June
Un sourire amusé s'afficha sur le visage du grand blond quand la Malemort lui tint conversation. Elle avait insisté sur le "de", bien que le nom de famille n'en porte pas. Tout ça pour le provoquer ? Grossière erreur, cela allait à son avantage. Elle essaya de ne pas faire plus attention à lui qu'à un autre, mais il savait bien qu'elle le détestait. Chose étrange, d'ailleurs : lui avait une bonne raison de détester les descendants de Nebisa tandis qu'elle n'avait aucune raison de lui en vouloir, à lui. Comme quoi, en plus de la grâce et de la beauté, il lui manquait la finesse d'esprit.
"Oh, mademoiselle Malemort." Il évita d'y mettre le "de". Après tout, elle voulait jouer. "Quelle agréable surprise... Je vois que vous ne changez pas. Vous avez toujours autant de talent dans la prononciation des prénoms - huhu - autant que dans la justesse du nom des gens. Et vous avez toujours vos formes magnifiques."
Et il rajouta une phrase sur un ton plus bas, pour en pas que Linoa l'engueule de trop. Si elle lui pétait une crise, il allait devoir faire profil bas. Bon, elle allait pas trop se la ramener non plus, la Valten, car quand on sort avec son chevaucheur plutôt qu'avec son mari, ça fait tâche. Et si elle l'emmerdait, y avait toujours moyen de faire croire au monde qu'elle trompait Llyr avec un grand blond bien moins fieffé - mais plus intelligent, cela va de soi.
Plus bas, donc :
"J'ai connu un bovidé de race à viande qui en avait moins que vous."
Et le charmant sourire pour Mélissandre, espiègle forcément, qui va avec. Elle lui proposa de le guider, avec une attention toute neuve. Genre il va tomber dans le panneau. On n'apprend pas aux vieux diplomates à faire des courbettes !
"Oh, c'est fort aimable de votre part. Ne vous inquiétez pas, je sais où l'on met la petite noblesse." Il tapota la couronne aux gemmes bleues qu'il portait sur la tête. Peut-être ne l'avait-elle pas remarquée ? Faut dire que quand on a autant de bourrelets sur le visage, ça doit réduire la vue. "Tandis que la grande noble que vous êtes, grâce à vos "mérites", sera au tout devant. Je penserai à vous quand je jugerai la vue."
C'était clair, si Mélissandre était Princesse, c'était par le sang. Incapable de faire quelque chose de ses dix doigt - à part emmerder le monde -, ça ne pouvait pas être par le mérite, de toute façon. Quant aux coucheries, encore faut-il aimer le rôti. Il lui fit un sourire aussi méprisant qu'insolent, et regretta dans sa tête de ne pas être plus près de la Reyne. Au moins, à défaut d'être intéressante, cette cérémonie aurait pu lui permettre de mater des seins.
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"Oh, mademoiselle Malemort." Il évita d'y mettre le "de". Après tout, elle voulait jouer. "Quelle agréable surprise... Je vois que vous ne changez pas. Vous avez toujours autant de talent dans la prononciation des prénoms - huhu - autant que dans la justesse du nom des gens. Et vous avez toujours vos formes magnifiques."
Et il rajouta une phrase sur un ton plus bas, pour en pas que Linoa l'engueule de trop. Si elle lui pétait une crise, il allait devoir faire profil bas. Bon, elle allait pas trop se la ramener non plus, la Valten, car quand on sort avec son chevaucheur plutôt qu'avec son mari, ça fait tâche. Et si elle l'emmerdait, y avait toujours moyen de faire croire au monde qu'elle trompait Llyr avec un grand blond bien moins fieffé - mais plus intelligent, cela va de soi.
Plus bas, donc :
"J'ai connu un bovidé de race à viande qui en avait moins que vous."
Et le charmant sourire pour Mélissandre, espiègle forcément, qui va avec. Elle lui proposa de le guider, avec une attention toute neuve. Genre il va tomber dans le panneau. On n'apprend pas aux vieux diplomates à faire des courbettes !
"Oh, c'est fort aimable de votre part. Ne vous inquiétez pas, je sais où l'on met la petite noblesse." Il tapota la couronne aux gemmes bleues qu'il portait sur la tête. Peut-être ne l'avait-elle pas remarquée ? Faut dire que quand on a autant de bourrelets sur le visage, ça doit réduire la vue. "Tandis que la grande noble que vous êtes, grâce à vos "mérites", sera au tout devant. Je penserai à vous quand je jugerai la vue."
C'était clair, si Mélissandre était Princesse, c'était par le sang. Incapable de faire quelque chose de ses dix doigt - à part emmerder le monde -, ça ne pouvait pas être par le mérite, de toute façon. Quant aux coucheries, encore faut-il aimer le rôti. Il lui fit un sourire aussi méprisant qu'insolent, et regretta dans sa tête de ne pas être plus près de la Reyne. Au moins, à défaut d'être intéressante, cette cérémonie aurait pu lui permettre de mater des seins.
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