

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Thorvald_
Le toit avait toujours ses belles couleurs. Et l'ardoise scintilla dans les iris du colosse. Enfin rentrés à la maison !

A vrai dire il s'était fait discret, tout ce temps. Le mal de dromadaire n'aidait pas. Et puis il se sentait vieux. Vieux et affublé d'un tas d'enfants qui faisaient (ou allait bientôt faire) les quatre cents coups comme lui à la belle époque. Un sale coup du temps lui avait flanqué des rides autour des yeux. Un sale coup du vent et du froid aussi, certainement. Et les rires autour des feux de camps.
Il était soulagé d'être rentré.

Il rapprocha sa monture de celle de sa compagne. Elle tenait contre elle leur enfant. Il déploya une aile protectrice et les envoûta d'un sourire dont il avait l'art. Mais pas le temps de s'étaler en niaiseries (dont il avait l'art aussi) que les dromadaires de tête se mirent à cavaler vers les écuries. Et Thorvald n'avait pas l'art de dompter les dromadaires (les femmes, les enfants ou les chiens, peut-être, mais les dromadaires, il n'avait rien pu faire !).

Et un hurlement.

Thorvald n'hésita pas, il mit pied à terre en riant sous cape. Le berger allait se faire passer un savon par les frangines généreuses (en petits plats comme en savons).

Allons Adèle, vois comme les enfants ont bonne mine. Et toi aussi d'ailleurs, mmh ?

Il s'approcha pour lui inspecter les joues et lui fit un sourire enjôleur pour se faire pardonner. Il y avait de quoi. Ils avaient dit deux semaines, ils étaient partis trois mois !

Lui qui avait vaguement promis d'être là pour le Noël d'Artur... c'était rapé.

Présentations, repas, installation dans les chambres. Il fallut se serrer un peu pour accueillir les nouveaux dans la maison. Vaste communauté désormais. Mais plus on est de fous... Demain, on ferait des travaux d'agrandissement. Aujourd'hui, la journée passa vite, et le soir venu, une fois la grande famille installée, Thorvald posa un baiser sur les lèvres d'Aubanne et lui murmura : je monte à Genève, donner son cadeau à Artur.

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Merci à ma tisseuse qui colore et renoue les fils de ma vie ... Vero.
Aubanne.

Elle se faisait une joie de retrouver Genève.
Trois longs mois d’une route harassante et particulièrement ennuyeuse. Le seul point positif qu’elle en retirait était d’avoir définitivement scellé une page de sa petite vie.

Si tant est que clés et autres chaines résistent à la rouille. Le passé, elle en avait bien conscience se couchait dans un écrin mais ne s’enterrait jamais…
Son écrin dauphinois lui était confortable et soigneusement clos et c’est, sereine qu’elle avait quitté ce duché…

Alors pourquoi ne dormait-elle pas….
Les lucioles ont pourtant retrouvé un semblant de calme et de douce plénitude.

La chaleur dans la pièce était montrueuse.
Elle avait encore cette naïveté de croire qu’ainsi, elle effacerait toute la glace qu’elle accumulait depuis si longtemps.
L’écho au fond d’elle ricanait...
Elle pouvait bien retirer jupons, bas et chemise…le froid lui, persistait.

Entre ses mains, elle froissait et froissait encore bons nombres de parchemins qu’elle jetait méthodiquement aux flammes.

Le regard d’azur sombre semblait perdu…
Sa langue effleura ses lèvres sèches et le gout de son dernier baiser lui sembla bien lointain.
Son baiser….Thorvald…

Thorvald et son empressement à rejoindre Le phare à la nuit tombée… Alors qu’elle regardait la lune ronde et rieuse, elle sut à son inclinaison que le jour ne tarderait pas à poindre.
Instinctivement, elle se dirigea vers la couche de leur fils et son regard s’adoucit.
Leur fruit au moins dormait paisiblement…

La nuit, comme bien d’autres avant, avait filé sans elle.
Depuis quand au juste avait elle perdu le sommeil…
Elle ne s’en souvenait plus…

De retour dans leur chambre, elle relut une dernière fois l’unique vélin épargné par les flammes.
Le jour n’allait pas tarder à se lever et la maisonnée résonnerait de bruits incessants et presque insoutenables.

Une dernière flambée de parchemins qu’elle accompagna d’un léger sourire, un regard lourd devant l’aube qui pointait le nez, un soupir de reproches adressé à la fatigue qui pesait sur sa nuque qu’elle caressait d’une main …

Adossée à la fenêtre qui lentement mais surement laissait entrer un jour nouveau, elle accorda un bref instant de répit à son corps fatigué…


Thorvald_
Thorvald était parti une heure, peut-être deux. La maison se découpait à la lumière de la nuit. La campagne était silencieuse. Il s'assit lourdement sur le banc extérieur où, les jours de fête, les frangines plumaient les poules et écossaient les pois. Il serait bien resté là des heures à lire dans les étoiles des réponses qui ne venaient pas dans sa grosse tête de géant. Que dire à Aubanne ? Elle saurait, elle sentirait, elle lirait dans ses yeux l'infime lueur de culpabilité. La lune déclinait. Les dromadaires ronflaient paisiblement. Le froid scellait les autres bruits. Elle saurait mais que pouvait-il dire ? Il les aimait. Sur un frisson, il se décida à entrer, rompu de fatigue et gelé jusqu'aux os.

Dans la chambre, il découvrit Aubanne endormie contre la fenêtre. Le feu était éteint. Florian dormait comme un bienheureux, innocent. Combien de temps avait-elle attendu ? Il en fut honteux.
Tout doucement, il la prit dans ses bras et se coucha contre elle dans leur lit, en chien de fusil. Lentement, les corps se réchauffèrent. Il s'endormit profondément.

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Merci à ma tisseuse qui colore et renoue les fils de ma vie ... Vero.
Aubanne.
Un souffle léger, régulier et qui tranquillement s’échouait contre sa peau.
Ses yeux perdus de sommeil s’entrouvrirent et se refermèrent devant les couleurs qui envahissaient la chambre.
Un bras, puissant et lourd et qui s’enroulait sur ses hanches.
Son corps alangui s’étira longuement frôlant une main dolente.

Depuis quand étaient ils là, endormis, enlacés…

Ce qu’il faut de souplesse, d’ingéniosité pour ne pas rompre la ceinture d’un bras de géant, pour se couler tout contre son corps endormi, pour lui faire face et partager enfin son souffle…
Lèvres contre lèvres, s’étirer encore, le regarder dormir…..
Fermer les yeux un instant, retrouver les rêves, repartir vers ce lieu étrange…
Fils entrelacés et danse incessante des couleurs et elle, suspendue, rieuse et téméraire…

Tourner le dos à la clarté, laisser la lumière toute entière baigner le visage tant aimé…
Le contour de ses lèvres gourmandes, la force des pommettes, le gris du regard qu’elle imagine cachés sous les cils veloutés et les longs cheveux sombres, les boucles lourdes et soyeuses.

Le regard d’Aubanne l' amoureuse, caresse chaque parcelle de peau, guette chaque mouvement, chaque souffle d’air.
C’est sur un fil d’or enroulé sur le cou qu’il se fixe.
C’est sur un long cheveu couleur de blé mur qu’il se fige et s’assombrit…

Ce qu’il faut de douleurs pour s’arracher à la ceinture d’un bras aimé…
Mais si facile, au fond lorsque l’homme dort, reclus de fatigue.
L’aube la nargue, pourpre encore par endroit. Les lèvres mordues avec force, elle quitte la chaleur du lit et se recule encore et encore...

Juste un fil d’or…Rien qu’un fil…

le corps frissonne, les mains tâtonnent fébrilement.
Là, un jupon, là, une chemise...
Sortir…
Rejoindre la salle, sortir, respirer, reprendre souffle…
Là..., un flacon. Fragile enveloppe de verre d’essence de rose.
Le regard se voile.
Une main nerveuse se resserre sur la petite chose parfumée, si chèrement acquise à Aix.
Une main rageuse l’étouffe jusqu’à la cassure.
Jusqu’à la blessure. Chuintement léger de l’eau de rose qui répand son parfum…Pourquoi, pourquoi les leçons de Mahaud ressurgissent elles maintenant…


Foutrecul de bordel de saloperie…..

Le rouge de ses joues, autant par l’audace du verbe que par la rage qui l’habite, rivalise avec les perles pourpres qui coulent entre ses doigts.
Le regard se perd vers la couche ou se repose son guerrier….
Reculer encore, et tenter de sortir sans plus de bruit…..


Thorvald_
Thorvald dormait comme une masse, laissant son corps récupérer après ce long voyage et les extravagances de la veille. Il dormait d'un sommeil confiant, sans campement à surveiller, sans bruits à écouter d'une oreille, sans œil à ouvrir. Retrouver Désirée et la savoir installée à Genève, avec leur fils, l'avait rassuré. Il verrait grandir Artur et viendrait souvent lire dans les yeux de Désirée leur passion d'autrefois. Ils seraient amis, tendres, complices. Il prendrait des nouvelles de son commerce. Elle viendrait parfois manger au bord du lac avec toute la famille. Ça, c'était ce qu'il pensait la veille.
Il ne s'était pas vraiment attendu à finir dans sa couche hier soir. De l'art de se voiler la face...

C'est le bruit du verre brisé sur le sol qui le réveilla. Il s'étira dans la lumière et prit conscience qu'Aubanne n'était plus là. Il se leva d'un bond et sortit de la chambre, torse nu.

La salle principale, d'habitude drapée des odeurs de l'âtre, du bois et de la soupe familiale, était imprégnée d'un lourd parfum de rose. Pas celui dont Aubanne se parait avec légèreté, dans les grandes occasions. Mais plutôt celui d'une catin parisienne qui aurait forcé sur la dose. Thorvald se frotta les yeux et se dégagea de cette image inappropriée aux lieux. Elle était là, égarée, se tenant les mains, reculant vers la porte. Elle savait. Il en eu conscience dès l'instant où leurs yeux se croisèrent.


Tu saignes.

Quelques tâches rouges parsemaient sa jupe, comme des larmes. Tu saignes. Tu souffres. Il traversa la pièce, se piqua les pieds nus sur des bouts de verre, grogna. La corne était épaisse : rien ne l'entailla.


Montre-moi tes mains.

Il avança les siennes et la força doucement à lâcher prise. Détends-toi. Fais-moi confiance. L'odeur du sang se mêlait à celle du parfum, écœurante. Oui, c'est écœurant ce qui est arrivé, mais je vais réparer. Sans rien expliquer, sans se justifier, il parvint à extraire un bout de verre.


Il faut rincer. Viens...

Le suivrait-elle jusqu'à la cuisine ? Il ne voulait pas aller chercher de l'eau, de peur qu'elle ne soit plus là à son retour. Une vague intuition lui disait qu'elle s'apprêtait à fuir quand il était arrivé, tout à l'heure.
Le suivre, c'était lui pardonner un peu. Accepterait-elle ?

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Merci à ma tisseuse qui colore et renoue les fils de ma vie ... Vero.
Aubanne.
Elle ne comprenait pas…
L’odeur, l'odeur capiteuse s’emparait de sa douleur et lui tournait la tête…
Elle, d’ordinaire si habile à se faufiler sans bruit dans l’immense maison communautaire, titubait, vacillait et regardait avec stupeur les perles de sang qui, goutte à goutte étoilaient le tissus.

Sa voix la fit tressaillir ; machinalement elle releva son visage et son regard clair effleura le sien.
Pour le détourner rapidement avant de se fixer sur un vague point sombre, loin derrière sa haute silhouette…
La matinée était bien trop jeune pour que la maison résonne encore des éclats de voix des uns et des autres.
Pour une fois qu’elle souhaitait ardemment le vacarme familier, elle n’avait droit qu’au silence.
Doucement brisé par la voix de Thorvald qui s’enroulait sur elle.

Hochement de tête pour acquiescer, pour garder les lèvres closes.
Encore un peu.
Le temps de dompter la douleur.
Les prunelles accrochées au vide perçoivent le mouvement et en quelques enjambées, la haute silhouette est là, la dominant de toute sa hauteur…
Les grosses mains, les mains chéries, délicatement ouvraient les siennes.


Ce n’est rien ! Ce n’est rien, rien du tout !

Obstinément, son regard restait hermétique et perdu.
Le soleil arrivait à grand pas.
Se noyer dans ses rayons, se laisser éblouir par l’éclat et s’aveugler.
Elle plissa le nez pour chasser ce leurre, que sa faiblesse amoureuse brandissait comme un étendard.

C’est Aube qui posa ses yeux sur lui…
C’est Aube qui parla. D’une voix sourde, brisée.


Oui…

Les mains menues, dociles, perdues dans les siennes, Aube quémandait une trêve.
Aubanne, déjà déchirait le voile et s’acharnait sur les couleurs si patiemment, si amoureusement tissées….


Navrée Thorvald, je t’ai sorti de ton doux sommeil.
Allons, avant que la maison ne s’éveille.
L’eau claire devrait pouvoir ôter le pourpre, les roses….


Iskander
Fleurs du mâle ... celles qu'il a oubliées d'offrir. Ou juste celles qui s'enfuient au fil de l'eau ? Pensées épicènes sans doute ... ou pas ...

Rhaaa ... des pères bâtisseurs je voudrais trouver l'assiette, mais toute pierre devient du sable un jour. L'éphémère n'est qu'une question de temps. Sa beauté est présente. Il faut la cueillir tant qu'on la croit éternelle.

La voir s'étioler, le coeur gros, triste.

Rêve qui s'en va devant le promeneur impuissant.

C'est ainsi. Je n'y puis rien. Maigres paroles ...

Crier serait déplacé. Alors, il reste le coeur gros, muscle bourdonnant dans sa cage, vibrant.

Laisser ... laisser aller ce qui doit aller, ce qui doit se faire ...

Garder une porte ouverte, à accueillir ce qui viendra, aimer, autant qu'on laisse aimer ...

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