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[RP] Quand "tenir la chandelle" prend tout son sens

Colhomban
[RP ouvert à tous, mais vraiment à tous !

Idée générale : Les derniers affrontements et la fin d’année n’ont pas encouragé les marchands ambulants à venir sur Angoulême. Résultat le soir du réveillon (donc le 31 décembre, je considère que Noël est déjà passé) il manque des chandelles un peu partout dans la campagne angoumoise et en ville. La lumière qu’elles dispensent d’ordinaire est réconfortante et bienveillante le soir de la nouvelle année. Paysans, nobles, petites gens, etc se retrouvent alors au cœur de la cité pour réveillonner ensemble dans l’auberge municipale où chacun y amène son bout de bougie plus par superstition que par envie, du moins au départ…

Au début je vous invite à RP le manque de bougies, et la décision de partir pour la ville. N’allons pas trop vite ! Nous avons le temps pour RP l’action, le fait que nous soyons tous réunis peut-être une raison pour qu’il se passe des choses : règlements de comptes RP, rapprochements d’amoureux, parties de cartes, contes, délires,… C'est à vous !

Bon jeu à tous !]




Le 31 décembre dans la matinée

Noël s’était déroulé sans de réelles surprises, les banquets festifs, la terrible et longue messe de minuit menée par le pétillant Forth With, ou encore les batailles de boules de neige n’avaient su égayer le moment aux yeux de Colhomban. Noël était et resterait à ses yeux une fête familiale autour de la naissance d’Aristote qui le mettait mal à l’aise. Sans famille qu’était-ce après tout ? Un simple soir pour se sentir plus seul.

Il avait ainsi passé son 24 décembre à l’auberge de la Belle d’Angoulême, s’enivrant avec l’aubergiste de service et écoutant un vieillard conter quelques histoires au coin du feu. Ses pensées étaient bien loin à cet instant, tournées vers une petite maison bordant la Charente. Après maints soupirs, quelques verres en trop dans le nez, et un quadrille endiablé dans un coin de salle, il s’était étalé de tout son long sur son grand lit vide. Pas de bordel ce soir, pas de femmes de substitution, il souhaitait passer la nuit seul, séparé des bonnes gens qui soupaient et riaient dans leurs chaumières.

Les jours qui suivirent se traînèrent, le soleil ayant peine à percer l’épaisse couche de nuages qui plombaient le ciel. La neige continua à perler en flocon irrégulier et la campagne se nappa d’un magnifique manteau blanc. Les rues n’en devenaient que plus désertes : les routes impraticables ne permettaient pas aux paysans de rallier le bourg en toute tranquillité et par crainte d’une tempête de neige soudaine ils préféraient rester au chaud chez eux, réparer soc, charrue, selles, bref, tout ce qu’ils n’avaient pas le temps de faire durant la saison des moissons.

Assis confortablement dans un large siège profond, Col lisait depuis plusieurs heures. Sur la couverture racornie en peau de chèvre on pouvait lire, estampillé dans le cuir : Dix leçons pour mieux séduire les femmes. De temps en temps notre homme grommelait, haussait un sourcil surpris, et n’hésitait pas à prendre des notes, une liasse de parchemin jonchant déjà ses pieds.


« Lorsqu’une femme dit non, ce n’est pas réellement un non. Elle souhaite faire comprendre l’acceptation par la négation dans ce que vous lui proposez. » Il relut plusieurs fois la phrases, se caressant le nez avec sa plume. « Quand elle dit oui en penchant la tête de côté, il faut prendre en considération le geste et savoir si ce oui est un oui, ou bien un oui de plaisir pas tout à fait accepter. » Ses sourcils se froncèrent jusqu’à se rejoindre. « Quand elle ne dit rien, chose rare pour tous sujets féminins, et qu’elle pose ses mains sur ses hanches, alors messieurs il vous faut mieux déguerpir. » Le jeune homme hocha vigoureusement la tête, il la connaissait cette pose ! Alors qu’il entamait la partie sur « Comment s’excuser auprès d’une femme même si vus n’avez rien fait. » un petit grésillement se fit entendre et la pièce fut plongée dans le noir.

Par la barbe d’Aristote, foutue chandelle ! Il se leva et tâtonna sa chaise précautionneusement, un pied fut avancé et il buta contre un récipient de verre qui teinta dans un bruit sec avant de se renverser au sol. L’encre ! L’homme se pencha, reposant le pied levé et glissa sur le liquide qu’il ne pouvait voir dans la pénombre. S’étalant de tout son long, le menton claquant sur le parquet, il cria au diable des choses peu polis et regagna le couloir principal en clopinant.
--Lordgore




Bruit mat, cris, sons étouffés à nouveau, porte qui grince. Lordgore précautionneux (un peu couard il faut le dire) ouvrit doucement la porte de sa chambre sur le couloir principal. Le spectacle qui s’offrit à lui arracha alors au vieil homme un sourire édenté : un nobliau en tenue ajustée clopinait dans le corridor, sa chemise de toile fine et ses braies de velours recouvertes d’encre sombre.

Pour sûr l’homme avait comme qui dirait « loupé le coche » et s’était étalé dans sa chambrée. P’t’être bien que l’riche essayait de s’entraîner à la gigue pour la fête du réveillon… En tout cas le moment extasia le « Lord » qui ne réprima plus son envie de rire. Un regard noir lui donna la pareille, et il n’en referma que plus le battant de sa porte.


Trouver un vieux scélérat comme lui en auberge était certes étonnant, mais les affrontements qui avaient eu lieu autour d’Angoulême avaient été bons pour les affaires. Ainsi le vieux bouc avait pu côtoyer ceux se faisant appeler les Vilains et avait signé quelques juteux contrats contre des armes. L’hiver frappant de plein fouet les campagnes et maisons abandonnées (la dernière lui ayant flanqué la frousse de sa vie) il s’était dit que dépenser quelques écus pour une bonne chambre était de mise et il s’était retrouvé là.

Alors qu’il allait fermer complètement le battant pour retourner à son occupation : reprisage de chaussettes, l’homme dans le couloir le héla. Son nez anguleux se colla instantanément à la fente de la porte et il écouta la proposition : un écu contre un prés de chandelle. Hum...


Deux écus mon bon sire, l’temps sont durs pour les vieilles trognes comme moé. Il ouvrit largement le passage, retirant son chapeau noir de ses cheveux filasses et faisant quelques courbettes. Je serai votre humble serviteur mon sieur. Et peut-être que dans la pénombre du couloir il grappillerait une bourse oubliée en ceinture… Il s’humectait les lèvres avec de petits coups de langue quand son vis-à-vis darda sur lui un œil sévère : il attendait. Oui, oui Sieur, j’vais chercher votr’ chandelle. Il se plia encore en deux et s’engouffra dans la chambre, cherchant des yeux une bougie. Il eut beau retourner ses maigres affaires qui occupaient les rangements il ne trouva rien. Pour la peine il s’était fourvoyé.

Par les couilles du diable… Y’a même plus un morceau d’suie avec l’quel vous faire une chandelle. Il regarda encore ses tiroirs, mais ne trouva que de la poussière. J’vous invite à m’suivre en bas, on va en demander quelques’unes. D’toute façon j’serai sans sous peu, et c’est pô avec ce soleil qu’on va pouvoir s’affairer dans les pièces sans lumière ! Il était vrai que l’auberge était fort sombre en cette matinée.
Sorianne
Encore une journée triste, morne et grise... Le ciel était si bas que Sorianne avait l'impression qu'elle allait pouvoir le toucher si elle tendait le bras... La neige allait encore tomber. Les bougies brûlaient, donnant un air de fin de soirée. Assise au bord du grand lit dans lequel elle passait dorénavant ses nuits seule, elle monta ses longs cheveux noirs en chignon, en rêvassant le regard perdu dans le vague. Les bandages qui lui enserraient les poignets, résultat du pur moment de désespoir dans lequel elle avait sombré il y a peu, étaient caché par de larges bracelets de cuir qu'elle fermait par des lacets. Elle avait honte d'en être arrivée là... La dague responsable de ses futures marques avait été rangée dans un coffre, et n'en ressortirait plus.

Passant une robe de velours bordeaux, elle était en train de la lacer quand un grand bruit se fit entendre, suivit de cris. Un soupire... Ils n'en finiraient jamais...


M'maaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaan!!


Chuuuuuuuuuuuuut mais tais toa!!

Sa fille avait la voix qui portait... Il fallait qu'elle demande à Adye d'se tenir à carreau la prochaine fois qu'elle viendrait, sa nièce la prenant en exemple pour beaucoup de choses... La So les rejoignit. Du moins allait le faire quand elle vit le massacre... Elle ne pouvait même plus accéder à la pièce... Un Croktou mâchouillant quelque chose trônait, semblant fier de lui, deux chaises renversées, et deux enfants tout penauds un peu plus loin... Et surtout... Des fils de laine un peu partout s'emmêlaient dans la pièce...

C'est lui! C'est elle!

Les jumeaux se renvoyaient la balle... Quand ils comprirent que ça ne servirait pas leur cause ils désignèrent tous les deux Croktou du doigt.

C'est lui! C'est lui!

Voyant que ça ne fonctionnait pas vraiment ils se sentir obligé de s'expliquer...

Mais ssiii! il a voulu zouer! Il a piquer dans ton atelier!

Oui c'est pour de vrai! On lui a dit nan mais il est parti avec de la laine tout partout!

Pis on a voulu l'ret'nir pis il a tiré dessus!

Pis ça a tout déroulé et il a fait tomber les meubles!

Pis il a enroulé la laine partout!


... Pis il a fait tomber les bougies...


... Pis il est en train d'les manger...

Gros gros gros soupir de la part de la Maman... En y regardant de plus prés, en effet le chien de Lisbelle était en train de s'empiffrer de bougies. Un signe aux monstres...

Allez, faut dénouer tout ça, et vite sinon j'vais chercher Miko et j'lui dis de vous manger. Lisbeeellle!! Ton chien dévore la lumière!!

Fallait dire que ça se voyait... Ou pas? Il faisait presque nuit dans la pièce. So essaya de ne pas penser au fou rire qu'aurait piquer le géant qui les avait laissé et se fraya un chemin jusqu'au tiroir dans lequel se trouvaient les bougies en réserve. Du moins étaient censées se trouver... Plus de bougies dans ce tiroir, mises à part celles qui étaient allumées dans les autres pièces et qui ne feraient pas long feu, plus de lumière... TiVeg essaya de se carapater et elle l'attrapa au passage par le col.

Tu ne crois quand même pas que je ne t'ai pas vu? Allez zou, répare tes bétises.

Po moi, c'Croktou...

Et le mini Veg reparti à contre coeur. Allant chercher la cape doublée de fourrure qu'elle s'était vu offrir lors du voyage en Périgord, So la passa et alla trouver sa soeur.

Je vais en ville chercher de quoi nous éclairer... Ton chien à manger toutes les chandelles.... Va falloir lui dire que c'est pas ça qu'il doit manger.

Elle lui fit un sourire, et... Repartie chercher quelque chose. Elle ne l'avait pas croisé depuis sa bétise, et voulait lui offrir un petit quelque chose. Du coup la jeune femme profiterait de son passage en ville pour le lui offrir. Noël un peu en retard, mais elle espérait qu'il ne lui en tiendrait pas rigueur. Passant embrasser ses deux chenapans, et Lisbelle, elle sortit chercher Razel, pour se diriger vers Angoulême, sous la neige!
_________________

Avoir de l'or faux est un malheur supportable et facile à découvrir ;
mais le faux ami, c'est ce qu'il y a de plus pénible à découvrir.
Théognis
Forth_with
[HRP]La rénovation du presbytère étant pour l'instant sur deux jours, Forth With est à cette heure-ci dedans.[/HRP]

Les étoiles brillaient dans le lointain comme des petites chandelles qui se consumaient tranquillement.

Longtemps Forth s'était interrogé si ce n'était pas cela finalement. Il se demandait toujours comment pouvait exister toutes ces choses dans la nuit. Étrange que personne ne se dise : « Tiens qu'est-ce que ça fait là ça ? » Car si le monde autour de nous était vide on ne devait voir que le vide, que rien du tout.

Mais Forth qui avait lu le Livre des Vertus et avait une culture religieuse savait que c'était normal. Pourtant que pouvait-on imaginer que c'était les étoiles ? Qu'il y avait-il dedans et surtout dessus ? Ça l'Église n'y répondait pas et personne ne pourrait sans doute y répondre.

En tout cas c'était ce qui intriguait toujours le jeune diacre. Et puis surtout il voyait bien que certaines n'avaient pas la même taille que les autres. Est-ce pour autant qu'il y avait là une signification ? C'était possible. Le soleil lui était bien plus gros que la Lune et la signification métaphysique plaisait à Forth mais ne lui suffisait plus. Comme souvent d'ailleurs.

Par moment il se sentait même à l'étroit dans ses propres croyances comme cloisonné. Ses actions allaient au devant des malheureux, de tous les malheureux mais ses paroles et ses pensées semblaient s'enfermer sur elles même. Par manque de connaissance surtout. Il avait soif de connaissance, de beaucoup de connaissance. Et chaque jour il avalait un nouveau livre. Sa vie était celle-ci à présent. Sa bibliothèque chez lui était devenu trop petite. Mais ce presbytère était un paradis pour entreposer ses livres. Les huis réparés il amenait un à un de nouveaux exemplaires et les rangeaient précautionneusement.

Mais en ce moment la belle frénésie était rompue, comme cassée. Plus de chandelles ! En effet la rumeur n'en était désormais plus une. Nombreux parmi les habitants manquaient de quoi s'éclairer. Et pourtant ce n'était guère compliqué d'en faire. Une mèche, un peu de cire et c'était joué. Mais non la pénurie était certaine et jusqu'à la prochaine livraison.

Alors dans son espèce de tour d'ivoire l'homme abandonna bien vite la lecture et laissa ses livres rangés. Il en profitait au maximum durant la journée qui se faisait de plus en plus courte. Et la nuit seul le feu de cheminée l'éclairait.

Un instant il eut bien songé utilisé les cierges de l'église. Un instant d'égarement assurément car il se reprit vite et se dit que c'était guère bien. Les cierges resteraient où ils étaient. N'empêche pour lire c'est pas pratique. Alors en attendant Forth marchait dans les environs armé d'une torche ou se baladait en ville. Tant pis pour la lecture bienvenue à la réflexion.

_________________
--Benoit


Bordel, de bordel de foutre Dieu de chier de morte couille !

Là Benoît est plutôt mécontent. Et comme tout bon page qui se respecte...

*Qui n'en est pas un puisque Forth n'est pas noble et donc on pourrait le nommer compagnon mais pas page mais bon vu que ça fait plus simple et plus classe bon c'est le page finalement, comme ça je dérives ? *

Donc comme tout bon page qui se respecte et qui surtout n'a reçu aucune éducation mais plutôt quelques leçons de rues, Benoît est rarement courtois. Demandez lui d'être hypocrite, flagorneur, flatteur, vil soutien, arriviste ça il peut sans problème contre monnaie sonnante et trébuchante. Mais courtois jamais !

Mais cette histoire commence bien plus tôt.


*- En tout cas elle est est très décousue et commence à m'ennuyer ferme !
- Un peu de patience, un peu de patience... *

Tout avait débuté dans un bar miteux des sales quartiers d'Angoulême.

- Robert remets moi la petite sœur de celui-ci.
- Dis c'est jour de paye ou quoi ?
- Pour sûr. J'ai touché celle de la semaine. Alors j'en profites.


Cette information plus que juteuse n'était pas tombé dans l'oreille d'un sourd car dans le fond du bar, attablé ensemble trois bandits écoutaient.

Ils s'appelaient.

William le gamin. Le fils d'un brigand renommé qui récoltait les écus comme on récolte les blés dans l'ouest lointain (en Bretagne quoi). Habile au maniement de l'épée, le gosse n'en demeurait pas moins colérique et avec une personnalité attachante.

Marthe-Jeanne la calamité. La femme de la bande. Enfin femme c'est vite dit. D'une allure plus que masculine la donzelle ne se laisse guère approchée. Dans la force de l'âge elle a déjà pas mal bourlingué et à lutter dans quasiment toutes les guerres. Passant d'un camp à l'autre selon ses humeurs elle se montre plus prompte à s'accaparer des richesses qu'à se battre pour un idéal. Véritable amazone elle manie aussi très bien l'épée et l'arc.

Et enfin. Robert Leroy Porckait. Pilleur d'orfèvres et de châteaux renommé, spécialistes de l'attaque aux convois. Surnommé le boucher pour d'obscures raisons (certains parlent de sa violence au combat d'autres de son ancien métier), le bonhomme aime à chevaucher sur des grandes plaines et à s'amuser avec des amis, de bien étranges manières.

Des vrais bons et gentils en somme.

À ce moment là Benoît ignore que son sort est scellé.


Pfitt !

- Ah mortecouille ! La lumière s'est encore éteinte.
- Pas étonnant avec les bouts de chandelle que tu utilises.
- Comment veux-tu que je fasses autrement j'en ai plus une seule entière ? Bon allez je fermes !
- Oh non ! Oh non !
-J'ai dis je fermes.


[... La suite bientôt...]

--Gardes_mobiles


[Sur les murs d'Angoulême]

- Belote, rebelote et dix de der !
- Tu en es sûr ?
- Ben oui pardi tu ne vois pas ?
- Eh non désolé avec cette foutue lumière que l'on a plus je ne vois goutte, tout juste j'arrive à distinguer le coin de tes cartes.
- Bon ben on dit que j'ai gagné.
- On dit, on dit rien. Je ne vois pas tes cartes, ça ne veut pas dire que tu les a. Ça veut surtout dire que ça demande vérification.
- Et avec quoi ? On a pas une seule bougie.
- Il reste les torches.
- On ne touche pas aux torches.
- Ah bon pourquoi chef ?
- Les torches servent à nous éclairer lors des sorties pour patrouiller sur les remparts.
- Mais on ne sort pas à cause du froid on ne pourrait pas faire une exception ?
- Soyez d'abord heureux que je tolères que durant votre tour de surveillance vous jouiez aux cartes. Pour les torches vous pouvez vous brossez.
- C'est pas gentil ça chef. Nous on fait comment pour s'assurer qu'il y a bien eu belote, rebelote et dix de der ?
- Oui c'est important d'autant que même lui il doute.
- Mais non je ne doutes pas du tout j'en suis sûr que j'ai fais ça. Mais comme visiblement tu n'a confiance qu'en tes yeux on va jouer ainsi.
- Et bien vous ne faites pas et puis c'est tout.
- Ben on va bien s'emmerder alors.
- Si le cœur vous en dit vous pouvez aller faire une sortie dehors ?
- Non non finalement on va s'ennuyer ici.
- Pfiuuu !
- Et la pénurie de chandelle elle va durer jusqu'à quand ?
- Aucune idée. Normalement le calme étant un peu revenu, on pourrait espérer revoir certains marchands ambulants. Mais rien n'est sûr.
- On risque d'en passer des soirées et des nuits dans le noir alors. Ça nous fera encore plus regretter qu'il n'y est pas de femmes dans les gardes mobiles.
Missjones
Miss était tranquillement installée dans le salon "A la Belle".

Il y régnait une douce pénombre. Un chandelier trônait sur un guéridon, mais il ne restait que des petits bouts de chandelle et Miss était trop bien installée pour aller les changer.

Confortablement engoncée dans un fauteuil, des coussins calés dans le dos, les pieds posés sur un petit banc, à côté de la cheminée ou flambait un bon feu, elle se confectionnait un dessus de lit aux aiguilles.

Cela relevait de l'exploit, car avec sa main handicapée cela n'était point facile. Elle dut caler son aiguille sous le bras afin de la maintenir.

L'esprit vide, elle tricotait, un rang envers, un rang endroit, changeait de couleur, l'ouvrage avançait doucement quand elle ressentit le besoin de boire.

Miss posa l'ouvrage sur une petite table, se leva, attrapa le chandelier et se dirigea vers la cuisine quand un courant d'air éteignit les chandelles plongeant le corridor dans un noir total.


Eh m.erde ...... manquait plus que ça !!

A tâtons, Miss s'orienta et se dirigea vers la cuisine, elle approcha le chandelier de la flamme du fourneau, mais plus de chandelle à allumer.

Toujours à tâtons Miss alla dans l'arrière cuisine, butta sur un obstacle et s'étala de tout son long


Crénon de dio ..... !!! c'est quoi ça !!!!

Se relevant tant bien que mal, Miss chercha les bougies sur l'étagère, elle avait beau tâtonner, elle ne trouvait rien, pas même un tit bout de chandelle.

ARTHUUUUUUUUUUUUUUUUREUUUUUUUUU !!!! OU SONT LES BOUGIES !!!!!

Pas de réponse, jamais là quand on avait besoin de lui. Il lui faudra le lendemain aller au marché acheter des bougies en espérant que son marchand habituel ait pu s'approvisionner.

Tant pis pour la couverture, au dodo et Miss a petits pas monta à l'étage pour regagner sa chambre.

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Garde Territoriale

Propriétaire de l'auberge "A la Belle Angoulême" et du "Pigeonnier"
Facetie
Facétie voulais passer sa fin de journée au calme, elle avait tout prevu : d'abord elle écrirait un lettre pour donner des nouvelles à Méli et lui souhaiter une heureuse année, puis elle dessinerai un peu...
Elle alluma un petit feu, remmena une couverture pour se couvrir près de son fauteuil, ses parchemins son graphite, sa plume... tout était la.
Il ne lui manquait plus que de quoi s'éclairer. Les bougies du chandelier étaient déjà bien entamées, elle décida donc d'en trouver d'autres.

Elle fouilla tout d'abord un à un les tiroirs de la pièce en bas, à la faible lueur de l'âtre, mais ne trouva rien, Gnoufgnouf lui trainait dans les jambes et manqua de la faire tomber à maintes reprises. Cela rappela à Facétie un certain Match de Soule, prise dans ses pensées elle se pinça le doit dans un des tiroirs.


Aie! Saleté pénombre...

Ne trouvant rien elle alla à l'étage pour voir s'il ne restait pas le moindre petit morceau.

Elle redescendit en faisant attention de ne pas manquer une marche.
Puis elle retourna près du feu, et se mit à réfléchir à l'endroit ou elle aurait pu laisser. Aucun endroit ne lui venait à l'esprit.
Tant pis pour l'après midi au coin du feu, Face regarda son reflet à la faible lueur du feu... bon elle n'allais pas sortit comme ça!
Tant bien que mal elle se recoiffa et enfila des vêtements plus appropriés pour aller en ville.
Bon au mieux je vais trouver des chandelles, sinon cela me fera au moins me balader un peu...
Elle sortit et s'enfonça dans la pénombre de cette fin de journée.

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Colhomban
[Auberge municipale : à la Belle d'Angoulême, suite dans les escaliers]

Le vieux avait une de ces têtes de poireaux en plus d'un relent digne d'une poche à gnole qui faisait douter le nobliau. Colhomban s'engagea dans les escaliers de la Belle avec méfiance, suivant le mollusque qui tenait le chandelier. Ho ça, s'il l'attaquait il aurait tôt fait de le maîtriser ! Mais dans un espace peut éclairer et si exigu on ne savait jamais ce qu'il pouvait arriver...

Et ce qui devait arriver arriva ! Alors qu'ils entamaient le coude dans les escaliers de l'auberge, la bougie fut mouchée et une légère odeur de cire chaude flotta dans l'air. Une main se plaqua contre les fesses de Col qui sursauta, glapissant presque, c'est que de la part d'un homme (vieux et moche) il n'était pas habitué à ce genre de caresses.


Nom d'une jouvencelle vérolée ! Mais ça ne va pas ! Il se plaqua d'instinct contre le mur laissant la rambarde du côté de la vieille trogne, sa main valide en avant, prêt à en découdre. Une voix chevrotante lui répondit.

Mon bon seigneur je suis navré ! C’est un malentendu, je pensais trouver sous ma main la rampe de l'escalier... Son vis-à-vis se racla bruyamment la gorge et il descendirent en crabe vers la salle principale, chacun collé à son mur ou à sa rampe.

Une fois au rez-de-chaussée, l'atmosphère se détendit un peu, et Col frotta ses fesses vigoureusement, le cœur au bord des lèvres. Diantre, il lui avait touché le postérieur... Il finit par lever le nez en bougonnant et avisa le comptoir de l'aubergiste, l'obscurité n'était pas aussi totale qu'à l'étage puisque de petites fenêtres percées les murs de l'établissement il s'y dirigea sans encombre.
--Lordgore


Mortes couilles ! Il cherchait simplement une poche pour y fourrer discrètement sa main et tomber sur une bourse d'écus (d'écus hein...) quand il avait ripé et il lui avait tripoté les fesses. Malgré leurs fermetés, cette homme devait être athlétique en fait, il s'était senti ridicule, et surtout avait été pris de nausées : toucher un homme ! L'autre l'avait mal pris, forcément, et il avait dû inventer l'excuse bidon de la rampe...

Non seulement Lordgore passait pour un vieil ivrogne, mais aussi pour un pervers attirés par les jouvenceaux. Nouvelles nausées...

Dans la salle principale un petit fumet de graillons flottait dans l'air, un reste du repas de la veille. Le vieux sentit son ventre se réveiller, et se dit que ce serait l'occasion pour se régaler d'un ragoût de bœuf aux pommes de terre. L'autre était bien parti pour demander les bougies de toute façon. Alors qu'il se penchait sur le large chaudron qui reposait sur des cendres chaudes dans l'âtre, une phrase lui fit dresser les oreilles.


... pas une seule mon bon sieur ! Nous n'en avons malheureusement plus que 5 dans les tiroirs. Je suis monté au petit matin sur le grand marché, mais là aussi, pas trace d'un colporteur ou d'un marchand ambulant susceptible de nous vendre des chandelles, et je n'étais pas le seul à attendre ! Vous comprenez avec la neige, cette grande vague de froid, et les derniers événements fâcheux : brigands et compagnie, les marchands se sont faits discrets. faut dire que sur Angoulême nous sommes un peu excentrés ! Trois nœuds de Périgueux, et avec la loi martiale, pas question de sortir du côté Poitevin !

Pour être fâcheux, c'était fâcheux ! Une torche ferait l'affaire, mais à l'extérieur ! Pour ce qui était de l'éclairage intérieur, des bougies étaient tout de même plus agréables, et avec la nouvelle année, la fête dite des lumières allaient être ternes : mauvais présage !

Le Lord grogna un peu, profitant de la conversation animée entre les deux sieurs pour piquer du ragoût en douce.
--Benoit


Foutu vent et foutu froid, déjà que j'avais l'air con avec cette pipe, si en plus je peux pas l'allumer.

Le bar ou plutôt le rade ou traînait Benoît venait de fermer. Le lieu n'était plus à la fête. On virait les clients comme des malpropres. Faut dire que le patron avait tout juste de quoi éclairer les gens. Saleté d'hiver, déjà que Benoît détestait cette saison car dans sa cabane on se caillait les meules. Alors maintenant il ne pouvait plus la supporter, car sans chandelle, même pas de quoi boire son coup pour se réchauffer.

Finalement l'animal obtint une maigre flammèche dans son bouiboui qu'il fourrait dans la pipe. À l'ancienne qu'il avait fait ça, deux pierres qui s'entrechoquent. On dirait qu'il sortait d'une caverne avec ces conneries.


Rahh !! Ça caille encore cette saleté de pays. Manquerait plus que j'attrape la crève tiens.

Ce n'est pas que rien faire n'enchantait pas Benoît mais en ces temps plutôt frisquets, il avait besoin de monnaies sonnantes et trébuchantes et le maître ne se montrait pas trop avare, ne lésinant pas à employer l'homme pour plein de petites tâches guère difficiles : coursiers, aide pour ranger. En plus que ce soit au presbytère ou chez lui Forth avait toujours une cheminée en route.

Alors entre bosser au froid pour des écus et ne rien foutre dans son pieux à moins cinq la nuit, le choix était vite fait. Fainéant oui mais prêt de ses sous surtout.


Bon on va essayer de trouver un endroit où avoir à becqueter et après on rentre à la maison.

Il commença donc son chemin dans les rues difficiles d'Angoulême, un peu bourré il titubait par moment. Mais surtout il ignorait le danger, incarné par trois silhouettes le suivant pas loin.

Sorianne
So avait parcourue les lieues qui la séparait de la ville sous un déluge de neige. Le vent était glacé et on n'y voyait pas à deux pas. Heureusement qu'elle connaissait la route, de même que Razel, ainsi ils n'eurent pas de mal à gagner l'enceinte d'Angoulême.

Une fois au village, elle descendit de sa monture, souffla dans ses mains pour les réchauffer et se rendit chez un des rares marchands susceptible de lui fournir quelques bougies. Passant la porte, elle ôta la large capuche qui lui couvrait la tête, secoua sa cape de toute la neige qui s'y accrochait, et ôta cette fichue mèche rebelle de devant son visage, avant de regarder autour d'elle.


Il y a quelqu'un?

Il n'y avait pas une réponse, pas un bruit, pas un chat en vue et elle eut tout loisir de détailler ce que l'homme qui s'occupait de cet endroit vendait.

Un bric à brac insensé se tenait tout autour d'elle. En fait, elle se rendait compte qu'elle n'avait jamais cherché à détailler tout ce qu'il se trouvait là. Dans un coin un peu caché, un reflet lui attira le regard, et la curieuse qu'elle était ne put s'empêcher de vouloir savoir de quoi il s'agissait. Regardant tout autour d'elle afin de s'assurer qu'il n'y avait toujours personne, elle s'approcha. Le coin se trouvait dans la pénombre, uniquement éclairé par le faible jour qui pénétrait la pièce avec du mal, et encore, les multiples étagères faisaient barrière. Ainsi on y voyait vraiment pas grands choses.

Prenant soin de ne rien casser, elle avait attraper les pans de sa cape pour éviter qu'elle ne traîne partout et n'entraine avec elle des objets qu'elle n'aurait jamais les moyens de rembourser... Tite déglutition et pense à autre chose aprés avoir froncer les fins sourcils noirs.

Le reflet de la lumière jouait sur un bocal. Il contenait bien quelque chose, mais la poussière qui s'était déposée dessus l'avait rendu opaque, si bien que So n'y voyait goutte... Toujours pas un bruit dans la boutique. La jeune femme effleura le verre du bout des doigts, essayant de percer l'obscurité et de voir ce qui se trouvait dans ce liquide. Ses doigts laissèrent des empreintes bien visibles dans la poussière qui recouvrait le bocal et la jeune femme se pencha vers l'avant.


Eho! V'z'êtes où?

Pas le temps de voir quoi que ce soit, et tel un gamin prit en flagrant délit, Sorianne se retourna précipitamment, et chercha la sortie de ce coin minuscule. Elle finit par y arriver, mais sa jambe heurta un tabouret qui manqua la faire chuter. La jeune femme se rattrapa en s'appuyant dessus, et grimaça en sentant la douleur dans son poignet. se redressant vivement elle vit le vieil homme arriver. Il était temps! Elle se reprit, du moins essaya et voyant l'air étrange du bonhomme, elle rangea son sourire de façade.

Je... Hum, je cherchais des bougies... Je ne dois pas chercher au bon endroit...

Un peu confuse, elle tourna dans la pièce, faisant toujours face au vieil homme, mais prête à sortir s'il la chassait pour avoir fouiller sa boutique... Enfin même peut-être son chez lui qu'elle se dit, quand elle le vit tirer un lourd rideau de velours, séparant le coin d'où elle venait et le reste de la pièce. Intriguée quand même...

On n'en a pu.

un peu perturbée par tout ce qui lui arrivait en ce moment, elle avait carrément oublié ce pour quoi il lui répondait ça.


Plus de?

Bah des bougies tudieu! Les marchands sont pas v'nus, et vu l'temps, c'pas d'main la veille qu'on les verra v'nir. V'voulez aut'chose?

Il la dévisageait, et mettait So mal à l'aise. Bizarre il avait l'air normal les autres jours... Cette fois elle avait juste été bien trop curieuse... C'est tout. Fallait bien se rassurer... Mais pas de bougies... Elle fit une petite moue, se tenant le poignet qu'elle avait douloureux, tout juste cicatrisé, et encore... Sur le point plutôt... Comment elle allait faire sans bougies...


Euh... Non rien d'autre... Vous ne savez pas où je peux en trouver?

Aprés la réponse négative qu'elle obtint, elle se dit que le mieux serait de partir d'ici. Elle avait l'air de l'avoir énervé... So fila sans demander son reste, et replaça la capuche sur ses cheveux, la neige ne s'était pas calmée... Peut-être qu'à l'auberge ils en auraient d'avance des chandelles... Oui elle allait tenter d'aller voir... Elle attrapa Razel par la bride et direction l'auberge.

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Avoir de l'or faux est un malheur supportable et facile à découvrir ;
mais le faux ami, c'est ce qu'il y a de plus pénible à découvrir.
Théognis
Orkaange7876
Ce soir-là, soir du 31 décembre de l’année 1456, Orka traînait encore à la taverne d’antan, désoeuvrée. Les gens étaient tous partis dans leurs pénates festoyer et ripailler en priant pour que 1457 ne commence mieux que la fin de cette année-là. Les 6 derniers mois avaient été riches en rebondissements pour elle. Que de chemin parcouru depuis qu’elle était arrivée pauvre vagabonde dans cette cité si accueillante. Elle y avait trouvé des amis aussi divers que possible, une patrie, un amour… Elle était songeuse, assise devant le feu qui s’éteignait, frissonnant à cause du courant d’air glacé qui s’insinuait par les fenêtres non-jointives, resserrant autour d’elle son manteau. Pour cette nuit, elle avait noué ses longs cheveux blonds en une tresse assez serrée, et avait revêtu ses plus belles braies, roses comme il se doit. Elle finit de ranger la taverne, quand tout à coup la lumière de la bougie commença à vaciller puis s’éteignit. Râlant et pestant, elle se dirigea vers le comptoir à la maigre lueur du feu qui rougeoyait pour chercher un restant de chandelle et ne trouva rien. Tout à coup la dernière lueur du feu s’éteignit, et se retrouvant seule dans le noir, elle décida de tracer la route et de rentrer chez elle, ou plutôt à l’asile ou au moins elle trouverait un peu de monde et de la chaleur humaine en la personne de Paulette et des enfants. Elle resserra son manteau autour d’elle, s’arrêtant un instant à la porte, assez peu impatiente de sortir ; Il neigeait en rafale, de petits flocons serrés et glacés que le vent lui rabattait dans les yeux. La nuit était noire, pas une torche à l’horizon. Celle dont elle s’était munie fut soufflée rapidement par une rafale de vent plus forte, et la blonde se retrouva comme une imbécile sans lumière dans le vent glacé ». Au loin, elle crut apercevoir une silhouette fantomatique qui sortait d’une bâtisse, puis entendit les sabots d’un cheval claquer sur le pavé glacé. Elle prit son courage à deux mains, pas très rassurée, et longeant les murs de la rue d’antan, la tête baissée vers le sol pour essayer de voir ou elle mettait les pieds, mais elle s’arrêta vite, transie jusqu’aux os devant la taverne municipale. Incapable de poursuivre sa route, et réfléchissant que l’asile était loin hors des murs d’Angoulême elle poussa la porte, espérant y trouver un peu de chaleur et peut être de la lumière. Il faisait aussi sombre à l’intérieur, mais elle entendit du bruit qui venait de l’escalier, et des voix un peu fantomatiques s’élever



Nom d'une jouvencelle vérolée ! Mais ça ne va pas !

Mon bon seigneur, je suis navré ! C’est un malentendu, je pensais trouver sous ma main la rampe de l'escalier...


Elle se serra contre la porte, apeurée et n’y voyant pas grand-chose, quand il lui sembla reconnaître la voix de Col. Elle secoua sa natte pleine de neige et chevrota plutôt qu'elle ne dit


Euh.. ma chandelle est morte je n'ai plus de feu.. Ouvrez moi la porte, pour l'amour de dieu
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Quand on est plus de quatre on est une bande de cons. A fortiori, moins de deux, c'est l'idéal.
--Benoit


Quand vous trouvez un bouge qui offre à becqueter pour quasi rien dans une ville endormie et qui n'a plus une seule chandelle vous ne réfléchissez pas trop et surtout vous ne regardez par sur la qualité. Alors certes le lieu puait de loin la crasse et la becquetée que l'homme tendit à Benoît devait être largement passée. Mais qu'importe. Il avait faim. Alors mauvais pour sa santé ou pas tant pis. Ce serait dans son gosier et ce fut vite d'ailleurs. Seule l'outre de vin dura un peu plus longtemps. Faut dire qu'il était chaud. Tellement chaud que les premières gouttes lui brûlèrent la langue.

Ah ! Ça arrache !

Ainsi une outre sous le bras, continuant à tituber et à traverser la rue de long en large il avançait en direction de chez lui.

Fais chier ! Je vais encore me les cailler. Plus de bois pour le feu et les couvertures se font rares. Même plus de feuilles pour faire comme ou une donzelle pour tenir chaud. Tant pis. Je t'aurais toi ?

Il parlait à son outre de vin qu'il maintenu au-dessus de lui pour l'admirer.

La ruelle était plongée dans l'obscurité et peu d'habitations venaient égayer le lieu, que des ateliers vides. Benoît juste avant le coin de la rue s'appuya contre un mur et ouvrit son outre pour la boire.

C'est alors que surgissant du néant arrivèrent une femme qui le plaqua contre le mur et le maintenu.


- Ouh là doucement damoiselle ! Nous pouvons faire connaissance avant !
Je n'ai pas le temps de discuter


Sortant une longue lame éfilée elle la plaqua sur la joue du jeune homme. Le terrorisant au passage. C'est alors que derrière lui un homme apparu, faisant briller à son tour une dague dans la nuit et de l'autre côté de la rue une autre silhouette toujours aussi peu avenante. Il était encerclé.

- Tes écus ou je t'étripe !

Colhomban
Taverne mucinipale, aprés le repas du midi...


L'aubergiste lui expliquait depuis dix bonnes minutes le marché de la chandelle, ce dont Col se foutait royalement, quand une jeune femme blonde fit irruption dans la pièce à moitié recouverte de flocons.

Euh.. ma chandelle est morte je n'ai plus de feu.. Ouvrez moi la porte, pour l'amour de dieu.

Ha béh si Aristote fabrique des bougies je veux bien vous recevoir sur mes genoux ! Tandis qu'il disait cela il se retourna et tomba mortifier sur une Orkaange gelée, mais tout sourire. Ho Ork ! Même si c'est toi mes genoux te sont offerts. Il s'inclina, lui baisa la main, et la fit avancer près du feu, sautant sur l'occasion pour s'éloigner du gros aubergiste qui n'avait pas non plus su lui dire si Miss Jones était par là.

Tu es gelée, viens prés du feu... Alors qu'ils avançaient vers les flammes, Col apperçut la canaille de Lordgore (apparemment c'était son nom) penché sur le gros chaudron contenant du ragoût. Il lui tapa ses doigts sales et le menaça de l'assommer avec la louche s'il ne se servait pas correctement en payant sa pitance. Le Lord prit un air pincé de vieille poire, et commanda un repas d'un ton aigre.

Tu rentrais retrouver Cmyrille ? Tu as déjà fermé la Belle d'antan ? Hum... C'est vrai qu'il fait bien froid aujourd'hui, et le soleil a dû mal à percer. Mais si nous avions des chandelles encore ! Mais plus une seule ici ! Du moins, trois ou quatre que l'aubergiste se garde pour sa popre soirée...

Orkaange lui exposa ses propres difficultés à en trouver et Col se décida alors à faire un tour au marché. Il se drappa bien vite dans sa lourde cape de voyage, ajusta une écharpe de grosse laine autour de son cou, ainsi que le col tissé par Sorianne et avança dans le froid, prenant congé pour une petite heure. Il âurait ainsi le coeur net et verrait bien comment la soirée s'annoncerait.

A peine tournait-il au coin de la ruelle qu'il aperçut contre un mur un jeune sieur plaqué par une damoiselle. Craignant d'assister à un câlin osé, notre homme cligna des yeux et détourna la tête en faux pudique. Diantre ces jeunes s'exposaient n'importe où...

L'étrange couple fût alors rejoint par deux autres énergumènes et Colhomban entendit distinctement :
- Tes écus ou je t'étripe !

Il ne manquait plus que cela...
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