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[RP] Le Palazzo

---fromFRLe Palazzo
Il est des lieux comme de certaines âmes, d’une surprenante beauté dissimulée sous une chape de crasse.

Ainsi au milieu de nulle part, dans une ruelle éloignée dirons nous, plutôt cachée qu’exposée, ni plus laide et ni plus cabossée qu’une autre, ni moins malodorante non plus, ne soyons tout de même pas trop complaisant... si d’aventure vous vous perdiez justement dans cette venelle là assemblée de ces mêmes murs lézardés, parce que le hasard tisse parfois de drôles de rencontres, alors vous pourriez avoir la chance de découvrir une bâtisse insoupçonnée...

Elle n’est pas si ancienne et elle est étonnante.

Si vous alliez jusque là... vous seriez très exactement devant le Palazzo.



Vous le sauriez car, il est le seul bâtiment ici qui possède une façade sculptée. Il fut le caprice d’un riche Comte vénitien, mort depuis, laissant l’ancien palais se départir de ses richesses et de ses ors car sans descendance, du moins les gens d’ici qui avait pu l’approcher ne lui en connaissaient pas, mais que savaient-ils finalement de sa vie...

Tout juste son nom... Tazio Di Ekarlate.

Le temps faisait son œuvre, les rats aussi, quant aux désosseurs, ils étaient passés par-là depuis longtemps, emportant tout ce qui pouvait se marchander. Les boiseries précieuses avaient servi de bois de chauffage...
Il n’y avait guère plus que le vent qui soufflait dans les grands couloirs, sifflait des airs inconnus en haut des escaliers et passait sous les portes, en occupant indiscret.

Et elle qui montait une garde muette...



Mais ces derniers temps, aux portes du Palazzo di Ekarlate, s’étaient succédés maints équipages, carrosses noirs anonymes sans armes d’aucune sorte peintes sur les portières, charriant malles et matériaux divers... des allées et venues inhabituelles et fréquentes qui inquiétèrent vaguement la populace aux alentours.

Un gamin audacieux s’y était glissé un matin tôt avant que le ballet ne reprenne...

Au hasard... il avait grimpé un escalier qui ressemblait à celui ci...


Mais la porte au-dessus, dressée sur l’étroit palier, était soigneusement close. Cette aile était condamnée et pourtant on y était entré récemment, l’huis semblait récent et le bois sombre et ciré luisait dans le peu de lumière.

Il du entendre un bruit car il détala comme ayant le roi des enfers agrippé à ses braies et sortit de ce si mystérieux endroit qui l’attirait tant... il se promit d’y revenir continuer son exploration dès qu'il aurait fini son lot de tâches quotidiennes...
Truffian
Le plaisir de retrouver la Cour, ses couleurs fanées d'automne n'en finissant pas de crever, les odeurs de pourritures, de sueurs, les regards en coins, méfiants, agressifs, cherchant la faille. Marlowe's se sentit de retour chez lui. La nature a ses charmes, ne point en abuser en fait partie.

Bien qu'attentif, il est détendu. Les Lucioles ont été plus éprouvant pour ses nerfs que bien des champs de batailles. Le danger plus important. La tension plus grande, et la mise... **Tu m'as donné bien des choses Cuculus, faudra venir faire un tour par ici... Ce sera mon tour de t'entraîner dans mes méandres.**

Sur sa jument fatiguée, il suit Sélène. Il lui a indiqué la direction du Borde, elle connaît mieux la Cour. Il reprendra la main à proximité. Il les laissent un peu en avant avec La Balafre. Profitant du petit matin. Elles tournent à un coin de rue, frappant de ses bottes les flancs de sa monture renâclante, son regard est attiré par façade sculptée, à sa dextre, dans une ruelle anodine. Sans se soucier de ses capacités à les retrouver, il s'y engage, comme poussé par une brise marine, une fragrance de lagune.

Obligé de lever les yeux pour saisir l'ensemble, il s'étonne d'une telle demeure en ces lieux. Palais plutôt d'ailleurs.Une gargouille dragonnesque lui offre son sourire figé. Les rayons du soleil naissant caresse les pierres usées, faisant ressortir les nuances vertes et violettes de la moisissures. Sans même y prêter garde, il glisse de sa monture et va poser sa paume sur le mur du Palazzo. Une tiédeur ancienne l'y accueille. Un murmure d'antiques fêtes, le son imperceptible d'un violon frissonnant sous la caresse violente et tendre de l'archet. Bouche entrouverte, il ne peut détacher ses pupilles du détail des sculptures, de l'architecture élancée. Se fondant en un point de fuite dans l'azur. Jamais son attention n'avait été prise ainsi par un bâtiment.


Dans le silence blotti
par la crasse enfouis
Chuchotant ses contes
et secrets
dans le bruyant fracas
Réceptacle d'intrigues
courtoises et sanglantes
Veilleur silencieux
d'un monde désinvolte
L'air de rien
sachant la futilité
des destinées
la nécessité
des mascarades


Les mots surgirent à ses lèvres, hommage intuitif à une demeure touchant son coeur. Il ne désirait rien d'autre que s'y perdre, explorant ses couloirs d'ombres, rêvant dans les hautes salles défraîchis. S'allonger sur un dallage froid, regardant jouer une chaleur étouffante d'un été hors du temps à ses fenêtres. Il enragea d'être ainsi pressé. Il risquait de ne plus retrouver les deux guerrières. Esquissant un mouvement d'humeur, il avisa un gamin rouquin, planté tout comme lui, bouche entrouverte, semblant hésiter entre la peur et l'attirance.

Petit !!! Viens voir là. Le môme sursauta, prêt à prendre la fuite, le bras déjà levé pour se protéger d'un coup. T'inquiète, j'vais pas te bouffer. Tu sais si cet endroit est habité ? il haussa ses maigres épaules, secouant la tête. Mouais, ça m'aide pas ça. Tu veux te faire quelques écus facilement ? Voilà, tu regarde si il existe un propriétaire, si oui, tu lui demande si il est intéressé pour... **T'as pas le début d'une thune... M'en fous.** ...le louer. Et tu reviens me le dire. Si y'a personne, pareil, tu m'previens. Il lança une pièce qu'une main s'empressa d'attraper, et lui indiqua en quelque mot comment se rendre au Borde, plus ou moins. Voilà, et le reste avec les renseignements.

Il eut un sourire au mordillement du rouquin sur l'écu, hochant vigoureusement du chef. Considérant son visage constellé de tache de rousseur, son sourire s'élargit. **J'savais pas que La Balafre avait eu un fils...**

Avec un soupir de regret, il passa une dernière fois sa main sur la façade, écoutant de ses doigts le chant subtile du Palazzo. Oui, un endroit parfait. Pour Sélène, pour Libertad. Marlowe's grimpa sur sa carne et tenta de la faire avancer à une allure rapide. Espérant retrouver facilement les deux femmes. Dans son dos un Palazzo qu'il espérait emplie de promesses.
---fromFRL'homme du Nord
L’homme du Nord rentrait de son voyage harassé. A tel point qu’il était à demi endormi sur sa sombre monture…L’animal secoua la tête et hennit tellement fort que notre ami s’éveilla…non pas en sursaut, mais tout doucement. Le cheval la bien conduit à la cour, mais la bête aussi rusée qu’elle est lui a fait payé son manque d’inattention à Vendôme et la perdu dans la cour. Elle s’est arrêtée non loin d’une imposante bâtisse.
L’homme du Nord ne la voit pas de suite, Il descend d’abord du cheval, s’appuyant quelques instants contre la selle, une nausée naissante le submergeant…

La douleur de sa blessure fut estompée par l’alcool, mais l’abus de cet alcool crée maintenant une autre douleur…


Quel bougre d’âne je fais !
il vacille alors et se rattrape le dos au mur. Il glisse dessus jusqu’à s’asseoir. Une flaque d’une eau stagnante l’observe à portée de main. Instinctivement l’homme du Nord y plonge la main et se passe l’eau sur la figure pour se réveiller un peu mieux.

La cruelle réalité lui rappelle les plus grandes vérités de la Cour…toutes ses eaux y sont croupies et infectées et l’homme du Nord en ressent l’odeur. Il se penche de l’autre coté et vomit, ce qui finit de lui remettre les idées en place.
Il se relève, prend sa gourde de peau et se nettoie convenablement. Il souffle un grand coup et réalise enfin où il est.

Le bâtiment en face duquel il se trouve lui paraît majestueux, une bourrasque le décoiffe et il n’y prête attention. Il se rapproche de l’entrée et lui revienne en mémoire les souvenirs d’une rencontre en un autre temps…un autre lieu, tout aussi emprunt de souvenirs. Mais celui-ci le marque alors qu’il est encore à l’extérieur. Il sent revivre en lui toutes les émotions éprouvées par d'autre que lui.

L’air frais termine de lui rendre sa raison et il pense maintenant au cotés pratiques de la chose.
Il revient vers son cheval quand il voit un gamin aux cheveux roux tenter de le déposséder des biens de ses sacoches. Il approche doucement par derrière et lui tire une oreille.


Eh là ! La prochaine fois que tu voles, regarde que le propriétaire est assez loin !
Le gamin se débat mais l’homme du Nord tiens ferme.
T’inquiète pas va! je suis aussi passé par là. J’ai juste une chose à te demander.
Il relâche la pression sur le bras de l’enfant qui se recule un peu, restant sceptique…
L’homme du Nord farfouille dans sa bourse et en sort quelques écus.


Deux écus pour toi si tu me dis qui habite là dedans.

j’en sais rien moi !qu’il lui répond, j’voulais entrer histoire de voir mais c’est fermé et pour l’instant ya personne !

L'homme du Nord réfléchis un instant...un peu plus long qu'à l'habitude d'ailleurs...

Bon dans ce cas, si tu finis par trouver dis au proprio que j’aimerai discuter avec lui, tu lui diras qu’on peut me trouver au borde, tu vois où c’est ? sinon demande à un lépreux, ils connaissent tous…
Il lui envoi alors les deux pièces promises et monte sur son cheval.

Le gamin ne sait pas encore bien voler mais pour attraper c’est lui le meilleur. Il regarde l’homme du Nord partir au galop, mimant un non de la tête…


Sont crétins ou quoi, qu’est-ce qu’i z’ont tous à m’filer des pièces et à aller au même endroit ??
Le gamin repartit alors flâner autour du bâtiment, si j’trouve le propriétaire sûr’ment qu’j’aurai d’aut’écus, pensa-t-il…idiots comme ils sont !
---fromFRLe Rouquin
La ruelle était maintenant noyée dans les ombres quand le gamin revint s ‘y engouffrer, elle bruissait... mais il était l’un des leurs et n’en craignait pas une, de ces silhouettes mouvantes.
La journée il était aux cotés de la... non, peu importe, c’est sa vie, cela ne vous apportera rien de savoir ce qu’il fait la journée, il est heureux car bien traité, bien nourri, elle a même de ces attentions pour lui qui lui font se dire qu’elle doit bien l’aimer, en tous cas elle lui fait confiance et ça... par les temps qui courent... ça vaut plus qu’une belle bourse d’écus.

Mais il y a une lumière tremblotante derrière l’une des fenêtres, tout en haut. Alors il n’ose pas se faufiler encore une fois
**je pourrais rester en bas... non !**

Il en meure d’envie pourtant, cet endroit exerce une telle attraction maintenant... dans une encoignure il s’assied, attendant que la lumière disparaisse **j’attendrai encore un peu après et je tente.**

Au petit matin, engourdit il se réveille tremblant de froid, la nuit a filé...

Un énorme canasson se tient devant lui, soufflant sa vapeur givrée sans lui prêter attention, il lève les yeux sur la bâtisse et sursaute violemment en entendant la voix.


J’sais pas msieur j’ai vu personne **il veut savoir lui aussi**il attrape la pièce au vol **et en plus il me paie pour ça** Le Borde ? Je sais ou c’est msieur, c’est là où vont les galeux. Il hoche la tête, acceptant le marché.

Le Rouquin vit partir l’homme
**ct’teint qu’il a lui... faudrait qu’y voie l’soleil un peu plus...** et se radossa dans un coin de mur, hésitant à faire ce pas qui le mènerait par delà la grande porte...
---fromFRReyne de Sagesse

Sage songe...



Ne sommes-nous pas libre par essence?
L’homme ne pense-t-il pas? Cela devrait suffire...
Pourquoi gagner la liberté quand elle est au fond de nous?

Sage comme une image, ou image de démesure...
Le combat des humbles se fait-il dans le luxe?
Palais aux splendeurs futiles était-il bonne place pour ainsi accueillir l’âme des gens de foi?

Puissance et pouvoir enivrent plus que le vin, et la gloire s’évapore plus vite que l’éthyle...
Chacun sa vérité, elle ne s’impose pas...



Mon vrai moi n’est pas loin,
Il viendra tôt ou tard,
Façonner de ses mains,
Le déclin des pouvoirs...



Songe d’une sage...


_________________
Reyne_X est ma vraie nature...
---fromFRLe Palazzo
Les heures s’écoulaient...

La bougie phosphorait les murs de pierre en ronds de lumière dont les contours tremblaient doucement, la pierre était saine et large, rugueuse. C’était une pièce de belle dimension et d’une sobriété excessive, la seule dorure émanait d’un miroir posé sur la pierre de carrare d’une cheminée éteinte.



Elle était penchée sur un parchemin qu’elle calligraphiait d’une main désinvolte...

Derrière les grilles de fer, dont il aura la clé
Grandiront le lys et la rose, en un vivant herbier
Marquis, ô mon amour, nos pensées seront protégées
En cet espace secret et clos dont nous avons rêvé.


La nuit du Palazzo revivait...

Dans cette autre aile abandonnée de la demeure , s’ouvrant d’une tenture dissimulée, elle installait la vie... lentement... prudemment... réveillait le Palazzo assoupi.

D’un souffle la bougie fut éteinte et la Dame se glissa dans les ombres jusqu’à la porte de ses songes y déposant hommage...

---fromFRPoussière de Reyne

Méfiance...


La poussière s’envole derrière les pas... réveil virevoltant de vies évaporées.

L’âme se dépose parfois où on ne l’attend pas, protégeant pour l’éternité ses lieux de passion.
Réveil trop brutal, lumière trop intense... gare à celui qui tournera le dos à ces volutes grises.

Ni bien ni mal, ni bonheurs ni tourments... simple présence, pour peu qu’on la remarque.
Ignorance, irrespect... ne vous y frottez pas!


Une flamme s’éteint... la fumée se mêle à la poussière... conjugaison des temps, communion des esprits...

Mais quand le souffle s’arrête, la fumée s’envole et la poussière tombe... repos retrouvé jusqu’au prochain pas...


Confiance...


_________________
Reyne_X est ma vraie nature...
---fromFRLe Rouquin
Bizarre... encore un ch’val de bon matin, faut s’renseigner il a dit l’aut’ j’vais voir dans les sacoches.

Le gamin s’approche et tend le cou cherchant le propriétaire de la bête. Ne voyant rien, il fouille rapidement une des besaces quand son oreille est sauvagement attaquée par des doigts.

Aïe ! j’ai rien fait msieur ! j’volais pas j’vous jure !
.............
J’en sais rien moi ! j’voulais entrer histoire de voir mais c’est fermé et pour l’instant y’a personne !


Tiens... un qui va au Borde encore... c’t’un endroit où qui s’passe des choses on dirait... il attrape les pièces au passage en acquiesçant au discours de l’homme.

Y veulent tous savoir la même chose, maintenant faut que j’aille voir de quoi y’rtourne.

Le jour avançait et il fallait faire vite alors faisant fi des précautions habituelles en pareil cas, le rouquin se faufile par la même ouverture que la veille et prend un autre chemin s’enfonçant vers l’ouest de la bâtisse. Il prend soin de longer les murs et soudain au détour d’un couloir ajouré, une grille presque fermée.



Il est éberlué par la beauté de cette simple porte de fer ouvragée, imaginant plus que voyant les merveilles au delà. Son regard est attiré par un éclat noir à ses pieds qu’il ramasse précieusement.

Une rose noire...

Un parfum soudain lui fait froncer le nez. Trop tard, une main se pose sur son épaule.
---fromFRComtesse Ekarlate
Le fil gracile d’une voix chuchotante
Hantait le Palazzo se découvrant amante,
Juste des mots de ci de là volants,
Sans auditoire, d’eux même se suffisant.

Cachottiers ces vieux murs s’imaginait elle
Surprenant bruissement et murmures de dentelle
Méfiance… nous serons vigilance !
Confiance… à tous accorderont créance !

Sortant d’un angle étroit une main étendue
La Comtesse en colère surprend le chenapan.

Trouve une bonne excuse pour t’être ici perdu
Sinon sur ton derrière, je ferai châtiment !

Parles… je t’écoute…

_________________
---fromFRLe Rouquin
Il sursauta violemment sous la pression d’une main gantée, esquissa un mouvement de fuite mais ne l’acheva pas, la poigne était de fer sous la fine fanfreluche.

Parles je t’écoute...

Il se détourna la mine basse, leva les yeux vers elle et tomba amoureux.

J’vous d’mande pardon Mdame, j’voulais pas déranger... j’suis curieux, j’vis là... dehors, on m’nomme le Rouquin, rapport à mes ch’veux voyez, il eut un sourire innocent, prenant de l’assurance, ne voyant pas venir le coup, ce n’est pas qu’il en avait l’habitude notez... mais la vie dans la rue... ça tanne la peau autant que le cuir.

J’ai vu du mouv’ment autour d’vot’maison et deux hommes aussi, voulaient savoir qui vivait là, m’ont dit d’aller voir et de leur dire après, y sont tous les deux au Borde, l’endroit des galeux, ceux qui partent en morceaux m’dame, vous d’vez pas connaître...
Y veulent louer vot’maison, du moins un bout qui z’ont dits.


Il tend sa main un écu rond et brillant au creux de la paume, y m’ont donné des sous pour que j’vous dise tout ça et qu’j’aille après donner vot’réponse. Puis il lui tend la rose d’ébène qu’il avait conservée, c’est à vous m’dame.

Et il attend...
---fromFRSerment
Sombre batisse, sombre destin. Mais destinée de survie. Ses pas l'avaient conduit ici.
L'Être resserra ses doigts dans la mitaine confectionnée par le loup, louve de ses pensées, la créature assermentée, l'un à l'autre d'un échange mutuel, profond et sincère. Fidèle et immuable.
Le Serment et son être de respect ainsi évoluaient. L'une de ses mains quitta la fourrure tannée avec soin et empressement, mais amour et beauté.

Une rapière à son coté fut saisie par sa poignée. Mais sa main glissa encore, jusqu'à trouver le loup que la créature ne lacha plus, de ses doigts crispés, presque craintifs devant cette bâtisse qu'ils avaient tout deux atteinte.
Une lourde représentation de sculptures de plus raffinées qui s'élevaient vers les cieux sombres et de nuages cumulés.

Une telle représentation écrasante de la plus oppressante des pensées laissa l'Être apeuré pour son Serment et sa main l'arrêtant, il se tourna vers Crywolf, les yeux cillants vers la bâtisse, tentant de l'éviter mais n'y parvenant guère.

J'ai un pressentiment.
Bon, mauvais, je ne sais pas. Mais si rédemption nous cherchons, ici, elle ou la mort nous trouverons.
Te souviens-tu de notre envie... liberté, corps et esprits.Mais surtout survie, pour savourer la liberté de fuir la mort selon nos envies.
Je sais que le serment à toi me lie. Mais je cherche rédemption. Ta rédemption. Pour elle je me sacrifierai.

Né d'un cri, je suis l'être assermenté.
Celui, celle qui te donne amour fidèle, sincérité en chaque acte qui nous oppose au monde de vie, nous fait fuir celui de Hel et de son gouffre brulant.
Fuir Hadès et ses enfers, alors que le paradis nous fuit.
Je suis le Serment d'une survie. Plus de larmes.

Liberté. Attendons là ici. J'ai le pressentiment.

Le regard de l'Être chercha celui du loup. Pas de cri, ni de hurlement, juste un acquiescement ou un refus.
L'attente d'une liberté.
L'attente d'une survie.
Mais toujours à ses côtés. Lié à lui à tout jamais.

A toi, toujours,je te suivrai.
Serment qui nous lie, jamais je ne le briserai. Ma mort en découlera pour te protéger, pour ton sourire et que tes larmes soient asséchées.
Mais pour l'instant, je survis, pour toi. Pour nous.

Attendons la liberté, nous avons pris de l'avance sur la mort. Elle saura trépasser, et nous nous abaisserons pour l'éviter.
Instincs de survie. Pas des êtres mauvais.
Plus de larmes... plus de larmes...


Ses yeux plongèrent dans ceux du loup. Il attendrait son consentement. Rien sans lui. Sa pensée était la sienne. L'Être était le serviteur, le valet de la pensée du Loup. Jamais il n'imposerait, toujours se laisserait guider, accompagnerait sans taire ses idées, mais en laissant le choix à Crywolf. Celui du cri, celle de son hurlement.
_________________
- Te protéger, je le ferai, car j'en ai fait le Serment -
---fromFRCryWolf
Danse les ombres de la nuits…Le loup constate avec effroi que ses doutes était justifié…l’instinct ne le trompe pas ….Dans les ruelles chaotiques de la cour de miracle…le sang de la honte coule dans les bas fond. Le sang des innocents, …et des êtres libres qui ne se soumettent que dans la mort.

Longtemps ils parcoururent, son ange et lui, les diverse ruelles et cheminement tordu…ils avait pivoté dans une rue…Presque par hasard…L’instinct passe parfois pour un heureux hasard. Le nez en l’air le loup hume… Il regarde l’Etre qui serait sa main plus prestement comme pour lui indiquer le danger…Il retrousse se babine et se ramasse sur lui-même dans une posture menaçante…

Oui moi aussi je sens le détour du destin…ici.

Grrrr… hum…



Le loup secoue sa tête négativement, comme pour chassé une idée morbide…Mais diablement tentante et persistante. Comme si le diable vous tendait la main avec un air affable prêt à vous offrir tout se que vous voulez …Au fond de vous, si vous avez un minimum de sens moral, vous ressentez que cela n’es ni juste, ni bon…Mais la tentation vous regarde en face, avec son sourire narquois, plein de fausse promesse…Prenez la main semble t’il vous dire…Vous gagnez tout…

Le loup grogna a nouveau se débarrassant de cette idée désagréable…

Oui je le sens aussi mon ange…Soyons prudent.
N’acceptons rien…Restons libre.
Bientôt je le sais il nous faudra faire un choix …
Tout les puissant goûtent vite au plaisir corrompu…
Protégeons les justes et les faibles…Esprit de la meute.



Le loup dans sa quête de rédemption avait glané quelques renseignement dans l’ombre au détour de quelques conversations…Il lui faudrait parler avec d’autre libérés.
Parce que le « roi » était dans une prison plus dure que tout ce qu’on pouvait lui concocter …
Il leur faudra parler…et surtout trouver quelqu’un.

Mon ange…Tentons …Entrons nous verrons se que l’avenir réserve au sage.

Liberté …INDÉPENDANCE !


C’est alors que le loup eut un rire terrible…Froid comme un long grognement, menaçant.
_________________
Avril en a trente et trente septembre
trente jours en juin et trente en novembre
Et trente et un le reste est fors le Second
Douze mois à pluie, à neige, à beau rayon
Douze fois commère lune se fait gros ballon
---fromFRComtesse Ekarlate
Le Palazzo bellement à la vie s’éveillait,
Sous ses mains caressantes, se révélait…
Le bois craquait, délivrant ses secrets,
La pierre s’échauffait, de couleurs se paraît.

Peu importe en ces lieux qu’ai vécu âme en peine.
Se résoudre à l’oubli de cela Comtesse est certaine.
A ce prix, à lui seul, rachètera toute sa haine,
Car de l’amour absolu, toute quête se révèle vaine.

Aucun vœu, aucun dieu, le vide au seuil du cœur,
Déliée de toute foi, libre recluse en ces murs,
Elle s’abîme en silence et se maquille de leurres.
Du dehors pourtant, elle entend les murmures…

Le Palazzo sera, le Palazzo vivra, sa porte ouvrira…
Mais elle veillera que nul, plus jamais, ne trahisse serment.
Vacuité, parjure et félonie, défaut d’amour tu oublieras.
Ecot devra payer, une pierre à l’édifice, un mot d’amant.


« Il dépend de celui qui passe
Que je sois tombe ou trésor
Que je parle ou me taise
Ceci ne tient qu'à toi
Ami n'entre pas sans désir »


(Citation de Paul Valéry sur le Fronton du Palais de Chaillot)
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---fromFRCryWolf
Passe une main sur la pierre
Son cœur bat il ?
Couvre des yeux le lierre…
Une Âme ? serait il ?

Grande et belle demeure…
Je sens en moi le désir…
Bien que dur sera le labeur…
Il sera fait non sans plaisir.

Car il est des choses…
Qui nous dépasses…
Mais que même moroses
Pour Elle, on se surpasse

Dame dans l’ombre
Entends tu l’émoi ?
Sors de la pénombre…
Ne sois pas mon désarroi.

Invités par le destin
Libre d’y entrer
Poussés par l’instinct
Quittes à y rester

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Avril en a trente et trente septembre
trente jours en juin et trente en novembre
Et trente et un le reste est fors le Second
Douze mois à pluie, à neige, à beau rayon
Douze fois commère lune se fait gros ballon
---fromFRComtesse Ekarlate
Ainsi était le commencement, le prologue et le point initial...
La porte refermée sous le fracas du temps et de l’abdication,
Aussi et par seule volonté, elle transfusait son souffle vital,
A l’ossature de bois et aux carcans de pierre, sa conviction.

Pour que les voix qui passent s’arrêtent et s’entremêlent...
Aux entrelacs des éclats stridents de ces vies atrophiées,
Qu’elles aient perdu la foi, le droit, un toit, et même à celles
Que la folie surprend, les portes elle pourrait bien délier...

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