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[RP] Quand "tenir la chandelle" prend tout son sens

--Le_jeune_arthur
Arthur avait pris place dans la salle pour siroter quelques chopines, après avoir délivré le malheureux qui y était enfermé. Il était dans son coin, personne ne faisait attention à lui aussi passa t-il son temps à observer les gens qui maintenant étaient bien moins nombreux. Quelques familles avaient regagné leur logis. Le regard d’Arthur tomba sur le sieur Robert en compagnie du vieil édentée malodorant. Ils avaient l’air de comploter quelque chose.

Cela surpris tellement Arthur que discrètement il s’approcha de leur table et tendit l’oreille pour écouter leur conversation. Mais malheureusement il n’en capta que quelques bribes.


besoin d'un aide ….. T'vois que j'te connais ... Fripouille... dans une bande …. tu m'aides et je te rends tes pièces volées ce soir

Il se tramait quelque chose, Arthur savait qu’il devait faire quelque chose, mais quoi, Miss n’était pas là, pas plus que ses amies de la garde territoriale, pas plus que le Messire qui logeait à la Belle.

Arthur décida de les surveiller et de les suivre si besoin était, il improviserait au fur et à mesure espérant toujours voir quelqu’un arriver pour l’aider ou tout au moins répéter ce qu’il avait entendu.
Colhomban
Le corps lui fut presque arraché des mains, et avec un soupçon d'espoir Colhomban regarda le gamin "mort" s'éloigner. Peut-être n'avait-il pu sentir le poul faible de l'enfant à cause de ses doigts gelés ? Peut-être qu'il était juste inconscient ? Mais lorsqu'un rebouteux habitant dans le quartier voisin se pencha sur les lèvres bleues, un miroir à la main, le manque de buée qui résulta sur le petit objet convainquit tout le monde.

Mort l'petiot... Il haussa les épaules, l'air de celui qui voit ça tous les jours, prit ses affaires et repartit avec son vieux chien jusque chez lui.

Col, le coeur aux abois, se laissa mener par Zhara qui le conduisit à l'intérieur de la taverne avec une infinie douceur. Leurs mains maculées de sang poissaient l'une à l'autre et ils se retrouvèrent bien vite en cuisine prés d'un petit chaudron fumant. Zhara penchée sur le brun essayait de nettoyer sa plaie sans le faire tiquer. L'attention était charmante, mais le jeune homme, l'esprit ailleurs, était incapable de ressenir le moindre mal à cet instant.

Dehors les voix reprirent de plus belle. Quelques habitants d'Angoulême avaient chargé le corps sur une charette devant l'établissement, et Sorianne revint bientôt avec Forth With. Qu'attendaient-ils du diacre ? Une ultime bénédiction ? Une délivrance ? Un je-ne-sais-quoi qui redonnerait un peu d'espoir aux gens dans ce froid sans lumière ? Col soupira pour lui même bien conscient d'avoir gâché la fête de fin d'année par une course poursuite un peu folle à laquelle il s'était adonné. C'était un meurtrier...

Zhara finit bientôt, et lui sourit doucement, elle lui recommanda de faire quelques points, et de se reposer, qu'il avait une grosse bosse sur le sommet du crâne. Il leva alors sa main valide et tâta l'oeuf avec une grimace.

Dans la pièce commune il entendait le Lord discutait avec un homme de taille massive tandis qu'un petit écoutait l'air de rien la discussion en cours. On aurait plutôt dit un conciliabule... Mais il était temps de ne plus se poser de questions maintenant. Il laissa donc les hommes à leurs affaires, remercia Zhara et sortit dans la nuit voir ce qu'il se tramait.

Forth était penché sur le corps inerte, il procédait à une onction des plus simples. On n'entendait alors que les flocons de neige tomber doucement sur le sol ouaté.
--Benoit
[HRP]Cela se passe avant le retour de Colombhan et du gosse[/HRP]



Robert

L'œil aguerri et l'oreille alerte Robert ne manqua rien de ce que lui racontait le vieux. Pourtant concentré comme il était il ne se rendit pas compte une seconde que le jeune Arthur les observait.

Face au vieux Robert conservait l'attitude de celui qui ne comprenait rien à la situation. Cherchant même par moment s'il s'agissait d'une blague. Il s'évertuait à cela afin que personne ne doute de son histoire.

Il avait appris cela en jouant au ramponneau, un bon bluff ne se joue pas sur une fois mais doit se continuer sur toute la main et surtout être parfait dans les moindres détails.

Mais là la tactique se fissurait. En effet le vieux en face avait quasiment mit tapis et il était évident pour tout deux que c'était lui qui dominait le jeu. Son tapis couvrait intégralement celui de Robert.

En clair s'il devait le suivre il faudrait qu'il se découvre.

Robert hésita mais n'en transparût rien. S'efforçant de réfléchir à toute vitesse.

Le vieux n'avait pas l'air de mentir mais un piège était vite arrivé.

Orléans ? Il n'y avait pas été mais il avait suffisamment de renseignements pour savoir si le vieux disait vrai ou non. Restait à jouer tranquille.


Je vois pas trop pour qui vous me prenez. Je suis qu'un simple voyageur moi, un voyageur qui est venu ici parce que l'on offrait à boire.

Alors si vous me croyez être un bandit je vais m'en aller.

Je ne suis pas un Nilas moi !


Il commença à se lever vidant d'un trait son verre. Le vieux devait se douter que c'était de la comédie mais s'il insistait c'était qu'il avait vraiment besoin de Robert et alors la partie serait bien plus agréable. La petite remarque sur Nilas n'était là que pour agrémenter le tout.

--Lordgore



Lordgore posa sa main osseuse sur celle plus musclée de Robert.

Pour sûr que t'es pas Nilas. Il s'est fichu en l'air dans une chute d'cannasson l'ami ! Il le tira pour qu'il s'assied de nouveau. Et si tu rôdais plus souvent où il faut tu l'saurais. Par contre grand, j'vais pas te faire un dessin, mais j'ai fichtrement besoin de deux bras forts.

La porte grinça sous une faible poussée et le vieux tourna d'instinct les yeux vers le pan de bois. C'était le nobliau bien amoché et une petite donzelle. Oula... Ca avait l'air tendu comme ambiance dehors... Il jetta un coup d'oeil par le carreau, avisant au passage qu'un gamin laissait traîner ses esgourdes vers leur table.

Il sepencha vers Robert, et baissa encore la voix. Dis donc l'Robert. Y'avait pas un jeunot dans ta bande...? Il lui montra du menton la fenêtre. J'crois bin qu'il a passé l'arme à gauche l'moutard... Merdouille ça sent pas bon ici...

Se frottant le menton, réfléchissant à plein régime il se raidit quand le nobliau blessé à la tête ressortit de l'auberge. L'avait-il reconnu ?

Bon j'te pose une dernière fois la question... Ca t'intéresse ?
Forth_with
Comme si tout les deux marchaient sur des œufs leurs pas craquaient sous leur poids. La neige crissait et la lune éclairait chacune de leurs foulées. Au loin la colline ou s'étaient installés Sacha et le maître. C'était si loin maintenant.

Le jeune prêtre n'avait même pas eu le temps de demander pourquoi ils partaient aussi vite à Sorianne. La réaction de la jeune femme le laissa sur le début sans voix. Mais bien vite il l'interrogea et elle lui apprit une partie des évènements, en tout ceux qu'elle connaissait.

Dans le souffle de la course, dans l'intensité des évènements tout alla très vite dans sa tête et bien évidemment Forth n'en retint que l'essentiel ou ce qui lui semblait être l'essentiel. Étrangement il n'eut pas peur cette fois. Pas peur de la mort. Peut-être était dû au fait qu'il avait été surpris en pleine nuit. Nul ne le serait.

Ils remontaient la dernière rue avant l'auberge. La nuit était maintenant complètement installée. Et bien vite on commencerait à se diriger vers le jour nouveau. Forth n'avait rien, juste son Livre des Vertus de poche et bien sûr quelques prières mais c'était tout. Il espérait presque que le jeune homme soit déjà mort. Il ne serait pas responsable de son agonie au moins. Triste récompense.

Il se laissa donc guider par Sorianne jusqu'au lieu. Là il retrouva bien vite Zhara et Colombhan près d'un corps sans vie. Malgré les traits tirés du mort, les bras recroquevillés et la peau gelée par endroit il reconnût un gamin. Tout juste entrer dans l'âge d'homme.

Forth eut un soupir. Et il se rendit compte que c'était à la fois un soupir de désolation devant ce gamin mais aussi plus terrible un soupir soulagement de n'avoir pas à être considéré comme responsable de cette mort. Car quoi qu'il arrive s'il fallait soigner et s'il n'avait pas pût le sauver il se serait crût responsable bien longtemps.

Il examina le corps mais on ne pouvait plus rien pour lui. Il se contenta donc de passer une onction qu'on lui apporta et de commencer à prier pour son repos. Il ne savait même pas son nom. Qui le savait d'ailleurs ?

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Colhomban
Quand le diacre eut terminé, deux femmes d'un âge certain se présentèrent devant le corps frêle avec un petit chaudron fumant. Doucement, mais sûrement les deux matronnes entreprirent de nettoyer le corps juvénile pour le faire glisser vers Aristote dans un état de conservation parfait. Elles badinaient en faisant leur office, comme si c'était un jour ordinaire, les mains gantées passaient d'une joue à l'autre et s'échinèrent sur le pantalon tâché de sang. Le catogan de Col retenait toujours la jambe blessée à cet endroit, là où le sang s'était échappé à flot aprés l'avoir poignardé. Le brun poussa un soupir et détourna la tête du funeste travail tandis qu'elles finissaient de l'enrouler dans un linceul blanc.

La neige tombait moins dru et il ne restait plus grand monde dehors, la température avoisinant maintenant les zéro degrés était quelque part plus supportable. Forth avait le regard dur, un peu ensommeillé certes, mais il avait l'air d'un homme en pleine tourmente. Quelle tête il devait avoir, lui ? Nouveau soupir.

Col fronça bientôt les sourcils quand il aperçut un maréchal de garde s'approcher au petit trot de leur "groupe". Un calepin à la main il semblait noter ce que certains témoins savaient de la soirée. Plusieurs pages étaient maintenant griffonnées et pendaient sur la ficelle qui les retenaient l'une à l'autre. Quelqu'un le montra du doigt, et l'homme fut sur lui en quelques pas. L'angoisse assaillit Col en une fraction de seconde. Fallait-il tout dire... ?

Messire d'Eusébius, excusez moi de vous importuner en cette soirée si dure, mais j'ai besoin de savoir avec exactitude ce qu'il s'est passé. Vous êtes revenu avec ce jeune homme sur l'épaule selon certains témoins, il semblerait donc que vous aillez été présent lors de son trépas... N'est-il pas vrai ? Le ton était celui de la conversation, et Col ne put s'empêcher de tiquer face à ce détachement inhumain.

Lentement et avec résignation, Col raconta alors la soirée, depuis les verres dans la grande salle à l'altercation et à la bagarre dans la chambre. Il continua à narrer sa fuite par les toits et la course poursuite jusqu'au verger, citant Sorianne et Zhara en témoins de tout cela. Dans un murmure il finit sur la mort du gamin, et le retour qu'ils avaient effectué jusqu'ici avec le corps. Une question brûlait les lèvres du brun, et il ne put se résoudre à la garder.

Maréchal, est-ce que je risque une lourde peine ? Ne suis-je pas un... meurtrier ?
--Benoit


Robert

Étrangement Robert ne jeta qu'un maigre coup d'œil au gamin qui entrait. Enfin si on peut appeler ça entrer. Il refusait d'affronter cette mort. S'il avait bien un défaut, une faiblesse qu'il avait c'était celle-là. Refuser de voir la mort en face. Mais rares étaient ceux qui s'en apercevaient. Il se contenta pour le vieux d'articuler un.

Peut-être.

Il fallait déguerpir le vieux avait raison et vite. Robert calcula à toute vitesse la solution à adopter et très vite attrapa le vieux par le bras. Il l'avait fait suffisamment fort pour lui signifier qu'il fallait qu'il le suive sans pour autant lui faire mal ou lui faire peur. Il le dirigea à l'écart de l'assemblée qui commençait à s'inquiéter à la vue de ce gamin. Il dit alors.

Bon très bien il faut que j'ai confiance en vous et après on verra. Il y a quelque chose que je dois récupérer dans le premier tonneau de vin dans la cave. Mais je ne peux pas y redescendre je serais repéré. Faites le et je serais votre homme jusqu'au bout.

Sorianne
So avait tiré Forth de son sommeil, mais peu importait, il le fallait. Elle le conduisit à travers les ruelles couvertes de neiges, trébuchant de ci de là dans les congères qui s'étaient formées, mais elle finit par arriver à l'auberge, essoufflée mais contente d'être enfin là.

C'est là Forth, ils sont dedans.

Pénétrant dans l'atmosphère lourde qui régnait à l'intérieur, elle chercha ses enfants du regard, ils étaient là, endormis sur un fauteuil, appuyés l'un contre l'autre. Détournant les yeux, elle voulu trouver son ami. Elle agrippa la main de Forth et le conduisit jusqu'à Col et Zhara. Le jeune homme était en conversation avec un homme qu'elle ne connaissait pas, aussi rejoignit-elle Zhara non loin de là. S'asseyant auprès d'elle, So passa un bras autour des épaules amies. Pas la peine de dire quoi que ce soit. Juste une présence. Si la jeune femme voulait se confier, elle le ferait. Le regard glissant de temps en temps vers Colhomban, essayant de deviner ce qu'il pensait... Avant d'entendre le son lourd des cloches à minuit venu...
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Avoir de l'or faux est un malheur supportable et facile à découvrir ;
mais le faux ami, c'est ce qu'il y a de plus pénible à découvrir.
Théognis
Zhara
Colhomban était comme paralysé, tenant le cadavre contre lui comme si la chaleur de son propre corps pourrait réveiller le mort. Un homme assez trapu, ayant surpris la discussion de Col et Zhara et la réaction de son ami, prit le môme et le posa dans la neige deux ou trois mètres plus loin en attendant la charrette.

Vu que les autres personnes présentes dans cette ruelle étaient penchés sur le corps inerte, Zaza poussa un léger soupire et emmena le jeune homme en le prenant par le bras à l’intérieur de l’auberge pour le soigner.

Sans faire attention aux deux hommes entrain de discuter, l’Angoumoise chercha un alcool fort derrière le bar pour désinfecter la plaie. Après avoir trouvé une bouteille qui semblait contenir de l’eau-de-vie ou quelque chose du type, Zhara en imbiba un torchon, qui semblait propre et qui traînait sur le comptoir et alla dans la cuisine ou Col était déjà assis sur une chaise, l’air perdu. Zaza tapota le plus délicatement possible la blessure de son ami. Aucune réaction … même pas un clignement. Mais où était passé son esprit ? Après un certain temps la blessure ne saigna provisoirement plus. La brunette dit alors d’une petite voix à Colhomban en se forçant à lui sourire :


Voilà Col. Je pense qu’il faudra faire quelques points. Elle le regarda quelques secondes et remarqua ses yeux si fatigués. Je pense aussi que tu devrais aller te reposer tu à l’air exténué et ta bosse est énorme.

Elle savait très bien qu’il ne l’écouterait pas mais au moins il était prévenu … Réagissant pour la première fois, mais toujours sans dire un seul mot, il toucha sa blessure. Comme si Zhara ne lui avait rien dit, il repartit dehors. Zaza poussa un soupire et secoua la tête. Quelle tête de mule ce Colhomban ! Elle le regarda sortir puis alla ranger la bouteille, toujours sans s’occuper des deux hommes.

La brunette sortit à son tour. Rejoignant le groupe dans la ruelle, elle assista au nettoyage du cadavre. Au moment où les deux femmes eurent finies et qu’elles étaient entrain de descendre de la charrette, un homme interpella la jeune femme derrière elle. Zaza se tourna brusquement et vit un bonhomme qui avait l’air très antipathique et qui se présenta comme étant maréchal et qu’il voulait savoir ce qui s’était passé ce soir là. Zhara lui raconta tout ce qui s’était passé, tout ce qu’elle avait vu et fait. Après ceci, le maréchal alla voir quelqu’un d’autre. Durant quelques instants Zhara avait réussie à oublier ce qui s’était passé plus tôt dans la soirée. Quand elle fut obligé d’y repenser la tristesse arriva comme un poignard lancé dans le dos.

La neige recommença à tomber. Machinalement, l’Angoumoise retourna à l’intérieur. Quand elle fut dedans, elle se rendit compte qu’elle était trempée jusqu’aux os et qu’elle grelottait. L’esprit très loin d‘ici, elle ne se rendit pas compte qu’un des deux hommes qui étaient au bar n’était plus là. La jeune femme se dirigea vers la cuisine et s’assit sur une chaise, les genoux au niveau de la poitrine et les bras encerclant ses jambes.

Ayant la tête sur les genoux elle pensa … Elle pensa à ce garçon … si jeune …qu’elle n’avait même pas réussie à sauver. Zaza imagina ce qu’aurait pu être sa vie. Elle inventa un tableau parfait comme dans les contes de fées. Un tableau qui n’avait rien à voir avec cette vie si cruelle et triste.

Tout d’un coup, un bras fin et chaud entoure les épaules de la jeune femme, la faisant sortir de sa torpeur. Elle se tourna vers la propriétaire du bras qui affichait un sourire réconfortant. Zhara essaya de lui sourire à son tour, mais ce qui devait être un sourire ressemblait plutôt à un rictus. Un léger temps passa puis Zaza dit à son amie presque dans un murmure
:

Tu ne peux pas savoir à quel point je m’en veux …Ce pauvre garçon devait avoir à peine quinze ans ou moins ! Et que va devenir son corps ? Ils vont l’enterrer ? Je l’espère en tout cas. C’est la seule chose que l’on puisse faire pour lui … On ne connaît même pas son nom. Si ça se trouve sa famille est entrain de le chercher et on ne pourra même pas leur dire ce qui est advenu de leur enfant.

La jeune femme sentit à nouveau les larmes monter. Zhara se tut et les laissa couler …
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Hâtons-nous de vivre aujourd'hui ce que nous ne pourrons vivre demain (Corneille)
--Lordgore



Pendant que le macabé est en toilette, et qu'on s'interroge sur ce qui est arrivé...

Le Lord haussa un sourcil quand la main se referma avec force sur son bras. Il avait une bonne poigne le bonhomme ce serait drôlement utile. Ses yeux coururent rapidement sur la stature de son vis à vis, calculant ainsi les prochains coups fourrés possibles qu'ils pourraient entreprendre avec pareille force. La ruse et les muscles. Il se retint de pouffer de rire, ça l'aurait vexé, et écouta attentivement ce que lui disait Robert.

Bon très bien il faut que j'ai confiance en vous et après on verra. Il y a quelque chose que je dois récupérer dans le premier tonneau de vin dans la cave. Mais je ne peux pas y redescendre je serais repéré. Faites le et je serais votre homme jusqu'au bout.

La vieille trogne se caressa le menton.

Hum... Il jeta un rapide coup d'oeil dans la salle, et n'apperçut qu'une jeune femme discutant avec une autre, bien trop dans leur mélodrame elles ne feraient pas attention à eux. T'montes dans la troisième chambre sur la droite, tient voici la clef. Rassemble les affaires dans les sacoches en cuir qui sont en tas sur l'lit. Attention au petit coffre. Il lui fit un clin d'oeil sous entendu. J'sais exactement combien y a à l'intérieur d'toute manière... Moi pendant c'temps j'vais chaparder ce qui t'intéresse dans le tonneau de la cave. Pas simple quand même... T'aurai pas pu l'foutre ailleurs...?

Il haussa les épaules, n'attendit pas la réponse et fila d'un pas de loup vers la cave dont la porte était restée entrouverte. Dans son dos ça s'activait de même et il entendit des pas monter l'escalier.

Parfait... pensat-il. La cave était sombre, aussi déroba-t-il un bout de chandelle restante et s'enfonça-t-il dans les ténèbres. Après plusieurs minutes à jurer comme un charretier, il découvrit le tonneau en question et y engouffra la main pour en sortir un petit sac de toile. Le butin dans une de ses larges poches il ressortit de l'antre sombre pour constater que son nouvel associé n'avait pas traîné avec ses affaires. Les sacoches de bât sur le dos, il attendait le Lord, prêt à décamper vers les écuries.

Chacun échangea son dû avec un sourire satisfait et les deux compères filèrent ainsi dans la nuit... Le vieux et le jeune, les insoumis, pour faire ripaille brigantesque ailleurs...
--Gardes_mobiles
[HRP]Je me suis permis d'incarner les gardes et le maréchal afin de permettre une interaction avec Col[/HRP]



Le maréchal ou en tout cas celui jouait ce rôle en la personne de Nicolaï Sarkostach chef des chefs des gardes mobiles secoua les épaules. Cela ne signifiait pas qu'il ignorait la réponse à la question de Colombhan mais simplement que son tic lui reprenait.

Messire Colombhan je vais être honnête avec vous. Je peux être honnête avec vous ? Car je vais être honnête avec vous. Je veux être honnête avec vous. Ça ne va pas être facile. Non ça ne va pas être facile. Car Messire Colombhan. Il y avait la situation d'avant, maintenant il y a la situation d'après. Et moi je me dois de réagir à la situation d'après. Car qu'est-ce que je dois faire Messire Colombhan ? Laissez des personnes mourir sans raison ? Sans rien faire ? Je m'y refuse messire Colombhan. Je n'ai pas été élu,... nommé pour ça. Alors bien sûr on parle de légitime défense. Oui c'est vrai messire Colombhan. Mais il a eu mort. Et la mort ce n'est pas anodin messire Colombhan. Je ne suis pas de ces gens qui disent ce n'est pas grave. Moi je défends la sécurité, la sécurité des travailleurs principalement. Mais aussi la sécurité des petits gens, des miséreux. Car quand je vois ces gens là et ceux qui en profitent je dit non. Moi je valorise le travail, j'assure la sécurité.

Alors messire Colombhan qu'est-ce qu'on doit en conclure ? Et bien c'est simple Messire Colombhan. Nous avons écouter et maintenant nous allons faire notre travail. Notre travail messire Colombhan. Une enquête va avoir lieu et ce sera à la justice de décider. Car pour assurer une vie en communauté il faut une justice. C'est pourquoi ce prêtre doit se reculer. Nous allons emporter le corps. Et un médicastre va l'examiner. Après nous verrons bien messire Colombhan.
Forth_with
De son côté le prêtre officiait, regardant d'un œil distrait le maréchal. Et dire qu'à une époque ce fut lui qui l'avait mit à ce poste, et dire qu'à une époque il aurait obéit au moindre de ses ordres. L'époque et les gens avaient bien changé et nul n'aurait pût dire si c'était en mal ou en bien. Pour sa foy Forth pensait que c'était en bien. Il se sentait mieux à cette place, plus à l'aise, plus proche de ce qu'il souhaitait.

Mais d'autres en avaient-ils la même idée ?

Il fit se retirer le corps mais visiblement le maréchal ne souhaitait pas cela. Il le fit se reculer emporta le corps par devers lui, sûrement jusqu'au poste de police ou au bureau de la garde territoriale. Il n'eut même pas un regard pour Forth comme s'il ne le reconnaissait pas. Le jeune homme n'y attacha aucune importance et se contenta de se reculer tout en continuant à prier mentalement pour le salut de cette âme.

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