Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, 5, ..., 10, 11, 12   >   >>

[RP] La place du Pilori, en intèrieur de la Cour

---fromFRshakka
Arkin avait du ressortir de la cité par l'île Nostre Dame afin de contourner les forces teutonique.
Le voyage se faisait de plus en plus aléatoire et la tension montait à vue d'oeil dans chez les gueux...

Le Semper s'arreta et fit le point.
Un messager n'avait aucune chance d'arriver jusqu'aux francs.Tous les points de passages les plus connus étaient vérrouillés par les sanctes armées.
Pour en avoir fait partie,il savait que si elles s'étaient déplacées,ce n'était surement pas pour rester passif.
Il n'avait aucune peine à imaginer l'impatience des soldats d'en découdre.Celà lui ramenait en mémoire les revues de troupes qui précedent les assauts...Combien de fois s'était il trouvé le mener?

Pour l'heure,il pataugeait dans l'infâme bouillie nauséabonde qui recouvrait tout ici.

Arkin n'arriverait pas à sa destination à temps.Chose qui en d'autres circonstances n'aurait point posé de problème se trouvait aujourd'hui le tracas du chevalier.

Seul et pris entre le marteau et l'enclume,il devait agir prestement.

Au loin,déja des bannières teutoniques...
Le battelier qui accepta de faire traverser la Seine était un truand...Mais fort bon en affaire,le bougre...
Il délesta Arkin d'un peu de férraille,ricanant niaisement en poussant sa barque à l'eau.
Barque qui n'inspirait d'ailleurs aucune confiance elle non plus...

Une fois sur l'autre rive,le Semper s'enfonça dans les ruelles esquivant ainsi le vérrouillage du carrefour principal.
il n'avait aucune envie de justifier sa présence.

Il progréssait en maugréant et en pestant contre le chancelier Franc...Qu'il lui était redevable d'une paire de bottes et on ne sait quoi d'autre pour l'avoir convié à venir patauger gaiement dans la bouillasse dont Arkin avait une sainte horreur.

Il sourit néanmoins en apercevant les flammes de l'ordre de Santiago.
Le Semper escalada prestement un escalier dérobé dans une arrière cour et se trouva à hauteur des toits.
par les éclats de voix il determina qu'il ne pouvais plus avancer...
Il tapa du poing sur le mur,exprimant son mécontentement.Ne sachant ni où celà se passerait ni où se trouvait exactement les troupes Franche,il progresserait encore à couvert essayant si possible de repasser les murrailles...
Ravenfouks
[Armée de Bresse]

Raven avait voyagé en compagnies de Bastien et de la garde de Bresse. La famille Di Cesarini alerté par Sabotin et Acar avait immédiatement réagit. L’on s’en prenait à la famille alors le duc de Bresse y envoyait la garde. Raven n’était pas encore membre de l’ordre des chevaliers francs, mais il était membre de la famille et savoir son petit cousin perdu dans la cour l’avait bien entendu motivé à aller le chercher. Quand cesserait ‘il ses bêtises… se dit il. Le voyage de Savoie à Paris se passa sans encombre.

Raven fut éblouie à son entrer dans la capitale Françoyse, il regarda notre Dame, elle était majestueuse comme le disait la légende. Puis les troupes bressoises rejoignirent les francs, il vit alors des soldats Teutonique, de l’ordre de Santiago mais également le temple arriver avec des chariots remplis de torches. Ils étaient venues de Villeneuve avec les milles et une torches légendaire…

Acar déplia la carte et donna les ordres à chacune des armées. Bastien à la tête de l’armée de Bresse devait contourner les remparts et contrôler l’entrée Sud de la cour. Les troupes se mirent en marche et commencèrent à se déployer avec la plus grande précaution par le sud.
Acar
Acar, rédigea une missive, de sa plus grande plume, puis la remit alors à un garde qu'il connaissait bien, de par sa loyauté et sa bravoure et lui dicta ou la remettre derechef.

Ainsi fait, l'homme demanda à d'autres de le suivre et le petit groupe partit enfin ou ordre voulait.

La missive dictait
:

Citation:
Ce jour, vingtième du bon mois de juin, de la glorieuse année 1456, nous vous mandons de mobiliser vos forces pour nous remettre un fugitif de nostre citadelle. Je ne m'épancherais point sur la personnalité de celui-ci mais sachez que nos troupes attendent ordre pour enserrer vostre trou à rats, vous empêcher d'en sortir, jour et nuit, tel le siège de Jérusalem, en première croisade.

En échange de cette personne, nous nous engageons à repartir sur le champ, ainsi, tous s'y retrouveront.

Cette requeste est sans discussion. Je vous rappelle qu'icelieu, se trouve moult templiers, teutoniques, ainsi que moult membres de Santiago, de la garde Bressane et de l'OCF, le tout fortement armés et parés à ce genre de siège. Je rajoute que pour l'heure, aucune perte de vostre partie n'est à déplorer, nous ne sommes point la pour investir ce lieu, nous vous le laissons avec grand profit, faites donc pour que cela continue.

Ainsi, par la gloire d'Aristote, nostre sauveur, rendez nous celui qui se cache en vos ruelles, ou simplement enlevé pour vile rançon, cela vaut-il de risquer massacre ?

Pour réponse, faites venir à moi, un de vos hommes et le petit, avec lui...

Acar de Ventoux.
Chancelier de l'Ordre des Chevaliers Francs.
Président du tribunal franc.
Escuyer de monseigneur Sabotin de la Marche, grand maistre de l'OCF.
Membre du Haut-Conseil et de l'état-major des Saintes Armées.



_________________
Arakiriman
[Ordre Teutonique]

La répartition avait été rapide. Et surtout à son habitude, les positions favorables pour l'Ordre. Elle souria intérieurement. Saluant les autres dignitaires et siffla ses troupes et se dirigea vers le Sud.

A un embranchement, elle fit appeler le Ordensmarchall.


Vous tiendrez le pont ouest, je tiens le pont qui est pres de la place des Grèves. Ainsi ils ne pourront pas tenter de s'enfuir lors de l'assaut. Galopez, ne perdez pas de temps ! Prenez la moitié du détachement avec vous.

Elle soupira de voir partir loin d'elle son meilleur ami mais elle ne pouvait que lui confier cette tache. Avec son frere, elle partit au galop vers le pont de la place des grèves.

Personne n'etait encore à l'horizon et sans plus de cérémonie, l'épée sortit, l'arc au coté et les marteaux à portée de main et bloqua avec tous ses freres l'accès SUD à la cour des Miracles.
pnj
Les ordres étaient donnés, les teutoniques garderaient le sud, en plein dans la Cour. Ils allaient désormais être seuls dans l'enceinte avec la Garde Bressane d'après les mouvements alliés et les rumeurs qui se propageaient dans les rangs. Seuls dans l'enceinte? Quelle idée étrange...A part si l'on veut rapidement se débarrasser d'un contingent sans se faire remarquer. Si c'était le cas, c'était rudement bien ficelé, la dispersion des Sanctes Armées pourrait causer de grand dommages si les habitants de la Cour décidaient d'attaquer les groupes séparément.
Aurore donnait les ordres, Karl ne pouvait qu'être fier de sa jeune soeur qui arrivait à diriger les troupes sans difficulté, qui plus, elle se faisait respecter par des guerriers, elle, la jeune femme. Il aurait d'ailleurs plaisir à se battre une nouvelle fois à ses côtés, même s'il comptait bien finir en meilleure forme que lors du dernier affrontement face à des ennemis de la foi. Alors que la moitié des troupes teutoniques se dirigeait vers l'ouest en compagnie de l'ordenmarshall, Karl prit la route aux côtés de sa soeur vers un autre pont.
Le contingent du port de la place des Grèves fut rapidement en place, Karl, lui, demeurait à cheval, les mains serrant fortement sa francisque. C'était une de ses vieilles tactiques qui avait tendance à marcher contre les formations peu habituées au combat. En effet, les cavaliers prenaient de court la charge des fantassins et semaient le trouble dans les rangs par des charges rapides et meurtrières. Kaos trépignait, ce cheval qui avait accompagné Karl depuis la Provence semblait comprendre ce qu'on maitre vivait, selon la façon dont il le dirigeait, et là, son maitre semblait tendu, l'attente probablement. Le reiter prit juste le temps de réciter une prière à voix basse avant de fixer à nouveau l'horizon.


Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN
pnj
Le Ritter avait suivit les ordres qu'on lui avait donné et avait suivit son commandant. Sur son fidèle Nanthromir, certainement pour la dernière sortie qu'ils faisaient ensembles si loin de Thorens, le marteau à la main, l'épée au côté, le Chevalier attendait. Ce qu'il attendait, il ne le savait pas. Ce qu'on lui avait dit, c'est que le fils de Monseigneur Sabotin était dans la cour. Seul le Très Haut pouvait savoir ce qui arriverait à l'enfant s'il était attrapé par des ennemis de l'Eglise. Ici l'OCF comme les Teutoniques étaient haïs.

Imladrik se passa la main dans les cheveux. A mesure que sa puissance se faisait, l'Eglise avait de plus en plus d'ennemis. Les Ordres étaient là, mais pourraient-ils toujours faire face à tous les ennemis de l'Eglise? Le Ritter le savait, il n'y avait ici qu'un semblant d'unité. Dès que tous retrouveraient leurs commanderies respectives la guerre d'influence reprendrait. Pourtant, cela nuisait aux Ordres et à l'Eglise, mais comment endiguer cela?

Tout en pensant à ces choses sombres, Imladrik surveillait les environs. S'ils étaient pris par surprise, les Teutoniques devraient combattre à terre et seraient ainsi gênés par leurs montures et par le manque de place. Il fallait vraiment faire attention, et prier le Très Haut de les guider.


Deus Manum ducit murmura-t-il. La vieille devise Teutonique. Oui, Dieu avait guidé son bras. Par Son action, il avait délivré plus de coups qu'il n'en avait reçu. Quand il y réfléchissait, le Ritter se disait que tous n'avaient pas eu cette chance. Combien déjà avaient rejoint le Très Haut?
Hobb
Le Bruder Hobb Siegfried VonKorwald suivait l'Ordensmarschall Teutonique. Son cheval portait carapaçon frappée de la croix teutonique, il l’avait protégé au mieux. Lui avait son arbalette à la main, son épée Nothung au côté, écu et fléau d’armes pendaient sur les cotés de Tapfer. Son équipement était léger, cuirasse et casque suffirait. Il semblait probable que leurs adversaires ne seraient pas équipés efficacement, et n’auraient pas d’archers, trop de contraintes d'entraînement et donc de discipline. Peut-être des frondes et des couteaux pour s’en prendre aux chevaux en essayant de s’infiltrer, mais gare à l’accueil. Mais il ne fallait pas négliger l’adversaire. Un mauvais coup est vite pris.
Le Maistre d’Armes Teutonique observait les lieux avec attention, un combat en une cité était à l’avantage du défenseur, l’attaquant ne pouvant se prévaloir de la conquête que s’il employait la puissance. Question puissance les Teutoniques en étaient passés maîtres, certes cela concernait particulièrement leur cavalerie lourde,mais ils savaient s’adapter.


DEUS MANUM DUCIT
_________________
---fromFRjackson21
Les ordres avaient été donnés, chacun savait ce qu'il avait à faire, et l'Ordenssprecher ramena la bride de Sarpedon à lui afin de suivre le détachement teutonique dirigé par l'Ordenmarschall.

Jack attendait la suite des évènements avec impatience, mais aussi avec appréhension, il connaissait la réputation de la Cour des Miracles et de ses "résidents".

Toute la débauche du Royaume était certainement condensé au sein de la Cour et s'y aventurer signifait pour de nombreuses personnes, un aller sans retour. L'inconscience de la jeunesse... qu'avait-il pris à ce gamin de trainer dans ces bas fonds hideux et repoussants, sentant le rat crevé et la vermine ?

Jack soupira et accentua légèrement la pression sur les flancs de son étalon afin de rejoindre Ramon...

_________________
---fromFRladycharmed
[Ordre Semper Vigilans de l'Eperon]

Ladycharmed avait reçu un rapport bien ennuyeux du Sénéchal ainsi qu'une demande explicite d'Acar Ami des Semper vigilans de l'Eperon, leur demandant notre présence armée en place du Piloris.

Une unité avait déjà fait route avec le Sénéchal, car le gros des troupes etait en défense du Béarn et de DAX.

De retour à la citadelle et sans prendre le moindre repos Ladycharmed et ses valeureux Généraux avait pris la route poussant leurs montures jusqu'aux limites de l'épuisement.

Moultes amis, connaissances et soldats etaient déjà en position. Ladycharmed déploya ses hommes de part et d'autre du pont afin de couper toute retraite aux fuyards.

Le quartier général comme le lui avait expliqué Acar dans le plan se trouvait à quelques rues et Ladycharmed Grand Maistre Semper vigilans escortée de ses plus fines lames s'apprétait à rejoindre Acar.
Mais, avant elle voulait préciser ceci:


- Frères nous sommes ici au nom des valeurs qui sont les notres. L'enlèvement de cet enfant doit etre puni. Notre épée est au service du Très Haut et de la justice uniquement. Balayez de vos esprits rancoeur et vengeance seul cet enfant doit compter et c'est un ordre.
Acar est notre ami.
La cour des miracles a trop souvent servi de repaires aux mégréants et hérétiques alors Frères: Vitaé mortué que fidélis fraternisque et à la grace de Dieu.


Sauf conduit en poche, Cape à l'écu flamboyant capuche rabattue , la main sur l'épee les Sempers Vigilans rejoignaient Acar et espéraient surtout retrouver Arkin leur Sénéchal, en un seul morceau. Son impétuosité et sa bravoure inquiétaient Lady
_________________

http://sempervigilans.meilleurforum.com/index.htm
---fromFRSalvaressa & Jobas
Citation:
Pardon Madame, mais puis-je me rendre utile ?


La magnifique brune Templière avait sursauté et sans laisser le temps au cavalier de descendre de cheval lui avait sauté au cou en mettant pied à son étrier et montant s’assoire face à lui en un geste agile et plein de grâce.
Se blottissant dans ses bras elle lui avait répondu qu’effectivement elle trouverait plein de bonnes raisons de rendre utile si charmant prince.

Les cavaliers en armes continuaient d’affluer sur la place alors que Salvaressa et Jobas s’étreignaient tendrement.


Mon amour, je suis si heureux d’être auprès de toi, si heureux de te tenir dans mes bras, si comblé de ton amour.

Jobas scruta alors alentour sur la place du Piloris qui était animée tel un essaim d’abeilles. Tous aussi aguerris qu’ils étaient mettaient à profit ce temps d’attente. Certain aiguisaient leur lame, d’autre réparaient leur côte de maille, beaucoup s’occupaient de leur monture. Aucun ne se laissait aller à l’oisiveté. On comparait les équipements, on donnait des conseils, on s’entraidait, on se soutenait même entre combattants Ordres différents. Les nantis offraient miches et morceaux de viande aux plus démunis qui n’avaient pas eu le temps de faire le plein de provisions. On encourageait, on motivait. On terminait de décharger les torches. La fraternité était palpable. L’envie d’en découdre aussi.

Un frisson parcouru soudain l’assistance : les choses semblaient se préciser : les têtes des bras armés se réunissaient en ce moment même probablement pour mettre sur pied la stratégie commune, pour distribuer les rôles.

Les lanciers commencèrent doucement à se mêler entre eux, beaucoup semblaient déjà se connaître pour avoir vraisemblablement déjà combattu côte à côte. Accolades, mots de bienvenue, rires, souvenirs de batailles épiques émaillaient les conversations. Tous semblaient vraiment animé de la même ferveur, de la même candeur, de la même dévotion. Tous se respectaient et s’appréciaient. Quelle occasion de tous se retrouver ensemble, d’unir leurs forces et leur foi dans la quête d’un but noble et commun.

En voyant la topographie des lieux Jobas ne put s’empêcher de penser qu’ils étaient là bien vulnérables, aveugles de ce qui pouvait bien se tramer dans les ruelles adjacentes.

Qu’il aie dut tendre un piège qu’il ne s’en serait pas prit autrement.

Déjà quelques cavaliers épée en main partaient prendre position ailleurs. Mais où ? Pourquoi ?

Une fois encore ni l’un ni l’autre ne tenta pas de répondre à ces questions, ils accordèrent naturellement leur entière confiance à Akkar et Elyena son épouse toujours à ses côtés. Ils déposaient leurs vies entre les mains de leur dirigeants persuadés que ces derniers prendraient les bonnes décisions.

Les deux Sergents d’Armes de l’Ordre des Templiers posèrent alors pied à terre et demandèrent alentour si ils pouvaient être utiles à quelqu’un.

_________________

Aux Taverniers Amourachés ; Chez Salvaressa et Jobas Kerbark de Vivar
Neocor
Le Prieur, adossé au mur demande à ses gardes d’avancer : « le Sud, mes frères, le Sud ! » La troupe s’ébranle , essayant de franchir ce qui est maintenant une marée où sont mêlés tant les vaillants soldats des différents ordres que toute cette foule bigarrée, avide de stupre, de fornications et de meurtres… D’un revers de bouclier, Neocor écarte le Sabouleux qui revient mimer sa crise d’épilepsie tout près de Lui.

Hors de ma vue, canaille, suppôt de la laideur puante, ou je te jette le sel dans tes naseaux de porc affamé… !

Ses Frères sont contraints à des efforts désespérés pour repousser ceux qui les viennent palper, insulter, laissant sortir de leur groin humide et puant tout à la fois crachats, bave non contenue et blasphèmes dont il ne comprennent point le véritable sens… la main de Garret, tenant un poignard bien dissimulé est prête à frapper… Decnop, a plus de difficulté pour cacher sa masse d’armes… Mais ils avancent…trop lentement selon Neocor qui élève la voix :

Du large, diables engipponnés, hypocrites, cagots, empantouflés, caffars, chattemites, pattes pelues, ostez vous de ma vue, allez déverser le contenu de vos viscères moisis auprès des vostres ! Ici l’Eglise d’Aristote, écartez vous avant que le Très Haut ne vous transforme en pourceaux agités… La débauche des humains n’a-t-elle plus de limites icelieu ?

Soudain une trouée qui leur autorise plusieurs pas en avant… De fait une section des Templiers a aidé à créer passage…Le Prieur en à son âme bouleversée au point qu'il se prend à pleurer comme une vache, et se cache le visage de son bouclier. Pendant quelques instants il ne fut possible de tirer de lui une parole, non plus qu'un pet d'un âne mort. Très vite il se reprend, songe qu’ainsi sécurisé le lieu se prête à une harangue qui se voudra une dernière chance donnée à ce que ces misérables conservent d’âme… Il fait un geste envers ses Frères : Ici et maintenant, je m’en vais m’adresser à cette canaille…

Ecoutez, par les Sainctes burnes d’Aristote, oyez et fermez un peu votre clapet à vomir des étrons… Une chance vous est donnée, ne la laissez point passer, vous dont la cervelle n’a d’austres fonctions que d’imaginer que le mal !

En bonne heure soit, si vous débouchez vos esgourdes, vous m'en verrez bien réjoui. Je préfère vous voir m’esgourder plutôt que d’avoir un fer chaud à tenir pour vous parfaire l’entendement. Mais quoi, vous croyez vous plus grands à ainsi avoir bragues avalades, et laisser pendre votre chemise sur les genoux sans haut de chausses ? Ne voyez vous point que déjà la Créature sans Nom s’empare de vous, grignotant chaque jour davantage ce qui pourrait vous rester d’entendement…

Il ne vous reste plus de temps, l’ange m’a parlé… J’ordonne à chacun et à chacune de cracher ici-même son fiel d’amertume et de venir se soumettre au Très Haut Tout Puissant… A genoux, cloportes désemparés qui voulez paraître plus que vous n’estes !


Personne ne bouge, le Prieur en est stupéfait… Ces rustres dégingandés ont sans doute besoin d’austre langage. Neocor enfonce profondément son index dans son nez, en retire une morve molle et longue dont il se débarrasse par un mouvement saccadé de la main… Alors que le déchet poursuit son envol, il décide de faire une pause…
_________________
Abbé de l'Ordre des Chevaliers Francs, archevêque émérite.
pnj
[Ordre Templier]

Raphaël Facchini et les autres Templiers avaient donc pris reçu l'ordre de se rendre vers l'Ouest, secteur du Louvre. On leur avait alloué cette zone, ils n'auraient plus qu'à quadriller le secteur en revenant inexorablement vers le point de départ, et espérer que le jeune garçon soit retrouvé rapidement dans ces quartiers malfamés.

Le Templier se tourna vers ses compagnons:


Que faisons-nous, frères et soeurs ? Nous mettons-nous en marche ? Que le Seigneur protège ce petit homme jusqu'à ce que nous le retrouvions...
Acar
Ainsi faites, les choses s'accélérèrent... céans les groupes armés se mirent en mouvement, aux quatre coins cardinaux, ceinturant ainsi le vil trou à rats, empêchant quiconque d'en sortir.

A bien y regarder, le périmètre observé apportait grande facilité de secours, ainsi, si attaque d'un Ordre arrivait, cette ceinture permettait grande facilité de mouvement et de contre-attaque.

La presse allait, de ce fait, s'exercer, emmurant les gueux dans leurs bas-fonds, les isolant de toute rapine, de toute victuaille... de toute volonté.

D'ailleurs à y réfléchir, rien de répréhensible, ni de l'un ni de l'autre n'avait eu lieu et, rendre l'enfant bien vivant était la seule solution pour que cela resta ainsi.

Le sortant de ses pensées, le corps d'archers revint, rassurant les hauts dignitaires de la bonne réception de la missive... l'objectif était atteint, ils se devaient d'attendre un parlementeur, car tractation serait de mise de la part de cette engeance ou tout devenait source de profit.

Se grattant le menton, il pensa au fait que dans chaque Ordre, icelieu, se tenait membre de la famille de Louis et que cela, si mésaventure s'opérait sur le sus-cité, alors la loi du Talion prendrait effet, sur-le-champ.

En effet, ceux qui rapporteraient le fils prodigue devaient prendre en compte cette loi familiale, dont un seul cheveu en moins de sa jeune tète, pouvait emmener malheur et destruction... il médita sur le fait que s’ils passaient outre, lui enlevant la vie, alors la loi du Talion serait sans issue, et cela, pour plusieurs générations, que la cour deviendrait vaste champ de bataille, Jusqu'à plus soif de corps et d'âmes.

Suivant le groupe de l'OCF, lances devers soi, gonfanons alimentés par une petite brise, ils atteignirent les rues pavées de la grande cité, ou les sabots résonnaient comme un orage de septembre... volets à leur passage se refermaient, un enfant se mit à pleurer et partit illico.

Seuls restait les maigres chiens, ne faisant point le distinguo entre l'un ou l'autre car seule la nouritture l'emportait bien avant la main de celui qui la donnait.

La garde Bressane avait posée sa bonne défense, de la porte sud, rien n'en sortirait... il déporta alors son visage sur son grand Maistre, prit par l'inquiétude du moment, la vie de son fils était a la hauteur d'un simple fil, rejoignant les mythes et légendes d'Antan.

Chevauchant encore, à petit trot, il remarqua un homme se faufiler sur les toits... stoppant net la progression du corps d'armes, il mit mains devers les sourcils et écarquilla grand les yeux pour essayer de distinguer l'homme, qui avait pris de la hauteur.

Observant fortement, le porteur de toute cette attention n'avait point position de tir, il cherchait même la descente, ce qu'il fit céans.

Silhouette bien familière... tellement familière qu'il eut l'impression d'y voir son propre frère Arkin...

_________________
---fromFRMammylou
[Ordre Teutonique]

Malou jeune Neuling de l'Ordre Teutonique avais suivi son parrain sur la route sinueuse qui menait icelieu. Personne n’avait encore perçu sa présence signe qu’elle n’avait rien perdu de son habileté apprise dans l’Ost. Elle se tenait à l'écart non point qu'elle avait peur, mais elle se devait d'être discrète vu son statut encore récent. Mais jamais elle n'aurait voulu être ailleurs en ce moment. La vie d'un enfant en dépendait et à ses yeux cela était d'une importance capitale.

Elle entendit les ordres donnés par son Hochmeister.


Citation:
Vous tiendrez le pont ouest, je tiens le pont qui est près de la place des Grèves. Ainsi ils ne pourront pas tenter de s'enfuir lors de l'assaut. Galopez, ne perdez pas de temps ! Prenez la moitié du détachement avec vous.


Malou se demandait si elle allait rester avec celle-ci où se joindre à l’autre groupe elle hésitait encore. Elle attendit de voir ce que son parrain ferait et le suivrait…
_________________


La vie est une roue qui tourne et qui te mène toujours plus loin.
Horsem@n
Le Chancelier des Semper Vigilans arriva aux côtés de son Grand Maître Ladycharmed. Le long voyage avait marqué une certaine fatigue sur son visage, mais sa détermination pour sauvegarder les valeurs des Semper était intact.

Horse écouta attentivement Ladycharmed, ses paroles avaient une importance capitale dans une telle situation. Après son GM, il se tourna vers les Semper et s'exprima à son tour avec conviction.


Mes frères, le parole du Grand Maître ne fait qu'une avec la notre. Que la Justice nous accompagne et que le Très Haut nous guide pour combattre nos ennemies. Le temps est venu de faire place à la paix des âmes, même si cela doit passer par nos lames. Vitaé mortué que fidélis fraternisque.

Le Chancelier se frappa le coeur avec le poing en signe de dévouement à ses valeurs, sa fratrie. Il jeta un coup d'oeil sur les environs qui n'inspiraient guère confiance. Serein dans sa démarche, il suivit Ladycharmed pour aller à la rencontre de son homonyme de l'ocf qu'il n'avait plus vu depuis bien longtemps...
_________________

http://sempervigilans.meilleurforum.com/forum.htm
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, 5, ..., 10, 11, 12   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)