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[RP] Le chemin obscure procurant la vissitude.

Ixia
[Les jours précédents]

La mioche d'Espalion avait fait des pieds et des mains pour avoir des fruits sur le marché, et en croquer quelques uns. Les fruits d'hiver sont certes bien rare mais il en existe, certaines variétés de poire et de pommes notamment, et la mioche en avait trouvé à acheter. Elle avait fait les yeux à Erell, leur bourgmestre pour qu'il commerce pour en avoir.. Il était bien occupé alors la gaine avec l'aide de son précepteur avait écrit pour savoir à combien ils les vendaient, et contre quoi ils pourraient prendre.
Oui la mini châtaigne était une tête de mule, et quand elle avait une idée dans la tête, elle ne l'avait franchement pas ailleurs. Du coup, elle avait réussi une belle transaction avec Pitt, et avait été voir Erell en urgence, seulement y'avait un hic.. personne ne pouvait partir le soir même et l'heure était fort tardive... La gamine les voulait.. et c'était la seule occasion de les avoir... Alors elle pris la décision de voyager... Elle avait à nouveau fait les yeux doux, des sourires craquants, l'avait convaincu avec des jolies phrases genre... Oh ma marmotte adorée, tu sais les bons fruits ils sont sucré.. si bons... pis dans les gâteaux miammmm, le vais en donner à ma fée... elle en fera.. je t'en donnerai....

Le bourgmestre finit donc par céder... et c'était donc décidé.. la gamine va chercher les fruits à Millau. Elle avait demandé à tout le monde qui n'était pas encore au travail si il pouvait venir avec elle pour l'escorter. Car à cinq ans on ne voyage tout de même pas seule n'est ce pas?
Ezio son ami avait de suite accepté, et était heureux de le faire, même si il laissait sa compagne à Espalion... Tout ce qu'il avait entrepris, et ça la gosse.. elle ne risquait pas de l'oublier un jour.

C'est donc tous ensemble qu'ils prenne la route, avec ses amis qui déménageaient, et ensuite de gentils marchands. L'aller à Millau se passe bien. La gamine avait peur dès qu'elle partait d'Espalion, alors elle restait pas dans la charrette pour dormir pendant que Ezio s'occupait de tout, non bah non.. elle lui causait, elle lui causait... tout en marchant à ses côtés, seulement la route était longue.. alors il finissait toujours par la porter.. et elle lui causait encore et encore... Tout le long.. le pauvre... Elle l'avait simplement épuisé de fatigue pendant deux jours entiers.

Les rencontres en taverne était toutes sympa, les unes plus que les autres que ce soit à Rodez ou à Millau. Elle cherchait également du bois, pour qu'on puisse faire des barques pour les contrats pêche.. cela lui tenait tellement à coeur...Elle avait pris aussi tous les vêtements qu'elle avait fabriqué.. enfin elle.. elle.. non mais c'est un secret... Enfin qu'elle croyait. C'était son précepteur qui les faisait, et elle aidait juste un peu....
Elle avait pris toutes ses économies pour pouvoir au mieux acheter et vendre afin d'aider le plus de gens possible.

En plus les gens qu'elle croisait... lui faisait des cadeaux pour elle, pour la mairie, pour l'aider, la petite n'en revenait pas, c'était tellement des jolis cadeaux.. bois à 2 écus, fruits à 5 écus..Maïs aussi... Non elle n'en revenait pas du tout. Elle ne savait pas tellement pourquoi les gens étaient tous aussi gentil avec elle.. peut-être parce que son sourire en expliquant pourquoi elle cherche ça afin d'aider les autres était un moteur d'entraide? Peut-être que ses bêtises quotidienne les faisait rire.. alors ils la payait tels que l'on paye les troubadours... Ou tout simplement parce que les gens l'aimait beaucoup.
La mioche elle ne comprenait pas.. mais n'empêche qu'elle était émue, elle avait tellement d'affaires super pour aider Espa...il suffisait juste de rentrer chez eux.

[La nuit du désastre]

La soirée c'était merveilleusement bien passée à Millau, et avec les marchandises.. ils emmenaient aussi une donà super gentille qui allait resté avec eux quelques temps à Espalion... Enfin la mioche savait bien qu'elle resterait bien plus longtemps.. comme tout le monde qui venait là bas héhé!

Elle était cependant très fatiguée, à force de pas dormir dans la charette tout ce temps, alors cette nuit là, elle avait dit je vais dormir mais j'ai peur... Oui elle avait toujours aussi peur des sorcières, des trolls et des monstres de la nuit. Ezio avait rigolé, mais il lui avait montrer sa belle épée qui la protégeait. Elle aussi était grandement armé d'ailleurs, elle ne se séparait jamais de son bâton magique que Cécile lui avait donné, qui en fait était une simple branche.. Elle avait aussi sa petite dague magique à pierre verte qui appelle au secours son ami Lestat qui lui a offert en cachette...Elle était efficace et grandiose cette dague, car dès que la mioche était en danger, la dague la protégeait, et elle avait vu cela au bordel d'Espalion quand la sorcière lui voulait du mal, car une magicienne, Andréa de son nom, sa magicienne désormais était arrivé pour la sauver.
Melyanna la donà qui venait désormais vivre avec eux.. si si la gosse éait sure... pas la donà, mais juste parce qu'elle le sait pas encore... Lui avait même donné son bouclier magique, il la recouvrait bien dans la charrette, et pis en plus c'était cool, ça la protégeait du froid en plus des peaux de moutons.

La petite finit par s'endormir, et le chemin fut pris, mais voilà... la charrette s'arrête, et le bruit qu'elle entend au travers de son sommeil, n'est pas normal... elle ouvre donc un oeil, pis le deuxième, térrorisée, apeurée.. cauchemar peut-être? Elle écoute sans bouger ce qui se passe, avec son petit coeur qui à nouveau s'emballe et tape fort, si fort.. qu'il voulait se sauver de son tit corps encore une fois.... Non rien n'était normal à cet instant précis...Mais elle ne crie pas de terreur.. pourquoi? Parce que l'horreur de voir un monstre géant avec plein de pattes, des crocs immenses et pointus l'avait simplement paralysé entièrement
.
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Ezio
J’étais en taverne avec ma Leonne lorsque la petite Ixia est venue me trouver. Elle m’a proposé un petit voyage jusque Millau pour affaires. Proposition que j’ai immédiatement accepteé.
Laisser ma Leonne à Espalion et partir seul quelques jours est difficile. Mais le voyage s’annonce agréable, et je ne peux pas laisser partir la petite Ixia toute seule. C’est désormais mon devoir de la protéger.

Les premiers jours se passent plutôt bien. Arrivée à Rodez. Je recherche la recette d’Aligot que j’ai promis à ma Leonne. Sans succès. Peut-être trouverais-je la recette à mon retour ?
En attendant, je visite la capitale du Rouergue, je fais quelques rencontres et fais quelques tours dans les tavernes, sans oublier de visiter le marché.
La nuit tombée, je reprends la route jusque Millau en portant la petite Ixia sur mon dos, tirant la charrette en même temps. Elle qui ne fait que parler, moi d’acquiescer, parfois sans même l’écouter tant je fatigue de ce si petit moulin à paroles. Mais Ô combien mignonne et craquante. Comment lui dire de se taire ? Comment lui dire que je suis fatigué, que j’ai besoin de calme ? Impossible !

Nous finissons par arriver à Millau. Là bas, je fais pareil qu’à Rodez. Je laisse Ixia vaquer à ses occupations, à ses affaires. Quant à moi, je me promène dans le village. Je cherche, sans succès, des gants en cuir pour ma Leonne. Et je rencontre Melyanna.
Un peu plus tard, je parviens à convaincre Melyanna de nous suivre jusqu’à Espalion. Il est vrai que Millau est un village assez ennuyant. Je lui parle d’Espalion, de la vie au village et de ce que tous les Espalionnais entreprennent. Je tente de prêcher pour ma paroi. Et je suis convaincu que ça reste une bonne solution pour ramener du monde au village. C'est un peu mon "passe-temps" personnel, en voyage.
Il est vrai qu'il a toujours été pour moi assez dur de dire au revoir ou adieu à des personnes que je viens à peine de connaître...


[Le désastre...]

Le soir même, nous reprenons la route et repartons jusque Rodez.
J’ai un peu plus de chance ce soir-là. La petite dort paisiblement, visiblement très fatiguée de sa journée.
Melyanna et moi conversons, rions, parlons de tout, de rien, bref nous faisons connaissance et tâchons d'oublier ce froid qui perce jusqu'aux orteils.
Tout à coup, je m’arrête de tirer la charrette. Je fais un signe de main à Melyanna de se taire… de ne plus dire aucun mot… de ne plus bouger...
J’entends du bruit, non loin de nous… Je dégaine mon épée, regarde autour de moi… J’entends mais je n’aperçois rien… Je reste sur mes gardes, épée en main…

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Ma narration se fait à la première personne, en noir italique.
Mes paroles sont en rouge foncé, définies entre - "x" et en italique.
Melyanna
[tourment en foret]

J'étais revenue a Millau depuis même pas deux jours et je passais pas mal
de temps seul en taverne a attendre un ami qui ne venait pas, mais pourquoi j'attendais
encore je croyais pourtant avoir appris ma leçon personne ne m'attendait moi alors
pourquoi le ferais-je...
Je rencontra pas mal de monde dont Ezio qui me tînt compagnie et avec que j'ai pas mal
parler de tout et de rien puis ce fut au tour de rencontrer Ixia une petite demoiselle d'à
peine 5 ans pleine de vie et surtout avec un caractère déjà bien trempé pour sont jeune âge.
Cela me faisait sourire car je me revoyait au même âge sauf qu'elle est entourée de personnes
qui l'aime, en même temps comment de pas craquer devant cette fillette si attachante,
et c'est dans cette esprit que j'acceptais leur offres de les accompagnés a Espalion d'après
eux je tomberai littéralement amoureuse et je ne les quitterai plus, mais moi je sais que
je routerai sur les routes comment pourraient ils savoir que les raison qui pourraient me
faire rester sont justement celle qui risque de me faire repartir sans demander mon reste.
Sans regard en arrière comme a Limoge mon cher petit Wely qui s'est attaché a moi et
a failli le payer de sa vie si je ne partais pas...
Je me ballade en foret comme souvent la nature m'apaise, je soupire et m'allonge enroulée
dans ma cape sur l'herbe et lève les yeux vers les étoiles je ne dormais que bien peu et arpentait
toujours la terre battue de mes pieds nu qui depuis toute ses années cela n'avait pas changer seul
les étoiles connaissaient mes pensées a elles seul je m'ouvrais entièrement et cela ne changerait
pas sa m'évitait de souffrir dans l'avenir ne plus se laisser enchaîner par des sentiments qu'ils
soient amicaux, amoureux ou autre...


[au détour du chemin]

j'arrivais alors que déjà ils étaient près a partir la fillette semblait assoupie dans
la charrette et comme promis plus tôt dans la soirée je posais mon bouclier sur elle en souriant
elle était si petite qu'on ne la voyait plus en dessous roulée en boule sous toute ces peau.
Puis je gardais mon baluchon sur mon épaule et allais m'installer au côté du bel italien comme
je le nommais pour le taquiner et je lui murmura quelques remerciement pour se qu'ils faisaient
tout deux pour moi et lui déposa une douce bise avant de commencer a marcher côte à côte voyant
doucement les torches de Millau disparaître au détour du chemin y laissant cette petite bulle d'air
qui m'avais permit de sourire quelque jour même si les derniers je les avait passer a attendre c'est
bouffée d'air frais mais comme tous je me retrouvais de nouveau abandonnée sans aucun explication.
Ezio et moi parlons beaucoup de tout et de rien, nous rions et je jette quelques furtif coup d'oeil en
arrière guettant le sommeil de la petite demoiselle mais pas que...
L'italien me change les idée au fil du chemin et me redonne le sourire qui disparu net quand le je
vit s'arrêter et m'intimer le silence.
Et voila que sa recommence mes réflexes revinrent aussitôt, a l'affût du moindre déplacement dans
la pénombre de la nuit noir sans lune pour nous éclairé seul quelques bruit feutré et a peine audible
mais je ne voyait rien je compris que je n'étais pas la seul en voyant Ezio dégainer son épée et je fis
de même en sortant les deux poignard situer au niveau de mes hanches, n'arrivant pas a percevoir
de quel côté venait le bruit et si c'était un animal ou pas je fis signe a mon ami que j'allais a l'arrière jeté un oeil.
Se que je fit aussitôt a pas de loup ne pensant qu'a protégé Ixia endormie je me posta dos a la charrette
gardant un oeil sur Ezio et l'autre a l'affût du moindre mouvement...





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bannière et avatar fait par moi-même.
Serregill
[Sur les chemins]

4 jours. Voilà 4 jours que nous avons quitté le Languedoc. Il était grand temps, il faut dire qu’on commençait à être vraiment trop connus par là-bas. Il n’y avait même plus moyen d’y travailler tranquillement…
4 jours difficiles pourtant : un faux départ, 2 voyageurs bien trop pauvres… Ce n’est pas possible. Les champs attendent la récolte et pas moyen de trouver des écus pour payer des laboureurs. Utiliser la réserve ? Je n’ai pas envie de refaire 4 jours de route pour piocher dedans.
Non, une seule solution, on doit vraiment se remplumer rapidement, quitte à prendre plus de risques.

Nous continuons d’avancer, mais nous ne croisons personne sur le chemin. Il fait froid, les gens restent chez eux. Et à part les empreintes des animaux sauvages dans la neige, il n’y a nulle trace de passage.
Si au moins nous pouvions tomber sur quelques loups, un peu de fourrures en plus ne seraient pas de trop pour se tenir chaud. Mais même eux semblent avoir quitté la région.
Même les chevaux semblent souffrir du froid, la neige les ralentissant dès lors que nos nous écartions du chemin.

La nuit commence à tomber. Il fait de plus en plus froid. Je propose à Carha de nous éloigner de la route, et de trouver un coin abrité où faire un feu.
Nous trouvons un creux de terrain, à l’abri du vent, et des regards indiscret, mais assez proche de la route pour entendre un éventuel passage. Je n’ai pas spécialement envie de me faire surprendre par une armée en dormant. Encore.

J’arrive enfin à allumer un feu. Le bois humide crée une épaisse fumée blanche qui monte vers le ciel. Heureusement que la nuit est sans lune, ou on nous repérerait à des kilomètres à la ronde.
Enfin, pouvoir s’assoir près d’un feu, une miche de pain et un morceau de viande entre les mains. Je recommence à peine à sentir mes mains quand j’entends du bruit. Une discussion. Le bruit des roues dans la neige. Un éclat de rire.

Je sors de la cuvette pour voir la route. A plat ventre dans la neige, je compte 4 silhouettes qui se détachent plus ou moins sur la neige. Une voix d’homme, avec un accent du sud. Espagnol ou Italien, pour sûr. Et un rire de femme.
Un gros risque quand même. 4 contre 2, ce ne sera pas très équitable. J’espère au moins qu’on pourra compter sur l’effet de surprise.
Je regarde Carha. Notre décision est déjà prise.

J’éteins le feu et me dirige rapidement vers mon cheval et monte en selle. Arbalète au poing, armée. Je grogne, je n’ai pas le temps de passer ma cotte de maille. J’espère simplement que ce plastron de cuir suffira.

Nous somme près. Je sors de la cuvette à cheval. Doucement. Nous surplombons la route de quelques mètres. La charrette s’arrête. La silhouette qui la tirait sort quelque chose. Une épée ? Un bâton ? En tout cas pour la surprise, on repassera.
Une autre silhouette se colle à la charrette, devenant presque imperceptible.

J’avance tranquillement, arme au poing, en espérant rester hors de leur vision grâce à l’obscurité, et m’annonce :

« Voyageurs, que penseriez-vous de laisser vos bien de valeur sur le bord de la route et de continuer votre chemin sans vous retourner ?"

Pourquoi pas demander ? Après tout, on ne sait jamais.
Carha
A peine le temps de se poser et de se réchauffer que des bruits de pas se font entendre en provenance de la route qu'ils venaient de quitter, fatigués d'attendre des voyageurs qui ne venaient plus.
C'est toujours au meilleur moment qu'il faut repartir, et les doigts encore tout engourdis par la froid, elle se relevait en marmonnant, espérant que ce ne serait pas pour rien. Presque énervée de les voir arriver maintenant.

D'un pas léger et discret, elle se faufila derrière son compagnon, à pied, la main au ceinturon sur laquelle était accrochée sa dague, prête à la sortir, parce qu'elle finissait toujours par la sortir.


Citation:
« Voyageurs, que penseriez-vous de laisser vos bien de valeur sur le bord de la route et de continuer votre chemin sans vous retourner ?"


A ces mots, elle s’arrêta net, surprise. Depuis quand ils étaient polis au point de demander? Si c'était le cas, ça se saurait.
Les yeux plissés, elle chercha du regard Serregil pour lui lancer d'un ton ironique :


"T'as oublié de dire siou vous plait!"


Secouant la tête d'un air navrée par ce qu'elle venait d'entendre, et sans attendre de voir la réactions des autres, elles sauta sur le premier qui se trouvait devant elle, sans même savoir s'il s'agissait d'un homme ou d'une femme.
Serregill
Je regarde Carha partir quelques secondes, abasourdis, puis éclate de rire. Quel manque de tact cette femme. J'essaye une nouvelle technique en demandant poliment, et elle, elle fonce dans le tas.
Enfin, d'un autre coté, si j'oublie la moitié de la phrase, ça ne risque pas de marcher...

Je jure. Je réfléchis, je réfléchis, et elle est déjà au contact. Je vais quand même pas lui laisser tout le plaisir.
Je talonne mon cheval, et galope vers la silhouette qui tirait la charrette. La seul ayant une arme visible. J'arrivé à une trentaine de mètre. Je la vise à la poitrine avec mon arbalète. Elle est devant moi, immanquable. Je tire.
Enfin, j'aimerais bien, le gel à bloqué le mécanisme en métal. Impossible de faire partir ce p****n de carreaux.

Je jette donc l'arme à terre et fonce vers la silhouette. Arrivé a quelques mètre, je perçois un homme tenant une épée.
Je continue ma course et arrivé à sa hauteur, je tente de donner un coup de pied en direction, de sa tête, espérant le faire tomber et lui faire lâcher son arme.
Melyanna
j'avais eu raison de me faufiler derrière la charrette car deux silhouettes
venaient déjà vers nous l'une des deux était a cheval et déjà fonçait vers
Ezio jetant quelques chose que je ne put distingué puis brandit son pied vers
la tête de son ami, et pendant se temps l'autre silhouette avait sauté au hasard
sur les autres comparses dont j'ignorais le nom.
Je grimaçait de ne pouvoir aider Ezio mais la tout de suite il y avait plus
urgent, une enfant dormait dans la charrette, je grimpais rapidement et
discrètement me laissant glisser dans les ombres pour ne pas trop attirer
l'attention sur moi et secoua Ixia qui a mon plus grand étonnement ne
dormait plus.
elle était tétanisée et tremblait comme une feuille, je l'a prit dans mes
bras et descendit de la charrette la serrant contre mon coeur pour la bercer
doucement.
Je n'avait pas de temps a perdre et j'essayais de l'apaiser au plus vite puis je
lui murmurais a l'oreille:


- Ixia, petite demoiselle écoute moi, je la regardais dans les yeux a
présent,
tu es une fillette courageuse je le sais alors quand je te le dirai
tu partiras aussi vite que possible te cacher et tu ne bougeras pas de la sous aucune
raison d'accord.
Tu devras courire seul car je dois aidé ici alors ne te retourne pas...

J’espérais au plus profond de moi qu'elle allait faire se que je lui demandais car les
étranger ne l'avaient pas remarquer je me retournais en entendant des bruits de
combats la petite toujours serrée contre moi, puis la reposant au sol je le dis vite:


- Vas-y fonce ...

Et sans même vérifier qu'elle obéïssait je fonça une lame dans chaque main et me
dirigea vers la silhouette qui avait prit par surprise le couple qui nous accompagnait
et en m'approchant en glissant parmis les ombre je m'aperçu qu'il s'agissait d'une femme
mais cela ne me ralenti pas pour autant je fonçais droit sur elle toute lame dehors remise
totalement de mes précédente blessure que depuis peu j'avais garder mon agilité et je me
suis battue avec elle cherchant d'abord a la désarmer...





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bannière et avatar fait par moi-même.
Ixia
La mioche était tétanisée sous son tas de couverture de peaux et couverte par le bouclier. Les bruits étaient de plus en plus distinct pour elle, elle avais compris ce qui se passait en cet instant. Elle avait entendu, c'était tout un monde qui était en train de s'écrouler pour elle.

La petite croyait que chaque personnes étaient bonne, que chacun d'entre nous avait un coeur gros comme ça, suffisait juste de savoir le trouver, parfois bien caché chez certains. Des brigands elle en connaissait, et pourtant, ils avaient tous été adorable avec elle, la protégeant ou la taquinant, peu importe, mais jamais de mal lui avait été fait. Et le peu de personne qui avait réussi à lui en faire, la faire souffrir, elle avait pourtant trouvé un coeur auparavant, et les circonstances avaient été autre qu'en cet instant.
La petite encore bien au dela de ceci, croyait dur comme fer, que sa maman veillait sur elle de là haut, que rien ne pouvait lui arriver, rien de rien. On lui avait dit.. ne prend pas la rote, tu sais c'est dangereux, y'a des brigands... Mais la mioche ne voulait rien entendre, la bonne étoile.. c'est sa maman... alors forcément, rien ne pouvait arriver, rien! Du moins pas venant des gens, les sorcières, les monstres de la nuit, des forêts et autre étaient encore bien une toute autre histoire....

Seulement cette fois son coeur non seulement voulait repartir au loin de son petit corps comme souvent c'était le cas quand elle avait la trouille, mais il était surtout en train de se fissurer. Elle ne bougeait pas, angoisse, panique la prenait de toute part. Les gens sont ils vraiment méchants alors? Comme ça sans raisons pour juste de l'argent ils vont nous tuer?
Parce que les bruits là dehors, elle les as bien entendu... y'a des bruits d'armes.. E puis certains souvenirs de combat qu'elle n'aurait jamais du voir lui revenait en tête... traumatisée persuadée à présent qu'ils vont tous mourir... Pourtant ils étaient cinq...Oui cinq personnes pour la protéger.. cinq.. C'était suffissant? oui? non? La mioche tremblait comme jamais.. que faire? Elle prie très fort en fermant les yeux... qu'est ce que je dois faire? qu'est ce je dois faire?

Le très haut avait du entendre, ou sa maman, parce que juste à cette seconde c'est Mélimélo qui l'extirpe de sa cachette. Elle se laisse câliner, mais elle ne répond pas.. ne fait rien, juste elle écoute, oui oui elle à compris.. mais voit bien dans le regard que l'heure était grave, que le temps presse, que l'urgence du moment.. c'était surement chaque seconde qui passe est un atout à la survie. Oui elle n'avait que cinq ans... et pourtant... toussa elle l'avait déjà vécu...La voilà qui se retrouve à terre et on lui dit fonces.... Elle a entendu, oh oui elle entendu... Seulement la mioche n'était plus tellement là avec eux ici dans la nuit avec les brigands... Son corps certes était là debout.. son esprit bien ailleurs dans les couloirs du temps de la vie. Elle se souvient quand sa mère c'est blessée dans la rivière, elle lui avait dit.. fonce, j'ai besoin de toi.. fonces j'ai besoin de fougères.. seulement la gamine après avoir harcelè sa smooth elle avait compris que la fougère ne soignait pas...Que sa mère l'avait juste éloigné.

La mioche ne fonçais pas non.. serrant ses petits poings très fort, son regard imprégnant chaque chose qui se passent, mais surtout.. malgré la nuit sans lune, leurs visages, la petite défiait l'obscurité, afin de jamais oublié leurs visages, jamais. Si la lune n'était pas là pour l'aider, les étoiles si, les lueurs de la nuit ne sont jamais si profondes que cela quand on prend le temps de chercher les lumières qui vous font voir... le visage de cet homme.. le visage de cette femme, oui elle les as bien vu, chaque traits, était dans sa tête.. capable désormais de les dessiner sans aucun problèmes.

Maintenant que faire? Ecouter melimélo et foncer? Aller mordre les mollets afin d'aider? La petite à perdu ses esprits faut dire à cet instant... Son âme d'enfant venait de disparaître dans les fin fond des abysses des ténèbres. La haine remplaçant peu à peu celle-ci. Car elle avait perdu déjà sa mère..elle aime les gens, elle aime Ezio, elle aime mélimélo... elle veux pas les perdre, ça non! L'âge dans ces cas là ne compte plus, les sentiments sont les mêmes pour chaque être qui constitue le monde, petits et grands n'ont plus de différence.

Que faire? Car si dans sa tête, dans son corps dans son âme, rien n'était différents des autres... Sa force, sa petite taille, en était bien autre chose... Quand à sa capacité de se battre avoisinant l'expérience zéro... Elle ne pouvait forcément pas grand chose. Pis la trouille, la terreur, l'horreur l'avait déjà vaincue sauvagement. Son esprit restait là, mais ses jambes elles se mettent en route. Elles la transporte afin après des longues secondes? Minutes? personne ne saurait le dire...La mioche court, la mioche libére enfin ses larmes qui ne voulaient pas sortir, elle court, elle fonce comme on lui a dit, dans la nuit, dans la dangereuse pente caillouteuse, encore enneigée par endroits, et parfois même du verglas. La pente est rude, la petite court de plus en plus vite, elle ne contrôle plus rien, son esprit restant coincé dans ses pensées des souvenirs, elle fonce bien trop vite pour ses petites jambes, elle fonce bien trop fort dans cette pente qui n'en finit pas, elle commence à voler, car ses pieds ont finit par glisser, elle vole dans les airs pas très haut, mais très vite, elle s'écrase plus loin, elle roule à présent toujours très vite, cognant chaque obstacle issu de cette nature si belle, si variée, elle roule, son corps est rué de coups du haut en bas, son visage n'était absolument pas épargné, mais la douleur, elle ne la sent pas, elle ne comprend pas ce qui se passe, elle n'est plus vraiment là déjà depuis longtemps. La roulade prend enfin de la lenteur, la pente touche à sa fin, un dernier arbre arrêtera définitivement la mioche qu'elle prend en pleine tête. Elle est arrêter, allongée en boule, parterre, sans bouger, elle regarde le ciel, elle regarde les étoiles, elle regarde la plus grosse, la plus belle, parce que c'était tout simplement sa mère.....

_________________
Ezio
Citation:
« Voyageurs, que penseriez-vous de laisser vos bien de valeur sur le bord de la route et de continuer votre chemin sans vous retourner ?"


Dio mio! D'où vient cette voix?!
Je redouble de prudence, reste collé aux filles pour les protéger.
J'entends Mely qui parle à la petite Ixia. Je ne dois pas me déconcentrer, je regarde autour de moi. J'entends des pas s'écraser dans la neige, autour de moi, se rapprochant de moi... Quelqu'un est en train de courir, mais où?!?

...

J'ouvre les yeux... Mais comment me suis-je retrouvé par terre? J'étais debout, il y a 2 secondes... Je tenais mon épée... J'étais frais et prêt...
Là, je suis à terre, sans mon épée. Ma tête me fait mal... Très mal... J'ai le visage glacial, écrasé dans la neige.
Je ne comprends rien. Je tente de retrouver mes esprits. Il le faut, pour Ixia... Pour Mely...
Je vois 36 chandelles, mais cherche mon épée du regard, en rampant vers celle-ci... Du sang coule et s'échappe de mes lèvres, coloriant la neige de petites auréoles rouges...

Je vois Ixia prendre la fuite en courant. Il vaut mieux pour elle de se mettre en sécurité. Et mon esprit est quelque peu soulagé de savoir que la petite prend se met en sécurité de ces brigands; qu'on ne lui fera pas d'avantage du mal.
Je cherche Mely du regard, en rampant, mais je ne la vois pas... Mes doigts se posent sur mon épée qui repose au sol...

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Ma narration se fait à la première personne, en noir italique.
Mes paroles sont en rouge foncé, définies entre - "x" et en italique.
Serregill
Le choc est dur lorsque ma botte heurte la tête de l'homme. Mon cheval continue sa course, mais j'entend l'homme s'étaler dans la neige fraîche.

Je fais faire volte face à ma monture, quand je vois 2 silhouette s'éloigner en courant de la charrette des voyageurs:
La première, de taille normale, se faufile derrière Carha déjà aux prise avec deux autres combattants. Je veux la prévenir, mais elle est trop loin et le bruit du combat couvrirai ma voix.
La deuxième, plus petite, sans doute celle d'un enfant, fuit loin du combat. J'ai un instant l'idée de la poursuivre. Si je l’attrape et menace de lui faire du mal, les autres arrêteront surement le combat. Mais je vois la silhouette trébucher et commencer à dévaler la pente raide qui borde la route. Inutile d'y penser plus longtemps, je mettrai trop de temps à l'attraper, si seulement je la retrouvais dans cette nuit noire.

Un mouvement me sort de mes pensées. L'homme que j'ai frappé reprend ses esprit et commence à ramper vers son arme. Je sors mon fauchon de son fourreau et lance à nouveau ma monture dans sa direction.
Arrivé à sa hauteur, Je saute de selle et donne un coup de pied vers son épée, espérant être assez rapide pour l'empêcher de l'empoigner, puis donne un coup avec le pommeau du fauchon en direction de sa tête pour essayer de l’assommer.
Ezio
Visiblement, l'homme ne veut pas me tuer. Il vient de laisser passer là sa deuxième occasion de m'achever. Mais ma tête est de nouveau écrasée dans la neige du à un coup de pommeau. Je reste sans réaction, n'arrivant pas à retrouver mes esprits...
Mon devoir échoue, celui de protéger Ixia. Où est-elle en ce moment? Je l'ai vue courir, mais...

Après quelques secondes, je tente de me relever et j'y arrive tant bien que mal.
Mon intention: courir dans la même direction qu'Ixia. Cette même direction qu'elle a emprunté il y a quelques minutes. J'espère la rejoindre, voir si elle va bien.
Je sais à ce moment que si je fais ça, j'abandonne Mely... Mais il le faut... Je suis bien trop inquiet pour Ixia, cette petite est seule au monde en ce moment.

Tant pis pour mon épée, je la laisse au sol, et me met à courir du plus vite que je peux pour retrouver Ixia, en perdant l'équilibre et vacillant... Priant dieu pour ne pas être rattrapé...

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Mes paroles sont en rouge foncé, définies entre - "x" et en italique.
Melyanna
J'allais attaqué la femme quand j'entendit un bruit sourd et vit Ezio s'écrouler
au sol voyant la neige aussitôt se teinté de rouge cela me figea me perdant quelques
seconde dans mes souvenirs j'étais la mais n'y étais plus vraiment, j'étais sur une
route certes mais plus la même, j'entends un bébé qui pleure oui mon bébé qui
pleure je suis allongée au sol mon sang colorant la neige les pleures s'éloignent
dans un galop et moi je ne peux plus bouger allongée me vidant doucement de
mon sang et sombrant dans un sombre sommeil...
Un autre bruit de choque me fait sursauter et me tire de mes douloureux
souvenirs un coup violent porter a la tête d'Ezio par ma faute car j'étais
paralysée une rage bouillonnante monte en moi, un gout amer en bouche,
l'appel du sang revient lui aussi, un sourire malsain étirant mes lèvres, voir
mon bel italien, comme je me plaisait de l'appeler depuis quelques jours, le voir
parterre rappelait en moi le monstre que je tenais enchaîné depuis des années,
Duga avait été le seul a l'avoir éveillé en me torturant me laissant de vilaine
cicatrice mais lui n'en fut pas épargné non plus et c'est d'une envie meurtrière
que je fonçait vers l'homme qui s'en était pris a mon ami pendant que lui s'en allait
en courant je ne sait ou, ne le remarquant même pas s'éloigner je n'avait que 5
malheureux poignard sur moi mais je savais m'en servir et même si je fonçais tête
baissée la était mon défaut et ma perte je ne réfléchissais jamais visage cacher par
mon capuchon,une lame dans chaque mains et un regard noir c'est ainsi que je me
dirigeais en courant vers l'étranger...

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bannière et avatar fait par moi-même.
Ixia
Une boule, deux yeux fixés en direction du ciel noir, pour admirer cette magnifique étoile. L'obscurité et la pénombre disparaissent petit à petit, pour laisser place à cette étoile qui grandit. Lentement, mais surement cette lueur blanche prend la direction de la mini châtaigne. Le sombre apeurant des ténèbres est assailit par cet éclat luminescent de toute splendeur.

Dans cette lumière une ombre apparait et avance, une ombre fine, et surtout de petite taille. Une ombre ayant de longs cheveux aussi noir que l'ebéne. Nul doute la mioche voit sa maman avancer, elle vient la chercher. Le sourire alors totalement disparu du visage ainsi que du coeur de l'enfant, est retrouvé. Un sourire sincère, un sentiment emplit d'amour la submerge. Tout ce qui était effrayant avait lutté en vain devant cette ombre la plus magnifique du royaume et bien au delà. La petite se sentait si bien. L'ombre est désormais là près d'elle, dans un halo de lumière, dieu qu'elle était belle. Une main tendu vers la mini châtaigne qu'elle prend vivement pour la serrer fort, pour ne plus jamais la lâcher. L'autre venant effleurer le visage d'une douceur sans pareil, car sa mère ne montrait jamais vraiment de douceur, mais pourtant elle en avait. Un baiser, un long baiser cependant froid comme de la glace, et pourtant un baiser qui vous réchauffe vôtre âme en totalité, qui fait bouillir et exarcerbe vos sentiments à l'optimum. Ce fut un câlin si doux, si fort en émotions, emplit d'amour, indescriptible tant rien n'était comparable. Un être à jamais disparu, à tout jamais hors de portée de vue, qui nous manque à chaque seconde qui passe. Un bout de vous est détruit, un bout de vous est vide, un bout de vous ne vit plus, un bout de vous est partit avec là-haut. Mais à cet instant ce bout de tout est revenu, ce bout qui fait que la vie est la plus belle de toutes les vies. Une maman, on vit sans car on n'a pas le choix, on sourit car la vie continue, mais malgré tout, cette vie sans maman, n'est plus tellement une belle vie. la petite comprend alors que tout ce qu'elle a enfoui aussi profondément soit il au fond de son être refait surface. Elle ne veux plus jamais la quitter, tant cet amour ce regard vert si expressif lui manque.

Maman...

Je suis là ma chérie, je suis là pour toi, toujours ne l'oublie jamais.

Tu me manquait tellement...

Je sais mon petit amour, je veille et te surveille de la haut, tu as raison de me regarder et de me parler, car je t'écoute, et je suis si fière de toi...Tellement fière.

Le regard de la petite ne se détachait plus de sa maman, qui avait l'air si bien, heureuse et apaisée, calme emplit de son charme sans colère. L'ombre de la tristesse avait été remplacé par l'ombre de l'espoir. Cette vision était un réel bonheur à voir, à constater, car elle avait beau le dire la gamine au fond.. ce n'était juste qu'un souhait.

Tu vas mieux, je le vois!

Oui ma chérie, je suis bien là haut, tous les mauvais sentiments qui me hantait ont disparus, ainsi que la colère. Tu as bien fait de pardonner, car j'en aurait été incapable moi même, tu l'as fait pour moi. merci.

Tout ce que tu fais, même tes bêtises me font rire, et me font du bien. Tu es si bien entouré de gens qui t'aime sincèrement, qui t'aime tellement, tout autant que toi. Ne les oublie jamais, pense fort a eux à chaque occasion qui te soit donné, afin de ne jamais sombrer comme à présent... Tu vas te battre ma chérie, te battre contre la douleur qui te ronge, tu vas te lever, et continuer. Tu vas te relever et repartir vers la capitale chercher de l'aide, ma chérie il le faut.


Noooonnn, je reste avec toi maintenant, plus jamais te laisser.. plus jamais...

Et infliger aux gens qui t'aime autant, sombrer à leur tour de cette peine et chagrin immense? Veux tu réellement leur faire subir ce trou béant que je leur ai déjà laissé? Notre heure des retrouvailles est encore loin.. Tu as tellement de choses encore à accomplir, à découvrir.
Prend soin des nôtres, et fait leur un câlin pour moi veux tu? Ecrit à Arnaut Pantagon afin de le voir un peu plus, pour lui dire que je l'aime, et que je le remercierai jamais assez de ce qu'il a fait pour nous. Ainsi que tellement de monde.. mais tu le sais déjà, et je sais que tu le feras.

Je t'aime mon petit amour! Relève toi...


Une dernier câlin, une dernière caresse ainsi qu'un dernier baiser, et cette magnifique apparition dans la lueur de la belle étoile à nouveau s'éloigne, là haut, laissant ressurgir à nouveau le noir de cette nuit sans lune. La mioche hurle sans vraiment prononcer de mots, elle hurle de toutes ses forces pour qu'elle revienne près d'elle, qu'elle l'emmène, elle hurle à la colère qu'elle l'abandonne une nouvelle fois, elle hurle au désespoir, elle hurle seule dans le noir profond allongé parterre sur cette terre gelée, à nouveau seule, au fatalisme de cette solitude maternelle pour l'éternité. Elle hurle...

La douleur de son corps tout entier réapparait, des blessures qui se soignent, mais celle de la perdre à nouveau ne se soignera jamais.. jamais... Blessure bien trop encrée, bien trop profonde, pour une enfant..
Son corps reprend ses esprits petit à petit après cette chute qui simplement lui a fait perdre connaissance. Rêve ou réalité? Peu importe la vôtre de réalité, car pour elle.. ça l'était tout simplement. Sa maman vient à nouveau de partir à tout jamais là haut, et la gosse hurle à présent tout aussi fort que dans son rêve la hargne et la douleur, la colère, autant que de la haine, dirigé vers ceux qui ont fait du mal.. vers elle si belle qui ne veux pas d'elle. Les cris sont puissants emplit de rage, tant et si bien que sa tête devient un supplice de douleurs insoutenable, et à cet âge, la seule défense que l'on à.. c'est de tout mettre dans un coin afin d'oublier.. ne plus se souvenir, ainsi seuls les douleurs physiques restent. La petite malgré tout se souvient bien de cette lueur... mais n'en parlera jamais a personne.

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Ezio
Je continue de courir le plus vite possible. Suivant les traces de petits pieds dans la neige. Les cris et les hurlements résonnent dans la nuit. Je cours encore plus vite,

IXIA !!! IXIA C’EST EZIO !!!

Je m’essouffle, mais je ne m’arrête pas, je tente de trouver d’où proviennent ces cris.
J’ai si peur. Pourquoi elle crie ? Que se passe-t-il ? Y’a-t-il d’autres brigands ?
Au pire, il me reste ma dague, cachée dans la manche de mon avant-bras. Mais je ne suis vraiment pas en état de me battre, ce soir. Je ne suis plus en état…

Ces cris proviennent de là, plus bas. Je vois Ixia par terre. Elle a l’air seule. Fait-elle des cauchemars ? Traumatisée ?
Sans hésiter, je dégringole le ravin. Je tombe sur mes fesses, me relève en glissant, répétant sans intention ces mouvements qui me font descendre plus vite. Je me laisse glisser jusqu’Ixia, la voyant en larme. Je la prends dans mes bras. Colle sa petite tête contre mon torse, l’entourant de mes mains.
- "Ixia… C’est fini, je suis là… Dieu merci, tu n’as rien,"
Je la regarde, dépose un baiser sur son front en passant mes mains dans ses cheveux. A la limite de pleurer avec elle.
- "Viens... Retrouver Melyanna... Et rentrons... Elle nous attend... Nous devons repartir..."
Je tâche de me montrer le plus rassurant possible. Melyanna... Comment va-t-elle? Je l'ai abandonnée... Mais je n'ai pas eu le choix... J'ai promis de protéger cette petite, au prix de ma vie s'il cela est nécessaire, et je le ferai...
J’enlève mon mantel fourré. Le passe autour d’elle et la porte dans mes bras.
Le plus dur maintenant, va être de remonter le ravin…
Tant pis. Je longe celui-ci, peut-être que la montée sera moins inclinée plus loin. Peut-être que je vais pouvoir retrouver la route, retrouver Melyanna comme ça… Tous les chemins mènent à Rome, dit-on. Ce soit, j’ai plutôt envie qu’ils me mènent en lieu sûr, Ixia, Melyanna, et moi…
Je me mets à courir doucement. Faire plus vite m’est désormais impossible tant je suis épuisé et blessé. Je tente de rassurer Ixia par quelques mots.
Ma tête… Mes lèvres me font horriblement mal… Je saigne aux lèvres sans m’en apercevoir. Mais ce soir, il y a pire...

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Ma narration se fait à la première personne, en noir italique.
Mes paroles sont en rouge foncé, définies entre - "x" et en italique.
Serregill
J'arrive juste à dégager son épée quand il pose sa main dessus. Mon pommeau s’abat sur sa tête dans un bruit sourd, et je le vois s'affaisser comme une masse dans la neige.
Il ne bouge plus. Je recule lentement, l'arme toujours tendu vers lui, attendant une quelconque réaction, mais toujours rien.

Je ne veux pas le tuer. Déjà parce que ça évite pas mal de problème si on se fait prendre par la garde, et ensuite parce que les vêtements troués et tachés se vendent beaucoup moins bien.

Il reprend ses esprits. L'homme se relève, tant bien que mal. A nouveau.
Je souris. Un mélange d'admiration et d'amusement. Décidément, il a la tête dure.
Je m'interpose entre lui et son épée toujours au sol, l'arme brandie. Mais il ne vient pas vers moi. Il court et s'enfuit, prenant le même chemin que la silhouette enfantine qui a quitté les lieux au début des combats.
Je jure. Sa bourse, ses vêtements, ses bijoux. Un paquet d'écus qui se fait la malle.

Je m'apprête à le poursuivre. Il a déjà pris deux coups sur la tête, il ne devrait pas être trop difficile à rattraper. Mais j'entend un bruit de course. Un bruit qui se rapproche rapidement.
Je me retourne et voit une personne, plutôt petite, le visage dissimulé par une cagoule, courir dans ma direction. Deux lames d'acier brillent dans ses mains.

Elle court vers moi, tête baissée, telle une furie. Vision déconcertante et relativement effrayante dans cette nuit sans lune. Je recule, mon épée en garde. Je tire ma dague dans la main gauche, bien que j'aurais préféré y tenir mon arbalète ou mon écu. Mais la première gît, inutilisable dans la neige, et le second est toujours arrimé à la croupe de mon cheval.

Ses lames sont moins longues que la mienne, elle sera a portée avant qu'elle ne puisse me toucher. Si elle n'évite pas mon coups. J'écarte cette idée et de mon esprit.
J'attend qu'elle s'approche, et dès que possible donne un grand coup de taille de mon fauchon. S'il ne la touche pas, au moins peut être stoppera-t-il sa course et la maintiendra à distance.
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