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[RP] "Aux plaisirs avant tout" maison aixoise de charme.

--Adalais


Parfait, tout est tout simplement parfait ! Voilà la pensée qui habite Adalaïs. Femme d'âge mur, et aussi femme sans âge, c'est à croire que la cruauté conserve. Le regard perçant de la tenancière se promène sur chaque détail de la salle qui se trouve devant elle. Elle a transformé cette ancienne taverne en maison de plaisir et compte bien se faire une jolie petite fortune dans cette capitale provençale.

C'est après avoir beaucoup voyagé qu'elle s'est arrêté ici. En chemin, elle a recruté trois filles. Toutes trois perdues, sans parents et bien contentes de trouver leur 'bienfaitrice'. L'idée même de ce nom dessine un sourire mauvais sur le visage d'Adalaïs. Bienfaitrice ... après tout, elle les a arraché à la fange de la rue ! ou de la campagne... Les joies d'une maison close c'est ce qu'il leur faut. Ici elles vont être choyées par les hommes qui vont entrer, apporter et se procurer du plaisir.


Bien, bien parfait ! inspectons tout cela ! Claire ! Claire viens ici !

Le regard de la tenancière se porte sur la pièce. Accoudée à son comptoir elle jette un coup d'oeil vers l'entrée tout d'abord. Dès que le client poussera la porte, il entrera dans ce 'cocon' rouge et blanc. De lourdes tentures de velours rouge tombent de chaque côté des fenêtres, elles même masquées par des rideaux de dentelle blanche. Ah cette dentelle, elle l'avait trouvée à Calais... trouvée ... oui c'était bien le mot. Subtilement subtilisée à un convois marchand et tout cela grâce à son Adalbéron.

Autour de l'entrée, un petit chemin tracé par des guéridons savamment disposés guide le client directement vers le comptoir. Autour des petites tables, deux sièges, pas plus, à l'assise de velours rouge. Sur chaque guéridon, une petite nappe de dentelle, un chandelier de fer forgé comprenant trois bougies et des verres finement ouvrés. Ils contiendraient bientôt les vins les plus fins, ici pas de bière.

Le regard dans merci de la tenancière poursuit son inspection. Aux murs, tapisseries évocatrices jouxtent des estampes évoquant les positions les plus alambiquées ... Entre, afin d'y apporter juste ce qu'il faut de lumière, des chandeliers avec une uniques bougie sont accrochés aux murs.

Derrière le comptoir, bouteilles et tonneaux, comprenant vins capiteux et épicés, s'empilent. Tout est prêt pour accueillir le client, le choyer, lui apporter l'ivresse qu'il lui faut pour le pousser à monter avec les filles et faire tomber les dernières hésitations. Sur le comptoir un petit écriteau :



Ici pas de bière, mais bien d'autres choses pour vous régaler vous sont proposées :
- Hypocras
- Moretum
- Calva normand
- Hydromel
- des demoiselles non farouches
Le tout pour égayer vos sens et vous apporter le plus grand plaisir.


Adalaïs quitte alors son poste d'observation pour poursuivre son inspection par l'étage et les chambres.


Claire ! par tous les diables de l'enfer que fais tu ? petite gourde dépêche toi ou tu comprendras ta douleur.

Derniers mots lachés entre ses dents et Adalaïs se perd dans l'admiration de son estampe préférée. Une femme intégralement nue, alanguie sur un lit de bois sculpté aux lourdes couvertures pourpres et autour d'elle, des coussins foisonnants attend qu'un homme lui donne les grains de la grappe de raisin qu'il tient en main. C'est de cette estampe qu'est née son idée de décoration pour les chambres. Lit confortables, édredons pourpres de plumes, coussins blancs et rouges à profusion...

Des pas en haut de l'escalier la tirent de sa contemplation. Adalaïs voit enfin sa 'fille' la plus prometteuse. Claire et s'apprête à la rejoindre à l'étage afin de contrôler les chambres. Si elles sont prêtes, elle pourra tourner la petite pancarte accrochée à la porte fenêtre. Pour l'instant, elle indique que l'établissement est fermé. Mais dans quelques instants c'est le mot "Ouvert" joliment manuscrit qui attirera le premier client apparaitra presque comme par enchantement.


Claire ! enfin ! je monte j'espère que vous êtes toutes prêtes !

Ton sec et claquant. Mais ce n'est pas avec des sentiments que l'on dirige son personnel. Une main sur la rambarde sculptée, l'autre relevant le bas de sa robe, Adalaïs entreprend de grimper à l'étage. Arrivée sur le pallier, elle observe Claire et haut en bas.

Jolie mise, bravo ma fille ! As tu mis tes 'soeurs' au parfum ?

RP ouvert à tous, n'hésitez pas à participer.
--Legenty


En voilà un mystère !
Alors qu'il croyait bien ne jamais sortir de cette prison où finalement il avait pris ses habitudes, voilà qu'on le libérait !
Même pas un mot d'explication, pas une excuse, rien !

En errant dans les rues d'Aix, il avait vu que de nouveaux comtes et marquises et machins trucs venaient d'être élus, c'était peut-être ça. Il avait bénéficié d'une grâce comme on dit.
Ben il allait la prendre sa grâce, ils allaient pas être déçus les emperlés tout propres sur eux.

D'abord, il avait été picoler. Pas beaucoup, vu le manque d'habitude depuis le temps, il avait à peine bu trois bibines qu'il avait gerbé son rata.
Pas grave, il l'avait remangé pour pas gâcher et en plus, c'était chaud maintenant.

Et tiens, voilà justement qu'il était devant un boxon ! Juste l'endroit qu'il cherchait.
Arf, il avait oublié d'aller s'acheter un beau couteau. Depuis le temps qu'il en rêvait pourtant.
Bah, tant pis, ce sera pour la prochaine fois. On fera avec les dents pour ce coup ci.

En titubant légèrement, il s'approche de la porte et se redresse pour ne pas effaroucher trop vite.
Tiens, il va toquer bien poliment, pour voir :
toc - toc - toc...
--Claire_de_nuit
Prête. Enfin elle est prête.

Jeune femme aux longs cheveux savamment relevés et noués par un ruban, ruban qui n’attendait que la main d’un homme pour être dénoué et laisser retomber en cascade soyeuse ses cheveux blonds et pales comme les rayons de la lune. Jeune femme à la peau douce et soyeuse comme une pêche, prête à être croquée. Jeune femme au regard gris flamboyant prometteur de milles promesses. Jeune femme à la bouche pulpeuse et rouge telle une fraise prête à être dégustée. Jeune femme recouverte d’une longue robe noire aux reflets rougeoyants, savant mélange entre provocation et retenue.

Toutes ces femmes réunies en une, toute ces femmes réunies en elle : Claire de Nuit, fille de la lune et des plaisirs.

Dernier coup d’œil à sa chambre, au loin elle entend Adalaïs qui l’appelle, le moment approche tout doit être parfait : le lit moelleux et ferme trône en bonne place, dessus l’édredon en plume et de multiples coussins blancs et noirs, le tout pour inviter à venir s’y coucher, à sa droite une table de nuit sur lequel repose une chandelle, et une assiette de raisin…elle ne peux s’empêcher de sourire, la sensualité que dégage un raisin, peu l’apprécie et l’utilise à sa juste valeur, et comme il est plaisant d’en faire découvrir les saveurs aux hommes… plus loin une table, et un baquet emplie d’eau pour permettre une toilette rapide à ses messieurs…ou dames. Les dernières sont peu courantes, mais existent, elle le sait mieux que quiconque pour en avoir croisée une ou deux dans son précédent établissement, établissement qu’elle est loin de regrettée d’ailleurs.


Oui j’arrive !

C’est qu’elle s’impatiente. Sa nouvelle patronne lui semble autoritaire et peu patiente, mais elle doit bien s’en accommoder, de un parce qu’elle lui a proposer de travailler chez elle, la tirant d’un établissement dont elle aspirait qu’à une chose : fuir, mais dont elle ne pouvait avec ses faibles moyens, et de deux parce qu’au final, son métier, elle a appris à l’aimer, à y prendre du plaisir. Le pouvoir des sens, le découvrir et apprendre à l’exercer sur les hommes, elle est devenue experte à ce petit jeu, le tout pour leur apprendre à donner du plaisir, à en recevoir, le tout pour les rendre dépendant d’elle, les faire revenir à elle encore et encore. Tenir les hommes en son pouvoir, elle adore, rien de plus grisant pour elle.

Oui, oui j’arrive !

C’est qu’elle ne l’a pas attendu, elle sort dans le couloir et referme la porte, croisant le regard ferme d’Adalaïs qui impatiente monte.

Jolie mise, bravo ma fille ! As tu mis tes 'soeurs' au parfum ?

Elle esquisse un léger sourire sous le compliment, elle a vu l’exigence de sa patronne, qui ne passe rien, elle lui montrera de quoi elle est capable, elle est Claire de Nuit, belle et désirable, et c’est d’ailleurs pour ça que sa ‘bienfaitrice’ lui avait proposé ce ‘travail’ en la croisant au hasard dans une rue, alors qu’elle rentrait chez elle.

Oui, mes ‘sœurs’ sont au parfum, tout est prêt, nous sommes prêtes et les chambres aussi.

Ses ‘sœurs’, Eponine et Edwige un peu jeunes et inexpérimentées, mais elle avait passé la semaine à les conseiller au mieux, restait pus qu’à savoir comment elles allaient se débrouiller.
Et soudain une porte s’ouvre doucement, Eponine sort de sa chambre, parée de ses plus beaux atouts, le regard un peu incertain. Claire lui jette à peine un regard, elle l’a déjà vu tout à l’heure, ce qui l’intéresse c’est la réaction d’Adalaïs.

Et soudain "toc - toc - toc...", elle tend l'oreille, oui il lui semble bien que l'on frappe.


Je crois bien que l'on frappe, vous voulez que j'aille ouvrir?
_______________________
--Adalais



Oui, mes ‘sœurs’ sont au parfum, tout est prêt, nous sommes prêtes et les chambres aussi.

Adalaïs hoche la tête en signe d'assentiement, elle sait qu'elle peut faire confiance à Claire. Elle l'a d'ailleurs su au premier regard dans la ville où elle l'a dégotée. Pourtant elle veut vérifier elle même ce qu'il en est.

C'est alors qu'elle avance un pied vers la chambre d'Eponine que celle-ci met son nez enfantin dehors. Rapide coup d'oeil de la tenancière sur la mise de celle-ci. Claire a bien fait son travail. La toute jeune fille a réussit à mettre ses atouts en valeur. Pas trop mal songe la tenancière, voyons s'il en est de même pour sa chambre. Etre avare de compliments, c'est le secret pour tenir les nouvelles.

"toc - toc - toc..."

Le regard d'Adalaïs se durcit. Elle n'avait pas fini son inspection !

Je crois bien que l'on frappe, vous voulez que j'aille ouvrir?


Bien sur qu'on frappe ! elle croit quoi la péronnelle ! qu'elle va ouvrir l'établissement ! Il faut se méfier d'elle au final ... un peu trop ambitieuse ? il faudra voir ça au plus vite !


Laisse ma fille laisse ! Je vais aller voir. Il y en a qui ne savent pas lire. Toi tu inspectes une dernière fois les chambres, tout doit être parfait ! Je te fais confiance.

Adalaïs insiste sur les derniers mots pour que Claire comprenne bien qu'elle a confiance et qu'elle n'a pas intérêt à la duper. Elle reprend contenance en descendant les escaliers.

Par tous les diables, j'aurai tout de même aimé voir comment ces trois dindes avaient arrangé leurs chambres ! Faudrait pas qu'un détail ne pêche !

Arrivée en bas des marches, Adalaïs a retrouvé sa prestance. Une main sur la poignée, elle tourne le petit écriteau avant de faire tourner la clé dans la porte. Ca y'est son grand projet voit enfin le jour !

Clé qui joue dans la serrure, poignée de porte qui se tourne et voilà le premier client. Un peu spécial le client. Pas trop aviné, ce n'est pas si mal.


Bienvenue dans mon modeste établissement messire. C'est agréable d'avoir des clients pressés de découvrir mon petit coin de plaisir.

Adalaïs s'efface pour laisser la place à l'homme. Il faudrait qu'elle le surveille. Elle ne lui donnerait pas Claire, non il n'aura qu'à satisfaire ses envies sur une des nouvelles, Claire lui est utile, les autres doivent apprendre toutes les facettes du métier et surtout elles sont remplaçables. Pas Claire.

Donnez vous la peine d'entrer. Que puis-je pour satisfaire vos plaisir ? Un verre d'un de nos vins délicieux avant tout autre plaisir ? Dites moi tout.

Tout en parlant, la tenancière guide son premier hôte vers le comptoir.
--Legenty


Mazette, elle est gironde la patronne, juste à son goût.
Habillée propre et tout. Non pas que ça le dérange de bousculer les maraudes en haillons mais on a beau dire, on ne crache pas sur les bons morceaux.
C'est décidé, c'est celle-là qu'il va choisir.
Qu'on essaye pas de lui refiler une petite novice qui crie comme un caniche. Non, lui, ce qu'il veut c'est entendre le bon grognement de la truie, surtout quand on l'égorge.

Il passe à côté d'elle en la reniflant, il en bave d'avance.


- heu... du vlin ?... euh, vloui, pourquloi pas. Hin, hin, vous êtes blien blelle platronnle.

Il traîne un peu les pieds, les chiffons sales qui lui servent de chausses ont tendance à se dérouler. Faut dire qu'il ne marchait plus trop depuis des années.

L'endroit le déroute un peu, c'est bien luxueux et il commence à songer qu'il va falloir qu'il tue avant de payer, ça doit être bien au-dessus de ses moyens. Mais il n'a jamais eu l'intention de payer, ça va de soi.

Quand même, il n'ose pas s'asseoir, il a l'impression d'être dans une église tellement il y a de trucs dorés et brillants.
Il aime bien les églises, c'est excitant.
--Adalais


Adalaïs reste sur ses gardes, l'homme lui semble vraiment étrange, même si elle sait que son établissement n'attirera pas des foudres de vertu, celui-ci est un cas bien spécifique. Il la renifle en passant à ses côtés ...

"- heu... du vlin ?... euh, vloui, pourquloi pas. Hin, hin, vous êtes blien blelle platronnle."


Accent aussi étrange que le bonhomme. La tenancière ne se laissa pas décontenancer et rejoint l'arrière de son comptoir. Elle sortit deux verres et les remplit d'Hypocras.Vin épicé et capiteux à souhait, de quoi donner l'ivresse et l'excitation à l'homme qui se tenait face à elle et le regardait avec gourmandise. Elle avait saisit son manège, mais il rêvait le bougre ! Personne d'autre que son époux ne poserait les mains sur elles, même si celui-ci croupissait dans une prison sordide.

Adalaïs tendit le verre à l'étranger. Avec son accent, il ne pouvait être qu'étranger. Elle le regarda de pied en cape ... crasseux, voix roque, peut être bien un prisonnier fraichement sortit... Elle avait sa petite idée.



A la bonne votre messire ! Dégustez moi donc cette petite douceur et vous m'en direz des nouvelles. Je pense, oui je pense que pour vous la petite Edwige fera l'affaire. Ronde et bien en chair, une vraie experte dans les plaisirs en tout genre.

La tavernière leva la tête vers les escaliers pour crier.

Claire ! Claire descend donc avec Edwige s'il te plais !
--Legenty


Il prend ce petit verre dans sa grosse main sale, il en a jamais vu des comme ça.
Il avale le breuvage d'un coup : aucun goût ! Elle s'est foutu de lui ou quoi ?...
Il repose l'objet sur le comptoir et s'essuie de la manche, otant la bave du même coup sans plus y prendre garde. Elle va payer la vache !


- Ohlà patronne, qu'est-ce vous en savez d'mes goûts ?... Elle gueule bien au moins vot' morue là ?
Parce que j'en voudrais pas une trop pucelle si vous voyez c'que j'veux dire.
J'aime mieux les beautés dans vot' genre, qu'ont un peu d'expérience, si vous voyez c'que j'veux dire aussi. Hin hin...
Enfin, j'ai mes habitudes quoi. Et en général, les dames se plaignent pas de mes exploits alors ce serait aussi bien d'en avoir une qui apprécie la qualité.

(tu m'étonnes qu'elles se plaignent pas, elles sont mortes hé hé...)

Il lui sort son sourire le plus obscène, pensant que ça va la tenter.

C'est qu'elle a l'air bien coquine quand même, il se la garderait bien dans une cave pour quelques jours. Jusqu'à ce qu'elle soit trop pourrie.
--Claire_de_nuit
"Je te fais confiance". Hum c’est qu’elle insiste sur ces mots, le message est limpide, si une chose n’est pas à sa place dans la tenue des filles, dans leurs chambres, elle en entendra parler.
Elle hoche la tête, tandis qu’Adalais descend l’escalier en râlant, Eponine n’entend pas d’où elle est, mais elle sur le haut de l’escalier, elle l’entend parfaitement les appeler « dindes ». Sourire ironique, défaut, travers, manie d’Adalaïs que de se parler tout haut, elle l’a déjà remarqué plusieurs fois cette semaine alors qu’elles étaient en plein préparatifs, intéressant pour une personne qui a l’intelligence de laisser trainer ses oreilles un peu partout.

Un regard vers Eponine restée sur le pas de la porte de sa chambre, légèrement figée par les coups entendus à la porte. Elle allait devoir s’y faire et s’endurcir un peu, elle n’avait pas le choix de toute manière, et ce métier plus qu’un autre…à choisir elle a choisi…le plaisir avant tout !


Allez montre moi ta chambre, si tout n’est pas parfait on l’entendra râler pendant longtemps.

Et sur ses mots prononcés d’une voix calme, elle pousse doucement Eponine dans sa chambre, rapide coup d’œil, tout est comme dans la sienne: un lit moelleux et ferme, un énorme édredon en plume et de multiples coussins blancs et rouges, le tout pour inviter à venir s’y coucher, à sa droite une table de nuit sur lequel repose une chandelle, et une assiette de raisin…pas dit qu’elle sache les utiliser avec sensualité, mais ça viendra… plus loin une table, et un baquet emplie d’eau pour permettre une toilette rapide, de longs rideaux aux murs. Tout est parfaitement à sa place.

Bien. Viens allons voir Edwige

Elles passèrent rapidement dans la chambre d’Edwige qui mettait une dernière touche à sa mise, tout en terminant l’assiette de raisins…fichue gourmande !

Tourne-toi un peu Edwige que je vois si tout est parfait…

Pas trop mal, avec un peu plus de pratique, elle arrivera à se mettre en valeur toute seule, sans qu’elle intervienne. Remise d’une bretelle, d’une mèche de cheveux.
Rapide coup d’œil à la chambre, remise en place de quelques coussins, et arrangement des rideaux pour qu’ils retombent parfaitement.


Voilà c’est mieux. Par contre le raisin, la prochaine fois tu évites de le manger seule, rappelle toi ce que je vous ai dit. Allez venez un client à frappé à la porte.

Claire suivi d’Eponine et d’Edwige sort de la chambre juste à temps pour entendre Adalaïs d’en bas l’appeler :

Claire ! Claire descend donc avec Edwige s'il te plais !

Léger soulagement pour Eponine et légère crispation pour Edwige, léger sourire pour les rassurer.

Tout va bien se passer les filles, vous verrez vous apprendrez à avoir du plaisir.

C’est qu’elles sont jeunes, et qu’il faut bien les rassurer, les materner un peu tout en étant ferme si on veut qu’elles fassent ce pour quoi elles sont là. Elle souffle le chaud et Adalaïs le froid avec ça le résultat est garantie…

Bon Eponine retourne dans ta chambre, si on a besoin de toi je viendrais te chercher. Edwige on descend, tête haute, sourire aux lèvres. Allez !

L’escalier fut vite descendu. Au comptoir, un homme de biais lorgnait leur « bienfaitrice », et vu sa mine il devait s’être enfilé quelques verres avant de venir, pour un premier client, elles n’étaient pas tombé sur la fine fleur locale.

Avec sa main, elle pousse doucement la jeune femme vers le comptoir en souriant :


Madame voici Edwige.

______________
--Legenty


Hey, c'est qu'elle est appétissante la gorette !
Tout compte fait voilà qu'il hésite maintenant. La vioque salace ou la p'tite grue toute ronde ?...
Y en a de la bouffe là-d'ssus.
Il se mouche dans ses doigts pour se donner contenance le temps de la reflexion.
Dommage qu'il ait pas de couteau, il t'aurait fait un carnage dans tout l'tas, pas besoin d'choisir.
--Edwige



En terminant de lasser son corsage, Edwige se demande ce qu'elle fait là et pourquoi elle a accepté ce travail. Parce que les travaux de la ferme étaient bien trop pénible et qu'elle n'y mangeait pas comme elle avait envie !

Un noeud fait dans ses cheveux, une baie de raisin avalée, un autre noeud... et la porte qui s'ouvre. Zut prise la main dans le sac ou plutôt sur l'assiette. Mais ça n'est pas bien grave, elle doit en avoir d'autres raisins la patronne !


Tourne-toi un peu Edwige que je vois si tout est parfait…


Elle se laisse faire Edwige c'est qu'elle l'aime bien Claire. Elle est gentille, elle l'aide pour apprendre son nouveau métier. Même si elle a un peu peur, elle espère pouvoir s'amuser et découvrir le plaisir don Claire n'arrête pas de parler.

Mais y'a-t-il un plus beau plaisir que la nourriture à foison ?

Voilà c’est mieux. Par contre le raisin, la prochaine fois tu évites de le manger seule, rappelle toi ce que je vous ai dit. Allez venez un client à frappé à la porte.


Edwige rougit légèrement en rentrant sa tête dans ses épaules. Si elle avait pu disparaitre dans un trou de souris à cet instant, elle l'aurait fait. Mais elle n'aurait jamais trouvé de trou de souris assez grand !

Claire ! Claire descend donc avec Edwige s'il te plais !

Houlalalalala ! c'est tout ce qui passe par l'esprit de la rondouillarde à cet instant. Elle se laisse guider par son amie. Car oui oui, Claire est bien son amie.

Tout va bien se passer les filles, vous verrez vous apprendrez à avoir du plaisir.


Incroyable, Claire avait compris sa peur. Edwige ne se sent pas vraiment rassurée, mais elle veut y gouter au plaisir promis. Alors Edwige prend son plus beau sourire et se laisse pousser vers le comptoir.

Madame voici Edwige.

Ouille ouille ouille ne pas déplaire à la patronne surtout pas ! ouille ouille ouille. Mais déjà son attention est attirée par le monsieur qui est là. Bon il a l'air un peu ragoutant, mais c'est pas bien grave il a dans le regard le même éclat qu'elle devant un bon rotis. Il ne peut être que gourmand, et elle est sure maintenant qu'avec un gourmand elle aura du plaisir. Se rappeler ce qu'elle doit dire et vite.


Bienvenue dans notre jolie maison messire. Je serai heureuse de vous donner un peu de plaisir.

Voilà voilà, elle avait fait son entrée en scène.
--Eponine


Depuis qu’elles étaient descendues, et qu’elle s’en était retournée dans sa chambre, dans ce qui désormais serait sa vie, Eponine faisait les cents pas, allant de la fenêtre à la porte, de la porte à la fenêtre. Inquiète, stressée, elle savait ce qui l’attendait, Claire les avait prévenue et avait essayé de les rassurer en leur prodiguant ses conseils, mais du haut de ses 17 printemps Eponine, dans toute la beauté et l’innocence de sa jeunesse, avait peur. Terrifiée, elle était terrifiée, elle savait que si elle ne donnait pas satisfaction aux hommes qui viendraient, si elle ne se comportait pas comme sa’ bienfaitrice’ le souhaitait, elle la mettrait à la porte, et elle se retrouverait de nouveau à la rue, seule, sans un sous, misérable.

Elle ne voulait pas retourner à cette vie là.

Elle n’avait pas le choix, ses parents l’avaient mise à la porte, tout ça pour avoir eu le malheur de donner son cœur à ce beau jeune homme, si charmant, si gentil, qui l’avait courtisé avec tant d’entrain et de passion, qu’un soir en cachette, elle était partie le rejoindre…que n’avait-elle pas fait quand elle y repensait ! Elle voulait simplement rire, aimer et vivre, donnant son cœur à cet homme qu’elle aimait, mais elle s’était donné à un usurpateur, à un voleur, elle ne le sut que trop tard, lorsque la rumeur fit le tour du village, la couvrant de honte, et qu’il refusa de l’épouser pour la faire taire. Ses parents ’respectables croyants’ la jetèrent à la rue, sans rien, refusant de la croire, refusant de croire qu’elle n’avait rien fait de mal, qu’elle ne s’était jamais donné à lui, et c’est là, dans la rue, peut de temps après qu’Adalaïs la croisa et lui fit cette proposition qu’elle ne pouvait refuser, affamée, perdue et seule qu’elle était.


Que se passe-t-il donc en bas ?

Murmure inquiet, mains qui se serrent, yeux qui s’agrandissent de peur devant l’inconnu d’une vie qu’elle ne connaissait pas et qui prenait réalité en ce client en bas. Avec le temps, elle s’y ferrait surement et y prendrait du plaisir lui avait assurer Claire, elle l’espérait vraiment, elle ne voulait pas retourner à la rue. Pour l’heure, elle était toujours aussit terrifiée telle une biche poursuivie, sans conscience de la beauté innocente qu’elle dégageait et de l’attrait qu’elle produirait surement sur les hommes qui la verraient. Elle avait peur et pourtant ce n’était pas elle que l’on avait appelé en bas.

N'y tenant plus, elle ouvrit doucement la porte de sa chambre et s’approcha de l’escalier, espérant entendre ce qui se passait en bas.
--Legenty


Hey bonjour ma mignonne, dit-il en bavant à la petite cochonne rose.
Tu m'as l'air bien gourmande. Papy gâteau va t'en donner des frissons, tu vas voir.
Où qu'elle est la cave ?... euh, la piaule je veux dire.


Il s'avance vers sa proie en se grattant l'entre-jambes, respirant bruyamment tout à coup et bavant abondamment sur ses loques.

Viens ! Viens près d'moi, n'aies pas peur, j'vais juste te faire du bien, tu vas voir.
Il tend sa grosse patte sale aux ongles cassés.
--Benjamin.


Non, non, non, il ne voulait pas rentrer. Non, arrêtez les gars, c'est pas drôle ! Il ne le disait pas, ne voulant pas alerter les habitantes de la maison devant laquelle il se tenait. Et voilà qu'Aldebert avait toqué à la porte. Et tous, s'étaient éparpillés tels une volée de moineaux, le laissant là, abasourdi, devant le pan de bois. Seul obstacle à la vision de demoiselles envoutantes.

Il était là, figé, incapable du moindre mouvement, espérant autant qu'on n'ait pas entendu toquer et que l'on ait effectivement l'ouïe fine. Les joues écarlates, il attendait. Peut être que ce soir... Il n'osait y penser.

A sa ceinture pendait une bourse relativement bien garnie, ses amis s'étaient cotisés pour qu'enfin, le timide, puisse connaitre un rien de plaisir, qu'il apprenne à se lâcher et prenne confiance en lui. Parce que, le gus, à vingt cinq printemps et autant d'hivers, il était puceau.
Il n'était pas laid pourtant, des traits plutôt doux, une vraie gueule d'ange, mais timide... timide ! A un point qu'il devenait incapable d'aligner deux mots lorsqu'une demoiselle se tenait devant lui.

Il rêvait de fuir... loin de cette porte qui n'allait pas s'ouvrir, non, non... Arghh, il grimaça en percevant un mouvement dans les ombres et lumières qui dansaient vers l'extérieur.
Baissant les yeux il n'osa regarder qui ouvrait. Un écarlate Benjamin avait ôté son chapeau, le torturant sous ses doigts, intimidé rien qu'à l'idée qu'une personne du sexe opposé soit peut être en face de lui.
--Adalais


Adalaïs observe Claire et Edwige descendre. Sourire de convenance aux lèvres, tenus impeccables, bien ! Sur ce coup là, il n'y aurait rien à redire, il fallait que cela continue. Autre point positif, sa 'fille' se présente bien malgré la légère appréhension qu'elle doit ressentir et le client apprécie magnifique !

Adalaïs pense réagir et proposer au client un bon bain avant la chambre lorsqu'elle entend frapper à la porte. Bien ! Parfait ! Les affaires démarrent ! Adalaïs s'excuse auprès du client et lève la tête vers le haut des escaliers.


Eponine ! Puisque tu espionnes, descend donc ! On vient de frapper ! Il y a quelqu'un pour toi !

Un sourire carnassier sur les lèvres, la patronne fait le tour du comptoir. Cette petite dinde a cru la duper ! C'était raté. Adalaïs se compose un visage doux et avenant en ouvrant la porte. Personne ? Ah si ! Un puceau rougissant qui n'ose même pas avancer dans la lumière. Léger soupire de la patronne. Des jouvenceaux elle en avait déjà vu, des timides, des surs d'eux, mais celui là …

Adalaïs fait les quelques pas qui la séparent du jeune homme, pose doucement une main sur son épaule et lui dit d'une voix douce.


Venez jeune homme, entrez, entrez ! Il ne faut pas hésiter comme cela il y a tout ce qu'il faut pour vous ici.

D'une main douce mais ferme, Adalaïs le pousse vers l'intérieur de son établissement et referme la porte derrière eux.

Eponine, veux tu lui servir un bon verre de vin. Je crois qu'il en a grand besoin. Et installe toi avec lui à une table là dans le coin, vous serez bien.


Adalaïs désigne un petit guéridon avec deux fauteuils douillets dans un coin un peu sombre et retourne s'occuper d'Edwige et son 'premier'.

Voilà, voilà, je suis toute à vous, alors un autre petit verre de vin ou vous voulez passer tout de suite à la suite ?
--Eponine


Eponine ! Puisque tu espionnes, descend donc ! On vient de frapper ! Il y a quelqu'un pour toi !

Misère, misère ! Pourquoi n’est-elle pas restée dans sa chambre, avec un peu de chance, ce client il aurait été pour Claire, misère, misère. Mains qui deviennent moites, respiration qui se bloque en descendant l’escalier, et de quoi a-t-il l’air ? Oh Misère ! « Sourire, n’oubliez jamais de sourire » les mots de Claire résonnent à ses oreilles, si elle ne sourit pas, Adalaïs lui ferra des remontrances. Sourire qui se fige sur son visage lorsqu’elle arrive en bas et qu’elle observe de ses yeux légèrement effrayés les lieux et les personnes qui s’y trouvent.

Un frisson la parcoure lorsqu’elle voit l’homme près d’Edwige et Claire. Mon Dieu qu’il est moche, pense- t-elle. Inquiète, elle tourne le regard vers l’homme que fait entrer Adalaïs et pousse un léger soupire de soulagement à sa vue, au moins lui il était beau, nettement plus en tout cas que l’autre…


Eponine, veux tu lui servir un bon verre de vin. Je crois qu'il en a grand besoin. Et installe toi avec lui à une table là dans le coin, vous serez bien.

Oui Madame.

Stress lorsqu’elle s’empare d’un verre et qu'elle le rempli maladroitement de vin avant se diriger vers le petit guéridon désigné, suivi du jeune homme. Dans sa tête bourdonnent tous les conseils de Claire, conseils qu’elle va devoir appliquer si elle ne veut pas qu’Adalaïs la mette à la porte, et elle ne veut pas retourner dans la rue, jamais.
Elle pose le verre de vin sur la table d’un geste qu’elle essaye gracieux, et d’un sourire invite s’assoit sur l’un des fauteuils tandis que le jeune homme fait de même.


Bonjour…bonsoir…elle ne sait plus trop, le stress s’empare d’elle, elle aurait bien prit un verre elle aussi, si elle n’avait eu peur de se faire gronder Messire. Bienvenue, je m’appelle Eponine…et je suis là pour satisfaire…vos désirs.

Que n’avait-elle pas dit ? Plus le moyen de reculer, Adalaïs l’avait à l’œil, il lui restait a espérer que tout se passerait bien, comme Claire leur avait dit plus tôt…
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