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Livre Premier : De l'apprentissage des choses.

Juin - Juillet 1460

"La veille, la môme avait quitté la maigre ferme qui l’avait vu grandir depuis son plus jeune âge pour s’installer dans la grande cité… Étant devenue plus rentable à la ville qu’aux champs, le couple qui l’avait recueillis avait finis par la mettre gentiment à la porte. « La dette familiale nécessite des sacrifices ! » avait justifié la figure paternel en la poussant vers la sortie. De gré, et surtout de force, l’oisillon avait donc prit son envol."

Extrait de la Salle du Plaid.



Table of contents


 

" Son dos quitta ainsi son appui et l'Euphor suivit le page jusqu'au dehors de la salle. Ce fut dans le couloir que son regard d'ocre brûlé se posa sur une flamboyante demoiselle. Un sourire amène, un élan cordial qui tranchait avec la carrure pour le moins imposante du Pair de France. Demoiselle ? Puis-je vous aider ?"

Actarius
Page 2-3

 

« Le bureau du Pair de France était à l’image de l’homme. Impressionnant. La déco était pourtant minimaliste et le cabinet d’une taille raisonnable. Mais quelque chose dans l’atmosphère imposait le respect. Face à elle, Actarius était assis. Silhouette toute puissante qui se découpe dans la lumière des fenêtres. Mon Seigneur, vous m’avez demandé. Dit la voix fluette. Tête baissée, mains jointes, la Coquelicot attendait les ordres ou les questions qui avaient nécessité cet entretien. On ne loge pas une inconnue sans raison – aussi gentille ou pitoyable soit elle – Ella le savait fort bien. »

Ella

 

« Ce n’était pas bien difficile de trouver une rousse dans ce bâtiment (…). La brune attrapa un garde qui "travaillait" afin qu’il l’assiste dans sa chasse du jour. Il restait encore beaucoup à faire à la Chancellerie, mais une petite pause ne lui ferait pas de mal et jouer à chat lui ravivait ses souvenirs d’enfant. (…) Enfin l’objet de sa recherche apparut au loin, d’un pas plus pressant elle réussit à l’interpeller avant que le vent ne l’emporte de nouveau. Ah je vous trouve enfin, nous allons pouvoir débuter notre leçon du jour. »

Alandrisse

 

Et toi ça t'tente? La politique… Ça devait être un truc super important pour les adultes car la plupart n’avait que ça à la bouche. Les mairies, les châteaux, la noblesse, les terres, l’argent et - Ô horreur - les responsabilités. Il fallait être fou selon Ella pour s’intéresser à pareil chose et s’enchainer volontairement a des affaires ou aucun plaisir ne pouvait résulter à ses yeux. Quittant un instant, le spectacle du regard, la Fleur leva le nez vers la Colombe. Pas du tout. Moi je serai chasseuse de grenouilles…

 

Andrea_ & La Coquelicot

 

"Puis son regard se porta sur sa suivante. Aussi jeune que lui, elle le dépassait déjà d'une tête et demi. Il faut dire qu'il n'était pas bien grand. A croire que la destiné avait décidé qu'il ne devait plus grandir. Les cheveux rouges rayonnaient, les yeux émeraudes petillaient, le sourire clair et sincère illuminait...Donà... , dit-il dans un souffle. Aurait-il perdu ses mots ?"

 

Son Altesse Royale Franc Volpone

 

"Mais est-ce vraiment de l’amour ? Non. Pas si vite. Pas possible. Il est Prince, elle est gueuse rappelons-le. Cependant, c’est à cet instant que dans le cœur de la Fleur un début d’attachement se fit ressentir pour ce royal garçon. Là, pétrifiée au sommet de Random, balayé par les vents du Sud, Franc Claude avait eu des mots qui lui firent bondir le cœur. Il ne tient qu’à toi que je devienne ton professeur… Son professeur. Quel meilleur enseignement en matière de protocole que celui d’un Prince? De celui qui était tout au bout de la chaine alimentaire. Un timide sourire éclaira enfin le visage de la demoiselle, motivé autant par le plaisir d’apprendre que par cette excuse toute trouvée pour le revoir."

 

Franc

 

"la Coquelicot s’enfonça dans l’agitation des rues languedociennes et se fut sans doute grâce à cela qu’elle trouva son salut. Au détour d’une rue, non loin des étals, un homme en robe de bure, déambulait en agitant une cloche avec tout un attirail suspendu à l’épaule. 


Lettre d’amour, pamphlet, journal ! J’écris et j’enlumine ! "

 

 

Ella

 

"Dans la salle du plaid, le porte-parole du Languedoc recevait tour à tour les âmes en peine. C’est dans le couloir, devant la grande porte qu’Actarius d’Euphor posa pour la première fois son regard d’ocre brûlée sur la fleur en perdition. La vision sembla l’émouvoir, si bien qu’après quelques questions ordre fut donnée de cueillir la demoiselle pour l’emmener vers la forteresse du Pair de France. C’est ainsi que par un coup de chance, Ella, fille de rien, devient la protégée d’un Phénix…"

 

Ella

"Qui n’a pas un jour rêvé de posséder un castel avec douve et pont levis ? Qu‘attendez vous pour le bâtir…avec du sable ?! Un concours de sculpture sur sable, est organisé sur la plage de Montpellier ( en gargote languedocienne ). L’occasion de libérer votre génie artistique et d’épater votre entourage ou de passer un agréable moment en famille. Les règles sont simples, vous avez du 21 au 28 juillet pour réaliser la sculpture de votre choix, vous pouvez par exemple représenter quelque chose que vous aimez ou un événement qui vous a marqué, ou tout simplement faire un pâté. A l’issu du temps imparti tout un chacun pourra admirer vos œuvres et choisir celle qu’il préfère. Mesdames et messieurs, petits et grands, à vos seaux ! "


Le clé

 

"Ella, notre mission du jour : la chasse au gros gibier. Notre cible : le Comte lui-même, sa Grandeur Actarius d’Euphor. Nos armes : des flêches en papier et notre courage. Notre cry… Ah oui, damned, un cry… heu… Vite un truc en latin, n’importe quoi. Gabrielle ne parle pas latin, à part le confiteor et quelques formules toutes faites, «Coitus Interruptus», ça serait drôle mais pas bien sérieux, «Ab imo…» non, ça c’est son vrai cry, celui du blason et tout, «Veni, vidi, vici», ça fait prétentieux. Gabrielle sourit, elle a trouvé. Notre cry : Conjunctis viribus ! Forces Unies, c’est bien ça."

 

 

Gabrielle Blackney

 

" Comme le dira bien plus tard une certaine Sylvie Vartan… Je serai la plus belle pour aller danser ! Car c’était bien de cela qu’il était question. La danse ! Tresque, Tarentelle et autres nobles activités... Depuis qu’elle était devenue la protégée d’Actarius, la jeune rousse devait se plier à tous un tas d’apprentissage pour ne pas faire honte à ce dernier. Lecture, écriture et mathématique avaient débuté la longue série de ses perfectionnements il y a peu. Alors quand une petite blonde lui proposa de se joindre à elle pour des cours de menuet, Ella n’hésita pas tellement..."

 

 

Ella

 

On est bientôt arrivé Arnaut ! Arnaut du Perray. Futur cavalier du bal du Tournel. En passe d’intégré le top cinq des amis d’Ella, composé de quelques indétrônables ! Du haut de ses 18 ans, le baron ne semblait absolument pas en peine pour suivre la jeune fille qui grimpait la dernière butte qui les séparait de la rivière. Aux yeux de la rouquine, le jeune homme de 5 ans et demi son aîné, revêtait l’image du parfait grand frère. Drôle, amusant, protecteur et compréhensif, son cavalier avait adopté un comportement bien diffèrent que celui de la plus part des adultes à son égard. Il semblait prendre ses paroles au sérieux, et ne doutait pas de ses multiples capacités qui contrairement aux autres ne la pensait bonne qu’à jouer à la poupée.

 

 

Ella

 

 

"Un drame bien pire qu’un incendie de cathédrale se jouait au sein de la capitale languedocienne depuis la nuit du 21 aout, Ella et Luisa étaient en froid ! Oui, je sais, c'est horrible. Vos mains tremblent et l'oxygène commence à vous manquer... Mais vous allez voir, la tragédie va - peut-être - pouvoir être évité. Les deux gamines de Montpellier faisaient depuis quelques jours la douloureuse expérience des sentiments humains. De l’émoi amoureux à la fragilité d’une amitié d’enfant. A l’origine de tout cela, un jeune homme (évidement) du nom de Kaelig."

 

 

Ella

 

"Et il rit. Et il envoie des bouts de bois enflammé dans la cathédrale. Qu’elle crame cette merveille. Qu’elle se consume comme les derniers soupirs des amants ! Qu’elle jouisse de ses derniers instants avec les flammes. Avec la vie. Et Jakobe rit narguant l’Autel et toute ses parures que l’on retrouve dans une Église ! Mais il est temps de s’éloigner et regarder son art de loin. Avec son regard d’artiste, et ce sourire satisfait sur le visage. Et Jakobe sait que le mieux c’est de monter sur le toit d’une demeure assez loin pour jouir de cette scène de théâtre si vertigineuse ! Alors c’est ce qu’il va faire, en courant, en riant. La joie de vivre, il l’a retrouve que dans les flammes. Quand ça prend et ça créer un si merveilleux spectacle. Éphémère mais si jouissant ! Brûle ! Brûle Merveille ! Oh oui ! Consume-toi. Offre ta dernière danse avec les flammes devant tout ce petit peuple méprisant ! Dévoile l’art du feu ! "

 

Jakobe

 

Ella, Je suis partie. Alors que j'avais dit que non. Je ne suis pas loin et je vais revenir trés vite. Mais tu me l'as dit et tu as raison, je vais arrêter d'essayer de le rendre heureux et essayer de me rendre heureuse moi. J'ai besoin de respirer, d'oublier la noblesse, l'armée, le mariage. J'ai besoin de penser un peu à moi. A toi, je le dis, je ne vais partir que quelques jours, je serai sûrement de retour en milieu de semaine prochaine... Mais tu es la seule à le savoir. Tu peux le dire à Isleen aussi. Pas à Enzo... de toute façon, je crois qu'il s'en ficherait un peu. C'est triste quand on y pense, mais c'est ainsi. Moi je ne suis pas vraiment triste, je me sens juste seule et un peu perdue, mais ça ne fait rien, ça passera. Je t'embrasse, fais attention à toi, Gab.

Gabrielle

 

S’il y avait bien une chose qui provoquait l’émerveillement de la jeune Ella, c’était tous le folklore autour de la noblesse. Elle qui n’était qu’une fille de ferme avait découvert en vivant aux côtés d’Actarius le faste des cérémonies, les couleurs chatoyantes des blasons et des couronnes, les tenues brodées d’or et de perles et toute ces choses merveilleuses et délicates qui régissaient la vie des nobles. Au centre de tous cela, Ella le savait bien, se trouvait l’Hérauderie de France chargé d’accorder les violons de toute la noblesse du Royaume et d’édicter les règles. Il y a quelques jours à peine une an-nonce était parue, rédigé de la main même de la terrible Montjoie, pour informer chacun que l’institution recrutait…

 

 

Ella



Footnote


Archivist: La Coquelicot
Add: 27/06/2012 - 14:29
Change: 11/11/2012 - 14:37

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