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[RP ouvert]..." L'Imaginarium"...

Zeze5
Rendez-vous avait été donné dans la cour jouxtant l’Imaginarium. C'est impatiente que Zézé s'y rend sans attendre les autres, sa curiosité était à vif depuis que Sandino avait parlé d'un projet de nouvelle carriole. Elle avait bien tenté d'en savoir plus, mais Sandino restait muet, ne voulant rien dévoiler avant que tout soit achevé. Elle avait même tenter de soudoyer Salvador, mais l'ibérique était trop attaché à Sandino pour trahir sa confiance.
C'est presque en courant qu'elle arrive et s'arrête net devant le véhicule. Bouche bée , ses yeux parcourent le théâtre ambulant. La gitane ne pouvait croire ce qu'elle avait face à elle.

Reprenant ses esprits, elle s'approche pour regarder chaque détail, doucement elle monte les marches pour entrer. L'intérieur était aussi fabuleux que l'extérieur.
Sandino et Salvador discutaient en espagnol, assis.

- Splendido, magnifique, superbe !! je n'ai pas assez de qualificatif pour exprimer ce que je ressens ! le résultat est au delà de tout ce que je pouvais imaginer ! Bravissimo à vous deux ! il n'y avait que vous deux pour penser à ça !!

Elle fait une bise à Salvador et embrasse Sandino avec un "grazie à vous deux" qui venait du fond de son coeur.
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O.j.l_irlandais
Depuis mon arriver au seins du groupe, j'entendais souvent sur leur lèvres, parler d'un projet de théâtre ambulant.
Je me demandais, à quoi cela pouvait bien ressembler....

Tôt ce matin , Zézé nous rappel à Brhume et à moi, de ne pas oublier de passer à L'imaginarium avant de partir.

C'est après être passé par l'église, je m'empresse à l'adresse indiquée.
Zézé, était déjà sur place poussant des ""Splendido!........ des Bravissimo!....""

Et, je dois dire...
Que levant les yeux sur le chef d'oeuvre, qui dépassait de très loin mon imagination.
Je su que pousser un;

    """WHOUAAAAAAAAAAA!!!....."""


Ce que mes yeux pouvais voir, dépassait l'entendement
Jamais , je n'avais vu pareil chose....
Non, jamais!......
J'étais là, bouche bée.!!!!!...

Reprenant mes esprits, je sourit à Zézé et j'allais vers Sandino et le sir à ses cotés,pour les saluer.
Frappant franchement dans mes mains, pour applaudir le travail

    ""BRAVO!....""



[
Amrohd
Le jeune gitan reste en retrait et observe la scène sans se montrer.
Bien sûr il est impressionné par le travail accompli, le vago est magnifiquement décoré et il pourrait aussitôt en faire l'éloge avec des mots bien adaptés.

Mais il décide de rester en retrait , de toute façon le spectacle ne se fera pas de sitôt.

Son père en avait décidé ainsi , il était en colère et n'en démordrait pas. Pas de spectacle en Poitou.
Amrohd est déçu bien entendu mais ne s'opposera pas à son père , sa mère en a déjà fait les frais, une dispute , la première en huit ans, à n'y rien comprendre, au final la Vilaine avait réussi là ou personne ne s'était jamais aventuré.

Il entends les bravos , les acclamations , mais il n'a pas envie de sourire ni de participer à cette joie , il reste un moment perdus dans ses pensées avant de partir pour le cimetière rendre un dernier salut à son aïeul et le laisser partir en paix.

Bientôt le départ et il est prêt.
Sandino
…C’est un grand jour pour la kumpania et surtout pour le duo que forment Salvador et Sandino. Ce dernier l’initiateur du projet et son compère le maître d’œuvre attendent avec impatience et plus que quiconque le moment où la forteresse boisée va faire ses premiers tours de roues.

La veille Zézé et Wallas sont venus voir le monstre, pour les autres membres de la kumpania ils vont pouvoir en juger ce jour si tout se passe comme prévu.

Enfin ça y est !! avant l’aube pour profiter des rues désertes, avec Salvador aux commandes l’Imaginarium ambulant est sorti de la cour de l’ancien théâtre sous les acclamations du couple de bohémiens qui se sont levés tôt.

Bien qu’il eut aimé que ce moment fut une fête partagée avec la grande famille, le vieux gitan affiche une mine satisfaite, tout comme l’artiste espagnol qui du haut de l’improbable construction fait des signes de victoire.

Cette première étape franchie, il ne reste plus qu’à fermer l’Imaginarium pour un temps indéfini, décision prise par Sandino suite à une accumulation de constats qui l’ont amené à ce résultat.

En premier lieu le fait que l’Imaginarium n’ait jamais drainé les foules, les visiteurs se comptant sur les doigts d’une main depuis tant d’années témoignaient du peu d’intérêt de la population pour ce genre d’endroit, comme jadis le théâtre dans la même rue.

En second lieu au regard des évènements survenus dans le comté ces derniers temps, force était de constater que le nec plus ultra et l’intérêt majeur de la population, tout camps confondus y compris chez certains de ses proches qui n’avaient pas ménagé leurs forces pour défendre ce nouveau courant, force était de constater donc que la culture « pouet pouet » balayait tout sur son passage. Suscitant une dépense de temps et une débauche d’énergie rarement atteinte pour d’autres occasions. Occasions autres pour lesquelles on prétextait le plus souvent le manque de temps pour justifier de son apathie quand miraculeusement on en trouvait pour enfiler des perles, signe on ne peut plus clair pour Sandino qu’il était définitivement dépassé.

Sans amertume, à la lumière de ces réalités incontestables, le gitan avait averti Salvador de sa décision, lui demandant de les suivre sur les routes. L’espagnol avait accepté bien que légèrement surpris.


- que veux-tu primo, elle fait pouet pouet !! ça les met en fête ! elle fait pouet pouet et c’est gagné, elle fait pouet pouet et ils trouvent ça chouette, elle fait pouet pouet et c’est joué !! Lui avait dit Sandino pour couper court en battant des bras comme une poule, occupé à clouer une pancarte sur la porte de l’Imaginarium.


- ecco !! andiamo !! il est temps de changer d’air !! Fait Sandino à sa gitane et au peintre espagnol qui va diriger le vago théâtre.

Sous les premiers rayons du soleil, la carcasse du théâtre itinérant s’ébroue dans une multitude de grincements sylvestres pour rejoindre le convoi qui part vers un ailleurs que le vieux gitan espère plus clément.

Marchant à coté des chevaux qui lentement mettent en action le nouvel outil de la troupe, Sandino se met à chanter haut et fort la chanson « le retour de la vile haine », nouvelle chanson de son répertoire qu’il compte chanter tout l’été.


- Revenue sur ses pas, ne sachant que régresser
la vile haine à grande bouche s'est remise à cracher
des flots d'amertume à la revanche mélangée
faisant de ses stériles paroles un vent mauvais

Alors,
attelée à son égo, elle gonfle, elle gonfle
va finir par en péter tant elle gonfle tant elle gonfle
dans son importance drapée elle gonfle elle gonfle
il serait pourtant si bon qu'elle ronfle qu'elle ronfle

Esclave du désir de voir dans tous les yeux son reflet
aveuglée par la vengeance qui fait les gens si laids
la grande bouche dégueule et éructe entre deux pets
coincée dans sa peau trop petite pour un corps tant boursouflé

Alors,
pensant être le centre du monde elle gonfle elle gonfle
va finir par éclater tant elle gonfle tant elle gonfle
par tout temps d'esprit mauvais elle gonfle elle gonfle
qu'on l'attache sur un mulet et qu'elle y ronfle qu'elle y ronfle

Rebelle de parchemin elle nous vient des terres de la Vanité
contrée peuplée de gens qui se mirent à longueur de journée
pour combler le vide de leurs têtes en se réfugiant dans leurs reflets
Ainsi cachée derrière l'autorité, grande bouche distille sa logorrhée

Alors,
de l'air des autres qu'elle a pompé elle gonfle elle gonfle
va finir par décoller tant elle gonfle tant elle gonfle
tant est si bien qu'à force qu'elle nous gonfle et nous gonfle
avant d'exploser elle nous aura déjà tous gonflés

Ainsi il en va des boursouflés de la vile haine tout gonflés
de la tête, des chevilles jusqu'aux pieds par leurs miasmes habités
partout semblable, ennuyant, n'ayant en tête qu'une seule idée
celle d'empester le monde de leurs grandes bouches crachant un air vicié

Alors,
faute de pouvoir montrer autre chose elle se gonfle elle se gonfle
puis tels les vents du fondement elle dégonfle elle dégonfle
pour aussitôt les renifler et qu'à nouveau elle s'en gonfle elle s'en gonfle
qu'on la perce et vite ! avant qu'elle nous ait tous emboucanés…


Le coin de la rue passé, le dernier couplet chanté, ne reste du passage des bohémiens qu’une seule chose, la pancarte sur la porte de l’Imaginarium.






FERMETURE

POUR RAISONS SANITAIRES



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