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[RP] La place du Pilori, en intèrieur de la Cour

---fromFRladycharmed
[Semper Vigilans]

Une troupe à deux pas et surtout la silhouette familière du leur Sénéchal. Lady prit une respiration profonde de soulagement , et Dieu sait si les relents fédides de cette déchéance l'incommodait. Elle etait bien loin de leurs Pyrénées.

Le martelement des sabots fit lever les yeux et les archers ne les connaissant pas, se mirent en position de défense. Ses Hommes commencèrent eux aussi à s'agacer. D'un ton sans réplique le GM intima à tous vigilence.

Arrivée à portée de voix ..


- Paix à Vous nous sommes ici à la Demande de votre Chancelier Messire Acar

Lady s'interrompit net car à ce moment là seulement elle reconnu la monture et la voix de meneur d'Acar et reprit

- Veuillez l'aviser que Ladycharmed di Chocomouss Grand Maistre Semper Vigilans et ses Généraux sont arrivés.

D'un signe de sa main tous retinrent leurs montures et attendirent.
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http://sempervigilans.meilleurforum.com/index.htm
---fromFRwolverine
[ordre de Santiago]

Wolverine,ne sachant rien des dernières directives donnés à son ordre les envoyant à la grande rue Saint- Denis,continuait sa chasse dans les faubourg de Paris.Il se faufilait discrètement dans les ruelles,se cachant dans les pénombres des que l'attention des badaud se focaliser trop sur lui.Néanmoins il ne perdait pas de vue sa cible qui avançait aisément parmi les obstacles que la rue engendrait au fur et à mesure de sa décadence physique.
Certes ses habits ne dépareillait pas trop de l'environnement(il avait retiré le clinquant) mais le blason de son ordre ne lui donnait point l'anonymat souhaité.D'ailleurs certains badaud,encore pieux,se signaient en sa présence tandis que d'autres lui faisaient des bras d'honneurs.Wolverine hésita à s'arrêter pour administrer une distribution de baffes à effet immédiat mais sa cible ne lui laissait guère le choix;il ne devait pas le perdre de vue.

Il n'arrivait pas à le déborder sur la droite comme il savait si bien faire en foret.Sa méconnaissance du lieu ne lui permettait point cela mais il sentait qu'au fil des minutes l'écart se réduisait entre eux.Wolverine pouvait traverser de longues étendues sans flancher alors ce n'était pas quelques pâtés de maisons qui démontreraient le contraire.
Cette course poursuite commençait à s'orienter en direction de l'ouest,s'écartant de la tour barbette pour mieux se diriger vers la cour des miracles.

aie,s'il arriva dans son quartier avant moi je le perd.
Il changea de tactique.Des qu'il le put,il escalada un mur pour se retrouver sur le toit d'une maison.Les poutres du devant lui servaient de passerelle entre les différentes masures.De la il put le voir sans être vu.Au bout de quelques minutes,l'homme s'arrêta,reprit son souffle et balaya du regard l'endroit ou son assaillant devait normalement se trouver.Rassuré,il reprit un rythme normal,le bras semblant devenir comme par magie inerte.La comédie éternelle pouvait reprendre
Wolverine descendit de son perchoir pour le suivre discrètement.Le mendiant au bout de quelques minutes s'arrêta à l'angle d'une rue et reprenait son rôle habituel,larme à l'œil, histoire d'attendrir quelques pigeons.Pour ne pas se faire voir par lui,wolverine le contourna,prit une autre ruelle et au bout de quelques minutes se retrouva derrière sa cible.
Discrètement,tel un voleur,il le captura par surprise,la lame de la dague au niveau de la gorge et le bras le tirant en arrière dans les profondeurs de la rue à l'abri des regards.

Tss..non,non pas conseillé du tout,ne fait rien d'inconsidéré ou je t égorge comme un poulet..
Quand il vit que le mendiant ne résistait plus,il le colla contre un mur pour une interrogatoire musclé.

Espèce de pourceau tu m'as bien fait courir;je me moque de ton nom..Je veux juste savoir ce que tu nous veux.
Moi messire mais rien de tout,je ne vous ai jamais vu; pourquoi m'embêtez vous?
Wolverine sembla agacé par sa réponse.
Soit c'est ma main dans ta gueule soit ,wolverine se reprit;d'accord je vais reformuler ma question autrement et écoute bien:pourquoi tu nous observais d'un air pas angélique du tout à mon gout.
Ah oui ,ça je me rappelle,je me promenais,je vous ai regarder et sans aucune raison vous m'avez couru après,j'ai eu peur,j'ai couru pour ma vie.
Je vous le jure sur la croix.

Pas de blasphème ou je vais te faire une indigestion de mon épée.Ce regard meurtrier que tu as porté à mon compagnon me montre que tu me mens encore;c'est pas bon pour toi ça
Les gros yeux de wolverine,ainsi que son épée tiré du fourreau le convainquit de ne plus mentir.
Attendez,attendez,je vous dit tout ce que je sais,calme,calme mon seigneur
Il y a votre fou,euh je veux dire votre grand prêtre qui fait une messe en plein dans notre quartier.Ceci a attisé la colère de beaucoup qui se sentent menacer.

Menacer par une messe?tu vas la prendre ta baffe
Non,non je veux dire qu'une rumeur coure qu'il veut mettre le feu aussi.Alors comprenez nous on se défend;d'ailleurs nombre d'entre nous se réunissent pour repousser cette menace.
D'accord mais dit moi ce que tu sais sur cet enfant que tout le monde cherche,tu as du entendre parler.
Oui mais je ne suis qu'un simple sympathisant et je ne sais point grand chose ,je ne sais pas ou il est actuellement;il se déplace souvent et ce que je savais il y a une heure n'est plus forcement pareil une heure après.
Quoi d'autres?
Rien ah si juste que j'ai su par un autre avant que vous m'arrêtiez que..
Accouche
Il y a un grand rassemblement de tous vos congénères qui partent en direction de la cour des miracles;cela risque de chauffer hi hi
Puis désignant du doigt le blason.Votre truc la avec la croix en dessin,c'est celle de l'ordre de santiago ou un truc comme cela?
Oui et alors
Eh bien ils sont la bas aussi
Wolverine lâcha prise.Le mendiant s'enfuit,le remerciant de sa bienveillance envers sa petite vie.Nul doute que ces paroles changeraient des la nuit tombée.
Bon une petite modification,pas de soucis j'arrive mes compagnons.
Il fit craquer son cou,histoire de se détendre un peu.Sa marche lui fit revenir à l'encontre de son ordre qui était posté dans la grande rue.
Il leur fit un clin d'œil,histoire de signaler qu'il avait eu son homme.
Il remonta sur son cheval que dame katou lui avait gardé et repris sa place.

Je pense mes chers frères que cela va bientôt se déchainer alors soyons extrement vigilant
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---fromFRChanteClairVoyant
[Aux portes de Paris Garde OCF]

Chante s'était finalement rendu aux portes de Paris, Orpheus avait failli rendre plusieurs fois son dernier souffle sur ce chemin long et épuisant... plusieurs jours s'étaient écoulé entre la disparition du jeune Louis et la mise en branle d'une expédition pour lui venir en aide... même si d'aventure Chante avait eu quelques mots avec ce garnement, il ne pouvait le laisser aux mains des hérétiques puants et croupissant dans la fange parisienne...
La cour des miracles... il se répétait ces mots inlassablement dans sa tête... la cour des miracles... la rue Saint-Sauveur, la rue de la Mortellerie et la rue de la Truanderie.... que des endroits mal fréquenté... même la police ne venait que rarement dans ce quartier délabré et sombre. La Cour logeait des mendiants, des aveugles, des paralysés, des nains et toutes sortes de personnages tous plus répugnants les uns que les autres... misère, la défection un peu partout... les pavés luisant de toute cette vermine... il vaudrait mieux sans doute y mettre le feu plutôt que d'espérer que quelque chose de bon sorte de tout ceci... mais pour l'heure rien de tout cela ne devait le perturber...
Pais... Paris... et toute son hérésie... ses ruelle très étroites et enchevêtrées. quelques-unes ne permettaient le passage que d'un seul homme à la fois, autant se dire que c'était l'idéal, pour façonner un traquenard... Les plus larges étaient la rue Saint-Martin et Grande-Rue Saint Honoré, mais là encore difficile de s'y rendre sans encombre... encore heureux qu'une charte de 1222 avait fixé la largeur d'une de ces rues à un peu moins de 6 mètres pour que deux charrettes puissent se croiser. Apparurent alors des bornes de pierre en bordure de chaussée, afin que les charrettes n'endommagent pas les immeubles, et cela était une véritable révolution, d'autant plus que celles-ci servaient également aux cavaliers pour monter sur leurs chevaux.
Des rues à perte de vue, autant vous dire que de s'y perdre était chose aisée même si l'on en dénombrait moins de 300. Elles étaient boueuses, sales et malodorantes. Chante ne supportait pas l'odeur de la pisse et de la défécation mélangée... manque d'élégance et d'hygiène que tout ceci... l'espèce humaine dans sa propre déchéance... c'est déplorable...
Il se disait en lui même que s'il n'en tenait qu'à lui il livrerait ce peuple, à la mort, au carnage... Le fer moissonnera, comme l'herbe sauvage, ses bataillons entiers. Il dit ceci:


Seigneur! épargnez nous! Seigneur...


Non point de trêve se disait-il... il faudra bien que le sang des infidèles ruissellent sur le glaive de la justice...
Infernal, que de se retrouvé ici, en terrain conquis, au prise avec l'ennemi, pour l'heure il se devait de retrouver Acar... mais fatigué et bien las de son périple, il se demandait s'il ne valait pas mieux faire une halte, aux portes de la ville... mais isolé, signifiait qu'il était une proie facile, il ne fallait donc pas lambiner...
Il descend de cheval... regarde le ciel... plante son épée en terre, afin de réfléchir au devenir de tout ceci... il en profite pour dire sa phrase fétiche...


O salutaris hostia quae caeli pandis ostium, bella premunt hostilia darobur fer auxilium... l'ennemi nous pousse au combat, donne nous la force, apporte nous le secours... nous t'en implorons... mes frères et moi en ce jour...
Domine, salvum fac ludovicum et exaudi nos in die qua invocaverimus te... nous t'en conjurons, excauce nous le jour où nous t'invoquerons...


Regarde Orpheus dans les yeux... cheval pétrifié qui sent le danger à des rondes... énervé, fatigué... il sent bien que des choses graves se trament non loin de là... son instinct le plus vil lui dirait bien de rebrousser chemin... mais c'est impossible... son maître est là, et compte sur lui...
Après lui avoir expliqué que tout se passerait bien, Chante remonta en selle... il était temps de battre le pavé parisien... et advienne que pourra...
Un arc, sur le flan gauche, plutôt qu'une arbalète, qui avait été remise en cause pendant la guerre de cent ans après les batailles de Crécy et d'Azincourt où les archers anglais surpassèrent les arbalétriers français. Il est vrai que par son poids et son temps de rechargement assez long, elle était mieux adaptée à la défense d'une place forte plutôt qu'à une bataille rangée. Il avait donc choisi l'arc, car c'était certainement l'arme la plus pratique mais aussi la plus facile à fabriquer mais celui-ci exigeait une longue pratique. C'est pourquoi, sans doute, les archers faisaient partie de corps spéciaux aux seins des armées. Chante avait réuni plusieurs aspects de sa pratique... pas très bon archer, mais il s'y exerçait, il avait placé sur le flan droit, son arme favorite... sa hache... une hache de forme nouvelle... celle-ci était forgée de façon a pouvoir frapper de taille et d'estoc. Une pointe aigüe était ajoutée derrière la partie tranchante. Les haches des fantassins avaient aussi une pointe au bout du manche, une espèce de petit couteau tranchant qu'il avait transformé en confectionnant des dents de scie, qui pouvait le cas échéant s'avérer bien utile, car l'arme devenait dangereuse sous tout ses aspects... et quand les dents acérées ressortaient de l'adversaire... en général, pas mal de choses... la suivait... il finirait bien par y avoir de la chair sur les pavés. En tout cas, cette arme était bien pratique pour pourfendre l'hérétique en mal de sensations fortes...
Pour le moment... pas de panique... il fallait retrouver Acar au plus vite...
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---fromFRshakka
Arkin vit l'homme s'avancer.ce dernier portait cape et pavois.Il reconnu sans peine Acar son frère.
Le soulagement était grand et l'accolade fut franche.


Mon frère c'est grande joie pour moi aussi.J'ai traversé la cour,mon frère,effectivement le blocus des Sanctes armées se fait bien sentir et d'ici peu cette vermine se mangera seule.
Les gens se transforment en bêtes,oubliant toute dignité et tous sens de la morale.

Mon frère,il ne faut point que celà dure trop.
Aristote finira par detester ce que nous faisons subir à des hommes...


Puis il s'arreta sachant fort bien que la justesse serait de mise.


je ne resterai pas seul bien longtemps,tu t'en doute.Les Semper vigilans ne tarderont pas.


Là dessus il vit un cheval magnifique qu'Acar avait fait amener...


Tu es homme de bon gout mon frère et sil n'était cette peste moite qui nous sert d'air en ce lieu lamentable...


Arkin grimaça à ses propres mots,

...Cette puanteur me sors par les yeux,tu le sais ça m'à toujours fait horreur.


Il enfourcha le destrier tout content d'enfin retrouver de la hauteur.Il était cavalier aprés tout.

Ils firent tous deux volte face et se dirigerent vers le groupe qui attendait avec le chancelier franc.
La moiteur de l'air faisait perler la sueur tant sur les hommes,
que sur les chevaux...

Le sénéchal Semper sourit devant la scène qui lui rappelait tant de passes d'armes...Tant de temps.
Les Gonfanons,les uniformes des ordres.
Le sénéchal pris une grande respiration...

Et fut coupé dans son élan par une voix qu'il connaissait bien...
Lady et les autres Semper...
Il sourit en tapant sur l'épaule de son frère...


Regarde...Ils sont là...
Mes frères ont répondu à ton appel.Nostre maistre en tête.

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Decnop
[GARDE DE NEOCOR]

Toujours sous le feu des quolibets, des insultes et des crachats, la petite troupe est maintenant protégée par une haie de garde... Seul un géant parvient a franchir les gardes. Decnop le menace immédiatement de sa masse. Distrait et légerement apeuré par ce marteau tourbillonnant, le malendrin est maitrisé par les gardes...

-Gardes, serrez les rangs. Je ne veux plus que ce genre d'incident arrive. il en va de l'honneur de notre Ordre, crie Decnop en direction des gardes.

Neocor s'avace toujours plus, il semble illuminé par Aristote. Y aura-t-il vraiment une messe icelieu??? Decnop suit Neocor, accompagné de Garret et de Marine et de quelques Gardes francs, en plein milieu de cette auge infame...
Akkar
[Ordre des Templiers :Tour Jean Sans Peur vers Porte Montmartre]

Akkar secoua sa petite troupe et demanda de faire les préparatifs pour que la troupe puisse se déplacer vers la Porte Montmartre et quand faisant le trajet qu'ils puissent fouiller le moindre endroits pour y découvrir les sorties des Catacombes .

Il était persuadé que certaines de ses sorties servaient aux Geux comme entrées et sorties secrètes .


La petite troupe se mit en route et les Templiers inspectèrent chaque recoin pour etre sur de ne laisser aucun passage qui ne se serait pas trouvé sur les plans qu'ils avaient recus.
La petite troupe avançà comme cela jusqu'à la porte Montmartre laissant un groupe d'homme a chaque issue trouvée

A chaque groupe laissé Akkar avait bien recommandé de ne pas faire le moindre bruit et de ne pas rester en vue afin que le piège soit total car il n'y a rien de plus difficile de chasser les rats de leur tanière .

L'après midi ensoleillé était déjà bien avancé quand le gros de la troupe arriva à la porte Montmartre .

Ils préparérent un camp de fortune afin de relever continuellement les Templiers en factions aux issues des Catacombes pendant que les autres puissent se reposer après plusieurs heures de veille intense

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Acar
les deux frères rassemblés, après l'accolade, prirent position sur les destriers et entamèrent mouvement... C'est alors qu'il entendit :

Regarde...Ils sont là...
Mes frères ont répondu à ton appel.Nostre maistre en tête.


En effet, devers lui avançaient les Semper, menés par son grand Maistre, la dame Ladycharmed di Chocomouss, suivie de ses dignitaires et encore des simples hommes de combat.

Il s'avança à elle, redescendit d'Orsan, qui avait habitude... puis fit révérence à la haute dame et la remercia vivement de leur venue.


Grande joie de vous voir icelieu... Je me doute que le passage menant en cette position vous fut laborieuse, mais vostre sauf-conduit, que je vous avez remis à Lourdes, à fait la différence, voila bonne chose.

Joignez-vous à nous, nostre position est intermédiaire, car toutes les OMR présents sont tous proches l'un de l'autre et ce faisant, empêchant toute sortie de la cour des Miracles. Comptons donc le temps passant... il joue pour nous.

Ainsi, chevauchant en grande assurance, ils longèrent la première enceinte de la capitale, emmenant porte Saint-Martin.

De là, il fit donner recommandations de chercher toutes entrées souterraine, car les catacombes passaient de par la et les Curiens devaient grandement le savoir, il aurait été bien étonnant du contraire.

Il prit le plan alors et, suivit attentivement le cheminement, comprenant entrées... en terme simple : échappatoire.




Très proche du passage de la Bresse, il décida d'y envoyer une patrouille puissamment armée et, qu'elle prendrait position de combat, passage trouvé.

Observant encore la carte, il pensa alors au fait que chaque jour passant, le siège faisait la différence, hormis les gens d'armes, point de manants hors les lieux ou presse se jouait.

Les patrouilles royales apportaient moult couleurs, à leurs nombreux passages, protégeant les rives et les grands establissements de toute incursion et donnaient ainsi aucune possibilité de passer d'une rive à l'autre, sans estre vu.


Un messager vint alors, lui annoncer que le frère Neocor entamait grande messe en place du Piloris, lieu de la première approche, ou seule la puissante Garde Bressane se tenait, sans compter la Garde Franche de l'OCF.

Le porteur de la nouvelle lui assura qu'une grande croix se dressait céans en cette même place, chose miraculeuse icelieu... il en fut grandement esbaudi !


Joie mes frères, joie... portons assistance à nostre frère prieur.

Vinrent alors les ordres, pour ce faire :

Nobles dignitaires, retournons-en la place du Piloris, prestement et portons haut et fier nostre bannière !

Soldats, maintenez bonne position, seul le vent doit passer... Suis-je assez clair ?

Se tournant alors : Messager, reprenez votre destrier et filez comme une marée montante avertir les hauts dignitaires du Temple, des Teutoniques, de Santiago, de nous rejoindre au premier lieu de rassemblement pour participer au miracle !
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Jobas
[Ordre des Templiers :Tour Jean Sans Peur vers Porte Montmartre]

Akkar ordonna le départ de la troupe.

Paquetages furent rondement menés et très vite en chemin la troupe de dissémina dans un périmètre qui permettait toujours de se voir les arrières assurés par un Frère bienveillant. Espacés de manière à ce qu’aucun ne fusse à aucun moment hors de vue totalement de tous les autres en même temps, avançant, furetant, inspectant aussi minutieusement que possible les moindres recoins les Templiers ratissaient le terrain à la recherche de ce qui pouvait être une issue.

Régulièrement Akkar soufflait des ordres aux membres de sa troupe les plus proches de lui. Aussitôt ceux-ci disparaissaient comme par enchantement dans le décor proche. Les suivants dans le groupe prenaient ensuite leur place avant de se voir confier la mission suivante.

Tout se déroulait dans un silence quasi religieux, chacun se comprenant à demi-mot, par un simple regard, par un léger hochement de tête parfois. Chacun connaissait parfaitement sa tâche, son rôle. Chacun pouvant faire entière confiance à son voisin. Chacun pièce intégrante d’un puzzle de foi et d’efficience.

C’est dans le quatrième groupe laissé sur le terrain que Jobas et Salva se trouvèrent chargés de la surveillance plus que discrète mais imperméable d’un passage sombre d’où se dégageait une odeur nauséabonde.

Ils furent très vite les quatre invisibles et pourtant prêts à bondir sur qui aurait eu la fâcheuse idée sortir par ce trou. Et tant qu’un autre ordre ne venait pas leur assigner une nouvelle tâche, au péril de leur vie et dans le respects de leurs convictions ils seraient dignes de celle dont ils ont la responsabilité.

L’attente alors changea la notion du temps comme à chaque fois que l’on devait tenir une garde.

Silencieusement, d'un regard échangé Salva et Jobas remercièrent Akkar d’avoir toujours à cœur de ne pas les séparer trop souvent.

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Aux Taverniers Amourachés ; Chez Salvaressa et Jobas
Arakiriman
La nuit n'allait pas tardé à tomber sur la ville. Un petit messager put lui délivrer la missive dont il etait porteur. Elle haussa un sourcil devant l'astuce que ce jeune garcon avait du déployer pour ne pas se faire prendre.

En l'ouvrant, elle souriat. C'etait bientot la fin.

Elle se tourna vers son frere et lui dit.

Allez on se dépeche, on va chercher les autres et on va tenir une rue pour les encercler totalement.

Galopant à bride rabattues elle atteignit rapidement la position de ses chers freres. En remarquant la jeune neuling, elle souria heureuse de voir que la relève etait toujours présente.

On se déplace vers le centre de la Cour. On va tenir la rue Montorgeuille, pendant que tous les autres encercleront les brigands et autres engances. Vous tuez tout ce qui résiste.
---fromFRMarine la louve
Des souvenirs...refluent jusqu'à son nez d'espionne...ces rues elle les connaissait par coeur...

Parce que c'est en devenant ennemie que l'on infiltre le mieux les factions opposées, ainsi Marine, du temps où elle était espionne, savait les moindres recoins de cette cage à farfadet qu'est la Cour...oui la Cour!! comme celle du Roy!! n'avaient-ils pas leurs Fous?

Elle n'avait pas peur, et savait qu'au fond de ces pupilles violemment ébranlées par les turpitudes de la vie, les combats à mener pour leur survie, les rages de vivre qui hurlaient plus que ne s'exprimaient...se cachaient des yeux avides de spectacle hauts en couleur, de joie inavouée de manger de leur cervelle si réduite cet évènement nouveau, un évènement qui suivait le piment de cette place, qui mettait le feu à leur quotidien!!! Car qui méprise la Cour, en ignore toute l'incandescence et les flammes dévorantes de cette passion qui couve : la Cour des Miracles ne vit pas : elle fait ôde à la vie!!

Oui Marine savait tout ça..et c'est pour cela qu'elle a su s'y immiscer : tel que l'enseigne le Code de Chevalerie : Respecte ton ennemi.

Marine savait aussi que pour vaincre son adversaire, il fallait l'aimer.

Elle avançait dans une allée de flammes : chaque âme de cette Cour brûlaient sur place...de désir, d'impatience, de colère, de souffrances...

Tout ici, était en excès, cela aussi elle le savait...et c'était pourquoi, cet univers la fascinait tant : ils avaient construits un monde au bord constant du chaos, en trouvant cependant l'équilibre solide de ne jamais y sombrer : l'équilibre simple et pourtant élémentaire...de la vie...et de la mort...du plus fort...sur le plus faible...

La main se porte à la petite arme nécessaire ici, comme pour lui demander de patienter...Père Néocor allait avoir besoin de protection...un rapide coup d'oeil lui permit de tout percevoir : les fenêtres obscures, les pupilles peureuses, les pupilles volontaires, les mains qui cherchent, qui dissimulent, les recoins, les points de replis, les points sensibles, les postes dangereux, les rues remplies, les rues vides, les ruelles sombres.....tout se dessinait ainsi dans sa tête tel le cheminement en étoile d'une toîle d'araignées...

En magasin dans sa besace, de quoi leur faire peur...

Il fallait les calmer? Elle prit son arc....

Alors au pif, elle tira dans la foule...mais aucune flêche ne toucha d'âme vivante...seulement de ci de là, un chapeau planté dans un mur, une lanière de sac qui lâche, une enseigne qui tournicote sur elle-meme : une flêche dans le "O" de "Boucher"...

Elle tire cinq flêches de la sorte, stoïque...sans agressivité, le visage derrière son masque. Le ton était donné.
Puis parmi la Garde Franche étalée en étoile autour du Père, elle se tint attentive, à l'arrière...elle posta en tout cinq hommes, habillés, grimés, dans les maisons alentour...aux fenêtres...discrets, les tireurs...elle savait que l'une de ces préférées étaient parmi eux...elle avait tenu à garder le secret...elle ne dira rien...

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pnj
[Ordre Teutonique]

Le Ritter Imladrik avait suivit sa jeune Hochmeister pour aller rejoindre le reste de leurs troupes. Tout cela était-il vraiment nécessaire? Tuer, encore tuer, et peut être des aristotélicien. La Curie, et surtout, le Très-Haut approuvaient-ils leur geste? Ils ne pouvaient bien sûr pas le savoir, mais il avait aperçu des prêtres parmi les membres des autres Ordres, ce qui était plutôt bon signe.

Le marteau commençait à peser dans son bras, mais le Chevalier avait apprit à ne pas le sentir. Si combat il devait y avoir, il serait prêt. Sauf si, bien sûr, le combat se déroulerait dans assez longtemps pour qu'un repos soit absolument nécessaire, ce qu'il préférait éviter. Mais après tout, s'il n'y avait pas de combat, tout serait mieux.


Craignons-nous vraiment une attaque, Hochmeister?

A vrai dire, il était un peu inquiet: il y avait vraiment beaucoup de monde ici. Et combien les combattraient en cas de soulèvement? Imladrik n'était pas sûr que les forces des Saintes Armées soient en nombre suffisant.
Hobb
Le Bruder Hobb sur le pont, dont les Teutoniques avaient la charge, sous les ordres directs de l'Ordensmarschall, avait inspecté les lieux.Sa reconnaissance faite il avait fait placer quelques archers qui devaient empêcher toute position d'observateurs ennemis. Des cavaliers avaient laissés leurs montures pour prendre position sur le pont, en ligne, piques et lances en avant, boucliers aux bras . Quelques cavaliers lourds en arrière prêt à charger pour enfoncer une quelconque avancée de foule. Des Neulings préparaient une barricade pouvant pivoter rapidement en arrière pour laisser passer une charge des Cavaliers.
C’est alors que des sons caractéristiques de cors lui annonçaient l’arrivée d’une troupe Teutonique avec l’Hochmeister arakiriman. Les ordres avaient dû changer.
Effectivement !Ses ordres étaient brefs et clairs.


-« On se déplace vers le centre de la Cour. On va tenir la rue Montorgeuille, pendant que tous les autres encercleront les brigands et autres engances. Vous tuez tout ce qui résiste. »

Le Maistre d’armes fit sonner les cors pour donner les ordres de départ .Les groupes organisaient en lance avec à leur tête un Ritter (Chevalier) réagissaient avec promptitude les premiers furent rapidement prêts à partir en bon ordre. Hobb son arbalète sur le dos maintenant, avait saisi son fléau d’armes et attendait les Teutoniques qui à pied sur le pont venait juste de remonter en selle. Les archers partirent alors, sur son ordre. Hobb jeta Tapfer dans la course suivit des derniers Teutoniques.

-« Drang Nach Montorgeuille Strasse ! » Cria t-il.

-« Deus Manum Ducit »
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---fromFRHagden
Hagden avait entendu les ordres. Il tapota de nouveau le flanc de Yakoute.

Cette fois ma belle, les choses sérieuses vont commencer pour nous deux, surtout pour toi. Mais je sais que tu feras honneur à ta race, à tes ancêtres lointains...
Je suis comme toi, j'ai peur de ce qui arrivera peut-être tout à l'heure... Mais nous ferons honneur ensemble à celui qui nous a donné à tous le souffle, la Vie...


Hagden se mit à murmurer entre ses lèvres le Crédo, levant les yeux vers le ciel...son coeur battant.

Il éperonna ensuite sa monture et obéit aux ordres de l'Hochmeister, restant sur le côté gauche de la rue, étant gaucher autant que droitier dans le maniement de l'épée. Les autres Teutoniques étaient là aussi... Il leur souhaita une bonne chance à tous, levant discrétement le menton dans leur direction. Ils s'étaient embarqués dans une drôle d'histoire...tous... mais ils en connaitraient la fin bientôt. Du moins il l'espérait, lui.

Deus Manum Ducit...
prononça t-il à voix basse...

C'était la première fois qu'il allait devoir combattre à cheval, combattre peut-être, ce n'était pas encore sûr. Et le Seneschall appréhendait un peu la suite des événements, s'ils devaient prendre une tournure des plus noire et tragique. Mais il ne fallait pas trop y songer. Peut-être qu'après tout, tout se terminerait sang effusion inutile de sang.

Il se remit alors à prier, scrutant le mondre mouvement dans les ombres, le moindre battement d'aile de pigeon voletant sur les pavés, ou sur les rebords des toits ou fenêtres. Son épée en main...

Hagden avait le regard perçant, mais ici tout semblait différent de ce qu'il avait connu auparavant dans d'autres lieux, toutes les couleurs se ressemblaient, celle des pierres, des dalles, des ruelles...
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Seneschall de L'Ordre Teutonique..."Deus Manum Ducit", Diacre de Villefranche-de-R...
---fromFRAnonymous


Il avait traversé plusieurs ruelles en courant, aux trousses de Zoélie, ou du moins le croyait il. La gueuse avait tourné a droite ou a gauche au dernier carrefour ? Ou était ce une fille lambda qui dévala cette ruelle ? Et lui, cape rouge, capuchon rabbatu sur son visage, haletant, courait, en silence.

Un tournant , à nouveau, et il heurta violemment un cheval, bousculant le cavalier. Alors qu'il se préparait a insulter copieusement le cavalier, son regard fut interpellé par le blason de l'homme. Les teutoniques. Aristote le garde, les teutoniques étaient à la Cour, et il se doutait bien que Louis n'était certes pas le gamin perdu qu'il semblait être. Il se doutait même que Si les Tutoniques étaient là, c'était pour Louis. Et qui dit teutonique dit une armée d'Aristote. Dans la Cour. Les Teutoniques ! Il recula de quelques pas, hache et épée en main, et rangea l'épée en dévisageant le cavalier.

D'aussi loin qu'il se rappelle, il détestait les cavaliers. On ne peut pas parler d'homme à homme avec un cavalier . On a l'impression de s'adresser à ses genoux. Il recula à nouveaux, pour heurter un nouveau cavalier.

Tu fais quoi, là, Iurek ? Dans un charge définitive, sublime, tu répands la mort et tu finis la tête plantée sur une pique ?

Il garda la hache en main mais la baissa.


"J'm'appell' Iurek de Mettensis et j'des informations sur l'piot Louis."

Barbe drue, cheveux sales, oeil dans lequel brulait la flamme des buchers, le grand homme, sec et nerveux, la quarantaine, regardait les teutoniques droit dans les yeux, arrogant comme un Vieux Prussien.
---fromFRSmog
Dans la foule

Bizarrement personne dans les tunnels.
Pas la queue d’un rat.
Et pas traces humaines alors qu’habituellement, à cette heure, ça grouillait comme les puces sur un greffier.

Pas à dire, y’a quelque chose de pas net.
Des comme ceux qu’il a vu de l’autre coté de la cour serait aussi par ici ?


T’entends Goliath ?
Y’a quantité de chevaux.

Des nuages de poussière parfois lui tombaient dans le cou et l’homme et la souris éternuaient.

Tout ça pour ce gosse à la noix.
C’était sa faute tous ces soldats, et des soldats c’est jamais bon dans les affaires.

Il sortit au grand jour, enfin, il faisait nuit, à l’air libre plutôt et en resta muet de saisissement et pourtant il en avait vu d’autres.

Une immense croix se découpait sur le ciel étoilé des miracles, des clameurs, crachats venant de toute part en direction d’un officiant entouré d’une sorte de haie d’honneur caparaçonnée de fer et de cuir.

Mais qu’est-ce que ceci par les burnes du Sans Nom ?

Galvanisé par la foule, il prit un caillou et le jeta en direction de la croix, en chercha un deuxième, un troisième … comme enragé il devenait.
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