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[RP ouvert]..." L'Imaginarium"...

Cali
Cali se disait que malgré le temps qui filait toujours trop vite, d'un coup il n'avait plus de prise en la présence de Salvador. Comme si les semaines passées se résumaient à un seul jour. Hier.

La jeune femme se frotta les mains et piqua sa fourchette dans un carré de viande rendu tendre par la durée du plat mijoté, l'eau à la bouche. L'entrée en matière de l'espagnol comme un torero fonçant dans l'arène la stoppa, bouchée appétissante devant les dents prêtent à y mordre.

- Raaaaaaah! Oui on s'est raté deux fois! Contente de te voir enfin. Cali se fit un noeud dans les cheveux.- Ceci pour me faire penser de te trouver un pigeon pas trop dodu pour que lors d'une prochaine visite à Thouars tu m'envoies un message. Je ne passe pas ma vie à la Caverne que diantre!

Et n'y tenant plus elle enfourna le morceau de boeuf et le savoura, servant à son invité des petits légumes en accompagnement.

- Ce que j'ai fait de beau? Euh... He bien tes outils déjà. Et euh...mon travail entre la forge et mes deux champs me prends du temps. Le pire étant ces satanés études de médecine. Je n'en vois pas le bout. Tout en mâchouillant elle leva sa fourchette à une soudaine illumination.- Par contre j'ai inauguré mon cabinet avec Yoyo comme premier patient et c'était.. comment dire... uhm.. très intéressant comme consultation poussée...c'est le moins qu'on puisse dire... Toussotant un peu pour reprendre contenance elle poursuivit.

- On envisage de faire un voyage, enfin! Notre voyage de noces. Le tout c'est de savoir quand. Et toi alors. Dis moi. Que comptes-tu faire avec tous ces outils que tu m'as commandés? Un projet?

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--Salvador.
Habitué à la boustifaille de taverne, Salvador fait honneur au ragout de Cali. Il prend son temps et déguste chaque bouchée, affichant la mine du gastronome comblé.

- Es mas qué bueno mi prima, es suave !!

Attentif à ce que dit Cali, il s’est resservi et continue à manger tranquillement, s’arrêtant seulement pour boire et lui sourire. A l’évocation du voyage qu’elle et Yoyo pense faire, il manifeste son approbation.

- Bonne idée le voyage.

Une fois rassasié, une timbale en main, se lissant la moustache de l’autre main, il répond aux questions concernant ses projets.

- Durant les fêtes je me suis promené dans la capitale et j’ai fait quelques dessins des détails sculptés de la cathédrale, dans une taverne voisine de l’édifice en réparation où j’allais régulièrement me réchauffer et terminer mes ébauches, elles ont attiré l’attention de tailleurs de pierre avec qui j’ai pris langue et de fil en aiguille j’ai réussi à obtenir d’eux qu’ils m’initient, espera, je vais te montrer.

De la pile de dessins rangés sous la tête romaine en marbre, il tire une feuille qu’il montre à Cali.



- C’est suite à la réception de cette tête en marbre envoyée par ton beau-frère que j’ai commencé à penser me mettre à la sculpture, ensuite les croquis, et finalement cette rencontre opportune m’ont mis en selle, j’aimerai sculpter le bois et la pierre, comme apprenti j’espère apprendre la base, le reste je me débrouillerai.
Cali
Constater que Salvador savourait son plat de bon coeur faisait plaisir à voir. Cali remplissait de temps à autre leurs godets d'un bon petit vin du pays.

- Notre grand voyage n'est pas pour tout de suite. Mais dans quelques jours nous rejoignons un couple d'amis pour faire un petit tour qui devrait nous faire revenir une dizaine de jours après. Ca nous fera faire de l'exercice et sans doute quelques rencontres.
La jeune femme prenait toujours plaisir à écouter ce peintre si foufou et original. Il se montrait patient, plaisant, lui expliquant à chaque fois ce qu'il faisait. Même si elle ne savait pas souvent ce qu'il avait en tête, elle était sûre que le résultat serait surprenant. Cali ramena vers elle le dessin aux lignes parfaites.

- La cathédrale de Poitiers est magnifique. Ca ne m'étonne pas qu'elle ait attiré ton regard. Je me demande bien si je la verrais finie de mon vivant. D'ailleurs je suis certaine que tu as du remarquer le labyrinthe en forme d'arbre dessiné dans la pierre, près de l'autel. C'est une autre façon de voir l'arbre de vie.

Cali sourit à Salvador et au souvenir de cet arbre si particulier, porté par un majestueux éléphant qu'il avait peint à la Caverne des Pensées Ephémères de Thouars. Le symbolisme chez lui avait de quoi dérouter autant qu'émerveiller. Tout en débarrassant la table mais en laissant la bouteille de vin, elle écoutait l'espagnol.

- C'est en forgeant que l'on devient forgeron. Je ne doute pas un instant que lors de notre prochaine rencontre tu auras déjà bien appris du métier de tailleur de pierre et sculpteur. Et comme disait mon grand-père: ' Le métier il faut le voler avec ses yeux".
L'observation est aussi un bon apprentissage.


La jeune femme déposa une bise sur le front du peintre et coinça son panier sous son bras, l'autre main sur la porte, prête à sortir.
- Je vais devoir retourner à Thouars pour mon prochain départ. Un dernier conseil avant de partir... Surtout ne sois pas sage!!
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--Salvador.
Depuis la dernière visite de Cali qui lui a fait un grand plaisir, on ne voit le peintre que très rarement à l’Imaginarium. Pour autant, il sait que ses absences ne portent pas préjudice au lieu. Curieusement la population n’a pas d’intérêt pour le cabinet de curiosités, pas de visite, pas de don de pièce, c’est comme si l’endroit n’existait pas, constat amer qui le navre mais contre lequel il se trouve démuni.

Levé tôt le matin, il ne revient qu’à la nuit tombée, fourbu mais heureux. Son apprentissage est terminé, les tailleurs de pierre lui ont transmis le savoir qu’il convoitait.

Il a appris d’eux à reconnaitre la qualité de la pierre ou du marbre, leur dureté, les défauts visibles dont on doit tenir compte en taillant et ceux qui condamnent le bloc à finir dans les fondations, comment aiguiser ses outils et les différentes techniques de taille.

De l’avis de ceux qui l’ont aidé durant l’apprentissage, tous unanimes, Salvador a l’œil. Certes avant de se lancer il avait pour lui les armes du peintre, néanmoins sa dextérité rapidement acquise a forcé l’admiration de la congrégation et certainement motivé les jeunes apprentis qui au départ se moquaient de l’espagnol, mais qui au fil du temps, ses progrès rapides aidant, l’ont alors pris comme modèle, redoublant d’efforts pour l’égaler.

Depuis la fin de son apprentissage, Salvador n’a pas perdu de temps. Dans l’Imaginarium il s’est attaqué à une grosse souche. Pour la première fois en tête à tête avec du bois, la frénésie des ciseaux s’est alors emparée de lui à tel point que du bloc initial il ne reste presque rien.

Un rien qui pourtant le satisfait, qui lui a permis de tester ses outils et de se rendre compte que pour le bois, comme pour la pierre, il faut jouer des défauts de sa structure.

Le résultat n’en demeure pas moins étonnant, une gorgone de bois à l’image de celles de mer exposées dans l’Imaginarium.

Nadjka
Depuis le temps qu'elle s'était promis de visiter le fameux Imaginarium... et puisqu'il était l'heure, Nadjka se rendit au théâtre de la rue Bouffetard. Une salle avait été réservée pour recevoir les objets, trouvailles glanées au gré des voyages, des rencontres. Elle avait entendu dire qu'un artiste espagnol y avait installé son atelier. Curieuse, elle pénétra dans la salle des curiosités...

Elle fut d'abord surprise par le nombre invraissemblables d'objets qui peuplaient le lieu. Passé un premier sentiment de peur, de crainte de l'étrange... elle résolu de balader son regard dans la pièce, non pas comme une fourmi minitieuse qui inspecte dans l'ordre et une par une les oeuvres mais plutôt à la manière du papillon, se laissant porter par .... le vent? le hasard? Qu'est-ce que retient notre regard? Difficile de répondre à cela.

Son parcours l'arrêta devant un drôle de poisson poilu...




La nature est bien surprenante se dit-elle! Elle imagine la tête des saintais quand elle leur dirait qu'elle a vu un poisson à poil!!!

Puis son regard fut attiré par la lumière d'une toile. Aristote! Elle resta sans voix. Admirative. Le tableau était un peu comme ce lieu, riche, lumineux, chargé...




Elle promena son regard de Pénélope au miroir... et cela lui donna beaucoup à penser. Que de mystères sous ses yeux. Ce miroir qui n'était pas un reflet et où elle se projetait pourtant... Elle était ce chevalier en quête et elle était la brodeuse: de quelle histoire dessinerait-elle le trait?

Un bruit la détourna de ses pensées... Elle se retourna et aperçu un homme devant... un coquillage de bois? ça devait être lui l'espagnol. Avant de lui adresser la parole, elle observa la sculpture... comment le ciseau avait épousé les nervures du bois pour donner cette forme de fleur, corolle marine. Elle avait envie de toucher.

Bonjour messire, je suis Nadjka. Je trouve ce lieu.... atypique, merveilleux et suis ravie d'être enfin venue.

Regardant le bois marin.

Je peux toucher? Qu'est-ce que c'est? Quel est votre outil de prédilection, si vous en avez un?
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--Salvador.
Le silence étrangement se construit de bruits. De gémissements boisés poussés par les armoires, du frétillement de parchemins agités par un courant d’air soudain, du ploc de gouttes tombées d’un trou du toit.

Habitué à ces bruissements réguliers qui donnent corps au silence, Salvador, absorbé par ses projets de sculpture n’a pas pris conscience qu’un personne était entrée dans l’Imaginarium. Ce n’est qu’à l’approche d’une forme jusqu’à là silencieuse qu’il s’aperçoit de sa présence.

Une femme se tient devant lui, au premier coup d’œil il sait ne pas la connaitre, toutefois sa mise lui fait penser à une gitane. Il se demande alors si elle est une familière du clan des bohémiens qui ont ouvert le cabinet de curiosités, puis se ravise après l’avoir écouté.

- bienvenue à l’Imiginarium señora, en effet l’endroit est surprenant, je crois pouvoir affirmer que c’est l’une de ses fonctions, c’est du moins ce qu’ont laissé entendre ceux qui l’ont conçu.

La main tendue en direction de sa création, il invite la visiteuse à la toucher comme elle en a exprimé le souhait tout en répondant à la question sur son instrument favori.

- sans hésitation la réponse est mon cerveau señora Nadjka, à ce que j’en sais de son utilité il commanderait le tout, membres, idées, émotions et sans lui j’ai bien peur que tout le reste resterait inutile, cela dit n’allez pas croire que je me vante d’avoir un cerveau supérieur à l’ordinaire, je suis seulement persuadé qu’en son absence j’en serai réduit à l’état d’un fossile comme vous pouvez en voir sur les étagères.

Se frisant la moustache en observant son interlocutrice manipuler sa sculpture, il reste un instant silencieux puis se lève.

- je me nomme Salvador, gardien de l’Imaginarium, si vous avez d’autres questions j’y répondrai volontiers, pour l’heure laissez-moi vous offrir une timbale de clairet.

Laissant là Nadjka, il se porte jusqu’à la table d’où il lui ramène une timbale de vin coupé d’eau tiré d’un pichet couvert d’un linge.
--Salvador.
Muette depuis que Salvador lui a permis de toucher à la sculpture, la visiteuse semble hypnotisée.

Jugeant qu’elle a bien le droit de prendre tout son temps, le gardien de l’Imaginarium en profite pour faire un peu de ménage quand soudain la porte s’ouvre à la volée.

Le jeune Manu, essoufflé lui tend une lettre cachettée.

- arrivée hier matin à La Rochelle, le patron de la taverne du port l’a reçu d’un marin venant de Bayonne.

- merci Manu, va te restaurer, il y a de quoi sur la table.

La lettre rapidement lue, Salvador tourne et retourne une missive plus petite qui était repliée dans la première. Suite à un moment de réflexion, il prend sa décision et rejoint Manu qui mange avec plaisir un reste de ragout froid.

- j’ai un message à porter en main propre, je t’aurai bien envoyé mais l’endroit est trop isolé, tu garderas l’Imaginarium durant mon absence, nous avons une visiteuse, fais en sorte qu’elle ne parte pas avec ma sculpture, elle l’examine depuis des heures.

Son baudrier bouclé, son épée accrochée dans le dos, sa dague pendue au bout d’une fine chaine d’argent autour du cou et cachée par sa chemise, Salvador quitte l’Imaginarium.
--Salvador.
Ce jour est spécial pour Salvador, il a décidé de sculpter la pierre et pour ce premier travail c’est dans la rue qu’il a fait chanter la roche. Du propriétaire de la taverne voisine de l’Imaginarium où il prend ses repas, il a obtenu l’autorisation de sculpter le gros rocher qui jouxte son établissement et donne sur la voie publique.

Installé dans la ruelle, l’espagnol qui a préalablement soumis son idée à l’avis du tavernier, sait qu’il n’a pas droit à l’erreur. C’est pourquoi il a pris son temps et avancé dans son travail à pas de fourmis, prenant régulièrement de la distance pour juger de ce qui a été fait et de ce qui reste à faire, n’hésitant pas à rectifier dés qu’il s’écartait du croquis qu’il utilisait comme guide.

Pour cette première il a fait simple, un encadrement de fenêtre qui entoure un bout de nez et une bouche qui avale tout ce qui passe à sa portée. Façon de rendre hommage à la cuisine de l’établissement a-t-il dit au patron, lequel trouve que la bouche semble plutôt régurgiter. Ce à quoi Salvador a rétorqué par la négative en toute hypocrisie, l’interprétation du tavernier s’avérant être la bonne, la nourriture servie étant le plus souvent quelconque de l’avis général.

Lady_eden
Courte escale en Poitou, la picte ne pouvait ne pas passer en ce lieu dont son père lui avait mille fois parlé.
L'imaginarium, endroit au nom plein de mystère, on brulait d'en franchir la porte avec cette espèce appréhension qui vous tord le ventre, pendant que votre esprit dérive déjà vers de possibles choses qu'on pourrait voir.
Comtesse à trois têtes, langue du Sans nom, culotte d'Ivrel ou pire encore verre à pur malt troué...

On pousse le lourd ventail en bois et on retient son souffle, le regard passe d'un objet à l'autre, l'inspecte, le décortique.
Le cerveau s'interroge sur la puissance du réel, de la nature souvent plus imaginative que la main de l'homme.

Un peu plus loin des visiteurs, eux aussi perdant pied dans ce monde de l'étrange, on se croise mais on ne se voit pas, les iris braqués sur le fantastique, un simple salut risquant de casser la magie.
Ou l'angoisse de se dire que finalement chaque être humain a sa place ici....
Beauté ou laideur perdent de leur sens, l’inesthétique n'existe que selon le regard.

Délicatement la brune pose son écot à l'endroit.



Dessous on peut y lire un vélin :





Œuvre traitant de la symbolique relation de la vie et la mort à travers l'amour et l'acte charnel.
Contre nature, grossissant le trait, le charançon friand du plant fouettant une mante religieuse elle friande du mâle après accouplement.
Vous y verrez la marque de la folie dans un réalisme imaginaire, sorte de revanche ou d'accession de l'insecte aux sentiments prétendument humains, ou bien simplement une scène de genre crée par un esprit un peu dérangé.
Violence illustrant le monde animal auquel nous appartenons?
D'autres pourront se dire aussi que l'amante à oublié le diner qui a fini par bruler, privant ainsi le cher Hanson de sa pitance et il voulut se venger...


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Nadjka
Invitation donnée, la brune tend la main vers la matière, savoir si c'est aussi lisse que ses yeux lui donnent à voir, compléter par le geste la découverte de la forme, sa texture. L'homme répondit...Le cerveau... oui bien sûr!

Le gardien de l'Imaginarium lui délivra son nom, Salvador et lui tendit une timbale qu'elle saisit, le remerciant d'un sourire. Elle se tourna à nouveau vers la corolle, pensive. Le cerveau... Cette réponse la laisse sur sa faim. Bien sûr le cerveau est le moteur, l'anima....et sans lui l'outil ou l'instrument est inerte... mais elle ne peut s'empêcher de penser que le choix d'un pinceau, d'un ciseau... que l'outil lui même impose sa marque au cerveau, amène ce dernier à penser le monde d'une certaine manière. Le ciseau ôte la matière pour donner forme, le pinceau trace ou colore pour donner à voir...

Hypnotisée par la forme marine, elle ne s'aperçut pas que l'Espagnol s'était éclipsé. Sortant de sa torpeur, elle avala d'un trait le clairet quand son attention se porta sur un bien étrange spectacle: un charançon fouettant une mante religieuse. Les insectes figés par la mort et pourtant maintenus dans une bien vivante posture. Sentiment de malaise et de fascination mêles. Une idée germa dans son esprit. Elle s'adressa à la dame qui venait de déposer la « chose »:


Bonjour dame,
ma requête peut vous sembler quelque peu saugrenue mais... me permettriez-vous d'emprunter cette œuvre au fouet afin que je l'expose sur la grand place de mon village? Il y a une brocante actuellement et je serait curieuse de voir les réactions des Saintais devant ce spectacle... Ce serait juste un prêt temporaire et je la ramènerai, soyez-en sûre, à l'Imaginarium dès la fin des festivités...

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Lady_eden
Perdue dans des pensées fantasmagoriques, la picte n'avait pas vu la femme approcher.
Quand elle lui parla, la brune secoua un peu la tête comme pour reprendre pied sur la terre ferme avant de fixer son attention sur son interlocutrice.


Humm...l'emprunter..*le regard de jade était encore troublé* vous savez cette œuvre ne m'appartient plus déjà.

Un léger sourire, un pas sur le coté dans un bruissement de jupons, heureuse que sa participation à l'endroit crée par son père interpelle.

Mais j'imagine que vous pouvez oui, mon père ne vous en voudra pas, il aime susciter la curiosité des gens, les questionnements des méandres de l'âme.
Pensez juste à la rapporter, ceci est mon cadeau pour lui..


Laissant la jeune femme sur un petit signe de tête, l'écossaise s’éloigna, un voyage l'attendait, elle quittait le Poitou la nuit même.
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Nadjka
Son père... pas Salvador, pas le même accent... Qu'importe, elle avait entendu un oui.

Mon cousin russe Aliocha se chargera de l'emprunt et il la restituera icelieu vous avez ma parole. Merci pour votre confiance.

Elle salua la dame sur le départ et s'empressa d'écrire à Aliochka.
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--Salvador.
Debout face à l’artiste espagnol qu’il a retrouvé au fond de la taverne voisine, Manu fait son rapport.

- m’sieur Salvador, une seconde visiteuse est venue déposer une chose bizarre, puis a discuté avec la première visiteuse de la chose et ensuite l’a autorisé à l’emprunter et avant que j’ai le temps de vous prévenir elle est partie !!


- et l’autre ?

- l’autre elle est toujours dans l’Imaginarium m’sieur Salvador

- muy bien hijo !! adelante !!


Durant la courte marche qui les ramenait au cabinet de curiosités, Salavdor avait appris de Manu à quoi ressemblait la femme désormais repartie. De retour dans l’Imaginarium, il s’est directement approché de Nadjka.

- Dame vous me voyez ravi de votre retour sur terre, vous étiez comment dire…comme partie dans la contemplation de la sculpture, j’en ai profité pour finir un travail à l’extérieur, mon assistant vient de m’avertir que j’ai eu une visite et que vous avez obtenu de cette personne l’autorisation d’emporter une pièce de notre collection qu’elle venait de déposer, j’avoue que c’est un peu confus, vous pourriez m’aider à saisir ?
Nadjka
Alors qu'elle avait transmis délicatement les insectes à son cousin qui avait chevauché depuis Saintes, en lui demandant d'en prendre le plus grand soin, elle allait prendre congé quand une voix à l'accent soleil l’interpella... Le gardien des lieux était de retour et il lui demandait des comptes... enfin des explications... Elle se sentait un peu...piteuse, c'est vrai que dans le plaisir du oui elle avait emmené ce qui semblait être un cadeau d'une fille à son père... Que dire?

Merci bien messire Salvador pour le clairet... Et pour ce qui est de vous aider à saisir... En voyant le charançon dressant son fouet vers la dos de la pauvre mante, j'ai eu envie de faire découvrir cette pièce de collection aux habitants de Saintes, profitant de la brocante qui a lieu actuellement. Votre fille a dit oui, supposant que vous ne m'en voudriez pas trop. Mais si tel est le cas, je vous restitue le plus tôt possible ce cadeau qu'elle vous avait fait...
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--Salvador.
Un peu mal à l’aise Najdka a expliqué l’affaire. Interloqué d’apprendre que la femme en question a déclaré être sa fille, Salvador s’exclame.

- mi hija !! mais je n’ai pas de fille señora, ma femme est morte en couche de notre prem…qu’importe, là n’est pas la question, je n’ai pas de fille c’est certain, mais qu’a-t-elle dit précisément.

Pressée de questions Nadjka réfléchit un instant puis se souvient que la femme a précisé que son père était le fondateur du lieu. Etonné l’espagnol lui raconte brièvement qui sont les créateurs du lieu et avoue ne pas savoir au sujet de leur famille qu’il sait nombreuse.

- la fille des gitans !! je ne leur connais pas de fille non plus, ils vont passer tôt ou tard j’en saurais plus à ce moment là, gardez la pièce le temps qu’il vous plaira puis avertissez moi, j’enverrai mon aide.
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