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[RP] Couronnement de Sa Majesté Angelyque

June
Un sourire amusé s'afficha sur le visage du grand blond quand la Malemort lui tint conversation. Elle avait insisté sur le "de", bien que le nom de famille n'en porte pas. Tout ça pour le provoquer ? Grossière erreur, cela allait à son avantage. Elle essaya de ne pas faire plus attention à lui qu'à un autre, mais il savait bien qu'elle le détestait. Chose étrange, d'ailleurs : lui avait une bonne raison de détester les descendants de Nebisa tandis qu'elle n'avait aucune raison de lui en vouloir, à lui. Comme quoi, en plus de la grâce et de la beauté, il lui manquait la finesse d'esprit.

"Oh, mademoiselle Malemort." Il évita d'y mettre le "de". Après tout, elle voulait jouer. "Quelle agréable surprise... Je vois que vous ne changez pas. Vous avez toujours autant de talent dans la prononciation des prénoms - huhu - autant que dans la justesse du nom des gens. Et vous avez toujours vos formes magnifiques."

Et il rajouta une phrase sur un ton plus bas, pour en pas que Linoa l'engueule de trop. Si elle lui pétait une crise, il allait devoir faire profil bas. Bon, elle allait pas trop se la ramener non plus, la Valten, car quand on sort avec son chevaucheur plutôt qu'avec son mari, ça fait tâche. Et si elle l'emmerdait, y avait toujours moyen de faire croire au monde qu'elle trompait Llyr avec un grand blond bien moins fieffé - mais plus intelligent, cela va de soi.
Plus bas, donc :


"J'ai connu un bovidé de race à viande qui en avait moins que vous."

Et le charmant sourire pour Mélissandre, espiègle forcément, qui va avec. Elle lui proposa de le guider, avec une attention toute neuve. Genre il va tomber dans le panneau. On n'apprend pas aux vieux diplomates à faire des courbettes !

"Oh, c'est fort aimable de votre part. Ne vous inquiétez pas, je sais où l'on met la petite noblesse." Il tapota la couronne aux gemmes bleues qu'il portait sur la tête. Peut-être ne l'avait-elle pas remarquée ? Faut dire que quand on a autant de bourrelets sur le visage, ça doit réduire la vue. "Tandis que la grande noble que vous êtes, grâce à vos "mérites", sera au tout devant. Je penserai à vous quand je jugerai la vue."

C'était clair, si Mélissandre était Princesse, c'était par le sang. Incapable de faire quelque chose de ses dix doigt - à part emmerder le monde -, ça ne pouvait pas être par le mérite, de toute façon. Quant aux coucheries, encore faut-il aimer le rôti. Il lui fit un sourire aussi méprisant qu'insolent, et regretta dans sa tête de ne pas être plus près de la Reyne. Au moins, à défaut d'être intéressante, cette cérémonie aurait pu lui permettre de mater des seins.
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Elisabeth_stilton
Sabaude. Le bonjour à vous.

Elle sentit la main dans son dos. Signe d'appartenance ? Sûrement. Rappel à l'ordre ? Sans aucun doute. La blonde obéit donc et fila s'installer retenant deux places en plus, se demandant bien pour qui était la seconde. Le temps de se retourner et elle vit Gabrielle. La blonde était mi heureuse mi agacée, elle aimait bien la femme d'Enzo mais en même temps elle ne supportait pas que son époux reste trop longtemps loin d'elle avec d'autres femmes. Oui notre blonde était d'une jalousie maladive en ce qui concernait Gade. Elle adressa un salut à son amie et suzeraine seule écart du regard qu'elle s'autorisa, surveillant discrètement le couple qui était au loin.
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Premier Ecuyer de France et héraut généalogique de N à Z. ~ Si vous voulez jouer, un MP.
Lexhor
De Cluny au Louvre le trajet était relativement court. Mais quand deux "vieux" accompagnent une fillette, le coche restait le plus indiqué pour faire le déplacement, surtout lorsque le fond de l'air est frais. C'est donc d'une voiture portant ses armoiries que le Prince de Monthléry s'extirpa afin d'aider à faire de même les deux dames qui l'accompagnaient. Ou plutôt une damoiselle, la mini Princesse Royale Madeleine et la délicieuse Baronne d'Evron. Celle-ci fut dans "l'obligation" de partager le coche du Prince, le sien ayant été ravagé en son intérieur il y a quelques mois. Une fois que les deux générations eurent posé pied à terre, la question de qui tient la main de qui tient la main de qui fut rapidement tranchée par la petite Altesse. Elle serait au milieu des deux grands. Le Prince, qui avait pourtant l'intention de profiter pleinement d'Erwelyn, esquissa une légère moue mais s'exécuta. A tous les âges les femmes faisaient de lui ce qu'elle voulait. Et Madeleine était dans le top five. On est pas la fille de Rosalinde pour rien ! Impossible de résister à sa petite bouille rieuse et à sa crinière rousse héritée de sa mère. Quelques instants furent encore pris pour ajuster leurs mises légèrement malmenées par le voyage. L'occasion pour le Chevalier de poser un regard amoureux sur sa cavalière habillée pour l'occasion par Aemilia, tout comme lui. Si la tenue mettait en valeur la Baronne, cette dernière la portait avec une élégance rare qui faisait la fierté de celui qui l'avait -presque- au bras. Erwelyn s'était révélée femme à mesure qu'elle avait reprit une certaine confiance en elle, et cela transparaissait de manière criante.

Lexhor, lui, était serein et apaisé. Il en fallait beaucoup pour troubler sa bonne humeur du moment. Même la perspective d'assister à une cérémonie longue de plusieurs heures l'enchantait, si tant est qu'il la passe à côté d'Erwelyn. Il lui adressa un sourire complice et un regard évocateur, à défaut de pouvoir s'exprimer de manière plus explicite du fait de la présence de la monstresse, comme l'appelait parfois affectueusement sa mère. Sans nul doute elle saurait lire sur son visage les pensées qui sévissaient dans son esprit. Ils n'avaient pas besoin de parler pour se comprendre tant ils se ressemblaient. Ses yeux bruns examinaient chaque détails, des traits fins de son visage aux courbes harmonieuses de sa silhouette. Elle n'avait décidément rien d'une cougar et, plus le temps passait, plus il était persuadé qu'elle n'avait pas l'âge qu'elle prétendait avoir. Elle se vieillissait, c'était certain. D'au moins dix ans, si ce n'était plus. La seule question qui restait en suspend était de savoir l'intérêt qu'elle aurait à mentir. Un jour il éluciderait ce mystère.
Peu avant d'entraîner ses deux femmes dans le bâtiment pour rejoindre la salle des mille lys, il les prit à parti, sourire en coin et yeux pleins de malice. Il avait quinze ans.


Prêtes vos altesses ? Alors on y va !

Il se mordit la lèvre en accrochant le regard d'Erwelyn à qui il adressa un clin d'oeil pour marquer la taquinerie, sans quoi elle risquait de devenir blême et de faire un malaise sur le champ à la seule idée du mariage. Certes il lui avait fait la promesse de lui laisser du temps, de vivre presque au jour le jour et de profiter simplement l'un de l'autre, mais il n'avait jamais juré de ne pas la titiller sur le sujet. D'un pas décidé il les entraîna au sein du château du Louvre, direction la salle du couronnement.

Lorsqu'il franchirent l'entrée du salon des mille lys, Lexhor resserra son étreinte sur la main de Madeleine. Il y avait déjà beaucoup de monde et il savait combien il était facile pour un enfant de se jouer de la vigilance de ses chaperons. Il se demandait d'ailleurs pourquoi Rosa avait tellement tenu à ce que sa fille soit là. La pauvre allait vivre un calvaire et en ferait sans doute vivre un à ses nounous. Sans doute le dernier point avait compté dans la volonté de la flamboyante rousse qui adorait faire chier le Prince pour mieux se rabibocher ensuite. Et se chicaner à nouveau avant de bouder encore et encore. Elle aussi était dans le top five de celles qui le menaient par le bout du nez. Sans doute à la première place d'ailleurs. Et pourtant elle comptait pour lui, toute sale gosse qu'elle était.
Le regard du Prince balaya la pièce et c'est d'ailleurs vers Rosalinde qu'il mena le groupe en entrant, après avoir salué les huissiers présents, notamment Mélissandre et Vittoria qu'il connaissait un peu, et leur avoir adressé un petit signe pour leur signaler le passage préalable auprès du Grand Maître des Cérémonies avant de se laisser guider par leurs bons soins et de pouvoir commencer les commérages avec sa complice. Le Prince s'inclina avec déférence devant Rosa, affichant un sourire large et amusé de la voir à la baguette.


Je vous épargne les embrassades pour aujourd'hui, Rosalinde, pour ne pas vous faire honte. Mais le cœur y est. D'autant que vous êtes à croquer.

Baissant la tête pour porter son attention sur Madeleine, il leva la main de la fillette pour la désigner.

J'ai la une jeune altesse désireuse de faire part à sa mère de sa fierté et de son amour.

Le trajet en coche avait été l'occasion d'expliquer à Madeleine ce à quoi ils allaient assister, ainsi que le fait que c'était sa mère qui avait organisé cette grande fête, que ce serait elle le chef. Bien évidemment cette révélation avait suscité l'admiration de la gamine dont les yeux se mirent à briller. Et il était donc question qu'elle en fasse part à sa mère qui n'avait de cesse que de se considérer comme une moins que rien. Puis il lui avait été rappelé qu'elle devait taire l'épisode où elle avait fait du poney avec mamie et tonton. Sans quoi elle devrait attendre des décennies avant de pouvoir espérer recommencer.
L'entrée en piste de mini Rosa allait sans doute valoir le détour et le Pair plissa les yeux, anticipant la chose, posant des yeux amusés sur Erwelyn.


[Edité pour ajout du lien de la tenue.]
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Zoyah
Or de question d'y aller sans cavalier. D'ailleurs, au départ, elle ne voulait pas s'y rendre du tout ! Mais.. car il y a toujours un mais, c'était l'occasion inespérée d'apercevoir une silhouette familière dont elle était séparée depuis quelques semaines. Un regard lui suffirait amplement, elle emporterait alors avec elle, l'espoir de retrouvailles plus chargées en émotions. Donc, il lui fallait un cavalier et pas n'importe lequel. Un homme au bras duquel, on ne la raillerait pas et un qui ne lui occasionnerait pas quelques disputes de couple. Aussi, le choix s'imposa à elle. Il n'y en avait qu'un qui pouvait l'accompagner et avec qui elle pourrait glousser discrètement pour tuer le temps. Kronembourg. Ahh.. Kronembourg. Un mix de Bruce Willis, Stephane Bern et de Demis Roussos.. à moins que ce soit José Garçia.

Ils déambulaient dans les couloirs du Louvre, se marrant comme des baleines de la tournure des négociations en Guyenne dont nul ne semblait vaiment ignorer la teneur. En soi, c'était tragique, mais au moins dans ce beau Duché, il y avait de la vie ! Et donc il paraissait que les noms d'oiseaux et les menaces fusaient derrière la porte close du Conseil. Ils se frappaient tous à coup de mots et les propos étaient parfois récupérés par des oreilles indiscrètes. Comme celle d'un valet de pisse qui possédait l'art consommé d'écouter aux portes et qui déformait à qui mieux mieux les lazzis et autres quolibets qui parvenaient à filtrer jusqu'à ses esgourdes.

« … et là, il paraît qu'il lui a dit... "Espèce de petite pédale à la trogne enfarinée, t'es pas digne d'être Duc !"... et l'autre, il lui aurait rétorqué ..."Pauvre fou ! Vous êtes juste un abrutis assoiffé de sang et de pouvoir ! Pauvre petit minou, va !
" ... Et il y avait de quoi enrager de ce qui devait être déployé en inepties, en chocs, en luttes stériles presque sous le regard des Guyennois.

Elle prenait le ton, tâchait d'imiter les voix, mimait quelques attitudes et son visage était devenu bien rigolard. Mais lorsque la salle des « Mille lys » commença à apparaître, elle se calma et affecta une attitude plus posée. Le nombre de gardes avaiet d'ailleurs bien augmenté au fil de leur progression.


Ils passèrent enfin les portes et elle annonça au premier Huissier venu : « Lou bonjorn, Zoyah Aurel-Novotny, régente de Guyenne et sa Grâce Kronembourg de la Duranxie, Expert ès Potins.. »

La régente dont la mine dégueulait de bonne santé, en partie dû à l’afflux de sang qui avait envahi son visage alors qu'elle riait de bon cœur avec son copain Krokro, étira un délicat sourire piqué de courtoisie. Ses longs yeux céruléens luisaient de plaisirs et de contentement.

Pour l'occasion, elle avait revêtu une robe sans calcul, confectionné dans un simple satin bleu givré à reflets argent, mais un merveilleux satin qui épousait les formes de son corps des épaules jusqu'aux hanches comme un drap mouillé pour s’évaser ensuite en une multitude de plis irisés. Les manches se terminaient en pointe jusqu'au milieu du dos de la main. Une ceinture d'or blanc marquait sa taille et retombait jusqu'au niveau des genoux. Sur ses épaules, reposait une courte et fine étole en fourrure beige qui dissimulait le haut de son dos et de son buste. La fourrure était maintenue fermée sur sa poitrine par une broche faite du même métal que la ceinture, mais sertie d'un lapis lazulis. Quant à la chevelure d'ébène, sa camériste s'était abîmé les doigts pour la tresser en partie, de façon à ce qu'elle soit libre dans le dos, mais que le visage soit totalement dégagé. Les cheveux nattés semblaient dessiner de curieux motifs au sein même de la forêt luxuriante de sa chevelure de gitane. Aucun bijoux ne venait contrarier le tableau. La dernière touche de coquetterie avait pris la forme de quelques gouttes de parfum de lys de florence derrières les oreilles, au creux des poignets et sur ses cheveux.
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Merveylle_mirandole
La mini princesse fut ravie d’être conduite jusqu’à son siège et plus encore d’être installée sur un coussin. La place était idéale et elle pourrait amplement profiter du couronnement de cette place. Elle avait hâte que ça commence et que surtout que la principale intéressée fasse son entrée. Mais évidement il y avait encore plein d’invités qui devaient arriver et elle devrait attendre encore un bon moment. Au moins, elle ne souffrirait pas de rester longtemps debout et n’aurait pas mal à son royal petit postérieur grâce à Mélissandre lorsque la cérémonie s’éterniserait. Mery lui en était reconnaissante et l’appréciait de plus en plus alors évidemment, elle n’avait pas de raison pour refuser l’invitation.

C’est promis !

Merveylle était enthousiaste. Ses frères et sœurs étaient tous trop pris par leurs charges pour lui porter un peu d’attention. Elle en était peinée bien sur mais elle n’insistait pas. Quand elle serait grande, peut être la prendrait-on un peu plus au sérieux. Mais pour l’heure, ça n’avait pas vraiment d’importance. Elle espérait avoir trouvé une alliée, après tout, en tant qu’Altesse Royale, Mélissandre était la mieux placée pour la comprendre.

Les convives continuaient à affluer et elle reconnu la vice-rectrice de l’université de Belrupt qu’elle avait croisée en Septembre lorsqu’elle était venue s’inscrire. Les autres, elle ne les connaissait pas ou juste de nom.

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Leandra.
Tourbillons de froufrous, camaïeux multicolores, je me retrouve noyée dans la foule qui va et qui vient, mes émeraudes tentent de garder le Capitaine en ligne de mire. Il est dur pour moi ne pas m’extasier devant telle tenue, ou telle soierie brodée. Je me dois de rester concentrée sur la mission de ce jour, vêtue de l’uniforme de la Garde Royale, ma chevelure flavescente domptée en une longue tresse, le minois s’inclinant poliment envers certaines connaissances. Je me retrouve légèrement enivrée par le flot de nobles envahissant la salle des mille lys tranchant avec le presque désert Mainois dans lequel nous vivons depuis un certain temps. Enfin un fin sourire éclaire mon visage alors que j’avise l’arrivée de mes cousins, après avoir été accueillis par l’Huissier, je m’approche d’eux afin de les saluer et m’adresse en premier à Deedlitt.

Bonsoir ma chère cousine, je suis heureuse de vous revoir ainsi que de constater que vous vous portez à merveille.

Mon minois se tourne vers Grégoire, petit sourire aux lèvres.

Mon cher cousin le bonsoir, nos rencontres sont rares mais toujours plaisantes.

Les émeraudes glissent sur la silhouette d’Axelle puis d’Elmer avant d’accrocher celle du Capitaine. Il est temps de reprendre son rôle de Garde Royal, le minois souriant s’offrant à mes cousins.

Je vous laisse prendre place, le devoir m’appelle.

Une bise rapide et aussi légère que les ailes d’un papillon se dépose sur la joue Casselienne du Chat Noir, petit geste infantile envers ma Précieuse Cousine/Marraine / Suzeraine si chère à mon cœur et je m’éclipse parmi les convives, restant attentive et pourtant néanmoins empreinte d’une certaine appréhension.

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Melissandre_malemort
Mélissandre aurait sans doute eux mille choses à dire à June, si elle avait lu dans les pensées. La mésentante cordiale semblait prendre le visage d'une haine méprisante à laquelle la jeune Princesse jamais encore ne s'était heurté.

Elle ne releva donc pas le prédicat, pas plus que les piques qu'il lui envoyait. La Princesse se contenta de se détourner rapidement. L'heure n'était pas à la fragilité. Peu importe qu'elle ai quatorze ans et une vision du monde rose bonbon, peu importe que ses yeux picotent et que sa jeune gorge se noue sous l'afflux d'hostilité. L'amusement laissa place à une indifférence poli.


- La "Grande Noble" est actuellement en pleine office. Quand à votre rang, il vous permet de vous installer ici.

Un geste engloba les sièges confortables dédiés aux invités nobles, puisque seuls les pairs et les invités personnelles disposaient de sièges vraiment distinct. Elle fit ensuite volte face rapidement et se réfugia dans un coin de la salle pour reprendre son souffle et se calmer. June était June. Quand aux autres... Une princesse de France se moquait bien des insultes et du mépris. Elle les dominait d'une tête, ne leur en déplaise. Plongée dans ses pensées, elle ne vit pas passer Lexhor qui ne se fit de toutes façons pas annoncer. Il était ici chez lui, ou pas loin.

Oh sans doute aurait elle quitté la salle. Il était fatiguant de courir dans tous les sens tout en sachant qu'on était au final rien de plus que des ombres parmi les convives. Qui se souviendrait des huissiers, la cérémonie terminée? Comment Vittoria et Spart supportaient ils cette indifférence teinté de mépris, comment Mère acceptait elle les insultes la tête haute? Et Cerberos? Son père aurait probablement ricané avec mépris, balayant la salle d'un regard hautain, se nourrissant de la haine au lieu de s'en fragiliser. Cerberos... Les yeux de la Malemort s'écarquillèrent. C'était comme faire face à un fantôme tout droit issu du styx. On s'attendait presque à voir des volutes spectrales s'élever des planchers.


- Père?

Et se secouer le menton. Bien sur que non... Il ne pouvait être... Son nom s'éleva et les prunelles Princières se dilatèrent. Okaji. Bien sur. Le cousin tant recherché lui faisait face et tout en lui hurlait son sang Armantia. Emue, Mélissandre se saisit de ses mains. L'heure n'était pas encore aux retrouvailles, aux vrais, mais il serait aisé au cousin royal de lire l'admiration dans le regard de l'Altesse. Elle le guida donc à une place confortable, lui promi de revenir vite vers lui et retourna à la porte.
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Maximien
« I’m back ! » tels était le Prince de France depuis la longue maladie…
Après de long mois de convalescence, le fils ainé de Sa Mirifique Majesté était de retour.
Après avoir séjourné quelques jours au Louvre, dans le mode de vie parisien, bien loin de celui de la Franche-comté impérial dans laquelle il avait vécu pas loin de deux années…
L’heure était venu pour lui de faire son retour sur la scène publique, quoi de mieux que le couronnement de sa Mirifique mère.
Ainsi, habillé dans ses Azures , il arrivait devant l’entrée de la salle des Lys.
Accompagnée par son aimante épouse, il s’arrêta avec elle, attendant ainsi sa belle-mère et son cavalier de cérémonie.

Puis il sourit à sa belle rouquine qui était à côté de lui.


M’voyez ma chère, que je ne suis pas l’élément retardateur de notre entrée

Parait-il qu’il était toujours le dernier arrivé, baliverne que tous ceci.
Certes c’était souvent le cas, mais cela dissimulait une fabuleuse technique : celle de ne jamais attendre le début d’une cérémonie !

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Javed.
Tiré de ses songes, perdu dans le brouhaha discret de ses lieux calmes, feutrés, à s'en évanouir entre les parfums, le bruit des robes, les conversations si douces. Un doigt sur sa tempe à la caresser, en signe, de perdition totale. Il remarque à peine qu'il est à l'entrée, ses pas se sont avancés sans se douter, que cela en serait à son tour. Prit au dépourvu, il reste interdit, devant les présentations, dont il n'arrive qu'à articuler:

Bonjour. Meilleur que là où je devrai être, en tout cas. Et ici, tout autant. Beaucoup mieux. Mes Hommages.

Il n'a pas de doute, qu'ici, il est en sécurité. Bien mieux que ce qu'il aurait dû faire.

Javed, Enchanté.

Il se mordille les lèvres. Il songe à ce qui pourrait arriver si il n'a pas sa place ici, s'il la met en fâcheuse posture de s'être faufilé dans une Cérémonie Royale. Il n'a pas le temps de lui en faire la remarque, derrière eux, l'attente d'une file. Elle lui propose une place qui est déjà de beaucoup pour lui. Il entrouvre les lèvres pour essayer de la raviser, il s'entend la remercier:

Merci

Javed prend place. Son heaume dans l'arc de son bras, complètement seul dans les mouvements autour de lui. Il détaille. Il scrute. Il écoute tel un soldat en faction, une déformation professionnelle. Il ne vit que lorsqu'il est sur le qui vive. Que tout lui échappe, en plein inconnu. Du mal, avec la foule. Il apprivoise autour de lui, chaque élément étranger, nouveau. Ses yeux se fixent droit devant lui. Perdu dans ses pensées jusqu'à ce que le Couronnement débute. Il est le spécialiste pour se fondre dans tous les décors. Il souhaite que sa présence ne puisse soulever des questions ou faire défaillir certains.
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Et les MP, c'est pour les chiens ?
Neyco
Le couronnement d'Angelyque, c'était l'occasion de voir sa tante, sans doute son oncle qui ferai le rigolo, son père tout autant qui l'accompagnerait ou pas...
Sur le moment la première question était, mais comment y aller. En voiture? Accompagnée ou seule?

James lui avait clairement fait comprendre que partir seule n'allait pas arranger son cas aussi lorsqu'elle avait reçu l'invitation du Prince, elle avait un peu profité de l'occasion. Juste un soucis à voir, ses biscuits. Nul doute qu'ils voyageraient à plusieurs, par contre seraient ils des gourmands? Sa boite à biscuit survivrait elle? Mystère mais une frustration qui sans aucun doute lui ferai oublier ses petits aléas du moment.

Autre point avoir les Cetzes sous le "même toit" pendant quelques temps lui permettrait de mieux aviser des cours de chasse à donner. Une pierre deux coups ce couronnement.

Posant pied au Louvre, elle y allait assez souvent donc point de surprise réelle quand au décorum. Habillée simplement mais dignement comme toutes les femmes qui accompagnaient le prince de sang.




Annoncée ou pas? Finalement le groupe arriva et surtout pu entrer. Regard à droite et à gauche, bon ils devaient aller où nom d'un biscuit. Cherchant son père du regard, elle sourit au groupe avec qui elle avait passé un peu de temps, surtout ne pas les perdre après tout ils repartaient ensemble nom d'un biscuit.

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Wunderliche
Le jeune héraut avait été mis au courant du couronnement et vu qu'il était officier royal, il se fit un devoir de faire route vers Paris. Il prit soin de faire une halte dans une auberge pour pouvoir changer sa tenue. D'une tenue de voyage crasseuse à une tenue d'apparat suffisamment clinquante pour ne pas paraître déplacé lors du couronnement mais suffisamment sobre pour ne pas passer pour un clown.
Autant dire mission impossible pour le gamin avec zéro goût vestimentaire. Bon il essaierait de se faire discret. Parmi tous les personnalités présentes, ça ne devrait pas être compliqué.

Une fois arrivé aux portes, il vit les huissiers affairés à gérer l'arrivée de la foule. Le petit blond vit parmi les huissiers, une connaissance son Altesse Royale Melissandre de Malemort. Il s'annonça pour qu'on lui indique donc sa place pour la cérémonie.


Bonjour, je m'appelle Wunderliche Glas d'Erementar, seigneur de Bousquet sur Thoré et Héraut d'Armes Royal.
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Cleeclee.
Couronnement au printemps, couronnement printanier.
Le moins célèbre dicton n'en est pas pour autant moins vrai. Même si nous ne sommes pas encore au printemps, le temps joue à l'être. Et qu'importe les saisons quand le temps décide pour elle ? Il faut d'ailleurs avouer qu'il est bien plus agréable dans ces grandes cérémonies ou les huissiers à l'entrée vous rappelle de temps à autre "Plus que vingt-six minutes avant l'ouverture des portes; plus que vingt-cinq minutes avant l'ouverture des portes; etc ..." que le temps soit clément, du moins pas mouillant quoi. Sinon, adieu belles robes, faces à demie heureuse et carrosses lustrés.

Mais c'est un de ces beaux jours qui semblait pointer ce matin en France; le carrosse provençal avait quitter le palais avignonnais à la lueur des premiers rayons solaires deux jours auparavant pour arriver à Paris en temps et en heures surtout. Clément, après avoir agacé sa nouvelle patronne à lui raconter encore et encore sa vie, les intrigues de celle-ci, et les dénouements pas encore trouvés, avait pu montrer les splendeurs de la capitale à une Marquise qui les connaissait déjà: l'île de la cité, la Seine, et enfin le Louvre, dont il dit pour ses beaux yeux qu'il n'égalait pas encore Avignon; toutes ces grandioses visions qui émerveillent toujours les touristes diplomatiques qu'ils sont, sans jamais les lasser. Après cela il avait alors rejoint leur voiture qui les conduisit à l'intérieur de celui-ci, lieu atypique pour le couronnement royal d'ailleurs. Ils descendirent et s'approchèrent naturellement d'un huissier présent pour se faire annoncer, après un bref regard aux alentours il ne sut reconnaître des visages familiers dans l'assistance.



Lo Bonjorn, Clément de Paré, Chancelier de Provence, et Frim du Comtat, Marquise de Provence.

montrant celle qui le suivait, et affichant un léger sourire à celui qui les recevait.
Spartacus60
Spartacus vit l’émotion dont son L’Altesse Royale Mélissandre fit preuve lorsqu’elle accueillit le dénommé Okagi d'Armantia que le blondinet ne connaissait pas du tout.Il comprit que la jeune Altesse avait fortement envie de passer un moment avec lui au vu de la difficulté avec laquelle elle le quitta.Le blondinet s’approcha d’elle et lui glissa à l’oreille.

Il y a l’air d’avoir beaucoup moins de monde vous devriez en profiter.

Il lui sourit après tout elle avait bien mérité une petite pause la Princesse et puis elle devait mourir d’envie d’aller passer un peu de temps avec ces amis.Une fois ceci fait il se dirigea vers la porte afin d’accueillir les autres visiteurs.

Citation:
« Lou bonjorn, Zoyah Aurel-Novotny, régente de Guyenne et sa Grâce Kronembourg de la Duranxie, Expert ès Potins.. »

Bonjour à vous Baronne, votre Grâce et Bienvenu au Palais Royal.J’espère que vous avez fait bon voyage jusqu’ici.

Je suis Spartacus l’un des huissiers qui officient aujourd’hui enchanté de vous rencontrer.
Si vous voulez bien me suivre je vais vous conduire aux places qui vous sont réservées.


Spartacus attendit un instant puis les accompagna jusqu’ à leurs place respectives.

Voilà c’est ici, je vous souhaite une agréable cérémonie et si je peux me permettre, Baronne, votre tenue vous va à ravir.

Spartacus toujours aussi flatteur avec ces dames n’avait pu s’empêcher de faire cette petite remarque à cette jolie femme.
Il retourna ensuite vers la porte afin d’accueillir les autres invités .

Citation:
Bonjour, je m'appelle Wunderliche Glas d'Erementar, seigneur de Bousquet sur Thoré et Héraut d'Armes Royal.

Le jeune huissier salua respectueusement le Seigneur de Bousquet .

Bonjours à vous Sire et bienvenu .
Je suis l’huissier Spartacus ravi de vous rencontrer, si vous voulez bien me suivre je vais vous accompagnez jusqu’à votre place .


Spartacus le regarda un instant en attendant qu’il réagisse puis l’accompagna à la place qu’il lui était réservée.Une fois arrivé, il lui souhaita une agréable cérémonie et prit congé en direction de la porte d’entrée
Spartacus accueillit ensuite le Chancelier et la marquise de Provence.


Mes respects Votre Magnificence, Votre Excellence et bienvenu au Louvre .
Je suis Spartacus enchanté de vous rencontrer. Permettez-moi de vous conduire aux places qui vous sont réservées


Le jeune huissier attendit poliment et se fraya un chemin vers le fond de la salle libérant un passage pour Le Chancelier et sa compagne.

Voilà c’est ici, si vous voulez bien vous installez, je vous souhaite une agréable cérémonie
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Catherine2
Catherine avait sollicité son frère pour qu'il l'accompagne au couronnement, elle voulait absolument assister à un tel événement au moins une fois dans sa vie et le moment était enfin arrivé, son âge, sa position, mais surtout elle se sentait prête.

Elle avait donc plusieurs semaines auparavant fait coudre une robe toujours dans les couleurs de sa famille. Elle était simple mais d'un bel effet, cintré à la taille pour laisser entrevoir ses belles formes, un col montant sur son cou, orné d'un bijou qu'elle avait reçu de leur mère, mais ample sur le bas, pour qu'elle puisse marcher aisément. Elle n'avait aucun doute sur la tenue que porterait son frère, l'imaginant très bien dans un habit également conçu pour cette occasion, tout comme elle aux couleurs de la famille.

C'est donc accompagné de son frère que Catherine arriva près des marches du palais ou se tenait la réception. Davy l'avait aidé à descendre et lui fraya un chemin parmi la foule, se présentant aux gardes et lui demanda de rester sage le temps que ceux ci leurs donnent l'autorisation pour entrer.

Pendant ce temps, elle ne pouvait s'empêcher d'admirer, toutes les Dames passant devant elle dans leurs plus beaux atouts et les Messires, qui s'étaient surement pour l'occasion fait tout aussi beaux. Elle ne pouvait se retenir d'admirer plus les hommes que les femmes, son côté coquine reprenant rapidement le dessus sur sa sagesse. Elle prit alors la main de son frère, afin de ne pas le perdre de vue et pour ne pas se perdre tout simplement.


Davy par pitié ne me lâche pas, il y a beaucoup de monde et j'ai peur de me perdre

lui dit elle presque en hurlant tant la foule était dense et bruyante.
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Gabrielle_montbray
Si Gabrielle avait su qui était la jeune fille souriante qui la complimenta sur sa tenue, elle l’aurait salué selon le protocole. Mais fort peu au fait des rejetons royaux et prise de court, elle se contenta d’un aimable et digne « Votre altesse» et hocha la tête à la question. Elle n’avait en fait aucune idée d’où venait sa robe et de qui l’avait confectionnée, mais elle n’avait nulle envie de se lancer dans cette discussion. La jeune altesse royale n’en avait d’ailleurs manifestement pas le temps, ni certainement le désir.
Elle sourit légèrement au geste familier de la demoiselle envers Gade.


- Je vois que les femmes aiment user de leur langue en votre présence… N’est-elle pas un peu jeune pour vous celle-ci ?

Jetant un œil à Elisabeth dont elle croisa le regard, elle inclina la tête en guise de salut. Elle n’en voulait plus à Elisabeth. Plus vraiment. Bien pire lui était arrivée depuis, même si elle n'avait pas oublié cette rencontre aux Doigts d'Or et l'évidence du désir entre la blonde et celui qui n'était pas encore son mari.
Le regard bleu sombre se fixa de nouveau sur le Comte d'Aubusson, et Gabrielle s’empêcha de manifester le moindre trouble au son de sa voix grave. Elle avait toujours l’impression de commettre le pire des péchés en accordant à Gade bien plus que ce qu’elle n’aurait du.
Elle s’en voulait d’avoir gardé ses lettres. Elle s’en voulait d’avoir cent fois déjà songé à lui écrire. Et elle s’en voulait d’être là, devant lui. Il est des hommes dangereux en ce monde. Il en était un. Et pour une raison qu’elle refusait de s’avouer, Gabrielle semblait les attirer. Ou les rechercher. N’était-ce pas elle qui était allée vers lui.


- Vous ne m’écrivez plus…

Elle non plus. Mais ce n’était pas l’envie qui lui manquait. Et de le voir devant elle, à sentir son souffle sur la peau de son cou, à n’avoir qu’à tendre une main pour le toucher, elle songea à ses songes qu’elle avait parfois. Une haute silhouette. Un sourire un rien narquois. Une voix grave. Des mains autoritaires. Un claquement. Un soupir. Gabrielle se réveillait le coeur battant et le corps en émoi. Enzo. C’était forcément Enzo dans ses rêves. Ca ne pouvait être personne d’autre. Il ne fallait pas. Mais Gabrielle culpabilisait. Son mari n’avait plus pour elle les attentions d’autrefois. Il l’avait trop trahie. Trop trompée. Il avait aimé ailleurs. Il aimait encore. Il avait perdu un peu de sa femme dans ses égarements. Et elle rêvait, parfois, à un autre que lui. Elle sourit à Gade, se rapprochant de lui, très légèrement, pour être bien certaine que personne n'entendrait.

- Ca me fait plaisir de vous voir.

Rien n’est plus pathétique et misérable que la vérité parfois.Mais il fallait se ressaisir, la salle était bondée et ils allaient finir par se faire remarquer.

- Je devrais peut-être vous laisser rejoindre votre épouse, elle va m'en vouloir de vous accaparer ainsi.
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