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[RP] La place du Pilori, en intèrieur de la Cour

---fromFRjackson21
[Ordre Teutonique - Groupe de Ramon]

Les Teutoniques avancaient prudemment dans les rues étroites et sinistres de la Cour. Ils n'étaient pas forcément rodés pour ce combat urbain ou leur atout principal ,la cavalerie lourde ne pourrait certainement pas démontrer tout son potentiel, soit, de cavaliers, ils deviendraient fantassins.

Jack était au trot aux côtés de l'OrdenMarschall qui semblait tendu, non habitué à ces rues qui se finissaient en goulot et qui étaient propices aux embuscades.
Sarpedon semblait nerveux également, le destrier du Verwalter était habitué au combat, mais sur ces pavés immondes, tous les paramètres changent...
Le Bruder récita le credo, silencieusement, pieusement et avec toute la ferveur qu'il était possible de dégager à cet instant et à cet endroit.

Soudain,des pas précipités sur sa droite parvinrent à ses oreilles et à peine eut-il le temps de tourner la tête qu'une masse vint percuter l'armure du trakhener.

Jack dégaina instinctivement sa Lame de Constantinople et pointa son épée vers l'individu qui venait de le percuter et qui se retrouva bientôt encerclé par plusieurs Teutoniques.


Citation:
"J'm'appell' Iurek de Mettensis et j'des informations sur l'piot Louis."


Jack dévisagea l'homme et fixa l'iris de ses yeux un long moment.

Tiens donc ? Viens là et dis moi ce que tu sais. Attention à tes gestes ...

Le Verwalter de l'Ordre accompagna de sa lame l'individu jusqu'a ce qu'il se retrouve devant lui et l'OrdenMarschall, une ceinture de cavaliers se formant tout autour d'eux, attentive à une quelconque attaque soit de l'homme qui prétendait avoir des informations sur Louis, soit de ces crasseux qui pouvaient débouler à tout moment.
_________________
Hobb
Le Maistre d'Armes de l'OrdreTeutonique arriva sur un attroupement provoqué par le groupe qui le précédait. Il leva son bras tenant le fléau d'armes pour faire arrêter les cavaliers qui le suivaient. Ceux-ci réagirent promptement mais certains chevaux glissèrent sur les pavés crasseux de la rue. Et sans la bonne tenue des chevaux et la dextérité des hommes des chutes auraient pu avoir lieu.
Les deux cavaliers fermant la marche se mirent dos au groupe pour surveiller les arrières. Un archer se plaça à coté de Hobb, celui-ci lui désigna des fenêtres à surveiller à l’arrière du groupe de l’Ordensmarschall et du Verwalter.


-« Pass’ auf ! » (1)

Puis il se rapprocha de l’Ordensmarschall pour lui demander l’autorisation de continuer et rejoindre La Hochmeisterin Arakiriman.

(1)-« Sois vigilant »
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---fromFRChanteClairVoyant
[Aux portes de Paris, Garde Ocf désorienté]

Chante s'en était allé lentement... il était remonté sur son brave Orpheus, mais se demandait bien comment il allait faire pour trouver sa direction...
Quand, soudain à quelque distance de lui, il aperçut un brigadier, enfin du moins il lui semblait... rien n'était moins sur, qui était chargé par trois ou quatre personnes... il résolut aussitôt d'aller le dégager, et il poussait son cheval au galop sous une rangé d'arbres qu'il était obligé de traverser pour aborder de son côté...
Hélas s'il ne laissait pas pendre par sa chevelure, comme autrefois le fils du roi David, il ne pût éviter une catastrophe qui eut pour lui les suites les plus fâcheuses. Il se frappait la figure contre une énorme branche, et le choque fût si violent qu'il alla tomber en arrière à quelques pas de son cheval qui courait toujours...
S'il fut étourdi de sa chute, il le fut encore d'avantage de se voir relever par deux vilains aux dents pourris, qui sans autre forme de procès le déclarèrent leur prisonnier...
Malgré toute sa bonne volonté, Chante ne put se refuser à ses messieurs, car ils étaient quatre, et qu'il était seul; ils étaient sains et saufs, et lui, était moulu, fracassé de sa chute, qu'il avait bien de la peine à se soutenir; pourtant il ne sentait pas encore tout son mal...
Il suivit donc ces ennemis en dévorant secrètement sa rage, se promettant bien, à la prochaine occasion et quand il aurait repris un peu des forces, de présenter à ces messieurs ses salutations d'adieu... il n'avait même pas pu rentrer dans Paris, qu'il était déjà fait comme un rat... et il ne savait même pas par qui...
Quel désenchantement! quelle amère déception! ou sont passés ses illusions de jadis?
Tout s'était évanoui dans sa chute, et il se trouvait bel et bien prisonnier...
Arffff, se disait-il en son sein... prisonnier, ce mot à lui seul sonnait bien durement à ses oreilles...
On le conduisit dans un hameau, qu'il ne connaissait point, et on le fit entrer dans une ferme... il s'agissait sans doute là, du repère de quelques brigands, qui lui avaient tendu une embuscade...
Il avait perdu la notion du temps, ne sachant plus trop s'il faisait nuit, s'il faisait jour... totalement désorienté, seul et désemparé...
Il s'assit, le sang ruisselait de sa figure, et il se retirait, autant que la douleur le lui permit, les petites écorces d'arbre qui lui étaient entrées dans le visage et dans ses joues meurtries.
A travers ce désordre et la souffrance horrible qu'il endurait, il fut secouru par la jeune personne de la maison, charmante au demeurant à la physionomie angélique, qui comptait sans doute à peine dix-huit printemps, et dont l'âme devait être aussi pure que les eaux d'un ruisseau limpide... Elle jeta promptement une pincée de sel dans quelques gouttes d'eau, et lui présenta le vase, en fixant sur lui ses deux grands yeux noir humides de compassion. En la voyant, il sentit une joie inexprimable, et il ne put la remercier du soulagement qu'elle lui procurait, et il du lui laisser lire dans son regard tout ce qui se passait dans son âme, et lui, comprit dans le sien tout le plaisir qu'elle éprouvait à soulager, ce qu'elle devait penser être un preux chevalier...
Il lava son visage, qu'il étanchait avec le linge qu'elle lui offrit...
Pendant que la jeune personne était occupé à allumer un feu, pour y faire cuire on ne sait quoi... ou qui.. les gueux s'approchèrent de Chante, et s'emparèrent de sa ceinture qui contenait 60 écus... Ils l'avaient d'abord dépouillé de son épée, comme c'est l'ordinaire, et ils allèrent le déposer dans un coin de la cheminée. Il ne la perdit pas de vue un seul instant...il s'approcha du foyer pour réchauffer ses membres que la douleur avait saisis. Pendant ce temps, les gueux et un cavalier savouraient du vin, à pleins verres...
Pauvre jeune fille, comme elle souffrait de sa souffrance! elle remplit sans rien dire un vase de cette boisson si salutaire pour lui dans la circonstance, et elle le lui donna profitant de l'occupation de ses gardiens... Chante le but aussi volontiers, d'autant plus que la fièvre commençait à succéder à ses nombreux frissons, et que la soif le dévorait. Quand il eut avalé cette liqueur bienfaisante... il sentit renaître en lui un peu de ses forces disparues mais aussi beaucoup d'espérance... cela avait le don vivifiant de modifier certaines réalités...
Il n'en était pas de même pour ces trois gardiens, l'excès qu'ils en firent produisit sur eux un défaut de surveillance qui lui porta la joie au coeur. Ses yeux étaient attachés sur ceux de la jeune fille, et il ne les quittait pas, il voyait bien qu'elle avaient envie de lui parler, mais la prudence le défendait; elle fut ouvrir sans affectation une porte qui donnait sur la campagne, et un signe furtif me fit comprendre qu'il pourrait se sauver de ce côté.
Se sauver! c'était là son unique pensée; mail il était désarmé, et les forces qu'il avait reprises seraient-elles suffisantes pour faire une longue course??
ceci en supposant qu'il puisse s'échapper des mains de ceux qui le maintenaient captif...
Pendant toutes ces réflexions, il avait tendu machinalement sa vue sur son épée; mais s'il avait fait le moindre mouvement pour s'en emparer, il courait le plus grand danger de perdre la vie.
Il en était là de sa méditation lorsqu'il se sentit frapper sur l'épaule; il vit, en même temps, une jolie main blanche avancer un second verre de la liqueur que buvaient ses gardes, et qu'ils n'auraient pas manquer de lui refuser s'il avait eu l'audace de leur demander. Il avala lestement ce nectar délicieux, qui lui ravissait l'âme ainsi que le gosier, et il sentit renaître tout son courage.
Le moment lui semblait propice pour mettre son dessein à exécution:
il feignit de n'avoir plus froid qu'il n'avait réellement; et il se leva doucement et à reculons de la cheminée; et, tandis que son trio multipliait les rasades et ne s'apercevaient nullement de son déplacement, il en profita pour saisir son épée. Il la plaça derrière son dos, et il s'approcha près d'eux sans qu'ils eussent songé à observer un seul de ses mouvements.. .

quel bande d'ivrognes
se disait-il...

c'est encore heureux pour moi, et cela fait bien mon affaire...


Recueillant alors tout ce que lui avaient rendu de force plus d'une heure de repos et les soins empressés de la jeune fille de la maison, il s'élança sur eux plein de courage et de désir de liberté, il leur distribua à la hâte quelques coups d'épée, et il saisit avec toute la vitesse possible la route que lui avait ouverte son ange libérateur.
Il ne prit pas, hélas le temps de remercier la vierge à qui il devait sa délivrance: elle avait disparue après d'être assurée qu'il avait bien compris sa pensée, et lui gagnait les champs à toute jambes sans tourner la tête derrière lui. Au bout de quelques longues minutes de course, il s'arrêta pour respirer et se cacha derrière un buisson, il était à bout de souffle..
Il ne savait pas non plus vers où diriger ses pas; et il ne voulait surtout pas retomber sur un parti ennemi...
Il entendit au loin des bruits, des cris... puis plus tard des sabots... près d'un ruisseau... il frémit de plaisir, et il prêtait une oreille attentive. Le bruit s'approcha, et il put enfin distinguer ou plutôt deviner la prèsence de son fidèle cheval... Orpheus, le capricieux, ne l'avait pas attendu, mais il était là... tranquillement... Chante s'en approcha et le prit par la bride... et lui dit ceci...

Nous voici dans de beaux draps...

Il remonta en selle, à bout de force, et essaya de rassembler ces dernières pour retrouver la direction de la ville de Paris... mais cela ne serait pas une mince affaire...
_________________
Pao
[Ordre teutonique]

C'est en plein centre de la capitale que nous retrouvons la troupe des combattants Teutoniques partis suivant les ordres donnés, depuis déjà quelques longues minutes.

Pao avait suivit également le groupe de Ramon, et c'est sur le dos de leurs grands chevaux qu'ils s'étaient aventurés dans ces rues sombres et sinistres, ou l'impression d'être observés, au fur et à mesure de l'avançait, devenait pesante et non rassurante.

Les chevaux trépignaient, les sabots frappaient le sol n'étant pas rassuré ! Seul le sourd bruit et répété des cavaliers résonnaient en cette rue étroite et sinueuse.

Le Bruder leva les yeux un instant, vigilant sur sa jument qui portait le tendre nom d'Alziane.
Dans une main était enroulé les rennes puis dans l'autre pesait le poids du marteau, alors que l'épée était sortie de quelques centimètres au préalable, pour éviter que la lame reste bloquée dans le fourreau... Pao ne remarqua rien, les toits étaient couvert de fientes et de volatilles répugnants attendant la mort, les volets se fermaient de nouveau à leur passage. Ils étaient ici en imposteurs? En ennemi? En tout cas la population locale savait leurs faire ressentir qu'ils n'étaient pas les bienvenues...

Le cavalier était au milieu de la colonne, pas un mot ne sortait de celle ci, tous ces frères étaient prudent et attentif au moindre mouvements étranger! Une souris débouchant d'un caniveau, faisait aussitôt lever vers elle la pointe fine d'une flèche... Une tension régnait.

Pao était chargé de veiller sur le côté droit, il scrutait chacune des impasses qu'ils pansèrent, mais à chaque fois le même tableau se répétait, de la boue, des manants, des mendiants, de la fumée, une odeur insupportable, des draps froissés étendus, bref rien de trés plaisant!
Pao se dit que leur tuniques si blanches portaient en ces lieux chaotiques, l'image sainte, la lumière du Très haut. Cela le rassurait... Il murmurait des mots incompréhensibles sur sa selle, tout en accompagnant le pas de sa monture, mais c'est alors qu'il fut très vite coupé par un homme qui déboula à gauche sur la colonne !

Un roua se propagea aussitôt, des lames furent visibles dans les mains de chaque hommes et tous restèrent sur leur gardes, analysant rapidement la situation ! Un homme seul entendit-il ! Peu être armé?
Des ordres furent rapidement aboyés par les gradés! Des déplacement eurent lieu, Pao ne se retourna pas, devant surveiller l'aile droite du rassemblement.
Positionnant parallèlement son destrier au rassemblement, il demeura immobile. Et put remarquer que l'homme était sous la menace de divers armes.

Il ne put entièrement comprendre ce qui venait de se passer, étant gêné par son heaume, qui l'empêchait d'entendre... Mais il en déduisit que c'était une rencontre avec un individu provenant des couloirs du mal !

Qu'est ce que cela signifiait-il ? Le bruder ne relâcha pas son attention et échangea quelques mots avec l'un de ces frères... Il attendit ensuite, le buste droit, les rennes relâchées, le marteau tenu à deux mains!
---fromFRAnonymous
La peste soit des cavaliers. Encerclé ? Très bien. Très très bien. Pas de gestes brusques. Il ne bougea pas, mais regarda le Teutonique qui lui avait adréssé la parole.

"Voila. J'tenais votre gamin. Il était a la taverne du rat crevé, il buvait déja. On a discuté. A un moment, il a eu une lueur étrange dans les yeux. Comme s'il devenait... fou. Et il y a eu un type qui est venu lui tendre un parchemin, et il s't'énervé cont' un certain Akar.
Ensuit', on est sorti puisqu'un gamin v'nait d'donner l'alerte. Et il s'est arreté. Et la, il a refait son r'gard, mais c'tait vachement moins marrant. A croire qu'il allait nous vider les trip', par Aristot'. Alors j'y ai pas posé la question, j'y ai mis un coup, c'l'a assomé et j'l'ai embarqué. V'la son épée.
Et j'me suis fait assomer place central', j'y ai croisé une des vot', juste apres mon réveil. J'l'ai suivi pour lui fourguer l'épée mais elle a rien voulu s'voir."

Il détacha le baudrier de l'épée de Louis, et le laissa choir au sol. Mains sur le manche de sa hache toujours, il regardait le cavalier droit dans les yeux.


"J'sais pas qui l'tien. Moi, c'aurait t'nu qu'a moi, j'vous l'aurais r'fourgué et baste. Mais maint'nant, c'est personnel. Je vais vous aider à retrouver Louis."

Il attendit, maintenant, un sourire flottant aux lèvres. Les Teutoniques. Ça faisait longtemps qu'il n'en avait pas vu,depuis son enfance, au moins : il n'avait pas l'habitude de passer par de tels centres, ni de fréquenter des belles gens. Mais il n'oublia pas. Un type sur un cheval essaye de te prouver qu'il est supérieur. Ne lui laisse pas ce plaisir.

"Vous comptez faire quoi, maintenant ?"
pnj
Le pied dans un rebord de fenêtre, il a les avant-bras coincés dans la gouttière. Et c'est autant de confort pour lui, le cul fleurant avec le vide et les six mètres plus bas, que s'il était sis sur un bon coussin. L'ombre obèse de la masure d'en face le dissimule presque entièrement. Silhouette à gros nez, accroché contre une façade comme une araignée, le cou serré de bleu. Sa longue perche à crochet, il la tient à la perpendiculaire, serrée entre ses dents. Elle est sa canne de funambule, et son outil de travail de nuit pour piocher les lingeries sur les cordons qui s'élancent en travers des ruelles.

Cette nuit-là, l'Zig devait bosser avec lui. Ils s'étaient donné l'heure à ce toit... Mais asteure il ne pensait pas à son comparse, pas plus qu'à la salive qu'il lui tombait du menton, tout absorbé qu'il était à dévorer des yeux la scène du bas.

Son coeur sec battait rythme tambour. Chevaux et bannières emplissaient le fond de la rue, mêlés de droite par la foule hargneuse miraclesque qui s'agglutinait jour de marché comme de carnaval... jour d'invasion aussi. Les pierres fusent, les flèches percent. Tout ne demande qu'à éclater. Ces croix et ces heaumes... L'inquisition ? Le Roy avait-il ordonné la mise à sang du quartier ?
Cela ne sera point.

Tout en cogitant il se hisse, se frotte aux tuiles indécemment. La violence court dans ses veines plus vite qu'un godet de prune, fait trembler ses nerfs. Grognement de rage, il arrache un carreau de terre cuite et le tend à la merci du vide. Quand il desserre les doigts, la tuile éclate avec un sifflement dans le crâne d'un cheval. La belle affaire... Il n'a pas eu le cavalier. Et de lever sa perche, crochet pointé vers le ciel en joignant un cri aux nombreux autres.
---fromFRjackson21
Jackson écouta attentivement le récit de l'individu, le regard sévère plongé dans le sien, tout aussi inquisiteur et l'épée ,non loin de sa carotide.

Citation:
"J'sais pas qui l'tien. Moi, c'aurait t'nu qu'a moi, j'vous l'aurais r'fourgué et baste. Mais maint'nant, c'est personnel. Je vais vous aider à retrouver Louis."


Bien entendu, tu nous l'aurais rendu sans rien demander en échange, c'est évident... Le Bruder marqua une pause et reprit ,ne détachant pas le regard.

Nous n'avons pas besoin d'un boulet dans nos recherches, mais ce que tu m'as raconté intéressera certainement Acar...

Le Verwalter se tourna vers l'OrdenMarschall et après quelques échanges silencieux, Jack s'adressa de nouveau à l'homme.

Toi, donne ta hache au cavalier derrière toi, et sans gestes brusques... Pivotant légèrement à dextre et s'adressant à deux de ses Frères.

Mes Frères, tachez d'escorter cet... individu ...jusqu'a la troupe Franche et livrez le à Acar, son récit leur sera certainement utile.

Puis s'adressant au cavalier qui venait de se saisir de la hache de l'homme, non sans difficultés devant la volonté de l'individu de conserver avec lui sa précieuse arme.

Franz, accompagne les je te prie, et soyez prudent...

Avec un petit sourire et en se penchant légèrement vers l'homme qui semblait prêt à exploser,Jack lui glissa:

Sois bien sage et il ne t'arrivera rien de facheux, c'est dans ton intéret...

Les trois cavaliers Teutoniques et l'individu se rassemblèrent et se mirent en route , direction l'attroupement Franc, bientôt, ils s'évanouirent dans la pénombre...
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---fromFRHagden
Foulard bleu a dit :

Citation:
Tout en cogitant il se hisse, se frotte aux tuiles indécemment. La violence court dans ses veines plus vite qu'un godet de prune, fait trembler ses nerfs. Grognement de rage, il arrache un carreau de terre cuite et le tend à la merci du vide. Quand il desserre les doigts, la tuile éclate avec un sifflement dans le crâne d'un cheval. La belle affaire... Il n'a pas eu le cavalier.


Hagden leva les yeux vers les toits...et ce ou celui qui avait essayé de l'atteindre, mais en ne touchant que sa monture, qui elle était resté stoïque, sans bouger un museau, ni un sabot. Yakoute n'avait pas été blessée, grace à sa protection de tête qu'elle portait. le Seneschall ne tarda pas à voir une sorte de pique se lever et des cris dans la pénombre crasse des alentour.

Qui va là ? Montrez vous ! Nous ne venons pas pour nous battre nous venons ici en Paix...! Qu'on se le dise en ces lieux, des égoûts à la pointes des coiffes des cheminées ! Je me nomme Hagden, et voici mes Frères et Soeurs de l'Ordre Teutonique. Et vous qui êtes-vous ? Sortez des ombres, présentez-vous...

Le Seneschall se tourna vers ses frères et soeurs... Tout le monde se devait de rester calme. La mission devait se dérouler de la meilleure façon possible...c'est à dire sans sang versé. Car telle était la mission première de l'Ordre. Préserver la Paix...en ne tirant armes des fourreaux, qu'en cas extrème.
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Seneschall de L'Ordre Teutonique..."Deus Manum Ducit", Diacre de Villefranche-de-R...
---fromFRMammylou
(Ordre Teutonique)

Malou suivait son parrain comme une ombre. Elle avait la mauvaise habitude d’enlever ses bottes qu’elle attachait à la monture d’Indy sa jument tout aussi silencieuse qu’elle donc pouvait observer sans se faire remarquer tout ce qui se passait. Ce qu’elle était fière d’avoir un tel parrain.

- Allez montre lui à ce gaillard que ce n'est point parce que l'on fait des missions de paix que l,on ne sait pas se défendre dans l’Ordre Teutonique se dit-elle comme personne ne l’entendait vraiment.

Elle le vit parler avec un homme et demander à ce qu’il rende son arme et soit escorter. Elle se dit qu’elle avait très peu confiance en cette personne qui avait en sa possession l’épée de petit Louis. Elle surveilla la chose de près toujours la main sur son épée.

- Je suis là parrain ne t’inquiète pas ta petite filleule veille aussi sur toi come tu le fais pour elle. De toute façon je ne connais point trop les lieux et je n’ai point envie de faire de mauvaises rencontres quoiqu’un peu d’action me manque légèrement.

Malou failli éclater de rire quand elle entendit Jack dire :


Citation:
Sois bien sage et il ne t'arrivera rien de facheux, c'est dans ton intéret...


- Rhôoo! Parrain !

Elle resta dans l’ombre et surveillait les lieux en espérant fortement qu’il trouverait le petit téméraire. Marchant pied nue à côté de sa jument qui restait très calme jusqu'à ce que...

Soudain dans la nuit un bruit se fît entendre …

« Tac! »

Elle vit alors un morceau de tuile près du cheval du Brüder.

- Encore une chance quelques mètres de plus et il l’aurait reçu directement sur la sienne se dit-elle en levant la tête pour voir d’où cela provenait. Elle ne vît pas grand-chose dans la pénombre mais la lune éclaira un instant et elle cru percevoir un bout de tissu bleu et un homme assez corpulent.

Puis soudain elle entendit la voix du Brüder Hagden.


Citation:
Qui va là ? Montrez-vous ! Nous ne venons pas pour nous battre nous venons ici en Paix...! Qu'on se le dise en ces lieux, des égouts à la pointe des coiffes des cheminées ! Je me nomme Hagden, et voici mes Frères et Sœurs de l'Ordre Teutonique. Et vous qui êtes-vous ? Sortez des ombres, présentez-vous...


Malou savait qu’il ne fallait utiliser les armes qu’à des fins de survie mais son instinct de lieutenant de l’Ost lui disait qu’il faut aussi se méfier de tous. Surtout icelieu pensa t'elle. Pour avoir la paix faut souvent faire la guerre. Elle n’aimait point se servir de son arme. Pour elle la discussion primait avant tout mais s’il le fallait le maniement de son épée n’était plus un secret.
_________________


La vie est une roue qui tourne et qui te mène toujours plus loin.
pnj
[Du haut d'un toit]

La voix d'un homme s'éleva par dessus celle des autres : le cavalier raté discourait. Le foulard resta stoïque, un pied en appui sur la fesse d'une cheminée, et regardant les couleurs du bas, de son terre-plein qui les surpassait tous. Il voyait mais ne pouvait être vu.

Un pas. Accroupit. Il échappe à l'ombre bouffante de la façade et se dévoile tel une vilaine gargouille sur la tranche de la maison. Tendu comme une corde de mandoline, il est prêt à faire volte-face si le frottement d'une flèche à la corde d'un arc parvient jusqu'à son oreille. Mais les croisés semblent sages... Il s'écrie :


En Paix ?

La perche à linge se tend vers le bas, le crochet désigne les cavaliers.

En Paix ?

Ricanement.

Messer ! Serais-je premier à vous apprendre que ce quartier n'ouvre ses portes ni aux hommes du Roy ni aux hommes de Dieu ?

Le reflet bleu disparaît à nouveau dans l'ombre. Il dévale la pente du toit sur les fesses et les talons, épouse de son crochet le coulant d'une gouttière et se laisse pendre à demi de la façade, les jambes arquées dans un accroc de mur. Singement rapide. Un peu plus bas à présent, plus distinct, l'on voit mieux l'énorme ombre de son tarin, agrandie par les flammes de torches. Il crie :

Chevaliers ! vous forcez l'hospitalité ! Not' bon Rey n'vous a point accordé d'entrer...

De la jambe gauche qu'il étend, souple, il botte une toiture de chaume et grimpe à quatre pattes, courant entre les ombres et les coins de lumière. La voix décroît, recroît, il parle dans sa barbe. Puis se hisse à nouveau sur ses grandes cannes, enlaçant par derrière un corps de cheminée, le dos contre la pierre :

Partez.
---fromFRAlun
[A quelques rues de là]

L'andalou suite a une succession de mauvais coups foireux avais échoué a la cour des miracles, les premiers jours il dut se battre avec les mendiants pour avoir sa pitance. Puis ses talents de mathématiciens avaient joués pour lui et il avait ouvert un magasin d'armes, arbalètes, arcs, dagues, crochets pour les voleurs, pieds de biches, poisons... Tout ce qu'ils faillaient pour survivre a la cour, même si tout n'était pas exposé en devanture, pour éviter les ennuis en général.

Bref, il avait fait de ce lieu chez lui et l'arrivée des teutoniques qui promenaient apparemment dans tout le quartier et fouaillaient toutes les maisons qu'ils voulaient ne le rassurait pas. Que venais faire ces boites de conserves ici, ils se promenaient en terrain conquis qui plus est, à la cour des miracles !

Heureusement que la gronde commençais à se faire entendre dans l'ombre, un homme fit un joli discours aux teutons, de quoi leurs rappeler qu'ils n'étaient pas ici chez eux.


Bien si nous allions maintenant rappeler a ces chevaliers pourquoi une armure fait mauvais effet en ville, ça arrête pas plus un carreaux d'arbalète qu'un jaseran après tout...

Il récupéra de l'outillage en son magasin, quelques arbalètes dans un sac, un grappin, de la corde et de quoi crocheter une porte, il faut toujours faire preuve de prudence. Une fois son sac prêt il barricada la porte du magasin avec une lourde barre, au vu de son magasin la porte avait intérêt à être solide et elle l'était, du chêne massif.
Ceci fait il gagna par les escaliers, les soupentes puis le toit, prenant son temps pour charger deux arbalètes en attendant que la procession arrive a sa hauteur.

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~PNJ~
Armurier et specialiste des poudres et chimie a bord du côtre corsaire "le renard".
Un conseil ne mangez pas les plats qu'ils prépare...
---fromFRHagden
Hagden avança à hauteur de ses autres frères et soeurs...sans mot dire. Il ne fallait pas céder à la provocation. Il n'était pas venu ici pour se battre. Il était là pour retrouver un garçon... rien de plus. Et ce n'était pas deux manants qui allaient avoir raison de sa patience.

Il venait en Paix, et rien ni personne ne le ferai céder à la tentation. Il ne céderait pas à la colère, ni à l'orgueil...ces péchés mortels.

Le Seneschall arrivé près de ses frères et soeurs, serviteurs de l'Eglise, attendit les Ordres de son Hochmeister...

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Seneschall de L'Ordre Teutonique..."Deus Manum Ducit", Diacre de Villefranche-de-R...
Arakiriman
L'avancée se faisait dans des conditions difficiles pour tous. On pouvait sentir des yeux et des mains ennemis dans l'ombre qui n'attendait qu'un faux pas pour se précipiter sur la petite troupe de teutonique pourtant bien armée et entrainée pour les combats au corps à corps aussi bien que urbain. Ne revenaient il pas de croisade dans la ville de Geneve ?

Malgré elle, la jeune hochmeister ne pouvait que pester contre cet abruti de neveu qui se mettait dans des situations impossible et surtout mettait en danger des hommes qui bien qu'ayant prété serment au Pape n'en restaient que des hommes et pas une armée complete. Car c'etait bien ce qu'il fallait dans ce dédale pour exterminer toute la crasse qui pouvait s'y réfugier.

Derriere elle, elle entendit la petite troupe s'arréter. Un obstacle, encore un empécheur de tourner en rond, mais peut etre surtout une diversion. Ils se regroupèrent, et elle laissa à son frere le verwalter le soin de s'occuper de cette affaire, il n'était pas bon de mettre en avant le chef dans des situations pareilles, elle se devait de rester en vie ou de ne pas etre bléssé pour tous ces freres perdus dans ce dédale de rues immondes.

Encore un bruit et làun projectile qui s'écrase sur la monture d'Hagden. Dans son casque, elle ragea contre ces imbéciles qui ne comprenaient pas qu'elle en avait rien à faire de leur cour des Miracles mais qu'elle voulait juste récupérer son neveu. Bande d'ignares et de conditionnés. A toujours croire que parce que nous représentons le bien nous sommes là pour le détruire par la pointe de notre lame. Le lanceur, agile, disparut. Elle soupira mais se douta que ces deux signes de rébéllion sonnerait bientot la charge pour les habitants qui comme c'est deux là voudrait en découdre.

Se redressant sur ses étriers :


Teutoniques, au galop direction nos freres d'armes, nous ne sommes pas à l'abri. Le rythme pourra par contre nous protéger des eventuels autres projectiles ! DEUS MANUM DUCIT !!!!


Et l'Hochmeister à la tete de la troupe, donna l'exemple en partant fond de train dans les ruelles.
Acar
Sur la place du Piloris, le chancelier suivait des yeux le vénérable frère Neocor, en pleine besogne, ne négligeant aucun instant et peu lui importait le lieu, il était égal à lui même... d'une simple rigueur qui faisait de lui, celui qu'on écoute.

Le brouhaha ne cessait pas, mais les hommes de la Garde Bressane et de l'OCF, qui avaient investis les lieux, étaient tous de métier, point la guenille pendouillante mais l'harnois porté bien serré.

Prestement et dès leur arrivée icelieu, les hommes d'armes avaient pris bonne position et seul un ordre, jet de flèche suivrait, moult fois répétés sans compter la cavalerie, qui pour l'heure tapait plus le sol que les hommes...

Oui, juste un ordre, pensa t'il et tout suivrait... il ne tenait qu'à rendre l'opportun en cette cour, le bouter hors de ce vil trou puant et le rendre à sa famille pour qu' illico, les troupes lèvent le siège.

Mais assurément, les Curiens n'en avaient cure.... alentour, bougeaient ceux-la, sans imaginer le grand tourment qu'ils pouvait obtenir, en gardant en leur sein, celui qui ne devait point y être.

En vérité, tout brûler serait peut être la solution, car le phénix règne en ce lieu, tout reprendra, nul doute, mais le risque était trop grand pour le petit Louis.. Ou alors passer les chevaux en les maisons, écrouler les murs et rompre la monotonie du fait accompli.. Ou alors passer par l'épée les miraculeux du soir...

La patience était de leur coté, mais le siège devait donner plus de presse si rien ne venait, pensa t'il... il se dit aussi qu'il devait accepter le malheur pour ceux qui resteraient, car tel était leur destin, mourir en cette cour ou rendre l'enfant.

Quand arriva au grand galop, trois cavaliers Teutoniques et un portant à même la croupe de son destrier... proie apparente ou parlementeur avisé ?

Ainsi arrivés, ils se jetèrent de leurs montures et céans, emmenèrent l'homme, inconnu pour l'heure, devers lui.

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---fromFRBertinot
Bertinot résidait depuis longtemps maintenant à la cour des miracles. Vivant de ses rapines, il vivait dans un des tripots du coin dont l'aimable propriétaire lui avait laissé la cave contre une poignée d'écus. Il avait survécut aux différentes incursions étrangères qu'il y avait eu dans la cour. Lors du massacre de Batonnoir et d’Episkopos, Bertinot avait réussi à échapper au massacre. Dès lors, quand on murmura que des Chevaliers Francs et Teutoniques patrouillaient dans la basse ville, il se dirigea vers l'endroit où se trouvaient les dits chevaliers. Arrivés sur place, il remarqua un sourire aux lèvres qu'il n'était pas le seul à se remuer face à l'invasion. Un homme caché dans l'ombre avait prononcé des fortes belles paroles et un projectile avait été lancé.

Bien décidé à rejoindre les hauteurs pour avoir un endroit dominant d'où il pourrait envoyer un pavé, il regarda autour de lui rapidement pour apercevoir une pile de tonneau qui, s'il les montait, le mènerait à un balcon. Arrachant un pavé à la voirie, il monta les premiers tonneaux, puis arrivant sur ceux du dessus, il se fixe aux barreaux. Les cordes retenant les tonneaux lâchent, et ceux du dessus entraîne ceux du bas. Le Bertinot se retient au balcon et se hisse, tandis que les tonneaux dévalaient la rue en direction des teutoniques. Du haut de son balcon, il voyait les tonneaux se dirigé vers les chevaux qui commençaient à paniquer, et quelques chevaliers qui faisaient faire demi-tour à leurs destriers, effrayés par les projectiles.


- “Mouarf...”

Ne put s'empêcher de s'exclamer le Bertinot en voyant ce qu'il avait provoqué fortuitement.
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